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Camper sur une île du lac Saint-Jean

Ce n’est pas parce que le printemps joue au yo-yo des températures qu’il ne faut pas rêver aux beaux jours… et réserver ses sites de camping! Pour vous mettre l’eau à la bouche, je vous emmène sur une île du parc national de la Pointe-Taillon, au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Du parc national de la Pointe-Taillon, sur la rive nord du lac Saint-Jean, on connaît surtout l’incroyable plage de sable coloré de minéraux du secteur… Pointe-Taillon. Entre Saint-Henri-de-Taillon et Sainte-Monique, le parc préserve une presqu’île qui barre l’entrée de la rivière Péribonka et dont on peut faire le tour en empruntant une piste cyclable de 32 km. Trois campings sont installés à proximité du centre de découverte et de services, plus un sur l’île Bouliane, à l’entrée de la rivière.

Depuis l’an passé, il est aussi possible de dormir en camping sur une île du secteur Camp-de-Touage-Les-îles, qui protège depuis 2017 un territoire un peu plus au sud, à la confluence de la baie des Cauchon et de la rivière La Petite Décharge. Non loin de Saint-Gédéon, il est remarquable que la SEPAQ ait pu préserver cette zone de la pression immobilière qui «sévit» plus au sud.

Le secteur Camp-de-Touage-Les-Iles est parsemé de petites plages de sable, isolées par des promontoires rocheux, et compte déjà un camping de 80 emplacements, proche du centre de découverte et de la piste cyclable qui fait partie de la Véloroute des bleuets. Dans le secteur Les-Amicaux, entre Saint-Cœur-de-Marie et Saint-Henri-de-Taillon, plusieurs chalets Écho et prêts-à-camper occupent la longue rive sablonneuse.

La trentaine d’îles et d’îlots intégrés au secteur Camp-de-Touage-Les-Iles constituent un archipel à haute valeur écologique, encore à l’état presque sauvage. La SEPAQ aménage petit à petit certaines d’entre elles avec des sites de camping rustique. Les ornithologues amateurs y trouveront un habitat de prédilection pour des oiseaux tels que la sterne pierregarin et la mouette de Bonaparte.

Pour l’instant, trois îles ont des sites de camping, au nombre de 18 au total: l’île Beemer, tout au nord du secteur Camp-de-Touage-Les-Iles, avec six emplacements; l’île Connelly, l’une des plus proches de la rive, avec six plateformes; la Petite Île-Verte, l’une des plus au sud du parc, avec six sites de camping.

Pour y accéder, on peut faire appel au service de navette nautique Tax-Îles, de Saint-Gédéon (418 347-5371), qui vous transporte en Zodiac avec armes et bagages (matériel de camping) ou simplement pour passer la journée sur une plage tranquille avec son pique-nique. Deux départs par jour (11h et 13h, avec retours à 15h ou 16h) sont offerts. L’autre option est de vous rendre par vous-mêmes sur l’une de ces îles, en kayak de mer ou planche à pagaie (pour les plus valeureux), en faisant éventuellement transporter ses bagages par Tax-Îles. 

Le service de navette nautique Tax-Îles vous transporte en Zodiac avec armes et bagages (matériel de camping) ou simplement pour passer la journée sur une plage tranquille avec votre pique-nique. © SEPAQ

En «route» nautique pour l’île Connelly

C’est en kayak de mer double qu’avec mon ami Yves nous partons un beau matin de la tranquille plage du secteur Camp-de-Touage-Les-Iles, face à la baie Forest. Les premières îles, dont celle des Cauchon, ne sont pas loin de la rive. L’île Beemer, par contre, est à 6,5 km de pagaie. Nous bifurquons plutôt vers la gauche, traversant la baie des Girard et longeant un peu la rive où les maisons sont nombreuses. Le vent se lève et les vagues se soulèvent… Il faudra souquer un peu ferme en s’éloignant de la rive et passer entre les petites îles aux Poires et aux Sternes.

Plus au sud encore, on navigue vers la Petite île Verte (à 3 km du départ), histoire de voir le camping installé en bordure d’une belle rive sablonneuse, à l’abri du vent. Nous en ferons un demi-tour, laissant sur la gauche les îles du Capitaine et celles aux Goélands, pour contourner ensuite par le nord la Grosse île Verte, raser l’île Pierre-à-chaux et viser ensuite l’île Connelly, qui joue les solitaires dans le grand lac Saint-Jean.

La plage de l'île Connelly. Photo: Anne Pélouas

Deux kilomètres de navigation nous rapprochent de sa rive sud. Pas de camping à l’horizon, mais une belle langue de sable fin! Par la gauche, l’île s’élève en dévoilant un couvert forestier plutôt dense. Passée une petite plage et une pointe rocheuse, nous découvrons une jolie baie. On comprend pourquoi elle fut choisie pour l’installation des plateformes de camping! Le cadre est superbe, face à l’immensité du lac Saint-Jean, côté ouest, avec cette baie protégée par des avancées rocheuses.

Débarquement sur l'île Connelly. Photo: Anne Pélouas

Nos bagages (transportés par Tax-Îles) nous attendent sur le haut de la plage. C’est l’heure du déballage et du transport de nos sacs vers nos plateformes de camping. Je choisis la plus éloignée (à moins de 100 m du kayak), mais en hauteur. La plateforme de bois surplombe en effet la petite baie, avec la forêt en arrière. Une fois la tente montée, reste la baignade obligatoire, puis le «tour du propriétaire temporaire». L’île n’est pas grande, mais elle a son sentier qui court en forêt du nord-ouest au sud-est, ouvrant sur la belle plage, aperçue plus tôt en kayak.

La plateforme de bois surplombe la petite baie, avec la forêt en arrière. Photo: Anne Pélouas

Au retour, ce sera l’heure de l’apéro et de la préparation du souper, puis l’heure magique du coucher du soleil et celle, qui ne l’est pas moins, du feu de camp! Quand viendra le temps d’aller se coucher (tôt), je rejoindrai ma plateforme, du haut de laquelle «j’écouterai» la nuit bien silencieuse, seulement bercée par un léger clapotis de vagues. Dans la nuit, la pluie tambourinera sur la toile, mais elle aura heureusement cessé au matin.

Le camping a ses bonheurs et ses impératifs d’organisation. Avant de sortir de la tente, on dégonfle son matelas, on range son sac de couchage et tout ce qu’on a apporté dans des sacs étanches. Après le petit déjeuner, il faudra encore faire sécher la tente, avant de la replier dans son sac, puis transporter le tout de la plateforme à la plage, faire de même avec l’auvent protecteur, laver et ranger la vaisselle, préparer son lunch et ranger les aliments dans la glacière, puis organiser les gros sacs pour le transport du retour en bateau ou de plus petits sacs pour rejoindre l’intérieur du kayak…

Notre abri sur l'île Connelly. Photo: Anne Pélouas

Ouf! Vient le temps, enfin, de contempler encore un peu la nature environnante, côté île ou côté lac, voire de plonger de nouveau dans son eau fraîche, avant de prendre le chemin du retour pour rejoindre la baie Forest, à 2,5 kilomètres à vol d’oiseau. C’est le retour à la civilisation après 24 heures d’immersion insulaire loin de tout, et peut-être le temps de changer de «monture», en enfourchant un vélo pour partir en exploration sur la belle piste qui relie les trois secteurs du parc, en grande partie avec vue sur l’eau.

Photo: Anne Pélouas

Infos pratiques

  • On peut louer canots, kayaks de mer, kayaks récréatifs ou planches à pagaie au parc.
  • Le secteur Camp-de-Touage-Les-Îles ajoutera cet été 10 prêts-à-camper Étoile à son offre d’hébergements.
  • Les sites sur les îles sont équipés de toilettes sèches, de tables de pique-nique et d’emplacements pour les feux.
  • Il est possible de réserver une excursion en kayak-camping sur l’île Connelly avec Equinox Aventure ou de louer kayaks, canots ou planches à pagaie auprès de l’entreprise à Saint-Gédéon.

Dernières nouvelles du Québec

  • Vélo Québec lance pour mai son défi «Mois du vélo» pour démarrer le printemps sur deux-roues en beauté et, pourquoi pas, gagner des prix, dont un vélo, des cartes-cadeaux Décathlon et des cartes annuelles de la SEPAQ! Déjà 2660 personnes et 228 organisations sont inscrites.
  • Le Tournée des Cantons de Rawdon, dans Lanaudière, organise le 6 mai sa corvée printanière pour nettoyer ses sentiers de vélo de montagne. Belle occasion de les découvrir… à pied, avec fête à la fin!
  • Les Amis de la montagne (Montréal) invitent les utilisateurs du mont Royal, qu’ils soient marcheurs ou cyclistes, à NE PAS sortir du chemin Olmsted et de la boucle du sommet du parc, pour des raisons de sécurité après les graves dommages occasionnés par la chute de verglas du mois dernier et laisser une chance à la nature fragile de se régénérer.
  • L’organisme Aventure Écotourisme Québec (AEQ), qui œuvre à renforcer le professionnalisme du secteur du tourisme d’aventure et de l’écotourisme (entreprises et parcs régionaux), a récemment publié son rapport annuel. On y souligne notamment une hausse de 65% des accréditations Qualité-Sécurité qu’il délivre, portant le nombre à 229 entreprises bénéficiant de ce sceau au Québec.
  • Le mois de mai est celui du du12e Grand Défi QuébecOiseaux, qui prend la forme d’un marathon de 24 h d’ornithologie en équipe, avec jumelles et guide d’observation, assorti d’une levée de fonds pour des projets de conservation des oiseaux.
  • QuébecOiseaux s’est aussi associé à des clubs d’ornithologie et à la SEPAQ pour organiser dans 10 parcs nationaux, le 3 juin prochain, le Défi ornithologique, une journée gratuite (sur inscription) avec randonnée guidée.

Comment choisir ses bottes de randonnée?

Les magasins de plein air regorgent de matériel pour la randonnée pédestre, bottes en tête. Mais comment choisir «ses» bottes de randonnée, celles que vous porterez pendant plusieurs années, qui vous mèneront en tout confort où vous voulez sur les sentiers d’ici ou d’ailleurs? Petit guide pratique!

Quoi de pire en pleine randonnée que de se tourner le pied ou simplement de sentir un léger inconfort qui va devenir rougeur et sans doute finir en ampoule? En longue randonnée, quand il faudra remettre ses bottes le lendemain et repartir, sac au dos, vers l’objectif suivant, le plaisir de marcher deviendra rapidement un calvaire. On ne peut tout contrôler, mais pour mettre le plus de chances de son côté, la première chose à faire est de s’équiper de chaussures adéquates.

LA question à se poser avant l’achat: quel genre de marche je pratique, où je voudrais pratiquer?

Vous aimez marcher en ville ou sur de petites routes de campagne asphaltées ou en poussière de roche? Vous préférez plutôt les sentiers en montagne, étroits et rocailleux, qui traversent parfois des ruisseaux? Vous voulez marcher une à deux heures, une journée complète, ou plusieurs jours, en autonomie, avec sac à dos et tente? Le type de chaussures qu’on vous conseillera en magasin dépend des réponses que vous apporterez à ces questions essentielles.

LA question à se poser avant l’achat de bottes de randonnée: quel genre de marche je pratique, où je voudrais pratiquer? Photo: Taylor Grote, Unsplash

Différents types de chaussures

Pour la marche en milieu urbain, sur un sentier asphalté ou en poussière de roche d’un parc de la SÉPAQ par exemple ou pour une balade sur un chemin de campagne, la chaussure de randonnée sera légère et souple à la flexion, avec une semelle un peu plus robuste qu’un soulier de course et avec un certain relief. L’idée est de gagner en stabilité tout en protégeant vos pieds.

Par contre, pour la randonnée, courte ou longue, en terrain accidenté, les bottes se doivent surtout d’offrir un bon maintien de la cheville afin d’éviter foulures et entorses. Elles sont donc plus rigides et plus lourdes, en plus d’être dotées de semelles à crampons.

Plus vous vous acheminez vers la longue randonnée et/ou des terrains difficiles avec roches, passages mouillés, présence de racines ou de feuilles masquant le sol, plus vous devriez avoir des bottes rigides et hautes (couvrant la cheville), avec des semelles également plus rigides et dotées de crampons pour une meilleure traction. Il en ira de votre confort et de votre stabilité, surtout si vous transportez un sac sur le dos.

Dans le doute, privilégiez la botte plus rigide qui vous ouvrira toutes les portes.

À chaque pied sa botte

Les modèles de bottes de randonnée proposés en magasin sont différents pour les hommes et les femmes, étant donné la morphologie de leurs pieds. En général, les femmes ont les pieds plus étroits et leur cambrure est plus prononcée. Leurs mollets sont aussi plus longs et descendent plus bas que ceux des hommes. De plus, chacun a ses particularités, d’où l’importance d’essayer plusieurs modèles de bottes de femmes ou d’hommes avant de se décider.

À l’essai, il faut vérifier avec le vendeur que la longueur et la largeur de la botte sont adéquates. Commencez par apporter les bas de randonnée que vous portez habituellement. Enfilez les bottes sans les lacer et poussez vos pieds le plus en avant possible. Vous devriez pouvoir passer un doigt, mais pas plus, entre le talon et l’arrière de la botte. En position normale, votre pied ne devrait pas non plus bouger de gauche à droite dans la botte, non plus qu’être trop serré sur les côtés.

Si tout va bien côté longueur et largeur, serrez bien les bottes et marchez dans le magasin. Le pied ne devrait pas bouger dans la botte, sauf pour les orteils. S’il remue côté talon, c’est l’ampoule assurée en rando! Donc, essayez une taille inférieure ou un autre modèle.

Marcher sur un plan incliné en magasin donne aussi une bonne idée de ce que la botte fera dans la réalité d’un sentier. Si vous sentez déjà des points de pression en montée ou en descente, imaginez ce que ce sera dans le bois… Il est préférable de changer de modèle avant de payer. Ce n’est plus vrai en effet de penser que la botte va s’adapter à votre pied, sauf, peut-être, celle en cuir. Mieux vaut donc se sentir bien dans une botte dès la première fois.

Ce n’est plus vrai de penser que la botte va s’adapter à votre pied, sauf, peut-être, celle en cuir. Mieux vaut donc se sentir bien dans une botte dès la première fois. Photo: Ana Essentiels, Unsplash

Cuir ou synthétique?

La semelle des bottes de randonnée est toujours en caoutchouc, tandis que la botte elle-même est composée de différents types de matériaux: cuir pleine fleur, suède, polyester, nylon, polyuréthane…

Le choix entre le cuir et les matières synthétiques est vraiment affaire de goût et il n’y a pas de meilleur matériau qu’un autre. Je connais des mordus de randonnée qui ne jurent que par les bottes en cuir, bien entretenues à la graisse de castor. Ce fut mon cas pendant des années, jusqu’au jour où j’ai souffert le martyre dans l’Arctique canadien alors que mes vieilles bottes de cuir séchaient au point que j’avais du mal à les enfiler chaque matin, tant l’espace minimal pour mes pieds était réduit. J’aime beaucoup la souplesse du cuir, mais là, elle avait clairement atteint sa limite!

Le cuir pleine fleur est le plus durable, le plus résistant à l’abrasion et à l’eau, mais les bottes en cuir ont l’inconvénient d’être plus lourdes et moins respirantes. Même chose pour les bottes en suède (cuir poncé), qui sont plus souples, mais moins durables que le vrai cuir.

Avec des bottes en matériaux synthétiques, vous gagnerez en légèreté, en souplesse et en respirabilité. Elles sèchent plus vite et sont un peu moins chères mais, par contre, elles sont rarement aussi imperméables que le cuir et il y a de fortes chances que vous les gardiez moins longtemps. Autre avantage: elles nécessitent peu ou pas d’entretien.

Respirabilité ou imperméabilité?

La botte de randonnée légère sera généralement en matière synthétique respirante, parfaite en été et quand le temps est au mieux, mais si vous vous aventurez au printemps ou en automne sur un sentier passablement détrempé, une botte de randonnée à membrane imperméable et assez haute sera nettement préférable pour vous garder les pieds au sec.

Il en existe plusieurs sortes, du Gore-Tex à l’eVent, en passant par une panoplie d’autres membranes dites «imper-respirantes» qui sont intégrées dans la botte. Elles présentent l’avantage d’empêcher l’eau de s’infiltrer à l’intérieur tout en permettant aux pieds de respirer un peu. Certaines sont tout de même un peu chaudes en été, mais vous ne craindrez pas avec elles d’être surpris par une averse, de devoir traverser une flaque d’eau ou un ruisseau à gué.

Le choix entre le cuir et les matières synthétiques est vraiment affaire de goût et il n’y a pas de meilleur matériau qu’un autre. Photo: Annie Spratt, Unsplash

Conseils ultimes:

  • Ne lésinez pas sur le prix: je garde mes bottes de randonnée pendant au moins dix ans. J’y mets le prix à l’achat et m’assure que l’investissement sera durable.
  • N’oubliez pas d’apporter vos orthèses pour l’essai, si vous en portez.
  • Essayez plutôt des bottes neuves en fin de journée, les pieds ayant tendance à gonfler un peu dans la journée.
  • Testez plusieurs modèles avant de faire votre choix.

Après achat

  • Prendre soin de ses bottes en les nettoyant rapidement et en les traitant si nécessaire, notamment pour le cuir.
  • Lacer ses bottes de randonnée est un art. Apprenez comment faire avec cette vidéo de La Cordée sur YouTube.
  • Acheter de bons bas de randonnée, avec renforts aux talons et sur les orteils. À force de marcher, les meilleurs bas s’abîment vite à l’arrière du talon et à l’avant des orteils. N’attendez pas de voir à travers pour en changer: vos pieds vous remercieront à la prochaine rando!
  • Relire mon article Soins des pieds pour la randonnée.

Nouveautés plein air pour le printemps et l’été

En randonnée ou en vélo, en canot ou en kayak, en planche à pagaie, en camping ou en hébergement insolite, dans toutes les régions du Québec, on se prépare à vous offrir le meilleur des paysages terrestres ou aquatiques grâce à des nouveautés plein air plus variées que jamais. Prêt pour la tournée?

L’hiver touche à sa fin et les mordus du plein air vont bientôt troquer leurs skis et leurs raquettes pour leurs vélos, bottes et bâtons de marche, canots, kayaks, planches à pagaie, tentes… Pour vous aider dans vos choix de fins de semaine ou de séjours plus longs au Québec, voici ce qui vous attend de nouveau, région par région.

Abitibi-Témiscamingue

  • À Ville-Marie, au Témiscamingue, la Coop de l’Arrière-Pays offre la location d’une gamme complète d’articles de plein air : canots, kayaks, planches à pagaie, vélos, matériel de camping et de sécurité. Un service de navette et de transport de bagages est aussi proposé, ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue.
En plus de la location d'équipements, la Coop de l'Arrière-Pays propose un service de navette et de transport de bagages ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue. Photo: Facebook Coop de l'Arrière-Pays

Bas-Saint-Laurent

  • De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer géré par Terfa, qui développe aussi toute une offre d’hébergements (21 chalets, 5 yourtes et 13 prêts-à-camper) dans la Réserve faunique Duchénier, à proximité.
  • La Société Duvetnor reprend ses excursions guidées en bateau et à pied au phare du Pot-à-l'Eau-de-vie, en plus de donner accès aux sentiers pédestres et à l’hébergement en camping, auberge et chalets sur l’île aux Lièvres.
  • Le chef Kim Côté du restaurant Côté Est à Kamouraska proposera les dimanches, du 9 juillet au 10 septembre, un forfait aventure gastronomique mycologique, le MycoMigrateur, pour vivre l’expérience de sorties en nature afin de cueillir champignons forestiers, plantes sauvages et petits fruits, puis de les transformer, en sa compagnie, en un délicieux repas.
  • Au parc Bonséjour, à Rimouski, un parc d’habiletés et un sentier de vélo de montagne s’ajoutent à la dizaine de kilomètres existants.
De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer. Photo: Facebook Canyon des Portes de l'Enfer

Cantons-de-l’Est

  • À Magog, Vie de Plein air loue des vélos électriques haut de gamme et vous invite à explorer ainsi les attraits gourmands et culturels de la ville et de ses environs.
  • Le Guide vélo 2023-2025 des Cantons-de-l’Est compte plusieurs nouveaux circuits dans la région, dont la Boucle du mont Ham et celle de Cleveland.
  • Véloroute gourmande: pour sa deuxième saison, le parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements.
  • Le Centre national de cyclisme de Bromont (CNCB) offre désormais la location de matériel de bike-packing pour les amoureux de vélo et de camping ainsi que des vélos de gravelle Argon 18, qui complètent son offre de location de vélos de montagne, de BMX et de vélos de pumptrack.
  • À Bromont, le Parc des Sommets ouvre 5 nouvelles boucles de randonnée pédestre de niveau intermédiaire à expert.
  • Les 18 et 19 août prochains, Tourisme tripatif vous invite au coucher du soleil et sous les étoiles, au sommet du mont Ham, avec un panier gourmand zéro déchet mettant en valeur les produits régionaux.
  • Grand retour, de la mi-mai à fin septembre, des sorties en rabaska au parc national de la Yamaska, qui fête son 40eanniversaire.
  • À Bedford, chez Aukaneck Aventure, faites du «cani-kart», du «cani-trottinette» ou du «cani-cross» en forêt en compagnie de chiens de traîneau et découvrez que… c’est du sport !
La Véloroute gourmande, parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est, s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements. Photo: Facebook Véloroute Gourmande

Centre-du-Québec

  • Au parc régional des Grandes-Coulées, 4 sites de camping rustique, boisés et intimes, ont été aménagés au cœur du secteur de la Forêt ancienne. Le parc invite aussi à redécouvrir son Sentier de l’Érablière, agrémenté de panneaux en bandes dessinées: Il était une fois l’érable dans l’Érable raconte de planche en planche les aventures d’une attachante tortue des bois et de ses compagnons tout en fournissant plein d’infos sur l’acériculture.
  • Au parc régional de la Forêt Drummond, de nouvelles pistes de fatbike seront accessibles cet été, avec plus d’une vingtaine de kilomètres longeant la rivière Saint-François.
  • Sur la nouvelle Route bleue de Kingsey Falls à Danville, le parcours balisé de 11 km de canot-kayak, accrédité par Canot Kayak Québec, sera ouvert en juin et permettra de découvrir au fil de l’eau la rivière Nicolet Sud-Ouest.

Charlevoix

  • Deux sites de camping rustique ont été aménagés sur la Traversée de Charlevoix, avec tables de pique-nique et contenants à l’épreuve des animaux, à chaque étape du parcours de longue randonnée déjà jalonné de refuges.
  • À Saint-Urbain, Espace Air-Pur a ouvert l’automne dernier un camping en forêt pour tentes et véhicules récréatifs. On peut profiter des sentiers pédestres alentour, dont le sentier des Pointes et celui des Florent.
  • Près de Baie-Saint-Paul, Les Tanières ouvrent ce printemps 3 microchalets joliment équipés et bien fenestrés, ainsi que 4 sites de camping rustique en forêt, sur le rang Saint-Placide Nord. En plus d’un sentier sur la terre familiale, plusieurs autres sont accessibles dans la région.
  • À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement.
  • On offre la location de vélos de montagne électriques, de canots et kayaks au Parc d’aventure en montagne Les Palissades de Charlevoix, à Saint-Siméon. Les vélos sont offerts à partir de juillet pour des tours guidés ou des sorties en autonomie; les canots et kayaks permettent de descendre la rivière Noire, à proximité du parc. Ne manquez pas non plus sa via ferrata, à emprunter de jour comme de nuit.
  • À Petite-Rivière-Saint-François, dès la fin de juin, la Coopérative de solidarité L’Affluent prévoit d’utiliser 3 parois pour faire de l’initiation à l’escalade sur roche, prélude à un développement futur de centre et d’école d’escalade. La coop gère auberge de jeunesse et camping au Domaine à Liguori.
  • Le nouveau sentier de vélo de montage et randonnée de la Haute du Gouffre dans le secteur de Saint-Urbain reliera l’accueil de la Traversée de Charlevoix à la rivière du Gouffre Sud-Ouest, sur 13,5 km. Une extension en 2024 portera le total à 29 km pour atteindre le pied du mont des Morios.
À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement. Photo: Facebook Chalets et Camping du Ruisseau Rouge, Isle-aux-Coudres

Chaudière-Appalaches 

  • Soirée Perséides le 1eraoût au parc du Massif du Sud avec concert et experts en astronomie, pour fêter le 25e anniversaire du parc. Le Trail du Massif du Sud aura lieu pour sa part cette année le 26 août.
  • Au Parc du sommet de Thetford, à Thetford Mines, en plein cœur de la ville, on y retrouve 21 km de sentiers de vélo de montagne et 7 km de sentiers de randonnée pédestre.
  • Les 17 et 18 juin, c'est le festival SUP à l’Éco-parc des Etchemins (Lac-Etchemin), avec des cliniques d’initiation et de perfectionnement à la planche à pagaie, une randonnée sur l’eau, un essai de matériel, des défis individuels et en équipe, du yoga sur planche et sur la plage, un beach party le samedi soir…
  • Sentiers Vélo Lévis offre un réseau (gratuit) de 35 km de sentiers de vélo de montagne et de fatbike pour tous niveaux au parc Valéro.
Randonnée, soirée Perséides et bien plus vous attendent au parc du Massif du Sud. Photo: Facebook Parc du Massif du Sud

Côte-Nord

  • Aux Bergeronnes, Mer et monde écotours propose cet été, en plus de ses sorties de jour en kayak de mer, des expéditions de 2 jours en kayak-camping en longeant la côte du golfe du Saint-Laurent.
  • Près de Baie-Comeau, Attitude Nordique bonifie son offre d’activités avec l’ajout d’une tyrolienne et d’un pont suspendu surplombant la magnifique baie Saint-Pancrace, à une hauteur de 50 mètres. Profitez-en pour tester la via ferrata La Nord-Côtière, en bord de mer, ou les sorties guidées en kayak de mer ou planches à pagaie. On peut dormir sur place en tente, tente prospecteur ou au tout nouveau «loft sur la plage».
  • À Fermont, Aventure 52e parallèle organise été comme hiver de sympathiques sorties guidées par des citoyens passionnés de plein air. «Louez votre Fermontois (e)» et partez avec lui ou elle à la découverte des montagnes aux alentours de Fermont!
Le tout nouveau «loft sur la plage» d'Attitude Nordique, près de Baie-Comeau. Photo: Facebook Attitude Nordique

Gaspésie 

  • Dans la Matapédia, un nouveau parcours combinant randonnée et escalade facile sur une paroi rocheuse sera offert dès juin par la Coopérative de plein air de La Matapédia, en partenariat avec Parcours Aventures, à la Chute à Philomène, un site passablement impressionnant avec une chute de 33 mètres et un impressionnant belvédère en porte-à-faux. Une passerelle suspendue, un pont de singe, une poutre et une tyrolienne de 80 mètres compléteront les installations de la via ferrata.
  • À Forillon, Cap Aventure propose un nouveau forfait d’expédition en kayak de mer ou planche à pagaie de 2 jours le long des côtes dans le secteur de Grande-Grave et celui de Penouille, avec nuit en camping ou prêt-à-camper sur leur site à Cap-aux-Os.
  • Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure, l’une des plus belles du Québec.
  • Au Mont-Saint-Pierre, à l’automne 2022, les sentiers du Delta et de la Crête, qui permettent d’atteindre le sommet du Mont-Saint-Pierre, à 430 mètres d’altitude, ont été réaménagés afin de permettre aux petits et aux grands d’y accéder. Totalisant 7 km et connectés au Sentier international des Appalaches qui se dirige vers les mythiques Chic-Chocs, ces sentiers permettent de découvrir un magnifique amphithéâtre naturel et d’observer le coucher du soleil.
  • Évasion nature Petite-Vallée organise des sorties guidées en vélo de montagne tout l’été dans l’arrière-pays montagneux. Hébergement et restauration aussi sur place.
  • Près du parc Forillon, l’auberge Griffon Aventure bonifie son offre d’hébergement avec des tentes prospecteur, un camping sous les arbres, des emplacements pour véhicules récréatifs, des chalets et dortoirs.
  • La Sépaq a récemment intégré le secteur Rivière-Madeleine, territoire de 42 km2 incluant un bord de mer, à la réserve faunique des Chic-Chocs. Une occasion en or de s’initier à la pêche au saumon et de profiter d’un chalet sur le littoral.
  • À Percé, Folies Boréales proposera cet été un parcours d’aventure à la cime des arbres, incluant filet et saut à l’élastique inversé, en plus d’hébergements en bulles, tentes suspendues et camping sauvage. 
Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure. Photo: Facebook Cime Aventures

Îles de la Madeleine

La Société de conservation des îles de la Madeleine organise des sorties éducatives et écoresponsables. Photo: Facebook Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine

Lanaudière

  • La Pourvoirie du lac Saint-Pierre fera l’acquisition de 4 yourtes flottantes cet été. Une première, toute équipée, sera disponible à la location dès le 30 juin. On pêche avec chaloupe sur place!
  • L'Abbaye Val Notre-Dame ajoute 5 km à son réseau de sentiers de vélo de montagne dans la forêt entourant l’abbaye, avec 4 pistes. La location de vélo à assistance électrique sera aussi possible. Deux nouvelles sorties de cueillette gourmande (3 juin et 5 août) compléteront une offre renouvelée de 12 randonnées gourmandes, organisées du 20 mai au 23 septembre, ainsi que 4 pique-niques forestiers.
  • Un nouveau sentier pédestre a vu le jour dans le parc régional de la Forêt Ouareau, à Notre-Dame-de-la-Merci, en septembre dernier. Le mont des Conscrits n’est accessible qu’en saison estivale. D’une longueur de 3,5 km et de niveau intermédiaire, il mène à un cap de roche, avec 2 belvédères, pour une vue panoramique sur les montagnes.
  • À Saint-Côme, Ascension Sports débute cet été son offre d’accompagnement en sentiers de vélo de montagne par des guides certifiés. L’entreprise est spécialisée dans la location de vélos de montagne.
  • NatürSUP, une entreprise québécoise écoresponsable, dessine, conçoit et vend ses propres planches à pagaie gonflables. Elles sont en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés.
NatürSUP offre ses planches à pagaie gonflables en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés. Photo: Facebook natür SUP

Laurentides

  • À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée, dont des visites guidées, des soirées pleine lune et des journées thématiques, mais a aussi aménagé des sentiers sur la terre ferme, en forêt, notamment un menant à l’ancien barrage de la pisciculture d’autrefois.
  • À Sainte-Agathe-des-Monts, le Tyroparc, Backbone et Passe-Montagne – école d’escalade se sont associés pour un projet récréotouristique d’envergure, avec des refuges attendus pour 2024. Cet été, on pourra déjà profiter des parois du mont Catherine, aménagées pour l’escalade.
  • Le Parc régional de la Montagne du Diable remporte au Québec la palme des sites de plein air accessibles aux personnes à mobilité réduite: pavillons d’accueil, stationnements, sites de campings adaptés… Le parc a aussi fait l’acquisition de matériel adapté pour enfants, de tricycles Tivel et de planches SUP permettant de pratiquer ce sport en fauteuil roulant.
  • À Mont-Laurier, un nouveau réseau cyclable urbain permet de découvrir le centre-ville revitalisé à partir du kilomètre 201 du parc linéaire le P’tit train du Nord.
  • Du 19 mai au 9 octobre, l’hôtel UNIQ s’installe de nouveau au Domaine Saint-Bernard, à Mont-Tremblant, et ce sera la seule «destination» 2023 de cette formule d’hébergement éphémère sous tente aménagée de type glamping. Les campeurs auront accès aux activités de randonnée pédestre, de vélo, de baignade et de canot sur le site du domaine.
À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée. Photo: Facebook Sentier des cimes Laurentides

Mauricie

  • En Haute-Mauricie, Méandre invite à une nouvelle activité de descente sur la rivière Croche, avec plusieurs Le site de villégiature a aussi ses sentiers pédestres, 40 km de vélo de gravelle ainsi qu’une belle plage sablonneuse. Sur place: glamping sous dômes en bois, microcabines et sites de camping.
  • À Trois-Rivières, l’agence de voyages réceptive Escapade Mauricie, proposant des forfaits de microaventures, s’associe à Locapaq (de Montréal) pour ouvrir avant l’été une succursale qui louera de l’équipement de camping et de plein air. En collaboration avec Navette Nature, un transport de Trois-Rivières vers le parc national de la Mauricie sera de retour cet été, avec une remorque pour transporter des vélos. Pour parcourir le Chemin du Roy, des vélos électriques seront aussi disponibles, tout comme des surfs électriques pour descendre la rivière Saint-Maurice.
  • À Saint-Mathieu-du-Parc, tout près du parc national de la Mauricie, l’Auberge Mandala est une nouvelle auberge de jeunesse, avec piscine, spa, sauna, terrasses ensoleillées et petit-déjeuner inclus.
  • Du 2 au 4 septembre, retour de la Classique internationale de canots de la Mauricie.
En Haute-Mauricie, Méandre vous invite à dormir dans une microcabine. Photo: Facebook Méandre

Montérégie

  • Tourisme Montérégie a lancé en février la deuxième édition de son magazine cyclotouristique Cap sur le Vélo. On peut y retrouver des pistes cyclables, des suggestions d’itinéraires sur route, des témoignages de différents cyclistes ainsi que des attraits touristiques à découvrir. La Montérégie compte quelque 1 000 km de pistes cyclables, presque entièrement asphaltées.
  • Le Village des écluses proposera une expérience lumineuse immersive sur le sentier menant au phare du canal de Soulanges. De plus, une nouvelle offre d’hébergement insolite permettra l’ajout de 20 unités de prêt-à-camper au bord du lac Saint-Louis (microchalets, autobus convertis, tipis et tentes glamping), portant à 130 les emplacements de ce site de 10 hectares.
  • La 83e édition des Régates de Valleyfield, avec compétitions et spectacles, se tiendra les 7, 8, 13, 14, 15 et 16 juillet.
La pointe du phare qui accueillera le sentier lumineux du Village des écluses. Photo: Facebook Village des Écluses

Outaouais

  • Tourisme Outaouais publie son nouveau dépliant plein air, avec carte identifiant toutes les entreprises et les sites offrant notamment randonnée pédestre, canot, kayak, planches à pagaie, vélo de route, vélos de montagne, camping, prêts-à-camper, hébergements insolites.
  • Montebello Vélo de montagne offrira cet été plus de 6 km de nouveaux sentiers aménagés au goût du jour, y compris une flowtrail (piste de descente facile, fluide, avec légères vagues et beaux virages relevés). Le réseau de vélo de montagne et fatbike compte maintenant 25 km pour tous les niveaux.
  • Kenauk Nature a construit 3 nouveaux prêts-à-camper qui seront disponibles dès le début de l’été en bordure du lac Papineau. Au programme: pêche, randonnée, kayak, escalade…
  • La Sépaq ajoutera à la mi-juillet 47 sites de camping sur la Boucle du Cerf, au Centre touristique du Lac-Simon, le tout dans le secteur boisé et proche de la plage; 14 prêts-à-camper Étoile seront aussi ouverts à la location.
  • L’ancien centre de ski alpin de Wakefield devient le Centre Vorlage et prévoit ouvrir cet été 3 ou 4 premières pistes de vélo de montagne et plusieurs sentiers pédestres.
  • Le Camp Fortune a développé en collaboration avec le parc de la Gatineau le projet de tyroliennes Sommet à Sommet. Le parcours ouvert en mai aura 3 tyroliennes d’une longueur de plus de 1,3 km, avec une vitesse pouvant atteindre 70 km/h.
  • À Chelsea, Nomades du Parc propose un nouveau tour guidé d’une durée de 4 heures combinant le vélo et la pêche. Accompagnés, les participants découvriront en vélo électrique les berges de la rivière Gatineau et pourront apprendre ou perfectionner leur technique de pêche à la mouche.
  • En plus de vélos hybrides, Carpe Diem Aventures offrira cet été à Blue Sea la location de vélos à assistance électrique à roues surdimensionnées. Découvrez ainsi la Véloroute des Draveurs ou différents sentiers de gravelle de cette belle région.

Région de Québec

  • À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. En location, on retrouve des kayaks simples pour pagayer sur le lac Saint-Joseph et des vélos électriques pour explorer la vélopiste Jacques Cartier-Portneuf.
  • Sur la base militaire de Valcartier, le Centre Castor a développé un beau réseau de vélo de montagne (plus de 100 km) et de sentiers pédestres sur les flancs du mont Brillant. On peut dormir sur place au Village de yourtes.
À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. Photo: Facebook Station Duchesnay

Saguenay-Lac-Saint-Jean

  • La Réserve faunique des Laurentides, dont le territoire est partagé entre les régions de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, s’ouvre au bike-packing, activité de cyclotourisme sur chemins forestiers et sentiers avec tout son stock pour camper. Une douzaine de circuits de 85 à 170 km, de 2 à 7 jours, sont proposés aux cyclistes, avec camping dans une vingtaine de sites rustiques. On peut même apporter sa canne à pêche. Vélo de montagne ou de gravelle conseillé.
  • Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Passant à travers champs et le long de la Belle-Rivière, le court trajet vient améliorer le confort et la sécurité des cyclistes dans ce secteur passant.
  • Le Camping municipal de Péribonka propose désormais plusieurs choix d’équipements, tels que kayaks, planches à pagaie, canots, pédalos et canot rabaska.
  • La Sépaq a ajouté 10 prêts-à-camper Étoile au camping Camp-de-Touage du parc national de la Pointe-Taillon, à Saint-Gédéon, et 7 dans le secteur de Baie-Éternité au parc national du Fjord du Saguenay.
Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Photo: Facebook Véloroute des Bleuets

Plein air hivernal: ce n’est pas fini!

Le temps doux annonce les délices du printemps, mais les amoureux de plein air hivernal sont et seront encore gâtés pour quelques semaines avec de formidables terrains de jeu pour skier et faire de la raquette.

Des belles conditions de ski alpin dans les Cantons-de-l’Est

À Bromont et Owl’s Head, dans les Cantons-de-l’Est, on skie encore à pleins poumons en ce début de mois de mars. Pourquoi ne pas passer une journée de week-end chez l’une et la seconde chez l’autre, pour varier les plaisirs de la glisse en ski alpin? Les investissements majeurs faits dans le système d’enneigement de ces deux stations vedettes de la région donnent d’excellents résultats en matière de qualité de la neige.

Avec une vue incroyable sur le lac Memphrémagog, la station Owl's Head offre encore de superbes conditions de glisse. Photo: Facebook Owl's Head Ski & Golf

Mes plus:

À Bromont, montagne d’expériences, le Chalet du Sommet offre une vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes environnantes, et que dire de la plongée visuelle incroyable que procure sur le lac Memphrémagog le sommet de Owl’s Head, à 753 m d’altitude? Que du bien! 

À Bromont, montagne d’expériences, le Chalet du Sommet offre une vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes environnantes. Photo: Phil Bernard, V2com

Mes meilleures adresses pour l’après-ski à Bromont:

Hôtel Beatnik: près du Domaine naturel du lac Gale et du spa nordique Balnea, on vient et revient à cet hôtel qui a de la classe autant qu’il est pratique pour des séjours en famille ou entre amis, avec cuisine, salle à manger et grand salon.

Chardo: ce restaurant de «cuisine sauvage» du Vieux-Bromont fait aussi bar à vin, surtout nature. J’ai été vraiment épatée par la qualité et l’originalité des plats servis, des entrées aux desserts. 

Abondance de neige en Gaspésie

En Gaspésie, il n’est pas rare qu’on puisse faire de la raquette, et même du ski jusqu’à la fin mai. Tourisme Gaspésie rappelle que la région «reçoit en moyenne cinq mètres de neige par hiver». Pour les adeptes de raquette, ajoute l’organisme, le parc national de la Gaspésie «vous en mettra plein la vue avec 25 sommets de plus de 1000 m et plus de 100 km de sentiers pour tous les niveaux».

J’y étais moi-même en avril dernier et il restait plusieurs mètres d’épaisseur de neige. Quand elle est trop tapée par les passages répétés de raquettes, on enfile ses crampons et on continue l’aventure. 

Avec 25 sommets de plus de 1000 m et plus de 100 km de sentiers pour tous les niveaux, le parc national de la Gaspésie est un endroit de choix pour la raquette. Photo: Facebook Parc national de la Gaspésie

On pense déjà vélo

Circuits cyclables du Centre-du-Québec

Tourisme Centre-du-Québec a lancé le 23 février son tout nouveau «carnet vélo», qui se veut un outil pratique bourré d’informations sur les circuits possibles dans la région. Des codes QR redirigent le lecteur vers des circuits intégrés dans son cellulaire. On peut télécharger le carnet vélo sur le site de l’organisme, dans la section «brochures gratuites», ou se le procurer au Salon du vélo de Gatineau-Ottawa, du 10 au 12 mars prochains, et au Salon Info-Vélo de Québec les 31 mars, 1er et 2 avril. Le site web de Tourisme Centre-du-Québec en profite pour offrir des forfaits vélo clés en main de trois à quatre jours, des escapades cyclistes, mais qui peuvent aussi être gourmandes et culturelles. Un transport de bagages est aussi proposé avec Voyager à vélo.

Festival Go vélo Montréal

Vélo Québec propose un tarif «réservez tôt» pour son Festival Go vélo Montréal, avec ses trois événements vedettes: Défi métropolitain le 28 mai, Un tour la nuit le 2 juin, Tour de l’île de Montréal le 3 juin. Ce dernier se fera au départ et à l’arrivée au parc Maisonneuve cette année.

À lire!

Vélo Québec Éditions publie Histoires à dormir debout 2, récits tirés de 20 000 km à vélo réalisés par Jonathan B. Roy de l’Asie à l’Amérique du Sud.

Il est temps de penser et de planifier vos sorties à vélo! Photo: Fat Lads, Unsplash

On pense aussi camping et randonnée pédestre

Réservations avec Parcs Canada

Parcs Canada opère une nouvelle plateforme de réservations. Pour ceux qui n’avaient pas de compte avant, on peut s’en créer un dès maintenant en vue de réservations de camping, lesquelles seront ouvertes entre le 13 mars et le 13 avril selon les parcs nationaux. Rendez-vous ici pour connaître la bonne date.

Réservations à l'Île aux lièvres

Île aux Lièvres: c’est le temps de réserver pour l’été. À Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent, la Société Duvetnor annonce l’ouverture de ses réservations (uniquement par téléphone au 418 867-1660 ou 1 877 867-1660) pour la prochaine saison touristique qui commencera le 2 juin à l’île aux Lièvres et le 9 juin au phare du Pot à l’Eau-de-Vie.

  • Location de chalets: 13 mars (pour trois ou quatre nuits)
  • Auberge du Lièvre: 20 mars (minimum deux nuits)
  • Camping sauvage: 27 mars
  • Nuitée au phare: 3 avril (séjour de 24 h)
  • Randonnées pédestres: 2 juin
  • Excursions en mer: 2 juin

Duvetnor est à la recherche de plusieurs personnes pour des postes saisonniers ainsi que de bénévoles pour assurer certaines fonctions sur l’île aux Lièvres en échange de la traversée, de l’hébergement et des repas sur place. L’organisme sans but lucratif sollicite également des dons pour financer une nouvelle résidence d’employés sur l’île aux Lièvres.

Inscriptions pour le Circuit de l'Abbaye

Le Circuit de l’Abbaye, avec ses 149 km de marche façon Compostelle à partir de la célèbre abbaye de Saint-Benoît-du-Lac, dans les Cantons-de-l’Est, prévient que l’ouverture des inscriptions débute le 1er avril sur son site. Celui-ci détaille toutes les informations utiles pour planifier votre séjour de «marche autonome» et vos hébergements sur le circuit.

Notre journaliste Véronique Leduc vous raconte son expérience sur le Circuit de l'Abbaye dans cet article. Photo: Véronique Leduc

À l’agenda plein air

  • 10 mars: Course d’orientation gratuite et sans inscription organisée par l’organisme GUÊPE à La Malbaie (derrière le complexe sportif).
  • 11 mars : Randonnée sur les glaces du fleuve en raquettes. Quatre parcours guidés de 2 à 15 km sur les battures sont proposés dans le cadre de ce nouveau défi sportif imaginé par la Ville de Montmagny, dans Chaudière-Appalaches.
  • Entre le 19 mars et le 16 avril: GUÊPE organise des randonnées du temps des sucres à l’Érablière M. Bouthillette de Bonsecours dans les Cantons-de-l’Est. Accompagné d’un éducateur-naturaliste, vous en apprendrez plus sur l’histoire du sirop d’érable et sa fabrication tout en appréciant l’écosystème de l’érablière à tilleul et ses habitants.
  • 25 et 26 mars: Salon aventure et plein air au Palais des congrès de Montréal, avec 200 exposants et une série de conférences pour parler du plein air au Québec comme ailleurs.

Le ski de randonnée: pour qui, pour quoi, comment, où?

Le ski de randonnée, aussi nommé randonnée alpine, ski de montagne ou alpine touring, est très tendance au Québec. De nombreuses stations de ski alpin l’ont bien compris, aménageant de plus en plus de pistes d’ascension pour les amateurs de ce sport d’hiver, tandis que d’anciennes stations de ski et centres de plein air développent une offre similaire.

En station de ski alpin comme en territoire sauvage, la technique de ski de randonnée consiste à gravir une montagne enneigée à la force de son corps, sans remontée mécanique, puis à redescendre dans la poudreuse ou sur une piste damée, le tout grâce à un équipement spécial.

La montée prenant généralement 90% du temps de l’activité, contre 10% pour la descente, on comprend qu’il faille être en relative bonne forme physique pour l’apprécier!

Le b. a.-ba de l’équipement de ski de randonnée 

Assez larges et plutôt courts, les skis ressemblent aux skis «alpins», mais sont dotés d’une fixation particulière qui offre deux modes: le talon est débloqué en mode montée, mais la botte est verrouillée sur le ski en mode descente, comme en ski alpin.

Pour grimper, on utilise des peaux d’ascension (comme en longue randonnée de ski de fond) qu’on colle à la semelle du ski. Rendu au sommet, on les décolle pour profiter de la glisse, non sans avoir arrimé les fixations aux skis.

Les bottes sont aussi particulières au sport. Elles ressemblent également à celles de ski alpin, mais sont dotées d’un collier qu’on déverrouille en montée pour donner une plus grande souplesse de mouvement au niveau de la cheville. Pour compléter l’équipement, il faut aussi des bâtons, un casque (pour la descente) et des lunettes.

Acheter ou louer?

Les prix pour un ensemble skis-bottes-peaux d’ascension-casque varient beaucoup, mais comptez au minimum 1000$ pour un équipement de base, offert dans la plupart des magasins de plein air et de vente spécialisée de skis, en ville comme en station.

L’idéal, quand on débute, est de choisir une station de ski ou un centre de plein air offrant la location d’équipement, pour 60$ à 85$ la journée. Il sera bien temps ensuite, si on attrape la piqûre, de s’offrir la panoplie du «randonneur alpin». 

Comment s’habiller ?

En matière de vêtements, le multicouche est de rigueur. On débute en version légère pour monter et ne pas trop suer (avec casque dans le sac à dos), comme on le ferait pour une sortie de ski de fond. Les sous-vêtements en laine mérinos offrent une bonne isolation, en même temps qu’ils évacuent humidité et transpiration. La deuxième couche, en fibres synthétiques (polaire, doudoune légère), peut être un peu plus chaude, tandis que la troisième doit protéger du vent, de la neige ou de la pluie, autrement dit être à la fois imperméable et respirante.

En montée, cette dernière pièce de vêtement est souvent dans le sac à dos (pour ne pas avoir trop chaud), mais sera bien utile lorsqu’on l’enfilera au sommet. On aura pris soin alors de décoller les peaux d’ascension de la semelle des skis, de les ranger dans le sac et de mettre casque sur la tête et gants chauds aux mains pour profiter de la descente, bien méritée.

Combien ça coûte?

L’un des gros avantages de la randonnée alpine en station de ski, c’est qu’on ne paie pas pour les remontées mécaniques. Un billet d’accès quotidien (pour l’entretien des pistes) vaut généralement entre 10$ et 32$, soit beaucoup moins cher que pour le ski alpin. De plus, l’accès est parfois gratuit si vous louez l’équipement sur place.

Quelques centres de plein air offrent pour leur part la gratuité ou demandent un droit d’accès minime, alors que certains terrains de jeux plus sauvages, bénéficiant d’un encadrement minimal par des groupes de pratiquants, sollicitent une adhésion annuelle au groupe. Dans les parcs nationaux où la randonnée alpine est autorisée, il faut payer le droit d’entrée au parc.

Où pratiquer?

Une bonne vingtaine de stations de ski alpin ont développé des sentiers d’ascension pour la randonnée alpine, avec descente en pistes damées ou hors-piste. C’est l’idéal si vous êtes débutant.

Tel est le cas par exemple de Tremblant, dans les Laurentides, avec trois pistes qui permettent d’atteindre le sommet en une heure trente à trois heures trente, puis de s’élancer sur les pistes balisées pour une glisse de rêve.

Belle-Neige, le mont Avalanche, Ski La Réserve (versant Nature) figurent aussi dans les lieux de pratique des Laurentides.

Dans les Laurentides, Tremblant propose trois pistes qui permettent d’atteindre le sommet en une heure trente à trois heures trente. Photo: Facebook Tremblant

Dans les Cantons-de-l’Est, mentionnons le Mont-Orford, avec 11 sentiers boisés d’ascension et une offre spéciale de randonnée alpine en soirée à la lampe frontale, Bromont Montagne d’expériences (avec 12 sentiers de 0,8 km à 2,2 km en montée) et Mont-Sutton. Cette station met de l’avant trois circuits distincts d’ascension en «rando-ski» pour «les sportifs qui aiment bien mériter leur descente» avec des heures prolongées, à partir de 7h et jusqu’à 19h. Owl’s Head ouvre également ses pistes à la montée, hors des heures habituelles de ski alpin, de 6h à 8h et de 16h30 à 20h30.

Dans Charlevoix, le Massif (laissez-passer à 31$, avec une remontée en télésiège ou télécabine) et le Mont Grand-Fonds ont également de beaux sentiers balisés d’ascension, de même que le Mont-Sainte-Anne (cinq sentiers en montée) et Stoneham (deux sentiers de 2 km en montée) dans la région de Québec, le Massif du Sud, dans Chaudière-Appalaches, le parc du Mont-Comi dans le Bas-Saint-Laurent.

Le Mont-Édouard, au Saguenay–-Lac-Saint-Jean, est pour sa part un des précurseurs du ski de «haute route», version réellement hors-piste de la randonnée alpine, avec le développement de huit secteurs de descente, avec refuges en montagne.

Certains adeptes de randonnée alpine ne veulent en effet rien savoir de descentes sur pistes damées et ne jurent que par des descentes dans la poudreuse. Dans les Laurentides, l’ancienne station du mont Alta offre à cet égard un bon compromis pour bénéficier en descente d’anciennes pistes de ski alpin non entretenues ou en sous-bois. Le site est géré par Expérience Mont Alta et nécessite l’achat d’un abonnement de saison (à moins de 90$).

Le mont Hereford, dans les Cantons-de-l’Est, est aussi bien connu des amateurs de vrai hors-piste sur ses deux versants, tout comme le parc national de la Jacques-Cartier, avec trois secteurs dédiés au hors-piste en poudreuse.

Pour s’initier ou partir en sortie guidée 

Quelques stations de ski ou entreprises de plein air proposent des sorties d’initiation.

Tel est le cas au mont Alta, au Massif, comme au Massif du Sud et à Belle-Neige (pour une journée à 150$, incluant location d’équipement, guide et accès quotidien).

D’autres se spécialisent aussi dans les sorties guidées, voire les séjours, comme la Vallée Bras-du-Nord, avec des randonnées organisées par son partenaire Éco Plein Air, l’auberge Chic-Chac de Murdochville et l’auberge de montagne des Chic-Choc, en Gaspésie, qui ont toutes deux plutôt adopté le terme de «ski de haute route», version hors-piste de la randonnée alpine…

Infos complémentaires sur le «ski de montagne»:  Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME)