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En hiver au parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier offre un excellent terrain de jeu pour les amateurs de randonnées hivernales, à moins d’une heure au nord de Québec.

La forêt boréale se présente sous son meilleur jour, colonisant les flancs de montagnes majestueuses du massif des Laurentides et encadrant l’immense fracture dans la croûte terrestre que constitue la vallée de la Jacques-Cartier. Le parc national qui l’enserre depuis près de 40 ans nous attend pour un séjour de trois jours qui promet.

Skis de fond, raquettes et crampons sont dans l’auto. En ces temps climatiques incertains, mieux vaut tout avoir sous la main pour profiter des plaisirs de l’hiver.

Passé la guérite du parc, on rejoint son secteur sud, puis le bord de la rivière Jacques-Cartier. Sa vallée offre déjà un spectacle grandiose, encadrée de sommets de 800 à 1000 mètres, de crêtes et d’éperons rocheux. On file jusqu’au centre de découverte. De là démarre notre périple de trois jours d’exploration dans la partie nord du parc.

En route pour le refuge Sautauriski

Le temps est gris mais n’entache pas la beauté de la Jacques-Cartier. Un court méandre et elle reprend sa course presque parfaite dans un axe nord-sud. Les sacs à dos lestés de tout ce qu’il faut pour dormir et manger en refuge sont un peu lourds (avec raquettes en plus), mais nous n’avons que 2,5 km à parcourir, sans dénivelé, et la rivière nous offre son courant continu et sonore pour paysage permanent. Une aire de pique-nique estivale donne l’occasion d’une pause avec vue sur la turbulente rivière Sautauriski qui se jette dans la Jacques-Cartier.

Avec gros sacs à dos mais seulement 2,5 km à parcourir. Photo: Anne Pélouas

Marchant pour quelques minutes encore, nous rejoignons un pont et le refuge Sautauriski. Ouvert en 2020, il sert de relais aux visiteurs du parc le jour et de refuge pour ceux qui y ont réservé une place pour la nuit. Ce sera notre havre de paix pour les trois prochaines nuits. Le «chalet» est spacieux et bien aménagé, avec son coin cuisine et son coin «feu de bois», ainsi que plusieurs tables pour manger au chaud. Le relais est ouvert à tous de 10h à 15h. Après, place aux privilégiés qui restent ici pour la soirée et la nuit. On dort à l’étage-mezzanine, aménagé en dortoir avec six lits à une place et une belle fenestration.

Le haut du refuge Sautauriski, aménagé en dortoir avec six lits à une place. Photo: Anne Pélouas

Pour les adeptes de la longue randonnée comme moi, demeurer plusieurs nuits au même refuge est un luxe, que je savoure dès le premier soir. Les après-midis après l’effort s’organisent facilement: on met nos vêtements du jour et gants à sécher; on déballe les victuailles, sacs de couchage… En temps normal, après avoir épuisé nos ressources en eau transportée par nous-mêmes, il faut faire fondre de la neige, mais ici, la rivière Sautauriski est tout près. Une longue corde est sortie d’un sac à dos et attachée fermement à une marmite. Il faudra beaucoup d’adresse à la plus jeune du groupe pour lancer la marmite du haut du pont dans le courant et surtout l’obliger à se remplir d’eau avant de la remonter pleine avec la corde. On applaudit à la manœuvre! Les soupers en refuge, préparés avec soin à la maison, puis congelés, sont toujours mémorables, tout comme les soirées entre feu de bois, chandelles et jeu de cartes. On se couche avant 22h sans problème.

Le refuge Sautauriski. Photo: Anne Pélouas

Sur la piste des loups 

Dans la nuit, l’une d’entre nous s’est éveillée en entendant une meute de loups par la fenêtre ouverte… prémisse à notre randonnée du jour sur le sentier Les Loups. Il démarre juste après le pont enjambant la Sautauriski et une jolie petite boucle (Le Confluent) que nous avons empruntée la veille sur 1,7 km après notre arrivée. Raquettes aux pieds, nous partons à l’assaut de la Montagne de la Sautauriski. Deux heures de montée abrupte sur un sentier de neige tapée et glacée par endroits nous démontrent que les crampons auraient été plus indiqués, mais ils sont restés au refuge.

En route pour la Montagne de la Sautauriski (en arrière-plan) via le magnifique sentier des Loups en raquettes ou crampons. Photo: Anne Pélouas

Après trois kilomètres en forêt à flanc de montagne, une intersection indique une dernière montée vers le sud. On oblique dans un superbe couloir de sapins enneigés pour atteindre un belvédère, à 763 mètres d’altitude. La rivière Jacques-Cartier est littéralement à nos pieds, et toute sa vallée s’étirant vers le sud dans une «mer» de montagnes environnantes. On lunche dans l’allégresse, sous un ciel bleu et un soleil radieux, tandis qu’une jolie martre attend en contrebas quelques miettes de nos repas.

La jolie martre qui attendait les miettes de notre repas! Photo: Anne Pélouas

Le chemin du retour, en boucle et descente quasi constante, nous mènera à un second belvédère, tourné cette fois vers le nord de la vallée, puis au bord de la fameuse Jacques-Cartier qu’on voyait de si haut. Bilan: 11 km en cinq heures trente, pauses comprises.

Du haut du sentier des Loups. Photo: Anne Pélouas

À l’assaut des Coulées 

Le lendemain, place au ski de fond pour explorer le sentier des Coulées. La boucle complète de randonnée pédestre compte 10,4 km, accessible du centre de découverte, comme de notre refuge. En ski de fond (que nous sommes allées rechercher à l’auto tout en y laissant nos raquettes), nous ferons plutôt un aller-retour, débutant gentiment le long de la rivière Sautauriski sur 2,4 km. De jolis rochers recouverts de glace y ressemblent à des icebergs.

Place au ski de fond pour explorer le sentier des Coulées. Photo: Anne Pélouas

Le sentier bifurque ensuite vers le sud pour une montée continue en forêt sur 2,3 km. La Voie-du-Bûcheron conduit à un petit pont. À gauche, on peut rejoindre à 400 mètres un point de vue sur la rivière Sautauriski et la montagne gravie la veille. Au-delà du pont, la Voie-du-Bûcheron devient secteur de ski hors-piste, tandis que le sentier des Coulées mène en descente au centre de découverte. En ski de fond, il faut faire demi-tour, mais quelle gratification que cette longue et belle descente jusqu’au bord de la rivière Sautauriski, où l’on retrouve le soleil qui se couche derrière les montagnes, et sur le joli camping endormi Le Grand-Duc, à deux pas du cours d’eau. C’est trop beau: il faudra revenir!

Le parc national du Bic en hiver: aussi beau qu’en été!

Le parc national du Bic, en hiver, est aussi beau qu’en été. Suffit d’y marcher un peu pour apprécier ce formidable terrain de jeux. Il est tout en baies, anses, montagnes… donnant vue sur un littoral majestueux, des îles envoûtantes et l’estuaire maritime du Saint-Laurent, immense. 

En raquettes ou en crampons

Dépendamment de l’état de la neige au sol, qui varie énormément en bordure du fleuve, enfilez vos crampons ou vos raquettes pour découvrir les trésors du parc national du Bic, dans le Bas-Saint-Laurent.

Le parcours des Anses offre un circuit facile de 4,4 km entre le havre du Bic et l’anse à l’Orignal, avec le cap Enragé sur le front de mer. La pointe aux Épinettes est juste à côté pour ajouter un petit 5 km.

Le sentier de La Citadelle (10 km) et celui de La Coulée-à-Blanchette (10 km) permettent quant à eux de traverser le parc de bout en bout, du centre de services à l’anse à Capelans, mais offrent peu de points de vue intéressants.

Celui du Pic-Champlain, par contre, en boucle de 8,9 km, procure de belles sensations, dont celle de faire corps avec la forêt environnante… mais avec deux belvédères sur les hauteurs du parc. Celui du Pic-Champlain, qui se dresse au-dessus d’impressionnantes falaises à 346 mètres d’altitude, vaut la balade.

Enfilez vos crampons ou vos raquettes pour découvrir les trésors du parc national du Bic. Photo: Anne Pélouas

Sur la piste du Contrebandier

Pour éviter de marcher sur la longue piste du Portage (sans grand intérêt), laissez plutôt votre auto au stationnement P3-Le Balbuzard. Un court trajet mène à la Ferme Rioux. Même si elle est fermée l’hiver, elle garde tout son charme photogénique face à l’anse à l’Orignal.

Le sentier suit la grève jusqu’à un vieux chalet, puis en bordure de l’anse à Voilier. Écoutez la mer, puis plongez dans les entrailles d’une petite montagne via le sentier Le Contrebandier. La forêt est belle et après une bonne montée, la piste passe non loin du cap à l’Orignal et rejoint la magnifique anse à Mouille-Cul. Le bruit des vagues sur la grève et la vue qui s’étend jusqu’à l’îlet aux Flacons, plein ouest, par-delà la baie du Ha! Ha!, sont parmi mes coups de cœur du parc en hiver.

Le sentier de la Fourche à Louison, qui permet de faire le tour de la petite péninsule, étant fermé cet hiver, reprenez la boucle du Contrebandier pour traverser une jolie pinède et revenir vers l’anse à l’Orignal.

La Ferme Rioux est fermée l’hiver, mais elle garde tout son charme photogénique face à l’anse à l’Orignal. Photo: Anne Pélouas

En ski de fond

Près de 60 km de sentiers sont ouverts au ski aux quatre coins du parc national et il y en a pour tous les goûts.

Une gentille balade depuis le centre de services de la Rivière-du-Sud-Ouest mène sur la piste Le Portage jusqu’à La Grève, face au havre du Bic et même plus avant dans le fleuve en poursuivant vers le cap à l’Orignal (18 km aller-retour).

La Coulée-à-Blanchette (10 km, plus difficile) offre une belle incursion en forêt sous le Pic-Champlain, puis jusqu’à l’anse à Capelans, à l’ouest du parc.

Les amoureux de hors-piste empruntent les pistes non damées de La Citadelle qui file vers l’ouest du parc depuis l’anse à Doucet (10 km) ou du Contrebandier (9 km), qui fait une très jolie boucle en forêt et sur le bord de l’eau au nord du parc. 

Près de 60 km de sentiers sont ouverts au ski aux quatre coins du parc national et il y en a pour tous les goûts. Photo: Anne Pélouas

Fatbike

Quand la neige est un peu tapée, le vélo à pneus surdimensionnés est une option intéressante pour parcourir cinq sentiers damés du parc, comme Le Portage (7,8 km), Le Chemin-du-Nord (7 km), La Pointe-aux-Épinettes (5,1 km) et La Coulée-à-Blanchette (10 km). Avec un peu d’avance, on peut réserver sa monture sur le site web du parc. 

Mes bonnes adresses dans la région de Rimouski

  • Les chutes Neigette: dans l’arrière-pays de Rimouski, d’impressionnantes chutes qui gèlent en hiver et un circuit de raquette original, entre chutes, falaises et vues sur les champs.
  • Le Vieux Loup de Mer: pour dormir dans un chalet d’antan, chaleureux et tout confort, avec vue sur l’île aux Amours.
  • Poissonnerie Verseau II: arrêt sur la route 132, à Trois-Pistoles, pour remplir sa glacière de bons produits de la mer avant de rentrer en ville.

Profitez des dernières chutes de neige pour le ski, la raquette et le fatbike

Les mordus de sports d’hiver ont encore de beaux jours devant eux avec les chutes de neige des derniers jours dans plusieurs régions du Québec et un froid relatif qui maintient le couvert neigeux. Si vous habitez dans les régions de Québec et de Charlevoix ou que vous avez le temps de vous y rendre, elles remportent à coup sûr la palme des plus belles chutes de neige récentes, mais une kyrielle de sites de plein air ailleurs au Québec demeurent de belles destinations en cette fin du mois de mars. Tour d’horizon de quelques stations, parcs et autres lieux où pratiquer votre activité favorite, en ce tout début du printemps, qu’on parle de raquette, de ski alpin, ski de fond, randonnée alpine ou fatbike.

Raquettes ou crampons?

Voici d’abord une recommandation du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie que je fais mienne à votre intention, considérant qu’elle vaut pour tout le Québec en fin de saison hivernale: «Étant donné les changements très rapides des conditions des sentiers, il est préférable d’apporter préalablement tout le matériel (crampons et raquettes), afin de faire face à toute éventualité, lors de votre arrivée au parc. Soyez prudents!»

En cette période de l’année, en effet, les débuts de sentiers nécessitent parfois les raquettes pour ne pas s’enfoncer, alors que les crampons sont souvent un gage de sécurité sur les sommets qui peuvent être glacés.

  • Le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie (Charlevoix) indique que la cinquantaine de kilomètres de ses sentiers de raquette (ou marche avec crampons) sont encore ouverts à la pratique. Même chose au parc national de la Jacques-Cartier, où les raquettes sont encore fortement recommandées.
  • Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps.
  • Au parc national du Mont-Mégantic (Cantons-de-l’Est), «le dégel est en cours». On recommande fortement le port des crampons pour la randonnée dans le secteur Franceville et celui des raquettes dans le secteur de l’Observatoire, «parce que ça défonce» et que «les trous laissés par les passages en crampons sont dangereux pour tous». Il est aussi autorisé de randonner sur les pistes de ski de fond en ce moment.
  • Au parc national du Mont-Tremblant (Laurentides), seules la raquette ou la marche avec crampons (sur 26 km et sur neige granulée durcie) demeurent possibles, en plus de la marche sur neige durcie sur 6 km.
  • Le parc national du Mont-Orford (Cantons-de-l’Est) a de son côté fermé ses sentiers de randonnée hivernale à l’exception de celui de l’Étang-Fer-de-Lance (secteur des chalets). Par contre, «la marche est exceptionnellement permise dans les pistes de ski de fond» qui ne sont plus praticables en ski.
  • Dans la région de Québec, la Station touristique Duchesnay demeure ouverte à la raquette sur 23 km, tout comme la Vallée Bras-du-Nord (où la plupart des sentiers sont accessibles en raquette ou crampons), le Camp Mercier (33 km sur nouvelle neige humide) et le territoire d’Empire 47 au lac Delage.
Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps. Photo: Facebook Sentier des Caps de Charlevoix

Du ski alpin à son meilleur

Nombreuses sont encore les stations ouvertes dans toutes nos régions pour deux ou trois semaines de «ski de printemps», mais deux se démarquent en ce moment:

  • La station de ski de Tremblant prévoit poursuivre ses opérations jusqu’au 14 avril. Son domaine skiable sur quatre versants offre cette semaine 62 pistes ouvertes sur 102, soit 60% du territoire. Certains secteurs s’ouvrent progressivement dans la journée, en attendant le dégel des surfaces de glisse, mais l’apport de 25 cm de neige fraîche en début de semaine, ainsi que le maintien de températures entre -3 et -16 degrés cette semaine autorisent tous les espoirs d’avoir encore plus de pistes ouvertes! Des rabais sont aussi offerts en cette fin de saison sur les billets de remontées mécaniques et les hébergements.
  • «L’hiver est loin d’être terminé», clame la station du Massif de Charlevoix, en se réjouissant des chutes de neige des sept derniers jours, totalisant 36 cm. Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. De plus, le mercure demeurera entre -1 et -17 degrés, garantie contre la fonte accélérée… Sauf pour quelques pistes expertes ou de bosses, tous les voyants sont donc au vert pour profiter de la glisse de rêve sur une cinquantaine de pistes entre montagne et fleuve. En prime, la piste de 7,5 km de descente en luge demeure ouverte, y compris dans sa version nocturne!
Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. Photo: Facebook Le Massif de Charlevoix

Ski hors-piste ou randonnée alpin

Plusieurs stations de ski alpin de la province, dont celles de Tremblant, du Mont-Saint-Anne ou du Mont-Orford, autorisent encore la pratique de la randonnée alpine, mais c’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine.

«Nous vous attendons pour les plus belles fins de semaine de ski de la saison», affirme l’entreprise Chic-Chac sur sa page Facebook, en se réjouissant de «sortir de trois jours de tempête consécutifs pour un total de 60 cm reçu».

C’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine. Photo: Facebook Chic-Chac

Ski de fond = ski de printemps

  • Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides (région de Québec), est le paradis du ski de fond au plus fort de l’hiver. Il affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond et 20 km de pas de patin. Même si la «nouvelle neige est humide», les conditions de ski y sont qualifiées de «généralement très bonnes».
  • Le Sentier des Caps de Charlevoix s’enorgueillit pour sa part de 60 cm de neige fraîche reçue en début de semaine. Son réseau de ski de fond (35 km) est presque entièrement ouvert, mais les conditions sont printanières.
  • À la Station touristique Duchesnay (région de Québec), forte de 72 cm de neige tombée ces derniers jours, les pistes de ski de fond sont toujours tracées, mais les conditions sont «glacées et rapides», tant pour le ski classique que le pas de patin.
  • Au parc national de la Jacques-Cartier (région de Québec), on a encore 70 cm de neige au sol et un apport de 23 cm au cours des derniers jours, ce qui autorise la belle pratique de ski de fond sur 68 km, même si la neige est humide.
  • Au parc national du Mont-Mégantic, qui croule généralement sous la neige, la saison s’achève avec seulement 2,14 m de neige tombée. Les sentiers de ski nordique sont dorénavant fermés, mais non ceux de ski de fond (14 km). Les conditions sont toutefois printanières.
  • Au parc national de la Gaspésie, on calcule à peine 1,65 m de neige accumulée cet hiver, du jamais vu. Le parc a toutefois reçu 21 cm de neige dans la dernière semaine, mais le ski de fond, bien que possible, n’est pas au mieux, la surface étant croûtée et les sentiers n’étant plus tracés.
Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides, affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond. Photo: Mikael Rondeau © SEPAQ

Fatbike: c’est la fin!

Sport hivernal de plus en plus en vogue au Québec, le fatbike vit ses derniers jours en cette fin du mois de mars, à moins que les températures demeurent froides (comme cette semaine) ou que de nouvelles chutes de neige viennent rendre le sourire aux fatbikers!

  • Dans la région de Québec, Empire 47 est la Mecque du vélo de montagne à Lac-Delage. L’hiver, place au fatbike sur 50 km. En cette fin de saison, il est encore largement possible d’en faire sur ses pistes réservées à cette pratique. Seule contrainte: la fermeture des pistes à 15h pour cause de réchauffement de la neige.
  • Dans la Vallée Bras-du-Nord, quatre pistes de fatbike sont encore accessibles, mais seulement en avant-midi, car ensuite la neige devient trop molle.
  • Le fatbike se pratique encore au parc national de la Gaspésie, mais aussi sur «surface molle».

Preuve qu’il reste de la neige à fouler

Trois compétitions de ski de fond se déroulent au Québec fin mars:

  • 23 mars: 26e édition de la Loppet Skimau, au parc national de la Mauricie. «Il y a encore de la neige en abondance, car nous avons reçu 35 cm en fin de semaine», indiquent les organisateurs.
  • 23-24 mars: Coupe Québec de ski de fond au Mont-Sainte-Anne. Pour des raisons de manque de neige dans la région de Rimouski, où devait se tenir l’événement, Coupe Québec se déplace à Saint-Ferréol-les-Neiges, «un des rares endroits où les conditions de neige demeurent enviables».
  • 30 mars: l’édition 2024 de la Classique Alex Harvey se déroule aussi au Mont-Sainte-Anne, avec des épreuves individuelles en style libre (50 km, 25 km, 15 km) et un 15 km familial.

À l’agenda

  • 23 et 24 mars, à Montréal: Salon Aventure et Plein Air, avec de nombreux exposants d’ici et d’ailleurs, des conférences et des démonstrations.
  • 27 mars: ouverture des réservations à la SEPAQ pour les nouveaux hébergements en camping et prêts-à-camper dans les parcs nationaux de Plaisance (Outaouais), de la Yamaska (Montérégie), de Frontenac (Centre-du-Québec), du Mont-Tremblant (Laurentides), des Grands-Jardins (Charlevoix), dans la réserve faunique du Saint-Maurice (Mauricie) et celle de Port-Cartier–Sept-Îles (Côte-Nord).
  • Jusqu’au 30 mars: expérimentez le canot à glace avec des pros, de jour ou au coucher du soleil, avec accès à un sauna panoramique en fin d’activité. La sortie est proposée par Canot à glace expérience sur le fleuve Saint-Laurent, à partir d’un site proche du Vieux-Québec.

Traversée du parc national du Mont-Mégantic en raquettes et crampons

Aux confins des Cantons-de-l’Est, le parc national du Mont-Mégantic est un formidable terrain de jeux hivernaux. La raquette est à l’honneur sur une quarantaine de kilomètres de sentiers. Récit d’une traversée de trois jours alternant crampons et raquettes, selon le couvert de neige.

Jour 1: Tutoyer le ciel et les étoiles

Au premier jour de notre équipée à trois, nous laissons nos gros sacs à dos contenant tout le nécessaire pour dormir en refuge et manger pour près de trois jours à l’accueil du secteur de l’Observatoire, histoire de grimper plus facilement sur le sentier du mont Saint-Joseph, l’un des fleurons du parc. Celui-ci est réputé pour son excellent enneigement en hiver, mais quand la neige est trop « tapée » ou manque encore un peu, mieux vaut comme nous, troquer les raquettes pour les crampons.

Le sentier monte à travers une érablière à bouleau jaune qui se transforme en forêt mixte au fur et à mesure qu’on gagne en altitude, puis une sapinière prend ses aises. À ce stade, le sentier vire sans arrêt, mais présente tout de même une forte pente. Bonne occasion de se réchauffer en testant son cardio et en s’aidant de bâtons de marche. Près de 380 mètres plus haut, nous atteignons le refuge des Pèlerins, qui domine l’est, tout en champs gelés, tourné vers l’est qui dévoile un paysage de champs gelés.

Le refuge des Pèlerins. Photo: Anne Pélouas

La vue est réduite et le temps nous manque pour compléter avant la nuit la boucle de 9,8 km qui conduit au sommet du mont Saint-Joseph, puis au pic des Crépuscules, avant de redescendre jusqu’à l’accueil. Nous optons pour un retour par le même sentier qu’à l’aller, en forte descente. Au belvédère du Soleil, une variante nous permet cependant de descendre plutôt vers les chalets de Petite-Ourse, histoire de jeter un œil à celui où nous dormirons ce soir.

Un mésangeai du Canada indique le chemin à prendre. Photo: Anne Pélouas

En fin d’après-midi, nous rejoindrons l’ASTROLab pour la visite de l’exposition permanente et le visionnement du film Émergence: l’évolution cosmique. La promesse d’une «expérience en réalité virtuelle dans le système solaire» a été tenue. Voilà un voyage comme je les aime, qui nous transporte au plus profond de nos origines ou à des années-lumière de la création du monde. Rien de tel pour apprécier ensuite le ciel étoilé, puis revenir les pieds sur terre afin de rejoindre notre hébergement, lampe frontale allumée.

Jour 2: Traversée du col des Trois-Sommets

Après une bonne nuit de sommeil, l’heure est au «paquetage» du sac à dos pour un parcours en autonomie devant nous conduire du secteur de l’Observatoire à celui de Franceville, au nord-ouest du parc. Cette «traversée» unique se fera en longeant quasiment en permanence un ruisseau non gelé dont le son accompagnera agréablement nos pas.

De Petite-Ourse, le sentier de raquette monte tranquillement plein nord dans la forêt. Photo: Anne Pélouas

De Petite-Ourse, le sentier de raquette monte tranquillement plein nord dans la forêt, rejoint les chalets de La Grande-Ourse, avant d’amorcer une longue montée jusqu’à la route menant au mont Mégantic. Quelques mètres plus loin, le joli refuge du Col-des-Trois-Sommets est providentiel à l’heure du lunch. Deux mésangeais du Canada nous y accueillent. Après 225 mètres de montée sur 2,5 km, l’heure est ensuite à une longue descente vers le nord. Le sentier de La Traversée court alors en forêt mixte sur 5,5 km, au bord du ruisseau de la Montagne, dont on apprécie la présence, avec ses blocs de glace aux formes inusitées et sa multitude de cascades sonores.

Photo: Anne Pélouas

En chemin, la forêt plus clairsemée laisse voir plusieurs fois sur la droite la crête du sentier des Cimes, qui culmine au pic de l’Aurore, et la pente aux arbres couverts d’un beau frimas. Sur la fin du parcours, nous traverserons le ruisseau via une passerelle pour atteindre notre port d’attache: le refuge du Ruisseau-de-la-Montagne. Il offre un joli cadre dans la vallée, encadrée par le mont Mégantic et le pic de l’Aurore.

Le refuge du Ruisseau-de-la-Montagne. Photo: Anne Pélouas

La vie en refuge s’organise autour de l’alimentation en bois du poêle à combustion lente, l’installation des sacs de couchage dans l’une des deux chambres, la préparation du repas du soir et le souper en bonne compagnie avant d’aller se coucher tôt.

Une bonne fondue suisse en refuge! Photo: Anne Pélouas

Jour 3: Sur le sentier «du ruisseau»

Toute bonne chose a une fin et il faut bien sortir du bois. Après trois jours, les sacs à dos sont délestés du poids des victuailles et la dernière partie du trajet sera très facile. Nous délaissons sans trop de regret le sentier qui passe par le pic de l’Aurore et la Porte du Ciel sur les hauteurs du parc, mais qui aurait impliqué une montée de plus de 3 km avec 300 mètres de dénivelé. Sans sacs à dos peut-être, mais sans soleil, non!

Le temps est en effet à la neige et la visibilité est réduite. Nous optons donc pour le parcours facile de La Traversée, qui longe toujours le même ruisseau sur 4,1 km. À l’intersection avec le sentier des Cimes, une autre piste file vers le sentier des Escarpements, un autre beau parcours de courte randonnée à faire par temps clair. Passé une passerelle, le dernier kilomètre s’effectue sur terrain plat avant de parvenir au centre de services du secteur Franceville, où nous arrivons avec la satisfaction du plaisant «devoir» accompli.

Sur le parcours facile de La Traversée, qui longe toujours le même ruisseau sur 4,1 km. Photo: Anne Pélouas

Bon à savoir

  • La Traversée est un parcours linéaire qui impose de disposer de deux autos pour partir du secteur de l’Observatoire et arriver dans le secteur de Franceville (ou inversement).
  • Le parc organise tous les samedis jusqu’au 23 mars, ainsi que les 7 et 8 mars, des soirées d’astronomie hivernale au cœur de cette réserve internationale de ciel étoilé. Spectacle Éclipse à l’intérieur de l’ASTROLab et observation du ciel avec télescope en extérieur permettent de découvrir les splendeurs célestes en compagnie de guides du parc.
  • On peut aussi visiter l’ASTROLab de jour du mardi au samedi jusqu’au 30 mars.
  • Retenez bien cette date: le 8 avril prochain, il y aura une éclipse totale du soleil et c’est dans la région de Mégantic qu’on la verra le mieux au Québec. Entre midi et 16h, le parc du Mont Mégantic organise plusieurs activités pour observer l’éclipse. Pour l’occasion, l’accès au parc sera réservé aux détenteurs d’une réservation.
  • Le parc national du Mont-Mégantic a ouvert l’hiver dernier un sentier de ski de fond nordique autour du mont Mégantic. Il court sur 4,5 km à partir du chalet de La Voie-Lactée et offre plusieurs points de vue intéressants sur les environs.

Sorties gratuites dans trois parcs-nature de Montréal

Navette Nature offre cet hiver huit transports gratuits de Montréal vers trois parcs-nature de l’île, en partenariat avec la Ville. Les réservations sont autorisées deux semaines à l’avance. Les dates restantes sont les 5, 19 et 27 février pour le parc-nature du Cap-Saint-Jacques, le 28 février pour celui de Bois-de-Liesse et les 25 février, 3 et 12 mars pour celui de Pointe-aux-Prairies.

Nouveautés plein air pour l’hiver

L’hiver est de retour, et avec lui vient la promesse de belles activités à vivre en plein air. Tour d’horizon des nouveautés à garder en tête quand vient le temps de choisir où aller et quoi faire en extérieur. 

On ne manque pas d’idées en région, dans les parcs comme dans les entreprises spécialisées en plein air, pour nous inciter à profiter de l’hiver, à faire du ski de fond, de la raquette, du fatbike, du ski alpin, de la randonnée alpine, voire du camping! Suivez le guide, région par région, avec quelques idées d’hébergements.

Abitibi-Témiscamingue

Bas-Saint-Laurent 

Parc du Mont-Saint-Mathieu, à Saint-Mathieu-de-Rioux. Photo: Facebook Parc du Mont-Saint-Mathieu

Cantons-de-l’Est

  • Retour de la carte L’Est Go, qui permet d’obtenir des billets à prix réduit aux stations de ski alpin de Bromont, Sutton, Orford et Owl’s Head.
  • Raquette/Ski de fond et raclette: sortie-forfait pleine lune du Parc des Sommets, à Bromont, les 6 janvier, 4 février et 7 mars.
  • Raquette au sommet du mont Brome, avec nouveau belvédère, à Bromont.
  • Fatbike au Véloparc Hartley et au parc national de la Yamaska (par exemple pour faire le Grand-Tour du réservoir Choinière).
  • Raquette au mont Foster, à Bolton-Ouest, avec nouveau réseau de sentiers pédestres en accès gratuit.
  • Raquette sur les nouveaux sentiers du parc du Mont-Bellevue à Sherbrooke.
  • Camping d’hiver au Pura Vida Lodge & Sup, à Saint-François-Xavier-de-Brampton, du 21 décembre au 21 mars. Avec toilettes et douches chaudes à proximité.
Camping d’hiver au Pura Vida Lodge & Sup, à Saint-François-Xavier-de-Brampton. Photo: Facebook Pura Vida Lodge & Sup

Centre-du-Québec

Microchalet au Parc régional de la rivière Gentilly. Photo: Facebook Parc régional de la rivière Gentilly

Charlevoix

  • Camping d’hiver chez Tendaro, camping de Saint-Fidèle offrant des emplacements pour tentes et petits VR, du 7 janvier au 19 mars, avec abri pour la table et toiles rétractables pour tentes. Sur place, aussi, des abris chauffés Pilkos pour un peu plus de confort. Ski de fond, raquette, ski alpin, traîneau à chiens dans la région.
  • Canot à glace: sorties guidées avec Les Traverseux – Espace patrimoine canot à glace, à L’Isle-aux-Coudres, avec visite du musée en prime.
  • Traîneau à chiens et ski-joring avec Bosco Charlevoix, à Saint-Siméon.
Traîneau à chiens avec Bosco Charlevoix à Saint-Siméon. Photo: Facebook Bosco Charlevoix

Chaudière-Appalaches

  • Randonnée alpine dans le secteur de la Grande Coulée, dans le Parc des Appalaches: nouvelles pistes de descente. À faire aussi: raquette, fatbike, trottinette des neiges, ski de fond et traîneau à chiens.
  • Raquette, ski de fond et fatbike sur les Sentiers de l’inconnu, à Notre-Dame-du-Rosaire.
Ski de fond sur les Sentiers de l’inconnu, à Notre-Dame-du-Rosaire. Photo: Facebook Sentiers de l'Inconnu Centre-Plein-Air

Côte-Nord

  • Escalade de glace avec tyrolienne et pont népalais au-dessus de la baie de Saint-Pancrace avec Attitude Nordique, à Sept-Îles.
  • Raquette à Fermont avec Aventure 52ème parallèle (tél.: 418 293-3331).
  • Raquette et rando: nouveau site web des Sentiers de la côte répertoriant, avec cartes, une foule de sentiers nord-côtiers.
À découvrir en raquette ou en rando: les Sentiers de la côte. Photo: Facebook Les Sentiers de la Côte

Gaspésie

  • Ski de fond-raquette. Du 5 au 11 mars, grand retour hivernal de la Traversée de la Gaspésie (TDLG): circuit en raquettes ou skis de fond sur la belle neige de la péninsule gaspésienne.
  • Randonnée alpine avec nouveau couloir de descente en skis dans la région de Percé. Sortie guidée d’initiation avec le Camp de base Gaspésie, à Percé. Hébergement sur place; escalade de glace et ski-raquette à proximité.
  • Camping d’hiver et ski hors-piste à Mont-Louis, en Haute-Gaspésie. Secteur de descente avec camping possible avec Le Couloir, entreprise de Murdochville spécialisée en ski hors-piste.
  • Hébergement en minimaisons sur roues de Griffon Aventure au Camping Cap-des-Rosiers dans le parc national Forillon. Raquette et ski de fond pour s’y rendre en autonomie, puis profiter d’un beau parcours dans le parc.
  • Hébergement en «dômes» tout confort au Domaine Renard, sur les hauteurs de Percé. Premier hiver pour cette formule de prêt-à-camper-glamping.
Ski hors-piste avec Le Couloir, entreprise de Murdochville spécialisée en ski hors-piste. Photo: Facebook Le Couloir

Lanaudière

  • Randonnées guidées en raquettes avec BBQ, tapas, atelier culinaire de produits forestiers, menu cabane à sucre. Abbaye de Val Notre-Dame, à Saint-Jean-de-Matha.
  • Fatbikes électriques en location avec Vélo-Électro, à Saint-Michel-des-Saints, à proximité du lac Taureau.

Laurentides

  • Ski de fond et raquette au Parc régional de la Montagne du Diable (Ferme-Neuve), avec nouvel accès à une tour d’observation de 21 mètres de haut. Fatbike aussi sur place.
  • Hébergement: refuges rénovés au Parc régional de la Forêt Ouareau.
  • Marche sur le Sentier des cimes, rue de la Pisciculture, à Mont-Blanc (anciennement Saint-Faustin–Lac-Carré). Premier hiver pour ce formidable parcours pédestre de près d’un kilomètre sur une passerelle de bois conduisant au sommet d’une tour panoramique. Sur place aussi: raquette ou marche sur neige dans la forêt.
Raquette au Parc régional de la Montagne du Diable (Ferme-Neuve). Photo: Nicolas Aubry, Facebook Parc régional Montagne du Diable

Mauricie

  • À découvrir dans la vallée de Rocanigan, sur le chemin de Sainte-Flore (Shawinigan), 21 boucles de sentiers balisés. Trottinette des neiges et patin sur place, ainsi que location de raquettes, crampons, trottinettes des neiges.
  • Hébergement en microrefuges chez Nature Nature, à Saint-Jean-des-Piles, près de l’entrée du parc national de la Mauricie. Chalet aussi disponible en hiver. 
Microrefuge chez Nature Nature, à Saint-Jean-des-Piles. Photo: Facebook Nature Nature

Montérégie

  • Parcours dans les arbres: expérience nocturne illuminée tous les week-ends jusqu’à la mi-avril avec Upla, au mont Saint-Grégoire. Activité ludique offerte aussi de jour.
  • Fatbike électrique au parc national du Mont-Saint-Bruno.

Outaouais

  • Sorties guidées en raquettes à la journée ou plus dans la forêt Davidson avec Aventure Élianthe dans la région du Pontiac.
  • Fatbikes et raquettes en location ou sorties guidées avec Le Harfang, près de Gatineau.
  • Hébergement en Chalets Prunella, à Ladysmith. Ski de fond, raquette et patin à proximité.
  • Traîneau à chiens. Expédition de 24 heures avec Escapade Huskimo, à Otter Lake, dans la région du Pontiac. Lodge et raquette aussi sur place.
Fatbikes en location ou sorties guidées avec Le Harfang, près de Gatineau. Photo: Facebook Le Harfang - Fat bike & Raquettes

Québec (région)

  • Raquette sur le sentier Mestachibo (partie du Sentier national du Québec, entre Saint-Ferréol-les-Neiges et Saint-Tite-des-Caps). Nouvel escalier d’accès au sentier de la chute Jean-Larose.
  • Ski de fond à Stoneham sur le terrain de golf. Les sentiers sont entretenus par une coopérative (en partie soutenue financièrement par la microbrasserie La Souche) et ses bénévoles.
  • Ski hors-piste à la Vallée Bras-du-Nord (Saint-Raymond-de-Portneuf). Nouvelles sorties guidées «spontanées» (à moins de 48 heures d’avis, pour profiter des meilleures conditions de neige), avec Aventure Éco Plein Air, de janvier à fin mars-début avril. Sur place aussi: raquette, fatbike et ski-raquette.
  • Escalade de glace au parc de la Chute-Montmorency avec Aventurex, du vendredi au dimanche, du 6 janvier au 12 mars 2023. 
Escalade de glace au parc de la Chute-Montmorency avec Aventurex. Photo: Facebook AventureX

Saguenay–Lac-Saint-Jean

  • Ski de fond nordique et camping d’hiver. Aventure Rose-des-Vents organise des sorties guidées en ski de fond hors-piste (avec location d’équipements) et d’initiation au camping d’hiver. Hébergement sur place, à l’auberge de jeunesse de Sainte-Rose-du-Nord, en chambre, dortoir ou yourte. Pêche blanche aussi possible.
  • Hébergement: nouveaux dômes Kamook au Imago Village, près de la station de ski alpin Le Valinouët et de plusieurs sentiers de raquette et fatbike; yourtes au Domaine L’Orée des bois, à Notre-Dame-de-Lorette, avec sentiers de raquette sur place.   
Yourtes au Domaine L’Orée des bois, à Notre-Dame-de-Lorette. Photo: Facebook Domaine L'Oree des Bois

La Navette Nature est de retour

Bravo à l’équipe de la Navette Nature, un service de transport collectif qui revient en force cet hiver avec 12 destinations plein air maintenant accessibles aux sportifs sans voiture depuis Montréal et vers six régions.

En autobus scolaire ou bus plus confortable, selon la distance, vous pourrez rejoindre facilement et sans souci les pistes de ski et de raquette des parcs nationaux du Mont-Tremblant et d’Oka (Laurentides), du Mont-Orford et du Mont-Mégantic (Cantons-de-l’Est), de la Yamaska (Montérégie), celles des parcs régionaux du Mont-Ham (Cantons-de-l’Est) et de Val-David–Val-Morin (Laurentides), du parc national de la Mauricie (Mauricie) et du parc de l’île Saint-Bernard (Montérégie). Les dates des navettes sont affichées sur le site.

À surveiller: l’arrivée prochaine de transports gratuits vers trois parcs-nature de l’île de Montréal, grâce à un partenariat avec la Ville. 

Photo: Facebook La Navette Nature

Nouvelles de la Sépaq

  • Retour dans tout le réseau de la Sépaq au «partage» des refuges en version communautaire et non plus par unité familiale, comme adopté pendant la pandémie.
  • Ouverture depuis la mi-novembre des réservations pour les emplacements de camping et les unités de prêt-à-camper de tous les parcs nationaux et centres touristiques pour la saison 2023.

Nouveautés de l’Association des stations de ski du Québec

  • Retour de Ski Passe-Partout, en vente exclusive sur maneige.ski: 49,99$ + taxes, pour cinq rabais (25% ou 30%) dans autant de stations de ski membres de l’association, jusqu’à épuisement des stocks. La passe donne droit à une mise au point gratuite de skis chez Sports Experts. Les fonds récoltés servent à financer des activités d’initiation gratuites au ski alpin et à la planche à neige pour les jeunes.
  • Forfait Ma première fois relancé en grand cet hiver: 35 stations participent à ce forfait qui permet de découvrir le ski alpin à tout âge et à prix modique. Pour 29,95$, il offre une leçon de ski ou de planche en groupe, la location de l’équipement (skis, planche, casque, bottes) et l’accès à la zone d’apprentissage pour deux heures, et deux fois. De quoi attraper la piqûre! En vente à partir de début décembre.
  • Plusieurs stations de ski ont procédé pour cette saison à une amélioration notable de leur système d’enneigement artificiel, de façon à offrir une expérience de ski de qualité plus tôt et plus tard en hiver: Parc du Mont-Saint-Mathieu (Bas-Saint-Laurent), Mont-Orford, mont Sutton, Owl’s Head et Bromont, montagne d’expériences (Cantons-de-l’Est), Gleason (Centre-du-Québec), Mont Rigaud (Montérégie), Ski Garceau (Lanaudière), Belle Neige, Sommet Saint-Sauveur, Sommet Gabriel et Sommet Morin-Heights (Laurentides), Camp Fortune (Outaouais).
  • Plusieurs stations ont opté récemment pour un système RFID (radio-identification des skieurs) pour simplifier l’accès aux remontées mécaniques: Mont-Orford, Massif du Sud (en développement).
  • Des stations continuent de développer leur territoire (notamment Bromont et Tremblant), tandis que d’autres ont de nouvelles infrastructures d’accueil ou d’après-ski: Ski Garceau, Mont Blanc, Ski Saint-Bruno, Camp Fortune, Le Valinouët.
  • Anniversaires: le Mont Grand-Fonds (Charlevoix) célèbre son 50e anniversaire en 2023, le Petit Chamonix (Gaspésie) et Belle Neige (Laurentides), leurs 60 ans.
  • Nouvelles pistes et remontées mécaniques: la Station Val d’Irène (Gaspésie) ouvre deux pistes doubles noires; Belle Neige et Sommet Gabriel (Laurentides) ont une nouvelle remontée mécanique.
  • Sur le web: Tremblant a une nouvelle application web et Le Valinouët (Saguenay–Lac-Saint-Jean) revampe son site web.
  • Mont Rigaud (Montérégie) a recouvert son tapis magique d’un dôme pour monter à l’abri des intempéries.
Photo: Facebook Association des stations de ski du Québec - ASSQ - maneige

Agenda d’événements

  • Tous les week-ends du 8 janvier au 6 mars 2023: Rendez-vous polaires au RécréoParc, à Sainte-Catherine (Montérégie). Activités familiales.
  • 17 février 2023: Festival Rando Alpine Tremblant (Laurentides) de retour cet hiver avec traversée nocturne.
  • Février 2023: Fête de la pêche blanche à L’Isle-Verte (Bas-Saint-Laurent), avec pont de glace vers l’île Verte.
  • Février 2023: course de canot à glace à Rimouski – parc national du Bic (Bas-Saint-Laurent).