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Des applications pour prendre vos finances en main

De plus en plus d’applications permettent de gérer votre argent plus facilement que jamais. Tour d’horizon de ce que vous pouvez faire dès maintenant avec votre tablette ou votre téléphone intelligent pour prendre vos finances en main.

Créer (et respecter) un budget

Plusieurs applications de technologies financières (mieux connues sous leur appellation anglophone fintech) peuvent être reliées à vos comptes bancaires et à vos comptes de cartes de crédit. C’est par exemple le cas de l’application gratuite Mint, l’une des premières du genre (offerte en anglais seulement).

L’une des fonctionnalités les plus pratiques de ces applications est la création de budgets. Vous pouvez en effet indiquer combien vous souhaitez dépenser par mois dans chaque catégorie de dépenses, comme la nourriture, les sorties, la maison, la voiture, les vêtements, les commandes de restaurants et autres.

L'application Mint vous permet de suivre vos dépenses au fil des mois.

À mesure que le mois avance, elles suivent vos dépenses et vous envoient des alertes lorsque vous dépassez votre budget. La technologie n’est pas parfaite, elle ne mesure notamment pas l’argent comptant dépensé et certaines erreurs peuvent s’y glisser (si vous achetez une tasse pour la maison chez Tim Horton’s, le logiciel indiquera que vous avez effectué une dépense au resto), mais il est possible de les corriger à la main.

Ces applications peuvent aussi vous aider à mettre en évidence certaines dépenses. L’application de technologies financières Hardbacon indique notamment la liste de tous vos abonnements, en plus de montrer combien vous avez dépensé dans certains commerces au cours du mois. Dans le cas de Mint, le service peut aussi vous envoyer un courriel lorsqu’il est temps de payer une facture, et vous aviser lorsque des frais de retard ont été payés.

Notons que la fonctionnalité de budget de Mint est gratuite, mais que l’application offre par ailleurs des services financiers payants aux utilisateurs, comme le suivi de votre cote de crédit.

Planifier vos investissements

Faire un budget permet d’économiser de l’argent, mais encore faut-il savoir où l’investir. C’est en partie ce que propose l’application québécoise Hardbacon, qui peut être reliée à vos comptes bancaires (un seul avec la version gratuite, ou un nombre illimité avec la version payante de 12,99$ par mois) et à vos comptes d’investissement (avec la version payante).

Hardbacon permet notamment de déterminer des objectifs (retraite, achat d’une maison, d’une nouvelle auto, etc.) et de les prioriser. L’application permet aussi de voir quel serait l’impact d’un nouvel objectif sur ceux que vous avez déjà établis (de combien de temps l’achat d’une voiture pourrait retarder votre départ à la retraite, par exemple).

Elle donne aussi accès à des outils qui mesurent les forces et les faiblesses de vos différents portefeuilles pour vous permettre d’y apporter les ajustements appropriés (si vous payez trop de frais de gestion, par exemple), ainsi qu’à un rapport illustrant la performance de tous vos investissements, et plus.

L’application offre en plus des suggestions de placement, comme des listes thématiques d’actions et de fonds négociés en bourse pour investir en fonction de vos convictions, et elle peut vous envoyer des alertes lorsqu’une action passe en dessous ou au-dessus d’un seuil que vous avez fixé.

L'application Hardbacon permet notamment de mesurer les forces et les faiblesses de vos différents portefeuilles pour vous permettre d’y apporter les ajustements appropriés.

Acheter des fonds et des actions

La plupart des services de courtage en ligne, comme Disnat ou Banque Nationale Courtage direct, offrent désormais des applications mobiles pour surveiller vos investissements et effectuer des transactions en ligne. Celles-ci offrent généralement aussi des alertes et des informations sur le marché.

D’autres services plus récents ont été conçus exclusivement pour les tablettes et téléphones intelligents et permettent d’effectuer des transactions sans solde minimum et sans commission. C’est notamment le cas de l’application Robinhood aux États-Unis, ou de Wealthsimple Trade au Canada.

L'application Wealthsimple Trade est une option intéressante pour les investisseurs occasionnels, ou ceux qui veulent diversifier leur portefeuille.

Ces applications n’offrent pas toutes les fonctionnalités et les possibilités des plateformes de courtage établies, mais leur simplicité et leur gratuité peuvent en faire des options intéressantes pour les investisseurs occasionnels, ou ceux qui veulent diversifier leur portefeuille.

Notons que si les transactions sont gratuites, Wealthsimple Trade garde toutefois une commission lors de la conversion de devises étrangères, en cas d’achat d’actions américaines en dollars canadiens, notamment.

Investir automatiquement

Plusieurs entreprises de technologies financières ont conçu des plateformes permettant d’automatiser partiellement vos investissements. Ces «robots-conseillers» (aussi connus sous le nom de conseillers en ligne ou de conseillers automatisés, selon l’Autorité des marchés financiers) utilisent des algorithmes pour investir automatiquement votre argent et rééquilibrer votre portefeuille au besoin, généralement avec un minimum d’intervention humaine.

La technologie permet de diminuer les frais de gestion (qui ne sont pas nuls, mais plus faibles que les frais traditionnels) et de simplifier les placements pour les investisseurs qui ne veulent pas se casser la tête.

Les premiers robots-conseillers ont été lancés il y a une dizaine d’années maintenant. Au Canada, le robot-conseiller le plus connu est Wealthsimple Invest, qui gérait en 2019 5 milliards $ pour 175 000 utilisateurs. Des banques offrent aussi des services du genre, comme la Banque de Montréal (BMO) et la Banque Royale (RBC), mais n’ont pas forcément d’application mobile dédiée pour leur robot-conseiller.

La plupart des robots-conseillers investissent des montants récurrents ou ponctuels, mais d’autres innovent aussi sur la façon d’économiser. C’est le cas de l’application québécoise Mylo. Une fois reliée à votre compte bancaire et à votre compte de carte de crédit, Mylo arrondit toutes vos transactions au dollar supérieur et place automatiquement le surplus amassé, de la même manière que les autres robots-conseillers (ce sont les frais de gestion sur l’argent placé qui financent l’application).

L'application Mylo arrondit toutes vos transactions au dollar supérieur et place automatiquement le surplus amassé.

Par exemple, si vous achetez un café à 3,25$, un montant de 0,75$ sera donc transféré dans votre portefeuille de placement. L’argent peut alors être ajouté à votre REER, ou encore dans un CELI, une façon de faire intéressante si vous souhaitez par exemple financer un projet comme un voyage ou l’achat d’un chalet et que vous n’avez pas toujours la volonté de respecter votre budget.

Et la sécurité?

Avec les attaques informatiques et les vols d’identités qui font constamment la manchette, la crainte que certains utilisateurs pourraient avoir à l’idée d’utiliser leur téléphone pour gérer leurs finances est légitime.

Les plus importantes applications du genre sont toutefois bien protégées et utilisent des technologies de chiffrement puissantes, semblables à celles que l’on retrouve dans le secteur bancaire. La plupart de ces entreprises sont d’ailleurs liées au monde financier traditionnel. Mint est une propriété d’Intuit, qui commercialise le logiciel TurbotImpôt; Wealthsimple est une filiale de Power Corporation et Mylo est financée en partie par Desjardins Capital.

Rien n’est parfaitement sécuritaire, mais si vous vous en tenez aux applications établies, le niveau de risque n’est pas plus élevé que lorsque vous consultez votre compte bancaire en ligne.

Compte tenu des informations importantes qui se trouvent dans vos comptes, il est toutefois plus que jamais essentiel d’agir avec précaution lorsque vous effectuez ces transactions avec votre téléphone, en évitant par exemple d’utiliser Internet sur un réseau public et, surtout, en adoptant des mots de passe uniques et sécuritaires pour chacun de vos comptes.

Comment utiliser votre téléphone en France (sans trop dépenser)

Il est de plus en plus facile de se servir à peu de frais de son téléphone intelligent pendant un voyage en France. Voici trois options à considérer pour accéder à Internet sans modération et sans planifier votre séjour en fonction des points d’accès Wi-Fi gratuits.

Passer par votre opérateur

Alors que les opérateurs mobiles exigeaient auparavant une petite fortune pour faire des appels et accéder à Internet à l’étranger, la situation s’est désormais considérablement améliorée, à condition de souscrire à la bonne option avant le départ.

La plupart des opérateurs permettent en effet d’utiliser en France (et ailleurs en Europe) le temps d’antenne et les données de votre forfait habituel, moyennant des frais quotidiens. Qu’il s’agisse de Voyagez connecté de Telus (12$/jour), de Voyagez mieux de Bell (12$/jour), de Partout chez vous de Rogers (12$/jour) ou d’Option voyageur 24h international de Vidéotron (11$/jour), cette option est la plus simple pour un voyage de courte durée.

La plupart des marques secondaires, comme Virgin Mobile, offrent aussi une fonctionnalité du genre. Il faut généralement prendre l’option à partir de votre compte en ligne, ou en envoyant un message texte à l’opérateur. Les frais quotidiens ne s’appliquent que si le téléphone est utilisé cette journée-là.

D’autres opérateurs demandent pour leur part de payer à l’avance pour un bloc de données. L’option est généralement peu avantageuse, sauf dans le cas de Fizz, où 1 Go de données en France, pour un mois, est vendu 5$ seulement.

Utiliser une carte eSIM virtuelle

Certains téléphones intelligents récents sont compatibles avec les cartes eSIM, une technologie qui permet de se connecter facilement au réseau d’un opérateur étranger. En France, on peut par exemple utiliser le service Airalo.com, qui est notamment compatible avec les iPhone lancés depuis 2018 (XS, XR, 11, 11 Pro) et les Pixel lancés depuis 2018 (3, 3a, 4). Les Samsung Galaxy S20 et Galaxy Z Flip à venir seront aussi compatibles avec la technologie.

Une carte eSIM permet d’accéder à un forfait de données à l’étranger, tout en conservant la carte SIM de votre téléphone. Vous pourrez donc recevoir des appels téléphoniques à votre numéro habituel, au besoin, mais vous consommerez des données vendues par l’opérateur virtuel, et non celles de Bell, Rogers, Telus ou Vidéotron, par exemple.

En France, Airalo offre 1 Go de données, pour une semaine, pour 3$, 2 Go de données, pour un mois, pour 5,50$ ou 5 Go de données, pour un mois, pour 9$. L’économie par rapport à votre fournisseur canadien est donc considérable.

Vous ne pourrez toutefois pas effectuer d’appels téléphoniques sur ce réseau, vous devrez plutôt le faire avec votre forfait canadien. Il est évidemment possible d’utiliser des applications mobiles comme Skype, Messenger ou FaceTime pour faire des appels en utilisant vos données.

Chaque fournisseur de cartes eSIM indique la marche à suivre pour s’abonner sur son site web. Notez qu’il est plus simple de le faire sur un ordinateur avant le départ.

Acheter une carte SIM chez Free

Les téléphones intelligents vendus au Canada sont désormais débloqués: il est donc possible de retirer la carte SIM de votre opérateur et de la remplacer par celle d’un autre. Avant le départ, téléphonez à votre fournisseur pour vous assurer que votre appareil est prêt pour le voyage (vous pourrez obtenir un code pour le faire gratuitement si ce n’est pas le cas).

Ceux qui consomment beaucoup de données ou qui comptent rester quelques semaines ou plus en France devraient s’abonner à un opérateur français. Du lot, l’opérateur Free est probablement le plus intéressant.

Pour 20 euros par mois (environ 30$), le Forfait Free donne en effet un accès illimité à l’Internet, aux textos en France et aux appels en France et au Canada. Vous pourrez même utiliser votre forfait sans aucuns frais supplémentaires si vous voyagez ailleurs en Europe par la suite (avec 25 Go de données par mois).

Cette option comporte cependant deux problèmes importants. Puisque vous aurez remplacé votre carte SIM habituelle, vous ne pourrez pas recevoir d’appels à votre numéro canadien.

C’est aussi l’option la plus complexe, puisque vous devrez acheter la carte SIM sur place, en France. Pour ce faire, vous pouvez visiter un des distributeurs automatiques de cartes SIM de Free répartis un peu partout en France. Vous aurez besoin d’entrer quelques informations, comme un numéro de carte de crédit et une adresse (vous pouvez entrer celle de votre hôtel, par exemple). Notez que vous devrez aussi penser à vous désabonner du forfait à votre retour au pays.

La carte SIM de Free demande un effort un peu plus grand que pour les autres cartes, mais il s’agit – et de loin – de l’option la plus économique pour les voyageurs qui comptent visiter la France.

À LIRE AUSSI: 

Utiliser son téléphone aux États-Unis: 3 options pour ne pas se ruiner

Des technologies pour mieux dormir

On passe le tiers de notre vie au lit. Si l’expérience est paisible pour certains, pour d’autres, trouver le sommeil représente un combat quotidien. Il y a toutefois peut-être de la lumière au bout du tunnel: au salon technologique Consumer Electronics Show (CES) 2020 de Las Vegas, plus d’une dizaine d’appareils pouvant aider les gens à s’endormir ou à passer une nuit plus reposante ont été présentés. Voici les meilleurs.

Des matelas intelligents

Quelques entreprises ont dévoilé des matelas intelligents, capables notamment de suivre l’évolution du sommeil de l’utilisateur et de s’y adapter.

Le plus impressionnant du lot était sans contredit le Climate360 de Sleep Number, un matelas capable de réchauffer ou de refroidir différentes zones du lit. On peut ainsi choisir de se faire chauffer les pieds et refroidir le corps pour s’endormir plus rapidement, et chaque personne a droit à sa propre température, pour ceux qui aiment dormir au chaud ou au froid.

Le matelas peut aussi ajuster sa fermeté (et même automatiquement en fonction de nos mouvements) et différents capteurs mesurent entre autres notre rythme cardiaque, notre respiration et nos mouvements, afin de détecter la qualité de notre sommeil et s’y adapter.

La partie supérieure du matelas peut être remontée pour ceux qui préfèrent ne pas dormir complètement à plat. Détail intéressant, il est même possible de remonter légèrement la tête de son partenaire pendant la nuit s’il se met à ronfler.

Attention, cependant, le Climate 360 ne sera pas pour toutes les bourses puisqu’il sera lancé pour environ 10 500$ en 2021.

Le Climate360 de Sleep Number est un matelas capable de réchauffer ou de refroidir différentes zones du lit. Photo: Maxime Johnson

De la literie intelligente

Pour ceux qui possèdent déjà un matelas, il est aussi possible de reproduire certaines des fonctionnalités du Climate360 avec des accessoires comme des couvertures et des oreillers.

Le ChiliPad

Le ChiliPad, par exemple, est un couvre-matelas qui régule la température pour une ou deux personnes. Il peut chauffer jusqu’à 46 degrés ou refroidir jusqu’à 13 degrés Celsius.

Malheureusement, les fonctionnalités connectées de l’appareil sont plutôt limitées. Il ne peut pas s’adapter pendant la nuit à nos cycles de sommeil, ni offrir une température différente pour les pieds et le corps. Le ChiliPad est toutefois moins cher qu’un nouveau matelas, à environ 500$, selon la taille.

Le ChiliPad est un couvre-matelas qui régule la température pour une ou deux personnes.

Le Motion Pillow

Pour les ronfleurs, on a aussi remarqué le Motion Pillow, un oreiller en mousse doté d’un microphone et de zones gonflables. Lorsqu’il détecte un ronflement, l’oreiller peut se gonfler automatiquement, juste assez pour ouvrir les voies respiratoires de celui qui dort et lui permettre de mieux respirer.

Selon l’entreprise, l’oreiller et l’application qui l’accompagne mémoriseraient aussi automatiquement le «profil de ronflement» de l’utilisateur. Après quelques semaines, l’oreiller devrait d’ailleurs déplacer automatiquement la tête du dormeur pour prévenir le ronflement avant même qu’il ne survienne. Le Motion Pillow sera vendu dès ce printemps pour 549$.

Lorsqu’il détecte un ronflement, cet oreiller peut se gonfler automatiquement, juste assez pour ouvrir les voies respiratoires de celui qui dort et lui permettre de mieux respirer.

Des technologies qui se portent

La plupart des technologies présentées au CES étaient toutefois conçues pour être portées sur soi, pendant ou avant le sommeil.

Le Deep Sleep Headband 2

Parmi les plus intrigantes du lot, on retient notamment le Deep Sleep Headband 2 de Philips, un appareil qui permet d’optimiser le sommeil de ceux qui dorment moins de six heures par nuit, à cause de leur horaire, par exemple.

La bande, assez imposante, se pose sur la tête et fait vibrer les os du crâne pour faire entendre de doux sons qui encouragent le sommeil profond. Ces sons sont émis en fonction de la phase de sommeil dans laquelle se trouve le dormeur, et ils ne peuvent être entendus par son partenaire.

Le Deep Sleep Headband 2 de Philips est un appareil qui permet d’optimiser le sommeil de ceux qui dorment moins de six heures par nuit, à cause de leur horaire, par exemple. Photo: Maxime Johnson

L’appareil fonctionne sans Bluetooth ou Wi-Fi pendant que l’utilisateur dort, et il devrait permettre de se sentir plus en forme et plus alerte dès les deux premières semaines d’utilisation. Comparée à la première version du Deep Sleep Headband lancée il y a deux ans, la seconde permet aussi de s’endormir à l’aide d’effets sonores et de se réveiller au meilleur moment, selon son cycle de sommeil.

Le Muse S

Un autre appareil similaire, le Muse S, est quant à lui conçu pour favoriser la méditation avant le sommeil. Contrairement au Deep Sleep Headband, le Muse S nécessite malheureusement des écouteurs pour fonctionner. Alors que la bande de Philips n’est offerte qu’aux États-Unis pour l’instant, la Muse S est toutefois vendue au Canada, pour 449$.

Le Muse S est conçu pour favoriser la méditation avant le sommeil.

La montre ScanWatch

Pour ceux qui recherchent quelque chose de moins intrusif, notons finalement la montre ScanWatch du fabricant français Withings, d’allure traditionnelle, mais offrant en plus quelques fonctionnalités connectées. Elle mesure notamment la durée des phases du sommeil, ce qui est assez fréquent avec les montres du genre, mais détecte aussi l’apnée du sommeil, grâce à un capteur unique en son genre qui évalue le taux d’oxygénation du sang.

La montre ne corrigera pas le problème, il faudra plutôt en parler à un médecin, mais elle pourrait néanmoins permettre à certaines personnes de comprendre pourquoi elles dorment mal la nuit. La Withings ScanWatch devrait être mise en vente pour environ 325$ plus tard cette année.

La montre ScanWatch de Withings mesure la durée des phases du sommeil et détecte l’apnée du sommeil.

10 gadgets qui ont marqué les années 2010

Alors que les années 2010 tirent à leur fin, on recense les 10 gadgets technologiques qui ont marqué la décennie (que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises raisons).

iPad (2010): une porte d’entrée vers la technologie

Lancé en grande pompe par le fondateur d’Apple Steve Jobs, l’iPad n’a pas eu l’impact escompté sur le marché. Les tablettes jouissent toujours d’une certaine popularité, mais elles ne se sont pas un incontournable comme le sont les téléphones intelligents.

L’iPad a toutefois permis à des millions de personnes de s’initier aux technologies modernes. Des gens qui n’avaient jamais possédé d’ordinateur à la maison ont finalement adopté l’internet, les réseaux sociaux et les courriels dans leur vie de tous les jours grâce à ces appareils.

L’iPad a permis à des millions de personnes de s’initier aux technologies modernes. Photo: Francois Hoang, Unsplash

MacBook Air 2e génération (2010): l’ordinateur de la décennie

Le premier modèle de MacBook Air, lancé en 2008, était à plusieurs égards un citron, mais sa refonte lancée deux ans plus tard a tiré toute l’industrie informatique vers le haut, forçant les fabricants à créer des appareils plus minces et plus légers.

Pendant tout le début des années 2010, le MacBook Air était le modèle à battre.

Pendant tout le début des années 2010, le MacBook Air était le modèle à battre. Photo: Markus Spiske, Unsplash

Philips Hue (2012): la domotique démocratisée

Les ampoules connectées Hue de Philips ont devancé le marché des maisons connectées de plusieurs années. Ces ampoules dont la luminosité et la couleur peuvent être changées avec un téléphone intelligent sont d’ailleurs l’un des premiers exemples qui viennent en tête lorsqu’on parle de domotique.

Leur simplicité d’utilisation et leur compatibilité avec une foule d’autres appareils en font un modèle de choix encore aujourd’hui.

Les ampoules connectées Hue de Philips sont encore un modèle de choix aujourd'hui. Photo: Facebook Philips Hue

Samsung Galaxy S3 (2012): Android pour tous

Android domine le marché des téléphones intelligents, avec environ 87% des parts de marché. De tous les fabricants, c’est Samsung qui a le plus profité du système d’exploitation de Google pendant la dernière décennie avec ses téléphones Samsung Galaxy, qui étaient pour plusieurs carrément synonymes d’Android.

Le Samsung Galaxy S3 est le premier modèle qui a permis au géant coréen d'être réellement dominant, dépassant même les ventes d’iPhone pour la première fois.

Le Samsung Galaxy S3 est le premier modèle qui a dépassé les ventes d’iPhone. Photo: Facebook Samsung

Oculus Rift DK1 et Google Glass (2013): la révolution avant son temps

L'année 2013 a été marquée par l’arrivée de deux technologies futuristes: la réalité virtuelle, avec l’Oculus Rift DK1, et la réalité augmentée, avec les lunettes Google Glass.

Dans un cas comme dans l’autre, on s’est toutefois vite rendu compte que la technologie n’était toutefois pas encore prête pour le grand public. Le rêve n’est pas mort, mais les révolutions annoncées se font toujours attendre.

Les lunettes Google Glass... toujours à la recherche du succès! Photo: Facebook Digit

iPhone 6 (2014): 240 millions de téléphones

Avec 240 millions d’unités écoulées, l’iPhone 6 est le téléphone intelligent le plus vendu à ce jour. Le modèle 6 Plus, doté d’un écran plus imposant, illustre aussi une tendance marquée des années 2010, celle des écrans de téléphone de plus en plus grands.

Une tendance qui explique d’ailleurs la perte de vitesse de l’iPad, qui a justement débuté avec le lancement de l’iPhone 6.

Avec 240 millions d’unités écoulées, l’iPhone 6 est le téléphone intelligent le plus vendu à ce jour. Photo: Safarulla Kasmi, Unsplash

Amazon Echo (2014): la voix arrive dans les maisons

Amazon a lancé le premier haut-parleur intelligent sur le marché en 2014, soit deux ans avant le Google Home de Google et le HomePod d’Apple. Cette avance se fait encore sentir aujourd’hui, puisque l’assistant vocal Alexa demeure le service compatible avec le plus grand nombre d’appareils sur le marché.

Alors qu’Amazon n’offrait qu’un seul appareil du genre à l’époque, elle en offre aujourd’hui une dizaine.

Alors qu’Amazon n’offrait qu’un seul haut-parleur intelligent en 2014, elle en offre aujourd’hui une dizaine. Photo: Grant Ritchie, Unsplash

Pebble Time (2015): le matériel s’ouvre aux jeunes pousses

La montre connectée Pebble Time est le produit le plus populaire de l’histoire de la plateforme de financement participatif Kickstarter, avec des ventes de plus de 20 millions de dollars américains.

Pebble a été rachetée peu de temps après le lancement de son appareil phare, mais le succès de la Pebble Time illustre à quel point l’éclosion de certaines technologies (miniaturisation, impression 3D, plateformes de commerce international) et l’arrivée du financement participatif ont rendu possible le lancement d'appareils électroniques par de jeunes entreprises, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Le succès de la Pebble Time illustre bien comment le financement participatif peut permettre à de jeunes entreprises de lancer des appareils électroniques. Photo: Facebook TechDiscussion

DJI Inspire 2 (2016): la Chine, puissance technologique

En quelques années seulement, le fabricant chinois DJI a littéralement pris d’assaut le marché des drones, tant celui des appareils destinés au grand public que celui des appareils destinés aux professionnels. Pour plusieurs, le succès de DJI est aussi le succès de la Chine, qui s’impose de plus en plus dans les technologies de pointe.

Le drone professionnel DJI Inspire 2 a eu un grand impact à la télé et au cinéma puisqu’il a permis de démocratiser l’utilisation de scènes aériennes. DJI a d’ailleurs gagné un trophée Emmy en 2017 pour sa contribution à l’industrie.

Le drone professionnel DJI Inspire 2 a permis de démocratiser l’utilisation de scènes aériennes à la télé et au cinéma. Photo: Facebook DJI Inpsire 2

Juicero (2016): la fin de la lune de miel

Si la Silicon Valley était adulée au début des années 2010, les dernières années ont été rudes pour les entreprises technologiques, qui ont vu leur capital de sympathie fondre avec les excès, l’exubérance et l’insouciance qui caractérisent désormais l’industrie.

Un produit illustre bien le côté parfois absurde de la Silicon Valley: le Juicero, un extracteur à jus de près de 1000$, qui ne servait qu’à retirer le jus d’emballages sous vide, vendus par abonnement, du jus pouvant être extrait à la main.

5 conseils pour utiliser les réseaux sociaux en toute sécurité

Pour un malfaiteur qui souhaite obtenir vos informations personnelles, les réseaux sociaux représentent une véritable mine d’or. En effet, cela lui permet d’en savoir plus sur vous, sans effort. C’est même parfois suffisant pour obtenir les informations qui lui manquait pour effectuer un vol d’identité. Voici cinq conseils pour utiliser les réseaux sociaux en toute sécurité.

Ne partagez que ce qui est essentiel

Ville d’origine, date de naissance, premier emploi, numéro de téléphone: voilà le genre d’informations que les réseaux sociaux comme Facebook demandent lorsque vous vouez enregistrez pour la première fois.

Pourtant, partager ces informations représente un risque important. Un numéro de téléphone peut être utilisé pour faire un appel en votre nom, une date de naissance est une information demandée dans tout formulaire officiel et les informations sur votre enfance font souvent partie des questions de sécurité posées par les différents sites en ligne.

Ne partagez pas ces informations importantes. Ceux qui vous connaissent savent d’où vous venez, et les autres n’ont pas besoin de le savoir.

Désactivez la localisation, surtout à la maison

Des réseaux sociaux comme Instagram et Twitter permettent de géolocaliser vos publications, afin que vos amis puissent savoir à quel restaurant une photo a été prise, par exemple. Si votre but est de faire connaître une nouvelle adresse à visiter, aucun problème. Mais certains logiciels peuvent aussi afficher les coordonnées GPS précises d’un lieu d'où a été envoyé une photo ou un message. En regardant sur une carte, il est alors possible de trouver avec précision le domicile d’une personne, si elle partage souvent à partir de cet endroit.

Depuis quelques années, Twitter, Facebook et Instagram ne permettent plus de partager des coordonnées GPS précises, mais uniquement celles de lieux publics à proximité. D’autres sites pourraient toutefois être moins sécuritaires sur ce plan. Faites donc bien attention avant de partager votre position.

Activez l’authentification à deux facteurs

Tous les principaux réseaux sociaux permettent d’activer l’authentification à deux facteurs, un mécanisme de protection qui nécessite l’ajout d’une deuxième information en plus d’un mot de passe lorsque vous vouez enregistrez.

Habituellement, le deuxième facteur est un numéro temporaire que vous recevez par message texte, ou encore un numéro qui s’affiche dans une autre application. Cette mesure de sécurité fait en sorte que même si quelqu’un découvre votre mot de passe, il ne pourra pas accéder à votre compte, puisqu’il aurait en plus besoin de votre téléphone pour recevoir le message texte.

Vous pouvez activer l’authentification à deux facteurs en suivant ces indications pour Facebook, Instagram et Twitter.

Photo: Sara Kurfess, Unsplash

Partagez ce qui est personnel avec vos amis seulement

Vos photos, anecdotes et autres histoires personnelles devraient rester, comme leur nom l’indique, personnelles.

Sur Facebook, vous pouvez changer les paramètres de confidentialité pour que toutes vos nouvelles publications soient réservées à vos amis à partir de l’onglet Confidentialité, dans les paramètres. Vous pouvez aussi effectuer ce changement rétroactivement à toutes vos anciennes publications. Pour les messages d’intérêt général – si vous cherchez quelque chose ou que vous souhaitez partager de l’information, par exemple –, vous pouvez choisir au moment de chaque publication si celle-ci s’adresse au public ou à vos amis seulement.

Notons qu’Instagram et Twitter n’offrent pas de partage réservé aux amis. Vous pouvez toutefois, dans un cas comme dans l’autre, transformer votre compte en profil privé. Les inconnus devront donc vous envoyer une demande d’amitié avant de pouvoir voir vos publications.

Dans les stories Instagram, il est aussi possible de créer une liste d’amis proches, et de réserver vos publications à ce groupe d’amis en question.

Si c’est louche, ne cliquez pas

Vous trouvez curieux qu’un membre de votre famille partage un message louche, comme un faux concours ou un article au titre racoleur? Il s’agit peut-être d’une arnaque qui pourrait se retourner contre vous si vous suivez le lien.

Dans le doute, abstenez-vous de cliquer.