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Mon printemps à vélo

Au printemps, les cyclistes, sauf évidemment les plus endurants qui roulent en hiver, surtout en ville, se précipitent pour sortir les vélos, moi la première. C’est l’occasion d’un tour de piste pour parler sécurité, visibilité et tendances de l’heure en matière de bicyclette avant de s’élancer sur la route, la rue, le sentier de montagne ou de gravier.

À bas les amendes, vive la sécurité!

Vaste sujet que celui de la sécurité en vélo! Pour cette fois, je me concentre sur deux aspects: la visibilité et le casque. Il faut cependant rappeler qu’un vélo en bon état de fonctionnement est la première condition pour rouler de façon sécuritaire, en plus d’améliorer les performances.

On trouve sur Internet de judicieux conseils pour mettre soi-même sa bicyclette en ordre avant les premiers coups de pédale. Évidemment, si vous ne vous en sentez pas le courage (ou les compétences), toutes les boutiques de réparation de vélo offrent un forfait de mise au point.

Voir et se faire voir

L’an passé, le Code de la sécurité routière a été modifié au Québec. Ainsi, gare aux amendes (de 80 $ à 100 $) pour ceux qui se font prendre sans les réflecteurs adéquats!

En plus des réflecteurs avant et arrière, il en faut sur les deux côtés des pneus ou des jantes et sur les deux pédales, en avant et en arrière. On peut opter pour une petite lampe (réflecteur blanc) sur le guidon ou le casque pour l’avant et une lampe (réflecteur rouge) pour être visible de l’arrière.

Pour les ajouts, il existe plusieurs options: des jantes ou des pneus réfléchissants, des réflecteurs jaunes ou blancs dans les rayons de la roue avant, rouges ou blancs pour la roue arrière, visibles des deux côtés.

À défaut d’avoir aussi des réflecteurs sur les pédales, une bande réfléchissante autour des chevilles ou des chaussures pourvues de bandes réfléchissantes feront l’affaire.

Tout cela peut coûter assez cher. La solution la moins coûteuse et la plus facile consiste à installer des bandes réfléchissantes autocollantes (vendues en kit) sur les jantes de roues et les pédales.

Bien sûr, les vêtements réfléchissants augmentent d’un cran la sécurité du cycliste. Il y en a pour tous les goûts. Dernièrement, j’ai découvert les produits réfléchissants et véganes de la compagnie montréalaise Boïda: leggings pour le yoga ou la course à pied, mais aussi pantalons et manteaux de plein air munis de discrets éléments réfléchissants vous rendant visible de tous côtés.

Photo: Facebook Boida Athletica

Jamais sans mon casque (bien ajusté) 

Il y a beaucoup d’adeptes du sans-casque… dont je ne suis pas. Il y a aussi le problème des vélos en libre-service urbain partout dans le monde sans casque fourni. De toutes mes pérégrinations en vélo urbain, c’est à Vancouver seulement que j’ai vu des vélos offerts avec casque via le système Mobi.

Personnellement, quand je prévois faire du vélo dans une ville et que j’ai un peu de place dans mes bagages, j’y glisse mon casque pliable Overade, au volume qui se réduit par trois et qui se déplie en trois secondes. Génial! Sauf qu’il faut le commander sur Internet ou le rapporter d’Europe, car il n’est pas encore vendu au Canada.

Porter un casque, c’est bien, mais encore faut-il bien le choisir (en fonction de l’utilisation qu’on en fera) et bien l’ajuster, ce qui est loin d’être le premier souci de bien des gens.

Pour le choix initial, référez-vous aux conseils de MEC. On y parle de bonne grandeur de casque et aussi du fait qu’il faut en changer dès qu’il semble un peu abîmé, surtout si on est déjà tombé dessus!

Pour le bon ajustement – qu’il faut faire régulièrement –, les principes sont qu’il ne doit pas bouger quand on secoue la tête et qu’il protège bien le front (à deux doigts au-dessus des sourcils). Pour ce faire, les sangles juste au-dessus des oreilles et la boucle de jugulaire doivent être bien serrées, au point de pouvoir à peine ouvrir la bouche. La Cordée suggère qu’on ne devrait «pas être capable de passer plus d’un doigt entre menton et attache».

Dans son numéro de mai-juin, le magazine Vélo Mag consacre plusieurs pages aux «familles» de casques et aux étapes d’un bon ajustement, et propose «10 casques pour toutes les pratiques». 

Le casque pliable Overade est super pratique! Photo: Facebook Overade

Gravel bike et bikepacking

Après le vélo de montagne, le fatbike (à larges pneus) et le gravel bike (dont je vous parlais déjà en 2018) s’installent confortablement sur le marché de la bicyclette, alors que la pratique du bikepacking prend aussi son envol.

Sorte d’hybride entre le vélo de route et le vélo de montagne, avec freins à disque et larges pneus, le gravel bike plaît à ceux qui veulent autant rouler sur l’asphalte qu’aller s’épivarder sur les routes de gravier ou de terre, en forêt ou sur les plages. C’est l’explosion des modèles du côté des fabricants, alors que les parcours ciblés pour les amateurs se multiplient.

Le bikepacking est une version plus aventureuse du cyclotourisme. Vélo adapté à ce qu’on veut faire, équipement minimaliste (encore que les sacoches se multiplient partout sur le vélo) et, hop, on part en autonomie dans le bois, la montagne, la brousse.

Dans le dernier numéro de Vélo Mag, on présente quatre destinations pour le pratiquer, dont un Trans-ZEC Express au Québec et une Traversée de Charlevoix «extrême». La Cordée propose pour sa part des idées sur la façon de bien préparer un itinéraire de bikepacking et fournit des références sur des circuits préétablis. Bien équipé, promet Vincent Lorber, gérant à La Cordée, «on se concentre sur l’essentiel: l’aventure».

Et si on préparait notre été au Québec?

Voici venu le temps de songer aux prochaines vacances ou à quelques escapades estivales. Je vous propose un tour de piste à la grandeur du Québec axé sur les nouveautés plein air.

Dans Charlevoix 

Randonner avec un alpaga

La ferme Alpagas Charlevoix n’a pas qu’une jolie boutique de produits faits en laine d’alpaga aux Éboulements, on peut aussi aller se balader alentour avec «son» alpaga. 

Cani-trottiner sur le sentier des Caps

Près de Baie-Saint-Paul, les spécialistes du traîneau à chiens de La Reine et le Millionnaire proposent une nouvelle activité de cani-trottinette, style vélo sans selle tracté par un ou deux chiens de traîneau. 

La Reine et le Millionnaire proposent le cani-trottinette, style vélo sans selle tracté par un ou deux chiens de traîneau. Photo: Facebook La Reine et le Millionnaire

En Abitibi-Témiscamingue

Découvrir le parc national Opémican

À pied, en canot, en kayak, en camping ou en prêt-à-camper, profitez de l’été pour découvrir le tout nouveau parc national Opémican. Il ouvre ses portes en grand le 22 juin aux abords des lacs Témiscamingue et Kipawa.

La rivière Kipawa est incluse dans les limites du parc national d'Opémican qui ouvrira le 22 juin. Photo: Facebook Parc national d'Opémican

Grimper dans les arbres

À Rouyn-Noranda, le Parc-Aventure Joannès complète ses parcours d’arbre en arbre avec dix nouveaux jeux aériens et offre un parcours nocturne le 3 août. 

Sur la Côte-Nord 

Enfourcher un fatbike électrique

Offert en location pour une heure ou plus à Tadoussac, c’est le moyen parfait pour visiter cette belle région.

S’initier à la voile

Le voilier Chelona navigue dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent au départ de Tadoussac avec jusqu’à huit personnes à son bord. On en profite pour la journée ou pour dormir à bord.

Naviguer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent à bord du voilier Chelona. Photo: Facebook Voile Estuaire

Traverser en planche à pagaie

Avec Les Vagues, on s’installe sur une planche à pagaie sur la plage de Havre-Saint-Pierre, puis on file vers la Grosse Île et la Petite Île au Marteau. On fait ensuite une randonnée jusqu’au phare de la Petite Île au Marteau. Une belle aventure au milieu du fleuve!

Plonger dans la culture innue d’Unamen Shipu

Près de La Romaine sur la Basse-Côte-Nord: balade en mer sur le Bella Desgagnés, immersion chez les Innus, pêche au saumon et au homard…

En Gaspésie 

Faire une randonnée guidée

Au Géoparc mondial UNESCO de Percé pour mieux «interpréter» paysages et géosites du littoral.

Avec une randonnée guidée, on apprend à mieux interpréter paysages et géosites. Photo: Facebook Géoparc mondial UNESCO de Percé

Pousser l’adrénaline

Avec Eskamer Aventure, à Sainte-Anne-des-Monts, on survole la vallée du canyon Castor (où se pratique le canyoning) via une tyrolienne de 330 mètres de long, puis en sautant en chute libre (ou presque) d’une hauteur de 15 mètres! 

Faire de la planche à pagaie

Notamment sur un lac perdu près de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs.

Dans Lanaudière 

Combiner vélo et produits du terroir

Le nouveau circuit cyclable «Goûtez Lanaudière» propose plein d’arrêts gourmands sur 75 km. 

Les nombreux circuits cyclables sont une bonne façon de découvrir la région. Photo: Jimmy Vigneux, Facebook Tourisme Lanaudière

Randonner avec un âne

À l’asinerie L’Âne Gardien, à Sainte-Mélanie, on ne vend pas seulement des produits à base de lait d’ânesse, on peut aussi partir en forêt avec un âne.

S’initier à la voile

Sur le fleuve, dans la région de Berthierville et des îles de Sorel, c’est possible avec l’école Voilévolution. 

Dans les Laurentides

Randonner dans le parc national du Mont-Tremblant

On y ouvre le 24 juin la piste du Loup, un nouveau sentier multifonctionnel reliant le camping du Lac-Chat et les chalets Nature au centre de services du Lac-Monroe.

Faire une expérience tyrolienne

Cette expérience peut être doublée d’une balade en télécabine et d’une courte randonnée avec Ziptrek Écotours Tremblant.

Avez-vous assez de courage pour tenter cette expérience de tyrolienne à Tremblant? Photo: Facebook Ziptrek Tremblant

Dans le Bas-Saint-Laurent

Partir en bateau

La Société Duvetnor, qui gère visites et hébergements sur l’île aux Lièvres et l’île du Pot-à-l’Eau-de-Vie, a fait l’acquisition d’un nouveau bateau qui sera utilisé pour le transport vers les îles, où la marche est à l’honneur, mais aussi pour des croisières à la découverte d’autres îles du Saint-Laurent. 

Faire du vélo et camper

Notamment au parc côtier Kiskotuk. Entre Cacouna et L’Isle-Verte, ce parc a deux nouveaux chalets perchés, en plus de belles plateformes de camping avec vue sur le fleuve. Il ouvre fin juin un sentier de 5 km pour le vélo de montagne et la course à pied.

Une belle plateforme de camping avec vue sur le fleuve! Photo: Facebook Parc côtier Kiskotuk

En Mauricie

Redécouvrir les sentiers pédestres

Le secteur Rivière-à-la-Pêche du parc national de la Mauricie annonce sa réouverture après la réfection de routes. Pour mieux se balader en canot ou en kayak sur le lac Wapizagonke, le parc fournira cet été de sympathiques livrets explicatifs sur l’aqua-rando. 

Faire un safari dans les bayous

Embarquez dans une chaloupe du Domaine du Lac Saint-Pierre pour une sortie guidée axée sur la faune et la flore de ce dédale de canaux. 

Une expérience hors de l'ordinaire : un safari dans les bayous! Photo: Facebook Domaine du lac St-Pierre

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Enfourcher une monture!

À Labrecque, Haagendaz Expéditions propose des forfaits d’équitation d’une heure à deux jours, avec ou sans hébergement en gite. 

Haagendaz Expéditions propose des forfaits d’équitation d’une heure à deux jours. Photo: Facebook HaagenDaz Expéditions inc.

Randonner sur le sentier du lac Kénogami

Pour une courte marche, direction cap à l’Aigle; pour la longue randonnée, le sentier compte 40 km entre Hébertville et Laterrière, avec deux refuges et trois campings en route. 

Dans les Cantons-de-l’Est

Enfourcher un vélo de montagne

Dans le parc national du Mont-Orford, cinq sentiers dédiés «simple trace» et totalisant 12 km ouvrent cet été. Une piste cyclable de niveau facile reliera par ailleurs les secteurs Lac-Stukely et Lac-Fraser sur 10,6 km. 

De nouveaux sentiers ouvriront cette année au parc national du Mont-Orford. Photo: Facebook Parc national du Mont-Orford

Se dégourdir

Tyrolienne, avec jeu d’hébertisme aérien, méga-balançoire, mur d’escalade… Divertigo propose tout cela à flanc de mont Soleil, près du parc aquatique de Bromont.

En Montérégie

Participer au premier festival de plein air Beside

Celui-ci est organisé au parc national des Îles-de-Boucherville du 14 au 16 juin. Au programme: ateliers, conférences, activités de plein air et camping! 

Identifier les oiseaux de proie du Québec

Sur le site de Chouette à voir!, participez à un atelier, puis allez marcher sur leurs sentiers et visiter les volières de réhabilitation.

Dans Chaudière-Appalaches

Enfourcher son vélo de montagne

Au parc régional Massif-du-Sud, deux nouveaux sentiers «simple trace» totalisant 2,2 km complètent le réseau existant de 15 km.

En Outaouais

Randonner au long cours

C’est pour cet été: l’ouverture d’un sentier pédestre de 100 km qui traversera de bord en bord le territoire de Kenauk Nature, la plus vieille réserve naturelle privée d’Amérique du Nord.

Un nouveau sentier pédestre de 100 km traversera de bord en bord le territoire de Kenauk Nature. Photo: Facebook Kenauk Nature

Gravir la montagne en vélo

Au Parc des Montagnes Noires de Ripon: deux nouveaux sentiers de vélo de montagne, celui du Grand Pic (pour la descente) et celui de l’Ancêtre (pour le cross-country), ouvrent cet été. Un nouveau camping sauvage et une tour d’observation sont aussi prévus. 

Dans le Centre-du-Québec

Découvrir le «gravel bike»

Nouvelle tendance du vélo de route adapté aux chemins de gravelle. C’est possible d’en faire l’essai sur la véloroute des Appalaches, avec neuf nouvelles boucles dans les contreforts des Appalaches et un guide détaillé.

Randonnée, vélo et ski à Lyon et dans les Alpes françaises

Le printemps est l’une des plus belles saisons pour visiter la France. Il ne fait ni trop chaud ni trop froid pour arpenter une ville comme Lyon, et les Alpes – où le ski alpin est encore excellent en avril – sont à moins de deux heures de route.

«En avril, ne te découvre pas d’un fil», dit l’adage… Sauf qu’il est bien agréable d’enlever quelques couches pour profiter des belles journées ensoleillées! Et encore plus si l’on voyage en France au printemps. Mi-février, à Lyon, on déjeunait déjà sur les terrasses les jours de beau temps et sur les pistes de ski en Savoie!

Lyon est une ville facile d’accès, avec des vols directs toute l’année depuis Montréal et un TGV depuis Paris. Tout est parfaitement organisé ensuite pour rejoindre les différentes stations de ski des Alpes, en Savoie et en Haute-Savoie, par le train ou en bus, depuis la gare ou l’aéroport de Lyon. Pas besoin, donc, de louer une auto. Surtout qu’à Lyon, on se déplace aisément à pied, à vélo ou en transport en commun.

Vue sur Lyon depuis la Saône. Photo: Deposit

À pied entre Rhône, Saône et collines

La géographie particulière de Lyon, où se rencontrent deux fleuves, le Rhône et la Saône, en a fait un site d’intérêt stratégique dès l’Antiquité.

Leurs deux rives offrent de belles occasions de balades à pied. Les berges du Rhône sont les plus fréquentées par les promeneurs, notamment à hauteur du Vieux-Lyon, attirés qu’ils sont par un marché quotidien, des bouquinistes et des artisans.

Plein nord, le Parc de la Tête d’Or couvre 150 hectares, ce qui en fait l’un des plus grands parcs urbains d’Europe. Sillonné d’allées, il abrite autour d’un grand lac des prairies, des arbres centenaires, un jardin botanique et trois roseraies. Lyon fut au 19e siècle renommée mondialement pour la production de roses. Mais pour les voir à leur meilleur, mieux vaut attendre fin mai-début juin.

Plein sud, le parc des Berges du Rhône permet de rester au plus près du fleuve avant de rejoindre le parc de Gerland. On y court ou on y flâne dans un jardin bordé de canaux; on visite la Maison des fleurs… et on revient de nuit visiter le «jardin chromatique», avec mise en lumière de la végétation et installation sonore.

Confluence

La Presqu’île, entre Saône et Rhône, est un autre site majeur du centre-ville de Lyon à explorer à pied, du moins dans sa partie sud.

L’ancien quartier industriel, baptisé «Confluence», a été entièrement transformé dans les années 2000 avec des architectures avant-gardistes, des façades aux couleurs vives, un joli bassin d’eau et le Musée des Confluences.

Mêlant immeubles résidentiels et bureaux, restaurants et cafés, musée et vieux bâtiments reconvertis en lieux culturels, le quartier se visite via une sympathique promenade piétonne en bordure de Saône.

Pour se délier un peu plus les jambes et augmenter son rythme cardiaque, rien de tel que de gravir à pied la colline de Fourvière, surtout après un lunch consistant dans un «bouchon lyonnais», restaurant-bistro typique de la ville. Un funiculaire y monte, mais pourquoi ne pas plutôt le prendre pour la descente?

De grands escaliers permettent de s’élever au-dessus du Vieux-Lyon, puis de traverser le site des théâtres gallo-romains, qui rappelle que Lyon fut la capitale des Gaules dans l’Antiquité. Un peu plus haut encore, on rejoint la basilique Notre-Dame-de-Fourvière, joyau religieux dominant la ville.

Promenade dans les traboules

C’est à pied encore que se découvrent les fameuses «traboules» lyonnaises. Ces passages entre deux rues se cachent derrière de lourdes portes, car ils donnent accès à des maisons encastrées entre deux rues. Normalement privés, ils sont tout de même ouverts au public dans la journée. Des cours intérieures, des galeries de pierre, voire des jardins se dévoilent ainsi dans le Vieux-Lyon.

Sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, une série de traboules permet de descendre jusqu’à la Saône, où les négociants embarquaient jadis la soie tissée par les canuts sur les hauteurs. L’idéal pour ne pas se perdre à pied dans ce dédale de traboules est de participer à l’une des nombreuses visites guidées spécialisées organisées dans le Vieux-Lyon et sur la Croix-Rousse.

Les traboules du Vieux-Lyon. Photo: Anne Pélouas

À vélo sur les rives ou les collines

Lyon est traversée par la ViaRhôna, un parcours cyclable de plus de 800 kilomètres partant du lac Léman, en Suisse, pour filer jusqu’à la Méditerranée. Les amateurs de cyclotourisme y trouveront donc une halte de choix. Pour les autres, Lyon a son système de vélos en libre-service, mais compte aussi plusieurs entreprises de location.

Pour une balade urbaine et bucolique, optez pour les cinq kilomètres de la piste cyclable allant de la Cité Internationale, près du Parc de la Tête d’Or, au parc de Gerland. Traversez ensuite sur la presqu’île pour faire le tour du quartier de la Confluence.

Les plus enthousiastes peuvent s’attaquer aux collines de Fourvière et de la Croix-Rousse, mais on peut aussi les grimper plus facilement en vélo électrique. En plus d’en louer, ComhiC propose un parcours guidé des deux collines qui allie parfaitement sport et culture. Rien de mieux pour s’instruire tout en pédalant!

Photo: Anne Pélouas

Les Alpes en skis

Avant ou après Lyon, on rejoint les Alpes. L’été, la Savoie et la Haute-Savoie sont le paradis de la randonnée pédestre, mais jusqu’à fin avril-début mai, c’est celui du ski de printemps. Cette période est la moins chère pour les séjours d’une semaine en tout-inclus, par exemple avec le Club Med, ou en presque tout-inclus avec des voyagistes québécois comme Voyages Gendron et Sportvac.

De Lyon, j’ai moi-même rejoint le petit village de Brides-les-Bains, au pied du domaine skiable des Trois-Vallées, pour une semaine de vacances. De l’aéroport de Lyon, le bus vous transporte au cœur du village de montagne, à deux pas d’un hôtel familial et à moins de 100 mètres de la télécabine Olympe.

Chaque matin, on quitte la vallée pour 20 minutes de montée jusqu’à la station de Méribel, propice à admirer le paysage. Puis on a toute la journée pour skier dans un vrai «paysage» de hautes montagnes, avec un choix impressionnant de pistes de différents calibres. Près de 350 au total couvrent le territoire des Trois-Vallées, séparées par des cols qu’on franchit allègrement en télésiège ou en télécabine pour passer de l’une à l’autre et aller explorer un autre secteur du domaine skiable. Les Trois-Vallées regroupent sept stations de ski, dont Val Thorens, Courchevel et Méribel, et comptent 155 remontées mécaniques.

Photo: Anne Pélouas

On n’a pas le temps de s’ennuyer, ni sur une piste, ni sur une terrasse haut perchée en sirotant un vin chaud ou en mangeant une spécialité savoyarde tout en admirant le glacier du Bouchet, le col de la Chambre ou l’aiguille du Fruit.

En peu de temps, on se familiarise avec la carte des pistes pour prendre les bonnes remontées et arriver où l’on veut pour dévaler les pentes. Pour atteindre ainsi le sommet des Trois-Vallées, à 3 250 mètres, coté Val Thorens, il en aura fallu des sauts de puce en remontées mécaniques et descentes pour prendre la suivante, mais quel bonheur de dominer ensuite ce formidable terrain de jeux d’hiver avant de redescendre en skis dans la plus belle des neiges!

Chaque soir, on décompresse le corps dans le cocon de la télécabine avant de rentrer au bercail, dans la vallée, à 600 mètres d’altitude seulement. Un bon repas, une bonne nuit de sommeil et on sera de nouveau d’attaque le lendemain pour repartir sur les hauteurs des Alpes!

Que du bonheur à skier dans les hauteurs des Alpes au printemps! Photo: Anne Pélouas