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Des sorties emballantes pour un week-end hivernal réussi

Trois sorties emballantes en crampons sur deux jours, plus deux bonnes nuits en camp rustique, c’est le secret d’un week-end hivernal réussi dans deux établissements SEPAQ de la région de Québec: le parc national de la Jacques-Cartier et le Camp Mercier.

C’est devenu presque un pèlerinage… Après avoir redécouvert en janvier 2021 le parc national de la Jacques-Cartier en ski de fond et raquette, avec coucher au refuge Sautoriski, j’étais de retour un an plus tard dans ce parc de la région de Québec, cette fois pour explorer deux sentiers hivernaux mythiques: L’Éperon et L’Escarpement. Le tout en dormant dans l’un des camps rustiques Cachée, récemment rénovés, à l’entrée du parc. En prime: une escapade au Camp Mercier, partie de la réserve faunique des Laurentides, elle aussi gérée par la SEPAQ.

À l’assaut de L’Éperon

Craignant les foules du samedi en plein air, notre petit groupe s’élance tôt sur la piste de L’Éperon. Deux cents mètres en bordure de la route du parc nous mènent au pied de ce petit massif qu’il reste à grimper. Le stationnement est déjà bien rempli et l’état de la piste, bien tapé, malgré la chute de neige récente. En avant donc pour les crampons, car ainsi va la vie de l’amateur de plein air: il faut avoir plusieurs cordes à son arc et emporter avec soi raquettes et crampons pour pouvoir choisir quoi mettre sous ses pieds au moment du départ selon le terrain.

Un regard à gauche pour admirer la rivière Jacques-Cartier bien gelée et nous voilà parties par un bon froid mordant agrémenté de ciel bleu et soleil éclatant. Le sentier monte très rapidement sur une pente passablement raide. En quelques zigzags en forêt, on atteint un premier point de vue. Il donne en surplomb sur la rivière Jacques-Cartier, comme le second. On prend le temps de se gorger du paysage et de lire les panneaux d’interprétation qui fournissent des informations sur l’histoire du parc, sa faune et les particularités de cette crête de la «montagne à L’Épaule» que nous foulons de nos pas. La descente débute ensuite au nord, puis vire au sud pour longer la rivière à L’Épaule et revenir à notre point de départ après deux heures de balade et 5,5 km au compteur.

Le parc national de la Jacques-Cartier est un beau terrain de jeux pour les activités hivernales. Photo: Facebook Parc national de la Jacques-Cartier

L’Escarpement en crampons et glissade

Il est temps d’aller manger notre pique-nique au Centre de découverte et de services. Il fait toujours aussi froid mais, pour se réchauffer, on a trouvé la solution: repartir en crampons sur le sentier de L’Escarpement. Du stationnement, on voit cette falaise et on devine son belvédère élevé.

Un large sentier file d’abord gentiment sur le plat, puis remonte tranquillement le cours d’une rivière jusqu’à un camping estival. Ensuite, il faut attaquer la colline. La grimpette aboutit à une intersection avec le sentier Les Coulées et la piste de ski de fond La Voie du Bucheron. Le sentier de L’Escarpement repart pour sa part vers le sud et monte en forêt jusqu’à une crête. Il ne reste plus alors que quelques centaines de mètres pour atteindre le haut de la falaise et le joli belvédère dominant la vallée de la Jacques-Cartier et le centre d’accueil du parc. Au retour par le même sentier, on enrage de ne pas avoir pris de «crazy carpet» pour profiter de la descente, mais un sac de plastique fera l’affaire pour improviser une luge de fortune et s’amuser un brin dans la pente plutôt qu’en marchant! Bilan : 9,2km aller-retour.

Il fait presque nuit lorsque nous regagnons notre port d’attache: le petit village de camps rustiques Cachée (du nom de la rivière à proximité). Au coin du feu de bois, un bon repas se prépare, prélude à un sommeil de plomb au milieu des bois. 

Rien de mieux qu'un feu pour terminer la journée en beauté. Photo: Facebook Parc national de la Jacques-Cartier

Camp Mercier 

Nous quittons à regret notre nid douillet du parc national pour aller faire un tour au Camp Mercier, à une trentaine de minutes de voiture.

À 712 mètres d’altitude, la Mecque du ski de fond s’enorgueillit d’un tout nouveau centre de services. Le bâtiment revêtu de bois abrite une salle de fartage grandiose, abondamment fenestrée, un service de location et une grande salle où se reposer et manger.

La grandiose salle de fartage et le service de location du nouveau centre de services du Camp Mercier. Photo: Anne Pélouas

Les skieurs sont déjà nombreux à s’épivarder sur les pistes alentour, tandis que nous renfilons nos crampons. Il fait encore très froid, et le vent bien présent, mais comment résister à un ciel bleu et un soleil magnifique?

Le sentier de raquette 54 débute au sud du Camp Mercier en longeant la piste de ski de fond en bordure du lac à Noël. La boucle 59 (5,6 km) nous attirait avec trois points de vue sur la carte, et elle ne nous a pas déçues! C’est toutefois la forêt dans son entier qui était époustouflante de beauté, avec ses sapins et épinettes chargés de neige, le trajet sinueux entre les arbres et le soleil qui dardait ses rayons dans les trouées.

On peut clore la boucle ou poursuivre sur une autre en forêt, via le sentier 60. Il conduit à la piste 58, puis à la 54, avec retour vers le Camp Mercier. À l’abri du vent, avec soleil et ciel magiques, j’en ai presque oublié le froid en quatre heures de marche et 6,6 km parcourus.

Reconnu pour ses sentiers de ski de fond, le Camp Mercier offre aussi de beaux sentiers pour la raquette. Photo: Facebook Camp Mercier - Réserve faunique des Laurentides

Bon à savoir

La SEPAQ a établi un partenariat avec le Monastère des Augustines à Québec pour offrir un forfait «ressourcement et nature» sur trois nuits (dont deux au monastère et une en chalet EXP au parc national de la Jacques-Cartier), avec repas et activités au monastère, plus droit d’accès au parc. En vigueur jusqu’au 28 avril. 

La SEPAQ a établi un partenariat avec le Monastère des Augustines à Québec pour offrir un forfait «ressourcement et nature». Photo: Facebook Le Monastère des Augustines

À l’agenda

S’initier au ski alpin

Dix-sept stations de ski alpin, membres de l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ), offrent le forfait «Ma première fois» (29,95$ + taxes) pour s’initier au ski alpin à tout âge. Il comprend une leçon de groupe d’au moins une heure, la location des skis, bâtons et casque; l’accès à la zone d’apprentissage après le cours.

Photo: Boris Misevic, Unsplash

Suivre une expédition sur la Côte-Nord

Pour les amoureux des grands espaces et des aventures hors-normes, suivez le défi polaire de Mathieu Blanchard et Loury Lag, appuyé par Bonjour Québec, marque de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, et par Tourisme Côte-Nord.

Le duo de l’expédition UAPAPUNAN se rendra du 25 février au 7 mars dans la Réserve mondiale UNESCO de la biosphère Manicouagan-Uapishka, caractérisée par le cratère du lac Manicouagan (Côte-Nord). Celui-ci a été créé par la chute d’une météorite il y a 214 millions d’années.

Leur périple en ski de près de 240 km sera filmé par une équipe de tournage et on pourra le suivre presque en direct à partir du 25 février sur Instagram, et pour les préparatifs de l’expédition, sur le compte de Mathieu Blanchard.

Escapade hivernale à Sutton

Raquette ou ski alpin? Les deux! Le village de Sutton, dans les Cantons-de-l’Est, est béni des dieux, avec sa montagne où il fait bon dévaler les pistes en ski alpin et sa discrète rivière en contrebas qu’on longe avec bonheur en raquettes.

Entre l’autoroute 10 et le Vermont, les monts Sutton se détachent d’un paysage de collines nappées de blanc. Il y a longtemps que la région est vouée au plein air hivernal et que le développement s’y est fait avec un souci rare de protection des paysages et des territoires.

La station de ski Mont Sutton a plus de 60 ans d’existence. Le Parc d’environnement naturel de Sutton (PENS) a, lui, pour mission depuis sa création en 1979 de protéger la nature en plein cœur du massif des monts Sutton, tout en y offrant un accès public bien encadré. C’est le paradis de la raquette (ou des crampons quand la neige est trop tapée) sur un réseau de 52 km de sentiers. Le ski de fond (21 km) a, pour sa part, droit de cité sur le territoire montagneux de Plein Air Sutton, avec la marche hivernale, en raquettes ou en crampons (sur 12 km), pour autre activité. 

Plein Air Sutton offre des beaux sentiers pour la marche hivernale. Photo: Facebook Plein air Sutton / MTB

Sentier Village-Montagne

J’ai découvert ce sentier pour le moins original en décembre dernier, alors que la première neige venait de tomber sur Sutton. L’idée du Parc d’environnement naturel de Sutton visant à relier les monts Sutton au village par un sentier pédestre datait de plus de 30 ans, mais il a fallu négocier de nombreux droits de passage pour qu’elle se concrétise.

Avec très peu de points d’accès en cours de route, ce sentier de 6,4 km bordant la rivière Sutton doit se faire en aller et retour (12,8 km), à moins que vous ayez une autre auto à laisser dans le village ou près de la station de ski. Évidemment, on peut aussi faire plus court des deux côtés en revenant sur ses pas.

Au village, il débute près de l’école, sur la rue Highland, puis rejoint le bord de la rivière. Il s’en écarte par moments et file vers l’est dans un décor encore un brin urbain. On quitte néanmoins rapidement la «civilisation» pour traverser une zone très ouverte, puis une belle forêt ancienne sur les hauteurs de la rivière. On peut descendre (prudemment) par des escaliers enneigés pour aller admirer les eaux glacées, mais le parcours se poursuit plutôt en surplomb jusqu’à des marches de pierre qui conduisent à la rue Maple.

La rivière (et le sentier) n’est pas loin de l’autre côté. Cet endroit est aussi un accès facile, car on peut se stationner à quelques mètres sur le bas-côté du chemin Poissant.

Le sentier quitte ensuite rarement le cours d’eau, s’en rapprochant parfois, grimpant souvent sur les flancs de la montagne, mais toujours avec le son de l’eau pour compagnon.

Dans les derniers kilomètres, la «civilisation» nous rattrape. Les immeubles à condos proches de la station de ski alpin émergent de la forêt en hauteur, mais le sentier demeure en contrebas. Il alterne petites montées et descentes, avant d’atteindre un endroit magique nommé la «marmite aux sorcières». Un bassin d’eau limpide s’est formé dans la rivière, au beau milieu d’une vieille prucheraie, et la neige y ajoute une touche féérique, surtout quand le soleil se met de la partie!

Le dernier court tronçon mène en montée à la route qui aboutit à la station de ski. À gauche, on peut poursuivre sur 1,6 km pour aller voir la chute du Pékan avant de rebrousser chemin.

Photo: Facebook Parc d'Environnement Naturel de Sutton (P.E.N.S)

Ski alpin au mont Sutton

La neige a un peu tardé à arriver dans la région, mais la couche de base est maintenant bien suffisante, associée à un système d’enneigement très amélioré cette année, pour offrir de bonnes conditions de ski sur les pentes du mont Sutton. À voir la file s’étirer dès neuf heures du matin dimanche dernier des guichets d’accueil et bornes d’enregistrement jusqu’au premier stationnement, on pouvait apprécier l’impatience des mordus de ski alpin à retrouver leurs pistes favorites.

Une heure plus tard, il fallait encore se serrer les skis une bonne vingtaine de minutes avant d’embarquer sur un télésiège. Ensuite vint le bonheur! Grimper au sommet de la montagne nécessite un peu de pratique pour le néophyte. Ça m’apprendra à ne pas avoir fait appel à un «guide ambassadeur» pour nous accompagner gratuitement dans nos premières descentes en faisant des choix judicieux, service offert au télésiège II à neuf heures trente et treize heures.

On peut commencer gentiment par le télésiège de la zone famille, puis descendre la St-Bernard et rejoindre le télésiège I, qui monte un peu plus haut que précédemment. La piste 60 porte bien son nom de Paisible. Elle court dans le bois avant de couper la 61, qui ramène vers la Coucou. À la deuxième remontée, mieux vaut piquer vers la 5 (Loup de Loup), puis la 14 (Capucine), qui permet de traverser un sous-bois facile. Les pistes en secteur de sous-bois sont une spécialité de Sutton et il ne faut pas s’en priver, d’autant qu’il y en a pour tous les niveaux de skieurs!

Du haut du télésiège II, on atteint le secteur à droite de la station, qui est le plus en altitude, via la piste 21, puis la 26. Le télésiège IV donne accès à plusieurs pistes noires classées de très difficiles à extrêmes, tout comme les trois télésièges suivants. Tous permettent toutefois une descente longue et très agréable sur la piste Alleghanys (1), suivant la ligne de crête de droite à gauche dans un couloir forestier de toute beauté. On peut aussi la quitter pour s’engager sur l’une des pistes bleues ou vertes qui dévalent la pente.

J’ai particulièrement aimé monter à mi-journée par le télésiège IV jusqu’au chalet 840 (altitude du presque sommet) pour prendre 15 minutes de repos et me réchauffer les pieds au coin du feu de bois. Pas de repas servi là (je me souviens encore du chili mangé sur place il y a quelques années), ni d’autorisation de manger à l’intérieur, mais au moins, on est heureux de pouvoir se détendre un peu au chaud avant de repartir à l’assaut des pistes.

Photo: Facebook Mont Sutton

J’ai testé la carte L’EST GO

Gratuite et polyvalente, cette carte individuelle permet de skier n’importe quand et en économisant jusqu’à 30% sur les prix journaliers dans les quatre stations de ski des Cantons-de-l’Est, soit Bromont, Mont-Orford, Sutton et Owl’s Head. Idéal pour les skieurs occasionnels et amateurs de nouveautés!

À vous les plus beaux sous-bois du mont Sutton, le plus vaste domaine éclairé d’Amérique du Nord à Bromont, montagne d’expériences, la vue panoramique sur le lac Memphrémagog à Owl’s Head et le plus haut sommet skiable de la région à Mont-Orford.

Offert pour deux à quatre billets pour autant de stations, la carte L’EST GO a un seul inconvénient. Après sa réservation sur internet et son enregistrement à la billetterie de la première station visitée (pour avoir un billet pour la journée), il faut encore passer à chaque billetterie des autres stations de ski pour obtenir une passe de jour. Il faut dire qu’en ces temps de contraintes liées à la COVID, tout le monde doit quand même passer par la billetterie ou une borne afin de présenter une preuve vaccinale.

Photo: Anne Pélouas

Bon à savoir

Une navette gratuite au mont Sutton

Pour ne pas avoir à chercher une place de stationnement au mont Sutton, on peut utiliser une navette gratuite qui part chaque matin du village et fait arrêt à plusieurs hôtels avant de rejoindre la station de ski.

Des bonnes adresses pour dormir

Sur le chemin Maple (entre Sutton et la station Mont Sutton), on peut séjourner en tout confort à l’Hôtel Horizon ou se louer un chalet HuttopiaL’Auberge du Notaire offre quant à elle, en plus du gîte, une excellente pizza maison pour souper.

Une piste cyclable accessible cet hiver

Selon La Voix de l’Est, une partie de la piste cyclable L’Estriade est désormais accessible sur près de 13 km aux adeptes de marche hivernale et de fatbike. Des sections déjà déneigées à Granby et Shefford sont maintenant reliées, permettant un parcours linéaire de la vélo-gare au réservoir Lemieux à Granby, puis jusqu’à la rue Paquin, à Shefford.

Agenda

Festival du film de montagne de Banff

En tournée mondiale virtuelle jusqu’au 19 février, le Festival du film de montagne de Banff propose 18 films d’aventures humaines et sportives. Ils nous transportent en suspension dans les Alpes (highlining) et en Norvège (wingsuit), en état d’alerte sur l’eau polaire (Børge Ousland et Mike Horn pour un périple de 1 500 km à ski), ou sur deux roues (et parfois quatre) en Cappadoce, à Moab et au Colorado.

Deux Québécoises sont à l’honneur dans les courts métrages EM et Always Higher de la réalisatrice Alexa Faye, en sélection officielle. Dans le premier, on suit à la trace la grimpeuse québécoise Émilie Pellerin, qui réalise La Zébrée, à Val-David, une spectaculaire fissure surplombante, classée au plus haut sur l’échelle des difficultés en matière d’escalade. Dans le second, on dresse le portrait de la plongeuse de haut vol Lysanne Richard.

Défi nordique

Du 7 au 21 février, relevez le Défi nordique, une initiative de l’organisme ParticipACTION, via une application gratuite.

Salon Aventure et Plein Air

Le Salon Aventure et Plein Air annonce cette semaine les dates de sa tenue dans quatre villes canadiennes, dont Montréal. Ce sera les 26 et 27 mars prochains au Palais des congrès.

À la recherche des dernières neiges

Si la neige a quasiment disparu de Montréal, tel n’est pas le cas partout dans la province. Les amoureux de la glisse, de la raquette ou du fatbike ont encore de beaux jours devant eux. Tour d’horizon, en invitant cependant au respect des normes de la Santé publique concernant les déplacements non recommandés d’une région à une autre et le port du couvre-visage... même s’il fait chaud!

Météo, spéciale «giboulées de mars»

On a beau s’y attendre année après année, le mois de mars et ses giboulées nous surprennent toujours. Les températures jouent au yoyo entre - 10 et + 20 degrés dans la même journée... mais ce n’est pas pour longtemps! Dès cette fin de semaine, il faudra remettre le Goretex (ou l’imperméable) pour sortir jouer dehors.

En début de semaine, Météomédia prévenait qu’«alors que le réchauffement des températures semble bien amorcé, avec trois records de chaleur le week-end dernier… c’est la neige qui pourrait faire son retour d’ici la fin de la semaine». Des bordées de neige sont en effet attendues dans plusieurs coins du pays, de l’Abitibi-Témiscamingue à la Gaspésie, en passant par la région de Québec d’ici fin mars. Ne rangez donc pas trop vite vos skis alpins, skis de fond, raquettes ou fatbikes… Sinon, vous risquez de trouver le temps drôlement long jusqu’au vrai printemps!

Ski alpin de printemps

Quel bonheur de se dévêtir un peu pour profiter de la glisse sur une piste de ski alpin! Les stations proches de Montréal sont en voie de fermeture, mais ailleurs, plusieurs vont continuer leurs opérations jusqu’au 5 avril, voire bien au-delà.

Le Valinouët

Au palmarès de l’enneigement, la station Le Valinouët, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, est toujours la championne du Québec avec 461 cm reçus au 22 mars, selon l’Association des stations de ski du Québec, qui compile les statistiques de ses 75 membres. Elle en avait reçu le double l’hiver passé, mais il en reste tout de même pour quelques semaines sur ses 32 pistes de neige naturelle.

Le parc régional de Val d'Irène

Deuxième sur le podium de l’enneigement, avec 436 cm reçus, le parc régional de Val d’Irène, en Gaspésie, se glorifie aussi d’offrir un terrain de jeu avec 100% de neige naturelle. Il devrait demeurer ouvert jusqu’au 18 avril, du vendredi au dimanche!

La station touristique du Massif du Sud

Troisième pour l’enneigement, avec 374 cm reçus cet hiver, la station touristique du Massif du Sud, dans Chaudière-Appalaches, prévoit pour sa part ne pas fermer avant le 18 avril et peut-être même le 25. «Il y a encore du très beau ski à faire» sur ses 33 pistes, avec 10 en sous-bois, précise-t-on sur le site. La montagne étant orientée face au nord, la neige fond moins qu’ailleurs.

La station Gallix

La station Gallix, à Sept-Îles, sur la Côte-Nord, fermera ses portes le 4 avril cette année. Pour ceux qui vivent sur la Côte-Nord, voilà une belle petite station qui se mérite année après année un superbe enneigement (370 cm cet hiver), avec des tempêtes de neige souvent mémorables en avril.

Mont-Tremblant

Mont-Tremblant, dans les Laurentides, arrive au cinquième rang pour l’enneigement cette année (354 cm). La station vient d’interrompre le programme «premières traces», qui permet aux lève-tôt d’aller skier avant les autres, mais sinon, la plupart de la centaine de pistes de la station sont ouvertes jusqu’au 18 avril.

Stoneham

À la station de Stoneham, à 20 minutes au nord de Québec, le ski de soirée est terminé pour la saison, mais une bonne part des 43 pistes vous attendent pour encore deux bonnes semaines, jusqu’au 5 avril, avec conditions printanières assurées.

Mont-Sainte-Anne

Au Mont-Sainte-Anne, fort de 340 cm de neige reçue depuis décembre, on garde la date du 11 avril comme limite d’ouverture cette saison.

Mont Sutton

Nappée d’une belle neige fraîche mi-mars, la station du Mont Sutton «en a encore beaucoup même si la surface est un peu rigide et rapide». Elle avait encore cette semaine 56 pistes sur 60 ouvertes. «Dans l’ensemble, du beau ski vous attend», promet encore la station des Cantons-de-l’Est.

Photo: Facebook Mont Sutton

Massif

Finie la luge, mais pas le ski alpin au Massif, dans Charlevoix, où la saison de glisse perdure jusqu’au 11 avril, avec vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent!

À noter: Plusieurs stations mettent en vente depuis quelques jours leurs cartes de saison pour l’hiver prochain, avec des réductions allant parfois jusqu’à 25% et la possibilité d’utiliser ces cartes pour skier dès maintenant.

Ski de fond, randonnée alpine, raquettes, crampons, fatbike

La plupart des centres de ski de fond terminent ces temps-ci le traçage des pistes, mais plusieurs sont encore ouverts pour la pratique de ski de patin comme de ski classique. Même chose pour la raquette, encore bien utile pour randonner en forêt et éviter de trop s’enfoncer dans la neige molle. Là où la neige est plus tapée, l’utilisation des crampons est indispensable, surtout à l’approche de sommets où les plaques de glace peuvent être dangereuses. La plupart des lieux de pratique de randonnée alpine (montée avec peaux d’ascension, descente sur pistes damées ou non) accueillent aussi les skieurs. Quelques exemples ci-dessous:

Parc national du Mont-Mégantic

Le parc national du Mont-Mégantic annonce que «les sentiers de ski de fond ne sont plus tracés», ce qui n’exclut pas de les emprunter. «Le port de raquettes à crampons est recommandé pour tous les sentiers», précise-t-on également sur le site de la SÉPAQ.

Parc national de la Gaspésie

Au parc national de la Gaspésie, où la neige est reine souvent jusqu’en mai, les sentiers de raquette et de ski nordique, notamment pour grimper sur les hauteurs des Chic-Chocs, sont ouverts et les sentiers de ski de fond sont toujours tracés.

Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, dans Charlevoix, interdit désormais toute activité sur la rivière elle-même (par souci de sécurité), mais l’ensemble des autres sentiers sont praticables, avec raquettes ou crampons «fortement recommandés». Les locations d’équipements (fatbikes, raquettes, ski-hok et crampons) sont encore possibles également.

Photo: Facebook Parc national des Hautes Gorges de la Rivière Malbaie

Parc régional de la Montagne du Diable

Dans les Hautes-Laurentides, les conditions de neige sont aussi «printanières». Au parc régional de la Montagne du Diable, tous les sentiers de ski de fond, de ski nordique et de raquette sont ouverts, mais l’entretien des pistes est fini depuis le 21 mars. Le parc annonce de très bonnes conditions encore pour le ski de patin mais, au contraire, difficiles pour le ski classique. Quant aux sentiers pédestres, les raquettes sont encore de rigueur.

Mont-Saint-Anne

Le centre de ski de fond du Mont-Saint-Anne poursuit sa saison sept jours sur sept jusqu’à ce dimanche, avec 13 pistes «aux conditions variables». Dernières chances pour le ski de fond: le long week-end de Pâques, puis les 10 et 11 avril «si les conditions le permettent toujours à cette date». Pour le fatbike, six pistes sont encore praticables pour quelque temps aussi.

Sentiers du Moulin

Quant aux Sentiers du Moulin, près de Québec, le fatbike n’y est plus autorisé que le matin. Le traçage des pistes de ski de fond est terminé. Elles sont encore accessibles pour le ski de patin, mais qui peut déjà prendre parfois des allures de «ski de roches». Gare aux égratignures! La raquette est obligatoire pour marcher dans les sentiers dédiés, sauf dans le secteur Maelstrom, où «les bottes sont tolérées lorsque le fond est durci».

Domaine du Radar

Au Domaine du Radar, dans Chaudière-Appalaches, c’en est fini de la luge autrichienne pour cette année, mais on peut encore «visiter» le territoire en raquettes et en ski hors-piste.

Tremblant

À la station Tremblant, les sentiers de randonnée alpine seront en principe praticables jusqu’à la fermeture de la station, le 18 avril, et ceux de raquette, tant qu’il y aura de la neige au sol! Là comme au Domaine Saint-Bernard, le ski de fond et le fatbike ne sont plus possibles, sauf sur la piste du P’tit Train du Nord, où les conditions de neige varient de «glacées le matin à potentiellement mou l’après-midi».

Bons plans plein air pour l’hiver

Le gouvernement entrouvre la porte à un déconfinement graduel selon les régions et leur état «sanitaire». Dans le monde du plein air, les entreprises en profitent pour reprendre tranquillement leurs activités guidées et ouvrir plus grandes leurs portes aux visiteurs dans le respect des consignes en vigueur.

La règle de trois

  • Le passage d’une zone région à une autre n’est pas interdit, mais demeure non recommandé pour les activités de loisirs.
  • On peut faire une activité en extérieur avec sa bulle familiale ou avec trois autres personnes en respectant les règles de distanciation sociale et en évitant les rassemblements.
  • Il est non recommandé de se rendre en voiture sur un lieu d’activité, même extérieur, avec un parent ou un ami ne faisant pas partie de sa bulle familiale.

Trois activités qui décoiffent

La randonnée alpine

À Bromont, dans les Cantons-de-l’Est, cinq circuits sont exclusivement réservés à la randonnée alpine. Cette activité consiste à monter sur la montagne à l’aide de peaux d’ascension sous les skis et à descendre les pentes comme en ski alpin ou ski hors-piste, peaux d’ascension enlevées.

La piste La Mielleuse, qui débute sur le Versant de la Côte Ouest, s’affiche de niveau facile avec une ascension de 45 minutes et un dénivelé de 353 mètres. Courte mais intense, la BBQ 3b (Versant des Cantons) se grimpe en 15 minutes pour moins d’un kilomètre, tandis que sa grande sœur – la BBQ 3 – débute sur le Versant du Village avec une ascension d’une heure trente pour un dénivelé de 240 mètres. Restent L’Épicée, de niveau difficile, qui propose sur le Versant des Épinettes une grimpée d’une heure quarante-cinq pour avaler 240 mètres de dénivelé, et L’Aigre-douce (niveau intermédiaire), sur le Versant du Village, avec une heure quinze d’ascension pour un dénivelé de 353 mètres. Il y en a pour tous les goûts! Billet à 12$ la journée.

Photo: Facebook Bromont, montagne d'expériences

Le canot à glace

À Québec, l’équipe de Canot à glace Expérience propose jusqu’à la mi-mars, sept jours sur sept en matinée, après-midi ou au coucher du soleil, une activité sportive hors de l’ordinaire: découvrir durant une heure à une heure trente le maniement d’un canot à glace… au milieu des glaces tourmentées et mouvantes du fleuve Saint-Laurent, avec des guides professionnels hors pair. En prime: une vue incomparable sur le Vieux-Québec, Lévis et les gros bateaux. Maximum de trois clients et de deux guides par canot.

Photo: Facebook Canot à glace expérience

La via ferrata hivernale

Dans les Laurentides, le Tyroparc de Sainte-Agathe-des-Monts, qui propose entre autres des sentiers de fatbike, des pistes de raquette et des méga-tyroliennes, a aussi un magnifique parcours de via ferrata ouvert en hiver. On s’y balade, accroché à la paroi du mont Catherine, en grimpant jusqu’à 60 mètres de haut sur un parcours de 300 mètres de long. L’activité dure trois heures, et comprend l’équipement, l’initiation et la petite randonnée pour le retour au centre d’accueil. L’activité est guidée pour la partie via ferrata et accessible à quatre personnes à la fois, ou plus, en bulles familiales.

Photo: Facebook Tyroparc

Trois rabais plein air Explore Québec 

Dans un effort louable pour aider l’industrie du tourisme et les Québécois eux-mêmes en ces temps de pandémie, le ministère du Tourisme subventionne à hauteur de 25% des forfaits vacances qui peuvent varier d’un week-end à plusieurs jours. En voici trois qui mettent le plein air hivernal à l’honneur:

Une expédition sur la Côte-Nord

Windigo Aventure propose une belle expédition sur la Côte-Nord: «Les monts Uapishka en hiver», pour huit jours, en ski ou ski-raquette. Coucher à l’auberge de la Station Uapishka, près du réservoir Manicouagan, et sous tente dans les montagnes. Prochain départ: 2 avril. Coût: 1294$ avec le rabais Explore Québec.

Photo: Facebook Station Uapishka - monts Groulx

Un séjour en yourte

Authentic Canada offre un forfait de trois jours/deux nuits en yourte dans le parc régional de la Vallée Bras-du-Nord (région de Portneuf), avec location de raquettes et activité en traîneau à chiens. Prix: 292$.

Photo: Facebook Vallée Bras-du-Nord

Une escapade dans Charlevoix

Détour Nature (Chinook Aventure) a concocté des séjours en autonomie, dont un nommé «Aux quatre coins de Charlevoix en liberté», sur quatre jours. Au programme: le Sentier des Caps de Charlevoix en raquette ou ski de fond, le Massif de Charlevoix en ski alpin ou luge, le parc national des Grands-Jardins en raquette, avec coucher en auberges ou hôtels. Prix: 199$ à 398$, selon l’option d’hébergement.

Photo: Facebook Parc national des Grands-Jardins

Trois bons plans SÉPAQ

Dans le réseau de la SÉPAQ, il se passe toujours quelque chose de bon.

Promotion sur les séjours

Profitez d’une promotion, par exemple en ce moment pour un séjour en chalet au Gîte du Mont-Albert, dans le parc national de la Gaspésie, au pavillon Antoine-Dubuc, au pied de la vallée des Fantômes dans le parc national des Monts-Valin (Saguenay–Lac-Saint-Jean) ou encore au Centre touristique du Lac-Simon, en Outaouais.

Opportunités de dernière minute

Il reste de la place aussi pour des séjours de dernière minute en chalet dans plusieurs parcs nationaux, réserves fauniques et centres touristiques, aussi bien pour des fins de semaine qu’en semaine.

Astronomie à Mégantic

Au parc national du Mont-Mégantic, ne ratez pas les traditionnelles soirées «astronomie et raquettes aux flambeaux» qui reprennent, tous les samedis soirs, jusqu’au 20 mars.

Dernières nouvelles

Un service de location d'équipements

L’entreprise écotouristique Quatre Natures offre cet hiver à Québec un service de location de matériel de ski de fond nordique, ski-raquette, raquette, camping d’hiver, traîneau d’expédition à prix très raisonnables.

Une conférence intéressante

L’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie, qui opère le site passionnant d’interprétation «Chouette à voir!» en Montérégie, organise le 15 février une conférence virtuelle de son fondateur Guy Fitzgerald sur le thème «Soigner les oiseaux de proie, une aventure humaine».

Vive l’hiver en plein air!

L’hiver débute en grand dans plusieurs régions du Québec où la neige est déjà au rendez-vous. C’est le temps idéal pour vous allécher avec quelques nouveautés en matière d’activités de plein air, d’hébergements et de spas nordiques. 

Randonnée alpine et fatbike figurent en tête des activités tendance de cet hiver, mais les «classiques» ski de fond, raquette et ski alpin continuent d’attirer les foules. En matière d’hébergements, on fait la part belle aux chalets de charme, mais aussi aux refuges rustiques et aux hébergements insolites, style Coolbox. Tour d’horizon.

Raquette, marche sur neige ou ski de fond?

Nouveau service de location au parc national de la Mauricie

Le parc national de la Mauricie a un nouveau service de location de raquettes (pour adultes et enfants), de crampons et de bâtons de marche, afin de permettre d’aller jouer dehors sans se ruiner. Huit sentiers de 3 à 17 km vous y attendent, en plus de 80 km de pistes de ski de fond. Une nouvelle halte chauffée a été installée sur le sentier #13 (Solitaire).

Photo: Facebook Parc national de la Mauricie, Parcs Canada

Réouverture de l’accès au mont Glen

Dans les Cantons-de-l’Est, les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen, fermé en 2020 pour cause de travaux forestiers. Grand retour, donc, cet hiver, pour compléter en raquettes la belle Boucle de la Bolton Pass.

Un nouveau stationnement sur le chemin Bolton-Centre permet également l’accès aux Sentiers des Ruisseaux, du réseau Missisquoi Nord. Libres d’accès, ils se joignent au réseau des Sentiers de l’Estrie, pour lesquels il faut se procurer un billet d’entrée.

Les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen. Photo: Facebook Les Sentiers de l'Estrie Inc.

Raquette et ski de fond à Val-Jalbert

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Village historique de Val-Jalbert s’allie cette année au Club plein-air Ouiatchouan pour ouvrir son site à la raquette et au ski de fond.

Cette année, le Village historique de Val-Jalbert ouvre son site à la raquette et au ski de fond. Photo: Facebook Village historique de Val-Jalbert

Randonnée pédestre au crépuscule à Orford

Au Mont-Orford, côté station de ski alpin, on fait dans l’originalité en ouvrant plusieurs pistes à la «randonnée pédestre au crépuscule». Douze pistes seront désormais accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. L’offre variera en fonction des opérations de damage et des canons à neige. Cette nouvelle activité sera gratuite pour les abonnés du parc national du mont Orford et ceux de la station de ski alpin.

Au Mont-Orford, douze pistes seront accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. Photo: montorford.com

Nouveau sentier de raquette dans Lanaudière

Dans Lanaudière, le parc régional des Sept-Chutes a un nouveau sentier de raquette: la «boucle du lac Jérôme», dans la partie sud du parc, avec 4 km à parcourir. Deux refuges ouvrent également pour la saison hivernale.

Deux refuges ouvrent pour la saison hivernale au parc régional des Sept-Chutes. Photo: Facebook Parcs régionaux Matawinie - Lanaudière

Animaux, dodo et raquette au parc Omega

Au parc Omega, en Outaouais, on ne fait pas que voir des animaux en voiture! En hiver, comme le reste de l’année, on peut dormir sur place (en Cabane des loups, Chalet des loups ou Lodge des loups) et aussi faire de la raquette sur 1,9 km de sentiers. Et la location de raquettes est gratuite!

Photo: Facebook Parc Omega

Ski de fond et raquette à Montréal

Dans quatre parcs-nature de Montréal (Cap-Saint-Jacques, Bois-de-Liesse, Île-de-la-Visitation et Pointe-aux-Prairies), un service de location de skis de fond et de raquettes est offert gratuitement cet hiver aux moins de 18 ans par l’organisme Guêpe et grâce à la contribution financière de la Ville.

Un service de location de skis de fond et de raquettes est offert dans quatre parcs-nature de Montréal. Photo: Facebook GUEPE

Randonnée alpine/ski hors-piste/haute route/ski alpin

La tendance des stations de ski alpin à ouvrir des pistes de randonnée alpine et des secteurs de ski hors-piste se poursuit cet hiver.

Ski hors-piste à Murdochville

Dans la Mecque du ski hors-piste, à Murdochville, en Gaspésie, l’entreprise Chic-Chac poursuit sur sa lancée cet hiver avec un terrain de jeu comprenant plusieurs montagnes et des champs de neige poudreuse incomparables.

En plus de son auberge et du presbytère pour dormir, Chic-Chac a investi 1,2 million de dollars dans l’aménagement de l’église du village, qui deviendra au courant de 2021 le centre névralgique de ses opérations, avec en outre un bar-restaurant et une grande salle de spectacles.

Photo: MMylaine RRobichaud, Facebook Chic-Chac

L’anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs

En Gaspésie toujours, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Belle occasion d’aller faire un tour au cœur de la réserve faunique de Matane, à 615 m d’altitude, pour pratiquer la raquette, le ski de haute route, le ski Hok et la planche à neige divisible.

En Gaspésie, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Photo: Facebook Auberge de montagne des Chic-Chocs

Du nouveau à la station Ski Mont Saint-Bruno

À la station Ski Mont Saint-Bruno, le secteur pour enfants a été agrandi et les zones pour débutants, améliorées. La Forêt enchantée s’offre une nouvelle jeunesse pour plaire aux plus petits. Une piste en sous-bois vient compléter celles qui existaient auparavant.

Beaucoup de nouveautés pour les enfants à la station Ski Mont Saint-Bruno. Photo: Facebook Ski Saint-Bruno

Nouvelles pistes au mont Adstock

Dans Chaudière-Appalaches, le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. La coop de solidarité qui gère le site annonce aussi l’ouverture d’un «refuge» pour se réchauffer et profiter de la vue du sommet. 

Le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. Photo: Facebook Mont Adstock, station récréotouristique

Une montée en ski de haute route au Valinouët

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Elle donne accès ensuite à l’ensemble des pistes de ski alpin pour la descente.

La station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Photo: Le Valinouët

Nouveau service de location à La Réserve

La station Ski La Réserve, dans Lanaudière, ajoute une corde à son arc en proposant la location de skis pour la randonnée alpine.

La station Ski La Réserve propose cette année la location de skis pour la randonnée alpine. Photo: Facebook Ski La Réserve

Au pays du fatbike

De nouveaux sentiers à Valinouët

À la station de ski Le Valinouët, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on renforce cet hiver l’offre de sentiers de fatbike, avec 10 km s’ajoutant aux 4 km déjà ouverts l’an dernier au bas de la montagne, secteur relativement plat.

Tuque et bicycle à Québec

Même à Québec, on pourra désormais s’initier au pédalage sur neige en compagnie d’Émilie, une jeune entrepreneuse à la tête de «Tuque et bicycle». Embarquez sur l’un de ses fatbikes pour un tour guidé (à prix raisonnable) de la Basse-Ville et du Vieux-Québec, avec chocolat chaud au Grand Marché.

Photo: Facebook Tuque & bicycle expériences

Profiter de la vue au parc des Montagnes noires

Au parc des Montagnes noires de Ripon, en Outaouais, on loue désormais des fatbikes pour découvrir 24 km de sentiers damés et se rendre au sommet, où trône une tour de 12 m permettant de voir la région de haut.

La tour de 12 mètres offre une belle vue sur la région. Photo: Facebook Parc des Montagnes Noires de Ripon

Un nouveau spa pour se détendre après le sport 

Le Koena Spa a ouvert ses portes à Aylmer, non loin de Gatineau, en Outaouais. Plongez dans l’ambiance hawaïenne au bord de la rivière des Outaouais et profitez des lieux, des massages et des soins en attendant la réouverture des bains nordiques.

Des chalets qui ont de la classe

 De nouveaux chalets au Vieux Loup de Mer

Au Bic, dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer fête son 20e anniversaire et bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers», pour deux à quatre personnes. Une association de prestige avec Colombe Saint-Pierre, cheffe propriétaire de Chez Saint-Pierre, permettra cet hiver la livraison de ses paniers-dégustations au chalet. Un forfait «traineau à chiens et raquettes» est également offert et on est à deux pas du parc national du Bic.

Dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers». Photo: Facebook Vieux Loup de Mer

Des Coolbox au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, où sont nées les Coolbox, nouveau type de petit chalet de plein air, elles s’installent au pied des pentes du mont Édouard, à L’Anse-Saint-Jean, tandis que Le Valinouët, qui inaugure un chalet d’accueil ultramoderne, ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école.

Le Valinouët ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école. Photo: Facebook Le Valinouët

De nouveaux chalets à Kenauk Nature

Kenauk Nature, domaine de rêve pour le ski de fond et la raquette, situé dans Petite Nation (en Outaouais), propose trois nouveaux chalets de luxe en location qui viennent compléter l’offre existante.

Trois nouveaux chalets de luxe s'ajoute à l'offre de location de Kenauk Nature. Photo: Facebook Kenauk Nature

Une auberge au lac Édouard

Au lac Édouard, en Haute-Mauricie, la Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. L’accès se fait en train, puis en raquettes, ou en motoneige. On peut profiter ou non du service d’un chef sur place. Raquette et ski de fond sont au programme des activités de plein air.

La Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. Photo: Facebook Pourvoirie Seigneurie du Triton

Refuges au fond des bois

Un nouveau refuge-relais au parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier, dans la région de Québec, inaugure cet hiver un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom, où le ski hors-piste est roi. Ski de fond, raquette et fatbike sont aussi à leur meilleur partout dans le parc.

Le parc national de la Jacques-Cartier inaugure un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom. Photo: Facebook David Sarrazin

Un refuge sur le site d’Éco-Odyssée

En Outaouais, sur le site d’Éco-Odyssée – qui propose l’été de beaux parcours en pédalo, canot et planche à pagaie dans un labyrinthe aquatique –, un refuge nommé Exode ouvre ce mois-ci. Ce prêt-à-camper, avec vue sur les collines de l’Outaouais et accès aux sentiers, peut accueillir deux personnes. 

Eco-Odyssée propose un refuge pouvant accueillir deux personnes. Photo: Facebook Parc nature Eco-Odyssée

Des événements plein air à venir   

Gatineau Loppet 

43e édition du plus grand événement international de ski de fond au Canada, du 19 au 21 février 2021 dans le parc de la Gatineau.

Marathon canadien de ski

Le 7 février 2021, au départ de Montebello. Contrairement à l’habitude, une seule journée, et non deux, est au programme, compte tenu de la situation sanitaire.