Archives du mot-clé plein air

Bons plans plein air pour l’hiver

Le gouvernement entrouvre la porte à un déconfinement graduel selon les régions et leur état «sanitaire». Dans le monde du plein air, les entreprises en profitent pour reprendre tranquillement leurs activités guidées et ouvrir plus grandes leurs portes aux visiteurs dans le respect des consignes en vigueur.

La règle de trois

  • Le passage d’une zone région à une autre n’est pas interdit, mais demeure non recommandé pour les activités de loisirs.
  • On peut faire une activité en extérieur avec sa bulle familiale ou avec trois autres personnes en respectant les règles de distanciation sociale et en évitant les rassemblements.
  • Il est non recommandé de se rendre en voiture sur un lieu d’activité, même extérieur, avec un parent ou un ami ne faisant pas partie de sa bulle familiale.

Trois activités qui décoiffent

La randonnée alpine

À Bromont, dans les Cantons-de-l’Est, cinq circuits sont exclusivement réservés à la randonnée alpine. Cette activité consiste à monter sur la montagne à l’aide de peaux d’ascension sous les skis et à descendre les pentes comme en ski alpin ou ski hors-piste, peaux d’ascension enlevées.

La piste La Mielleuse, qui débute sur le Versant de la Côte Ouest, s’affiche de niveau facile avec une ascension de 45 minutes et un dénivelé de 353 mètres. Courte mais intense, la BBQ 3b (Versant des Cantons) se grimpe en 15 minutes pour moins d’un kilomètre, tandis que sa grande sœur – la BBQ 3 – débute sur le Versant du Village avec une ascension d’une heure trente pour un dénivelé de 240 mètres. Restent L’Épicée, de niveau difficile, qui propose sur le Versant des Épinettes une grimpée d’une heure quarante-cinq pour avaler 240 mètres de dénivelé, et L’Aigre-douce (niveau intermédiaire), sur le Versant du Village, avec une heure quinze d’ascension pour un dénivelé de 353 mètres. Il y en a pour tous les goûts! Billet à 12$ la journée.

Photo: Facebook Bromont, montagne d'expériences

Le canot à glace

À Québec, l’équipe de Canot à glace Expérience propose jusqu’à la mi-mars, sept jours sur sept en matinée, après-midi ou au coucher du soleil, une activité sportive hors de l’ordinaire: découvrir durant une heure à une heure trente le maniement d’un canot à glace… au milieu des glaces tourmentées et mouvantes du fleuve Saint-Laurent, avec des guides professionnels hors pair. En prime: une vue incomparable sur le Vieux-Québec, Lévis et les gros bateaux. Maximum de trois clients et de deux guides par canot.

Photo: Facebook Canot à glace expérience

La via ferrata hivernale

Dans les Laurentides, le Tyroparc de Sainte-Agathe-des-Monts, qui propose entre autres des sentiers de fatbike, des pistes de raquette et des méga-tyroliennes, a aussi un magnifique parcours de via ferrata ouvert en hiver. On s’y balade, accroché à la paroi du mont Catherine, en grimpant jusqu’à 60 mètres de haut sur un parcours de 300 mètres de long. L’activité dure trois heures, et comprend l’équipement, l’initiation et la petite randonnée pour le retour au centre d’accueil. L’activité est guidée pour la partie via ferrata et accessible à quatre personnes à la fois, ou plus, en bulles familiales.

Photo: Facebook Tyroparc

Trois rabais plein air Explore Québec 

Dans un effort louable pour aider l’industrie du tourisme et les Québécois eux-mêmes en ces temps de pandémie, le ministère du Tourisme subventionne à hauteur de 25% des forfaits vacances qui peuvent varier d’un week-end à plusieurs jours. En voici trois qui mettent le plein air hivernal à l’honneur:

Une expédition sur la Côte-Nord

Windigo Aventure propose une belle expédition sur la Côte-Nord: «Les monts Uapishka en hiver», pour huit jours, en ski ou ski-raquette. Coucher à l’auberge de la Station Uapishka, près du réservoir Manicouagan, et sous tente dans les montagnes. Prochain départ: 2 avril. Coût: 1294$ avec le rabais Explore Québec.

Photo: Facebook Station Uapishka - monts Groulx

Un séjour en yourte

Authentic Canada offre un forfait de trois jours/deux nuits en yourte dans le parc régional de la Vallée Bras-du-Nord (région de Portneuf), avec location de raquettes et activité en traîneau à chiens. Prix: 292$.

Photo: Facebook Vallée Bras-du-Nord

Une escapade dans Charlevoix

Détour Nature (Chinook Aventure) a concocté des séjours en autonomie, dont un nommé «Aux quatre coins de Charlevoix en liberté», sur quatre jours. Au programme: le Sentier des Caps de Charlevoix en raquette ou ski de fond, le Massif de Charlevoix en ski alpin ou luge, le parc national des Grands-Jardins en raquette, avec coucher en auberges ou hôtels. Prix: 199$ à 398$, selon l’option d’hébergement.

Photo: Facebook Parc national des Grands-Jardins

Trois bons plans SÉPAQ

Dans le réseau de la SÉPAQ, il se passe toujours quelque chose de bon.

Promotion sur les séjours

Profitez d’une promotion, par exemple en ce moment pour un séjour en chalet au Gîte du Mont-Albert, dans le parc national de la Gaspésie, au pavillon Antoine-Dubuc, au pied de la vallée des Fantômes dans le parc national des Monts-Valin (Saguenay–Lac-Saint-Jean) ou encore au Centre touristique du Lac-Simon, en Outaouais.

Opportunités de dernière minute

Il reste de la place aussi pour des séjours de dernière minute en chalet dans plusieurs parcs nationaux, réserves fauniques et centres touristiques, aussi bien pour des fins de semaine qu’en semaine.

Astronomie à Mégantic

Au parc national du Mont-Mégantic, ne ratez pas les traditionnelles soirées «astronomie et raquettes aux flambeaux» qui reprennent, tous les samedis soirs, jusqu’au 20 mars.

Dernières nouvelles

Un service de location d'équipements

L’entreprise écotouristique Quatre Natures offre cet hiver à Québec un service de location de matériel de ski de fond nordique, ski-raquette, raquette, camping d’hiver, traîneau d’expédition à prix très raisonnables.

Une conférence intéressante

L’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie, qui opère le site passionnant d’interprétation «Chouette à voir!» en Montérégie, organise le 15 février une conférence virtuelle de son fondateur Guy Fitzgerald sur le thème «Soigner les oiseaux de proie, une aventure humaine».

Vive l’hiver en plein air!

L’hiver débute en grand dans plusieurs régions du Québec où la neige est déjà au rendez-vous. C’est le temps idéal pour vous allécher avec quelques nouveautés en matière d’activités de plein air, d’hébergements et de spas nordiques. 

Randonnée alpine et fatbike figurent en tête des activités tendance de cet hiver, mais les «classiques» ski de fond, raquette et ski alpin continuent d’attirer les foules. En matière d’hébergements, on fait la part belle aux chalets de charme, mais aussi aux refuges rustiques et aux hébergements insolites, style Coolbox. Tour d’horizon.

Raquette, marche sur neige ou ski de fond?

Nouveau service de location au parc national de la Mauricie

Le parc national de la Mauricie a un nouveau service de location de raquettes (pour adultes et enfants), de crampons et de bâtons de marche, afin de permettre d’aller jouer dehors sans se ruiner. Huit sentiers de 3 à 17 km vous y attendent, en plus de 80 km de pistes de ski de fond. Une nouvelle halte chauffée a été installée sur le sentier #13 (Solitaire).

Photo: Facebook Parc national de la Mauricie, Parcs Canada

Réouverture de l’accès au mont Glen

Dans les Cantons-de-l’Est, les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen, fermé en 2020 pour cause de travaux forestiers. Grand retour, donc, cet hiver, pour compléter en raquettes la belle Boucle de la Bolton Pass.

Un nouveau stationnement sur le chemin Bolton-Centre permet également l’accès aux Sentiers des Ruisseaux, du réseau Missisquoi Nord. Libres d’accès, ils se joignent au réseau des Sentiers de l’Estrie, pour lesquels il faut se procurer un billet d’entrée.

Les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen. Photo: Facebook Les Sentiers de l'Estrie Inc.

Raquette et ski de fond à Val-Jalbert

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Village historique de Val-Jalbert s’allie cette année au Club plein-air Ouiatchouan pour ouvrir son site à la raquette et au ski de fond.

Cette année, le Village historique de Val-Jalbert ouvre son site à la raquette et au ski de fond. Photo: Facebook Village historique de Val-Jalbert

Randonnée pédestre au crépuscule à Orford

Au Mont-Orford, côté station de ski alpin, on fait dans l’originalité en ouvrant plusieurs pistes à la «randonnée pédestre au crépuscule». Douze pistes seront désormais accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. L’offre variera en fonction des opérations de damage et des canons à neige. Cette nouvelle activité sera gratuite pour les abonnés du parc national du mont Orford et ceux de la station de ski alpin.

Au Mont-Orford, douze pistes seront accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. Photo: montorford.com

Nouveau sentier de raquette dans Lanaudière

Dans Lanaudière, le parc régional des Sept-Chutes a un nouveau sentier de raquette: la «boucle du lac Jérôme», dans la partie sud du parc, avec 4 km à parcourir. Deux refuges ouvrent également pour la saison hivernale.

Deux refuges ouvrent pour la saison hivernale au parc régional des Sept-Chutes. Photo: Facebook Parcs régionaux Matawinie - Lanaudière

Animaux, dodo et raquette au parc Omega

Au parc Omega, en Outaouais, on ne fait pas que voir des animaux en voiture! En hiver, comme le reste de l’année, on peut dormir sur place (en Cabane des loups, Chalet des loups ou Lodge des loups) et aussi faire de la raquette sur 1,9 km de sentiers. Et la location de raquettes est gratuite!

Photo: Facebook Parc Omega

Ski de fond et raquette à Montréal

Dans quatre parcs-nature de Montréal (Cap-Saint-Jacques, Bois-de-Liesse, Île-de-la-Visitation et Pointe-aux-Prairies), un service de location de skis de fond et de raquettes est offert gratuitement cet hiver aux moins de 18 ans par l’organisme Guêpe et grâce à la contribution financière de la Ville.

Un service de location de skis de fond et de raquettes est offert dans quatre parcs-nature de Montréal. Photo: Facebook GUEPE

Randonnée alpine/ski hors-piste/haute route/ski alpin

La tendance des stations de ski alpin à ouvrir des pistes de randonnée alpine et des secteurs de ski hors-piste se poursuit cet hiver.

Ski hors-piste à Murdochville

Dans la Mecque du ski hors-piste, à Murdochville, en Gaspésie, l’entreprise Chic-Chac poursuit sur sa lancée cet hiver avec un terrain de jeu comprenant plusieurs montagnes et des champs de neige poudreuse incomparables.

En plus de son auberge et du presbytère pour dormir, Chic-Chac a investi 1,2 million de dollars dans l’aménagement de l’église du village, qui deviendra au courant de 2021 le centre névralgique de ses opérations, avec en outre un bar-restaurant et une grande salle de spectacles.

Photo: MMylaine RRobichaud, Facebook Chic-Chac

L’anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs

En Gaspésie toujours, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Belle occasion d’aller faire un tour au cœur de la réserve faunique de Matane, à 615 m d’altitude, pour pratiquer la raquette, le ski de haute route, le ski Hok et la planche à neige divisible.

En Gaspésie, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Photo: Facebook Auberge de montagne des Chic-Chocs

Du nouveau à la station Ski Mont Saint-Bruno

À la station Ski Mont Saint-Bruno, le secteur pour enfants a été agrandi et les zones pour débutants, améliorées. La Forêt enchantée s’offre une nouvelle jeunesse pour plaire aux plus petits. Une piste en sous-bois vient compléter celles qui existaient auparavant.

Beaucoup de nouveautés pour les enfants à la station Ski Mont Saint-Bruno. Photo: Facebook Ski Saint-Bruno

Nouvelles pistes au mont Adstock

Dans Chaudière-Appalaches, le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. La coop de solidarité qui gère le site annonce aussi l’ouverture d’un «refuge» pour se réchauffer et profiter de la vue du sommet. 

Le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. Photo: Facebook Mont Adstock, station récréotouristique

Une montée en ski de haute route au Valinouët

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Elle donne accès ensuite à l’ensemble des pistes de ski alpin pour la descente.

La station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Photo: Le Valinouët

Nouveau service de location à La Réserve

La station Ski La Réserve, dans Lanaudière, ajoute une corde à son arc en proposant la location de skis pour la randonnée alpine.

La station Ski La Réserve propose cette année la location de skis pour la randonnée alpine. Photo: Facebook Ski La Réserve

Au pays du fatbike

De nouveaux sentiers à Valinouët

À la station de ski Le Valinouët, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on renforce cet hiver l’offre de sentiers de fatbike, avec 10 km s’ajoutant aux 4 km déjà ouverts l’an dernier au bas de la montagne, secteur relativement plat.

Tuque et bicycle à Québec

Même à Québec, on pourra désormais s’initier au pédalage sur neige en compagnie d’Émilie, une jeune entrepreneuse à la tête de «Tuque et bicycle». Embarquez sur l’un de ses fatbikes pour un tour guidé (à prix raisonnable) de la Basse-Ville et du Vieux-Québec, avec chocolat chaud au Grand Marché.

Photo: Facebook Tuque & bicycle expériences

Profiter de la vue au parc des Montagnes noires

Au parc des Montagnes noires de Ripon, en Outaouais, on loue désormais des fatbikes pour découvrir 24 km de sentiers damés et se rendre au sommet, où trône une tour de 12 m permettant de voir la région de haut.

La tour de 12 mètres offre une belle vue sur la région. Photo: Facebook Parc des Montagnes Noires de Ripon

Un nouveau spa pour se détendre après le sport 

Le Koena Spa a ouvert ses portes à Aylmer, non loin de Gatineau, en Outaouais. Plongez dans l’ambiance hawaïenne au bord de la rivière des Outaouais et profitez des lieux, des massages et des soins en attendant la réouverture des bains nordiques.

Des chalets qui ont de la classe

 De nouveaux chalets au Vieux Loup de Mer

Au Bic, dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer fête son 20e anniversaire et bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers», pour deux à quatre personnes. Une association de prestige avec Colombe Saint-Pierre, cheffe propriétaire de Chez Saint-Pierre, permettra cet hiver la livraison de ses paniers-dégustations au chalet. Un forfait «traineau à chiens et raquettes» est également offert et on est à deux pas du parc national du Bic.

Dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers». Photo: Facebook Vieux Loup de Mer

Des Coolbox au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, où sont nées les Coolbox, nouveau type de petit chalet de plein air, elles s’installent au pied des pentes du mont Édouard, à L’Anse-Saint-Jean, tandis que Le Valinouët, qui inaugure un chalet d’accueil ultramoderne, ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école.

Le Valinouët ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école. Photo: Facebook Le Valinouët

De nouveaux chalets à Kenauk Nature

Kenauk Nature, domaine de rêve pour le ski de fond et la raquette, situé dans Petite Nation (en Outaouais), propose trois nouveaux chalets de luxe en location qui viennent compléter l’offre existante.

Trois nouveaux chalets de luxe s'ajoute à l'offre de location de Kenauk Nature. Photo: Facebook Kenauk Nature

Une auberge au lac Édouard

Au lac Édouard, en Haute-Mauricie, la Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. L’accès se fait en train, puis en raquettes, ou en motoneige. On peut profiter ou non du service d’un chef sur place. Raquette et ski de fond sont au programme des activités de plein air.

La Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. Photo: Facebook Pourvoirie Seigneurie du Triton

Refuges au fond des bois

Un nouveau refuge-relais au parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier, dans la région de Québec, inaugure cet hiver un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom, où le ski hors-piste est roi. Ski de fond, raquette et fatbike sont aussi à leur meilleur partout dans le parc.

Le parc national de la Jacques-Cartier inaugure un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom. Photo: Facebook David Sarrazin

Un refuge sur le site d’Éco-Odyssée

En Outaouais, sur le site d’Éco-Odyssée – qui propose l’été de beaux parcours en pédalo, canot et planche à pagaie dans un labyrinthe aquatique –, un refuge nommé Exode ouvre ce mois-ci. Ce prêt-à-camper, avec vue sur les collines de l’Outaouais et accès aux sentiers, peut accueillir deux personnes. 

Eco-Odyssée propose un refuge pouvant accueillir deux personnes. Photo: Facebook Parc nature Eco-Odyssée

Des événements plein air à venir   

Gatineau Loppet 

43e édition du plus grand événement international de ski de fond au Canada, du 19 au 21 février 2021 dans le parc de la Gatineau.

Marathon canadien de ski

Le 7 février 2021, au départ de Montebello. Contrairement à l’habitude, une seule journée, et non deux, est au programme, compte tenu de la situation sanitaire.

Profiter de la nature… en ville!

On le dit souvent, l’aventure peut se trouver au coin de la rue. La pandémie nous a souvent permis de découvrir des trésors de nature à proximité de chez nous qui, même s’ils n’étaient pas toujours cachés, avaient été délaissés au profit de grands espaces plus lointains. Ainsi en est-il pour moi, en tout cas… Voici mes trois plus récentes découvertes sur l’île de Montréal, à explorer à pied ou en vélo.

Parc-nature de l'Île-de-la-Visitation: entre l’eau et l’histoire

Le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation couvre une partie des quartiers Ahuntsic-Cartierville et Montréal-Nord et, malgré qu’il soit coincé entre deux ponts-autoroutes (19 et 25), on s’y sent comme dans une oasis urbaine.

Aménagé sur 34 hectares, à la fois en bordure de la rivière des Prairies et sur l’île de la Visitation, il offre 8,8 kilomètres de sentiers pédestres et 3,6 kilomètres de pistes cyclables, mais qu’on peut facilement rallonger en allant se balader dans Ahuntsic. Et quel cadre, vu qu’on est presque toujours au bord de l’eau!

On se sent comme dans une oasis urbaine au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. Photo: Anne Pélouas

L’entrée par le boulevard Gouin permet de sillonner la partie nord-est en direction du barrage, au son des flots rugissants, puis la partie ouest avec vue sur l’île du Cheval de Terre. Après le bassin du Pêcheur, une passerelle donne accès à l’île de la Visitation. À droite, un belvédère permet de voir l’autre côté du barrage hydroélectrique.

Après une balade sur l’île, on peut ressortir par la rue du Pont et accéder ainsi au site des Moulins du Sault-au-Récollet, à l’histoire ancestrale. Les berges de la rivière des Prairies ont en effet accueilli à cet endroit le premier site industriel du Canada. Le moulin, l’ancien pressoir à pommes et les vestiges de ce lieu patrimonial, datant du régime français, sont à voir.

Le moulin, l’ancien pressoir à pommes et les vestiges de ce lieu patrimonial sont à voir. Photo: nuria mpascual, Flickr

Pour clore le tout de belle façon, ne manquez pas de faire à deux pas de là le tour de la superbe église d’Ahuntsic, celle de la Visitation de la Bienheureuse-Vierge-Marie, qu’on nomme plus simplement église de la Visitation. C’est la seule église de style traditionnel québécois sur l’île de Montréal et la plus ancienne encore debout. Construite en pierres des champs entre 1749 et 1751, elle dresse ses deux clochers vers le ciel, mais son arrière est encore plus beau que l’avant, avec sa magnifique toiture en tôle et son joli parc en bordure de l’eau. 

Pour clore votre visite de belle façon, ne manquez pas de faire le tour de la superbe église de la Visitation de la Bienheureuse-Vierge-Marie. Photo: Anne Pélouas

Parc Frédéic-Back: entre déchets et capture de méthane

Pas très loin du parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, du moins en vélo, le parc Frédéric-Back est un espace unique à découvrir autant pour la marche, la course ou le vélo que pour son projet, toujours en cours, de réhabilitation environnementale d’une ancienne carrière de calcaire devenue site d’enfouissement de déchets. La métamorphose a été entamée en 1995 et je n’y étais jamais allée… Le parc a des allures lunaires, surtout en novembre, alors que les beaux herbages et fleurs ont complètement disparu.

Avec ses sphères recouvrant des puits de captage de biogaz, le parc a des allures lunaires. Photo: Anne Pélouas

Encadré par le boulevard Crémazie et la rue Champdoré, les rues Papineau et d’Iberville, il est ceinturé d’une boucle pour la marche, le vélo, puis le ski de fond et la raquette l’hiver venu. Plusieurs belvédères ont été aménagés et l’on peut voir, par exemple du haut du Boisé-Est, un panorama à 360 degrés sur la ville, incluant le mont Royal et le Stade olympique. Sur le relief du parc, comme dans les creux du terrain, les sphères recouvrant les puits de captage du biogaz émanant des déchets sous terre sont une véritable attraction. Leur design particulier attire l’œil de jour comme à la tombée de la nuit, quand elles deviennent phosphorescentes. 

Parc du Mont-Royal: du mont Royal au bois Summit 

Le parc du Mont-Royal, chouchou des Montréalais (et des touristes), est sillonné de sentiers pédestres et de pistes cyclables bien connues, notamment le chemin Olmsted menant au belvédère Kondiaronk, à la croix du mont Royal et non loin du lac aux Castors. On connait moins les magnifiques parcs du cimetière du Mont-Royal et du cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Autrefois, on pouvait s’y promener à bicyclette, mais en raison de certains cyclistes prenant leurs allées pour des pistes de course, c’est seulement à pied qu’on peut maintenant s’y balader.

Plusieurs n’aiment guère les cimetières. Moi, je trouve toujours plaisir à leur décor bucolique, à leurs aménagements paysagers et à leur invitation à la sérénité.

Sur le versant nord de la «montagne», le cimetière du Mont-Royal dévoile un paysage de collines et de vallées envahi par des tombes, mais abritant aussi de superbes spécimens d’arbres et arbustes anciens. Une carte indiquant l’endroit de plus de 100 espèces d’arbres est disponible au bureau du cimetière.

Son voisin, le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, occupe 343 acres du quartier Côte-des-Neiges et s’étage sur le flanc du mont Royal jusqu’au sommet. Il compte cinq boisés sur son territoire et près de 13 500 arbres, dont plusieurs centenaires, et une bonne centaine d’arbres remarquables, comme un peuplier deltoïde de 1,86 mètre de diamètre, un érable argenté de 254 ans, un chêne rouge de 220 ans et de rarissimes noyers cendrés et érables noirs.

Le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte cinq boisés et près de 13 500 arbres, dont plusieurs centenaires. Photo: Facebook Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

En vélo, on peut tout de même se promener autour du cimetière, mais mieux vaut un vélo de montagne (ou ses pieds) pour accéder, comme moi, au superbe belvédère Outremont, en lisière du cimetière, d’où l’on pouvait autrefois descendre une piste de ski alpin. L’endroit est un magnifique spot pour admirer le coucher du soleil.

Vue du belvédère Outremont. Photo: Anne Pélouas

J’ai découvert un autre belvédère en partant en vélo à la découverte du bois Summit (aussi accessible à pied). Le petit boisé qui se trouve au sommet de Westmount (le troisième de la montagne) domine un quartier de belles demeures. Cette réserve naturelle abrite de beaux chênes rouges, érables et frênes. Au sud de Summit Circle, qui en fait le tour, le belvédère Westmount offre une originale vue de Montréal, du côté de l’île des Sœurs et du pont Samuel-De Champlain. De quoi bien boucler la boucle d’un nouveau regard sur l’île de Montréal!

Les belles demeures du quartier valent le détour! Photo: Anne Pélouas

Bon à savoir

Croyez-le ou non, en plein été des Indiens, il faut déjà songer à vos vacances de l’été 2021! Du moins si vous pensez aller camper ou réserver un prêt-à-camper dans les parcs nationaux du Québec. Avec la vente au rabais du printemps dernier sur les cartes annuelles du réseau de la SÉPAQ, qui a connu un franc succès, n’attendez pas trop pour réserver. La SÉPAQ ouvre en effet ce samedi 14 novembre son service de réservation en ligne ou par téléphone (1 800 665-6527) et nul doute que les 7000 emplacements de camping et 670 unités de prêt-à-camper du réseau des parcs nationaux, établissements touristiques et réserves fauniques vont s’envoler comme de petits pains chauds. La réservation sera ouverte entre 8h du matin et 15h samedi, selon les parcs visés.

Au temps des dernières balades automnales et des premières neiges

L’automne est bien avancé; les feuilles sont à terre en forêt; les températures chutent; les jours raccourcissent et la première neige est tombée dans plusieurs régions déjà, dont la Gaspésie, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la région de Québec, les Laurentides, les Cantons-de-l’Est… Quand vient le temps des dernières balades en planche à pagaie, sorties de vélo de montagne, observations d’oies des neiges en migration, c’est aussi le temps de lutter contre la morosité et la déprime, de profiter des belles journées ensoleillées et de se préparer à un hiver actif!

«Dernières» sorties automnales

Sur l’eau

À condition d’être bien équipé, les balades sur les lacs du Québec en canot ou en kayak sont encore source de plaisir, surtout par beau temps. Privilégiez la fin de matinée ou le début d’après-midi pour profiter des meilleurs rayons du soleil.

Les canards, notamment les huards au chant si prenant, restent généralement sur les plans d’eau jusqu’à ce que ceux-ci gèlent, plus tard en novembre. Faites comme eux et profitez de leur présence! Il est encore possible également de pratiquer la planche à pagaie, qui a été très en vogue cet été, à condition de ne pas avoir peur de tomber à l’eau…

Conseils: Ne partez pas sans votre gilet de sauvetage, privilégiez les bords de lacs plutôt que les grandes traversées, munissez-vous de gants et de bas, si possible en néoprène (qui garde la chaleur même mouillés) ou au moins de souliers d’eau fermés; portez une combinaison de néoprène en planche à pagaie; évitez les jours venteux.

À noter: De nombreuses entreprises de plein air vident leurs entrepôts à l’automne et proposent encore de bonnes affaires pour du matériel neuf ou de location, comme des canots, kayaks, planches à pagaie. J’en ai moi-même acheté une neuve, en solde, la semaine dernière, que je me suis empressée d’essayer et qui servira encore quelques fois, j’espère, avant d’être remisée.

À condition d’être bien équipé, les balades sur les lacs du Québec sont encore source de plaisir, surtout par beau temps. Photo: Depositphotos

En randonnée

En cette fin d’octobre, c’en est presque fini des «feux de forêt» et les brillantes feuilles d’arbres sont à terre. Elles forment souvent un tapis mordoré du plus bel effet au soleil, offrant aux randonneurs de magnifiques terrains de jeu, d’autant que l’absence de feuillages permet souvent de mieux voir les reliefs et dégage les horizons à l’approche des sommets. La marche en forêt est vivifiante en automne, mais il faut veiller davantage à son habillement et à sa sécurité, en raison des zones boueuses et des roches mouillées.

Voici quelques idées de randonnées magiques pour cette fin d’automne:

  • Mont Rigaud (Montérégie): randonnée et vélo de montagne.
  • Sentier des Orphelins (Laurentides): randonnée et vélo de montagne.
  • Sommet du mont Ham (Cantons-de-l’Est): montez en randonnée au sommet par le sentier L’Intrépide (1,9 km; intermédiaire à difficile) et redescendez par la piste Panoramique (2,1 km, intermédiaire à difficile). 
En raison de la pandémie, l’accès aux Sentiers de L’escapade de la Ville de Rigaud est réservé aux résidents de la MRC de Vaudreuil-Soulanges. Photo: Facebook Ville de Rigaud

En vélo de montagne

C’est presque la fin de la saison partout au Québec, surtout en montagne. Plusieurs pistes comme celles du mont Sutton terminent leur saison le 1er novembre ou l’ont terminée lundi dernier. D’autres centres demeurent ouverts: pistes de Vélo Tremblant et du parc régional Val-David–Val-Morin dans les Laurentides et parc des Montagnes Noires de Ripon (Outaouais), par exemple.

Photo: Facebook Parc régional Val-David Val-Morin

À tire d’ailes

Lundi dernier, à la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente, on dénombrait encore plus de 25 000 grandes oies des neiges. L’automne, adultes et oisillons de 6 à 8 semaines quittent l’Arctique canadien pour aller hiverner au sud de la côte est américaine, mais s’offrent une halte méritée près des berges et des îles du fleuve Saint-Laurent. Elles font le plein de nourriture abondante sur le littoral (rhizomes du scirpe d’Amérique), mais aussi de graminées dans les terres agricoles avoisinantes avant de reprendre leur route.

Il reste deux semaines environ pour se balader à pied au bord du fleuve, où les grandes oies des neiges se rapprochent de la rive à marée haute et envahissent les zones inondées comme les champs, facilitant leur observation. Les meilleurs sites pour ce faire sont à la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente et, dans Chaudière-Appalaches, à Montmagny, Berthier-sur-Mer et L’Isle-aux-Grues.

À l’intérieur des terres, faites la balade autour du réservoir Beaudet à Victoriaville et au parc de l’Étang Burbank à Danville, deux autres haltes de choix pour l’oie des neiges.

Conseils:

  • Suivez la fin de «la féérie des couleurs» sur la carte interactive de Bonjour Québec. Elle est en «déclin», mais non encore terminée dans quelques régions comme celles de Montréal, Laval, les Basses-Laurentides et l’Outaouais.
  • Habillez-vous de plusieurs couches (sous-vêtements, laine polaire, coupe-vent ou imperméable, foulard et gants, bonnes bottes de randonnée supportant les passages où la pluie a laissé sa trace).
  • Marchez prudemment, surtout dans les sentiers recouverts de feuilles qui cachent facilement racines et pierres, augmentant les risques de chutes.
  • L’usage de bâtons de marche est fortement recommandé, de même que le transport d’un vêtement chaud dans son sac à dos pour la pause.
Des milliers d'oies des neiges s'envolent au-dessus du Réservoir Beaudet, à Victoriaville. Photo: Les Maximes, Facebook Tourisme Victoriaville et sa région

Premières neiges

Avec les premières chutes de neige de cette fin d’octobre vient le temps de vraiment nettoyer et ranger nos vêtements d’été, puis de se préparer tranquillement à l’hiver. Commencez par vérifier vos équipements (raquettes et bottes pour raquettes; skis de fond et bottes de ski de fond…).

L’Association des stations de ski du Québec a reçu le 16 octobre le feu vert du gouvernement québécois pour ouvrir la saison de ski alpin dans le respect des consignes sanitaires qui seront données selon les zones d’alerte actuelles. Elles sont détaillées sur le site de l’association. Il sera dorénavant obligatoire d’acheter ses billets en ligne et à l’avance. Les billets seront offerts en nombre limité.

De nombreuses stations parmi les 75 membres de l’association ont déjà mis en pré-vente leurs abonnements de saison, dont Sutton (jusqu’au 31 octobre). Le Massif propose depuis lundi dernier 250 abonnements «La Combine», permettant de skier cinq jours sans date prédéterminée. La populaire carte Ski Passe-Partout, qui offre des rabais de 25 à 30% sur les billets de plusieurs stations, mais avec restrictions sur les périodes de vacances, revient cette année (toujours en nombre limité) dans les boutiques Sports Experts à partir du 31 octobre. Cout: 42,50$.

Conseil: N’attendez pas si vous devez acheter des raquettes ou des skis! Ils sont déjà en vente, souvent à bon prix, et on annonce déjà une pénurie de ce type d’équipements d’hiver pour cause de ralentissement de fabrication dû à la pandémie.

On annonce déjà une pénurie d’équipements d’hiver pour cause de ralentissement de fabrication dû à la pandémie. Photo: Depositphotos

Dernière nouvelle

Le parc linéaire du P’tit Train du Nord annonce la gratuité de ses activités hivernales, dans le secteur allant de Saint-Jérôme à Val-David.

Corridor aérobique: «rouler» dans l’histoire… d’un train

Dans les Laurentides, le Corridor aérobique est en quelque sorte le petit frère du parc du P’tit Train du Nord. Comme lui, il est implanté sur une ancienne voie ferrée, mais son parcours pour cyclistes est bien différent de celui de la piste du P’tit Train du Nord, et il est beaucoup moins achalandé. 

C’est toujours un peu l’âme en peine que j’emprunte l’une de ces pistes cyclables qui passent là où passait un train autrefois. J’ai la nostalgie de cette époque où le train était autrement valorisé qu’aujourd’hui comme mode de transport en commun. Le Corridor aérobique est cependant un bel exemple de reconversion de voie ferrée qui permet de ne pas oublier totalement le passé tout en pédalant. 

L’histoire du Corridor aérobique

Un circuit historique à vélo, comprenant neuf panneaux d’interprétation, présente l’histoire de cette voie ferroviaire qui sillonnait une partie du territoire des Laurentides. On y découvre son impact sur le développement industriel, puis touristique de la région tout en profitant des trésors visuels du parcours.

L’histoire débute en 1890, alors qu’un groupe de financiers montréalais fonde la Compagnie du chemin de fer de colonisation de Montfort, avec l’ambition de relier par une voie ferrée celles du Canadien National qui passent déjà à Lachute et Saint-Jérôme. Le projet mènera finalement à un lien ferroviaire allant de Saint-Jérôme à Morin-Heights, puis à Montfort, en 1895. Trois ans plus tard, on complète la voie ferrée jusqu’au terminus d’Arundel, plus à l’ouest. Elle sera encore allongée jusqu’à Saint-Rémi-d’Amherst en 1924 pour faciliter le transport de marchandises et l’accès jusqu’à des installations minières.

Après avoir joué un rôle majeur dans le peuplement francophone, le ravitaillement des colons, puis un certain développement touristique au pourtour des lacs de la région, le service ferroviaire sera finalement abandonné par le Canadien National – comme tant d’autres – en 1962. Le parc du Corridor aérobique en a donc pris le relais, avec un parcours récréatif accessible autant à pied qu’à vélo, puis en skis de fond ou en raquettes l’hiver.

On roule dans les couleurs

En cette belle période d’automne, où les feuilles finissent de tomber et forment un magnifique tapis de sol, partir à vélo sur toute ou une partie de cette piste linéaire de 58 km qui relie Morin-Heights (dans les Pays-d’en-Haut) à Amherst (dans la MRC des Laurentides, au sud de Mont-Tremblant) est un vrai plaisir.

Son revêtement en pierres concassées compactées la prédestine davantage à recevoir la «visite» des vélos hybrides ou de montagne que des vélos de route… mais certains s’y essaient!

De Morin-Heights, le Corridor aérobique grimpe de quelque 120 mètres de dénivelé sur 8,5 km jusqu’à Montfort. La piste traverse une jolie forêt et longe le lac Chevreuil pour arriver non loin de la chapelle de Montfort, où trônait autrement un grand pensionnat agricole.

En terrain plat ensuite, elle longe un nouveau plan d’eau (le lac Saint-François-Xavier), qu’il faut traverser par un petit pont pour poursuivre sa route, légèrement en descente, sur 13,5 km jusqu’au lac suivant. Le longiligne lac des Seize-Îles passé sur votre gauche, sept kilomètres sans difficultés vous séparent du village suivant de Montcalm (aussi appelé Weir), avec le lac des Pins et le lac aux Rats pour décor.

Photo: Facebook Parc du Corridor aérobique

De Montcalm à Arundel

Je n’étais jamais allée plus loin. Lors de ma dernière sortie, je suis donc partie de la halte routière de Montcalm pour filer vers le nord-ouest en direction d’Arundel. Changement de paysage sur ce parcours qui voit la piste cyclable traverser plusieurs fois la route 364, faire le tour du lac Rond, puis filer au milieu des champs. Odeurs de foin, élevage de cerfs de Virginie, outardes au repos accompagneront nos tours de pédalier… Peu après le départ de Montcalm, il y a une magnifique sculpture de pierres montées en totem, signée par Jean Bisson Biscornet.

À Arundel, c’est dernier jour de marché fermier, mais la boulangerie reste pour sa part ouverte à l’année. Bonne occasion de prendre une pause avec un sandwich de La Maison au Coin avant de repartir sur deux roues. Un panneau d’interprétation indique à la halte routière que la vieille gare d’Arundel n’est pas loin, mais nous la chercherons en vain sur l’ancienne voie ferrée. Elle fut déplacée pour devenir le bureau de poste local.

Photo: Anne Pélouas

D’Arundel à Amherst

En bordure du chemin de la Rivière Rouge, la piste sur le plat plonge littéralement dans la forêt. À deux kilomètres d’Arundel, un embranchement montre une piste à droite en direction d’Huberdeau. Nous poursuivons tout droit sur un épais tapis de feuilles, environnées de résineux et de mousses vertes, jusqu’à rejoindre le bord de la rivière Rouge. Ses rapides agiront comme un fond sonore jusqu’à un pont, à mi-parcours de la section de 21,4 km nous séparant d’Amherst.

La piste suit ensuite le chemin de Rockway-Valley, qui menait autrefois à une petite station de ski alpin du même nom, longe le lac de la mine, puis une petite montée mène à un point de vue avant de redescendre vers le village d’Amherst. Celui-ci connut son heure de gloire avec l’exploitation d’une mine de silicate d’alumine à partir de 1894. Ce sel qu’on utilisait dans la fabrication de la peinture fut néanmoins mortel pour de nombreux mineurs qui en respiraient la poussière et la mine fut abandonnée après cette funeste découverte en 1948.

Allez! Il est grand temps maintenant de quitter l’histoire ancienne, de remonter sur nos selles pour faire demi-tour et entamer le chemin du retour… qui offre toujours d’autres perspectives et surprises!