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3 livres pour bien vivre le plein air

Ces livres plus ou moins récents n’ont absolument rien en commun, sinon d’inciter à faire des activités de plein air à sa mesure, bien préparé, physiquement et mentalement. Place au rêve… et à l’action!

L’hiver en action! Activités et découvertes partout au Québec

Alors que ce début de saison froide oscille entre tempêtes de neige et de pluie, la couverture de L’hiver en action!, un ouvrage signé par Nathalie Schneider et publié aux Éditions de l’Homme, réjouira les âmes en mal de ski de fond, mais aussi de raquette, ski de haute route ou hors-piste, fatbike, escalade de glace, traîneau à chiens… La neige est belle, le ciel est bleu azur et les deux personnages qui skient semblent au nirvana!

Nathalie Schneider, journaliste spécialisée en plein air et tourisme d’aventure, auteure et chroniqueuse au Devoir et à Ici Première, détaille par le menu, dans ce guide d’activités et de découvertes à faire en hiver partout au Québec, l’offre proposée région par région.

Pour chacune, l’auteure met l’accent sur sa destination vedette, son village coup de cœur, son petit secret bien gardé, le point fort en agrotourisme, en architecture et patrimoine, plus un circuit touristique choisi.

Le portrait d’une personne inspirante, vivante ou décédée, complète les pages consacrées à une région, avant d’embarquer dans les activités présentées, elles-mêmes agrémentées de coups de cœur.

On ne se refait pas: Nathalie Schneider est une passionnée du plein air au Québec et sa façon d’écrire comme son sérieux dans les propos contamineront à n’en pas douter les lecteurs pour les pousser à aller jouer dehors cet hiver.      

L'hiver en action! Activités et découvertes partout au Québec, Nathalie Schneider, Les Éditions de l'Homme, 2021. 236 pages

Oser : L’audacieux parcours de Diane de Caraquet à l’Arctique

J’ai littéralement dévoré ce livre – Oser – mêlant récit de vie et récit d’aventures. Entre sa fromagerie de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, et ses expéditions en kayak de mer en Arctique, en passant par sa seconde vie dans les Territoires du Nord-Ouest à conduire des camions de 18 roues, puis des mastodontes dans une mine, Diane Gionet-Haché n’a eu de cesse de me tenir en haleine au fil des pages. Publié aux Éditions de la Francophonie (à Caraquet), le livre est co-signé par Michèle Morel, une de ses amies d’enfance qui a écrit le manuscrit avec elle.

S’initiant seule au kayak de mer sur le Grand Lac des Esclaves à partir de Yellowknife, Diane Gionet-Haché décide d’aller plus loin, après la lecture de Kabloona in the Yellow Kayak, de l’aventurière Victoria Jason (qui raconte son périple en kayak au-delà du cercle polaire), et de Reflections on a River, dans lequel Elizabeth Noël relate sa descente du fleuve Mackenzie en kayak, de Yellowknife à Tuktoyaktuk, au bord de la mer de Beaufort.

Le récit de Victoria Jason avait été écrit «par une femme de mon âge pour oser être elle-même», dit Diane Gionet-Haché. Oser: il n’y a pas d’âge pour le faire. Elle-même a 55 ans quand elle décide de suivre les traces de ses deux mentores.

Cette fonceuse vit ses aventures comme son travail, avec passion et démesure. Il faut la voir décrire sa descente – en 2010 – du fleuve Mackenzie en kayak de mer, puis ses expéditions subséquentes, entamées en 2013, dans le passage du Nord-Ouest. Pour la première, elle part seule d’Inuvik, rejoint en cinq jours Tuktoyaktuk, son lieu d’arrivée après la descente du Mackenzie, puis poursuit en longeant par le sud la mer de Beaufort.

On la suit dans ses longues journées de pagayage comme dans son montage de campement soir après soir et les obstacles qu’elle rencontre: force du vent, froid ambiant, rencontre avec des ours, arrêts forcés pour cause de banquise… Après 37 jours, elle atteint Paulatuk et y laisse son kayak en pension.

Deux ans plus tard, la voilà de retour avec son conjoint pour poursuivre le périple en bordure de mer de Beaufort, jusqu’à Kugluktuk. De forts vents, des amoncellements de blocs de glace perturbent encore souvent la navigation, mais ils atteignent leur objectif après 22 jours d’expédition.

L’étape suivante de leur périple, ils l’accompliront en juin-juillet 2015, de Kugluktuk à Cambridge Bay, pensent-ils, avec 550 km à pagayer. Toujours le vent, le froid et le brouillard parfois, sans compter le couvert de glace dans la baie entre Trap Point et Cambridge Bay qui les forcent à faire appel à un hélicoptère pour être évacués, avec leurs kayaks. Diane a eu 60 ans, mais ne perd rien de son envie d’oser.

Elle repart l’année suivante, seule cette fois, pour 500 km de plus entre Cambridge Bay et Gjoa Haven, à bord de son précieux kayak, baptisé Maria.

Le livre se termine sur un appel à assumer nos rêves, à donner vie à nos aspirations, quel que soit notre âge!

Oser : L'audacieux parcours de Diane de Caraquet à l'Arctique, Diane Gionet-Haché, Michèle Morel. Éditions de la francophonie, 2021. 280 pages.

Yoga pour sportifs: atteignez vos objectifs en bougeant autrement

Le yoga est à la mode, même si je suis sans doute l’exception à la règle qui veut que cette discipline apporte du bien-être! Il faut dire que mes essais épisodiques en yoga relevaient plus souvent de la torture que de la détente et que je n’ai pas persévéré. Pas de persévérance, pas de résultats…

Mais voici que Mireille Massé a piqué ma curiosité lors d’une séance que j’ai trouvée nettement moins difficile qu’auparavant au récent congrès de Québec Aventure Plein Air. Il se trouve que cette entraîneuse de course à pied et professeure de yoga a écrit deux livres, dont Yoga pour sportifs, que je vous présente.

D’entrée de jeu, elle m’a séduite par le dicton qui est le sien: «Cinq minutes de yoga par jour éloignent le physio pour toujours…» Au prix où sont les physiothérapeutes et autres redresseurs de torts corporels, il me semble que cinq minutes d’effort quotidien en yoga ne seraient pas mauvaises pour mon corps, non plus que pour mon portefeuille.

Mireille Massé préconise d’abord dans ce guide très pratique de trouver sa propre zone de confort, d’augmenter son bien-être en respectant ses limites. Et des limites, surtout en matière de souplesse, je n’en manque pas. Elle y propose notamment de «comprendre que les postures ne se limitent pas à travailler la souplesse; elles servent également à améliorer la force et l’équilibre».

Je découvre entre autres à cette lecture l’intérêt du yoga pour les marcheurs, pour une meilleure posture et un meilleur équilibre, grâce au travail sur les muscles stabilisateurs. Pour l’endurance à bicyclette, le yoga est aussi un atout. Il permet de mieux équilibrer muscles abdominaux et dorsaux. Une pratiquante de vélo de montagne témoigne que le yoga l’a aidée à détendre son dos, à donner une meilleure amplitude au niveau des hanches et à «diminuer les risques de blessures grâce à une meilleure souplesse».

Pour les adeptes de ski de fond, dont on dit qu’il est l’un des sports les plus complets qui soient, le yoga a aussi son avantage pour travailler l’endurance, la coordination des mouvements et le sacro-saint équilibre, vertu qui me manque depuis toujours.

Très concret, le guide est abondamment illustré, avec des modèles vivants présentant les postures, facilitant ainsi le fait de les faire seul. On y présente d’abord les postures de base en yoga, dont celles de la montagne, du chien tête en bas, de l’enfant, du cobra, de la planche…

Suit une série d’exercices utiles à tous les sportifs, pour le bas ou le haut du corps, avec des postures bénéfiques à certaines parties du corps qu’on veut travailler en fonction du sport pratiqué.

En fin de guide, l’auteure présente des séquences de 5 à 20 minutes de mouvements, à effectuer selon le temps dont on dispose. Elle y ajoute une série de mouvements spécifiques pour améliorer sa force, son équilibre ou sa souplesse.

Donc, c’est dit: je m’y mets! Ce sera ma résolution de janvier 2022: prendre 5 à 10 minutes par jour pour faire des postures de yoga pour sportifs. Je vous en reparle dans quelques semaines, promis!

Yoga pour sportifs: atteignez vos objectifs en bougeant autrement, Mireille Massé. Éditions Édito, 2021.

Profiter de la basse saison dans le Bas-Saint-Laurent

Nous sommes dans la basse saison qui, hormis pour la période des Fêtes et celle de la relâche scolaire, va perdurer longtemps dans beaucoup de régions. Le Bas-Saint-Laurent est un bon exemple de destination moins touristique hors saison estivale. Et si on en profitait pour découvrir ou redécouvrir, sans la foule de l’été, quelques-uns de ses attraits?

Lutter contre la dépression saisonnière 

Novembre et décembre ne sont pas des mois chéris pour la plupart des gens, y compris les adeptes de plein air. La dépression saisonnière? On la ressent dès que les arbres se dénudent complètement, que la grisaille monochrome s’installe, aggravée par le changement d’heure et la chute des températures. Hors des grands centres urbains, les beaux parcs ferment leurs portes au moins jusqu’aux Fêtes, comme la boulangerie du village et les bons restaurants. La fin d’automne marque une période difficile pour les habitants locaux autant que pour les visiteurs. Et même quand l’hiver sera venu, bien des sites touristiques demeureront fermés jusqu’en mai ou juin.

Est-ce une raison pour s’encabaner en attendant la neige ou le prochain printemps? Évidemment, non! J’ai plusieurs fois expérimenté des sorties en randonnée pédestre (ou en crampons quand le gel est là) durant cette période qui parait si déprimante à première vue, mais qui est loin de l’être si l’on prend la peine d’y regarder de plus près.

L’exemple m’en est fourni par un récent séjour au Bic, où j’ai déniché plusieurs bijoux, dont un tout nouveau sentier, une réserve de faune à Pointe-au-Père, des paysages incroyables sur la grève, dans l’archipel du Bic, et bien plus encore!

Photo: @ Mikael Rondeau

Le sentier des Coulombe, entre sapins et brume

Une écharpe autour du cou, des mitaines, une veste polaire ou un imperméable, des bâtons de marche… et c’est parti en auto du village du Bic en direction ouest. À hauteur du bureau touristique de Saint-Fabien, on vire à droite sur la route de la mer. À peine un kilomètre plus loin, je ne peux pas ne pas aller revoir le beau belvédère Raoul-Roy du parc national du Bic. La vue est imprenable ce jour-là sur la falaise plongeant dans le Saint-Laurent.

De l’autre côté de la route, un petit stationnement marque l’entrée du sentier des Coulombe, dernier-né dans la région, qu’on pourra aussi emprunter en raquettes l’hiver venu. Pour l’heure, seuls les résineux ont conservé leurs épines, dégageant bien certains paysages non visibles en été. Six belvédères sur le parcours en boucle de près de six kilomètres nous attendent. Le premier tronçon, Raoul-Roy, est un chemin forestier qui rejoint rapidement le sentier principal, plus étroit et qui grimpe gentiment en terrain boisé surplombant une falaise.

Un premier point de vue, nommé Éloi-Coulombe, se dévoile à 198 mètres d’altitude. J’y reconnais une ferme et ses pâturages aperçus de très loin lors d’escapades passées dans le parc national, mais jamais d’aussi haut. On en prend la mesure en lisant sur un panneau que ce belvédère sert de site de vol libre aux amateurs de parapente.

À la trouée suivante, un voile de brouillard court sur les champs en contrebas. On devine encore le fleuve mais, au prochain belvédère, on se croirait littéralement à la proue d’un navire fonçant dans une brume épaisse. Le belvédère Antoine-Coulombe occupe quant à lui un court éperon rocheux tourné vers l’ouest, à 257 mètres d’altitude, avec une large plaine à gauche, le grand fleuve perdu dans les limbes à droite et, en face, une crête de montagne à peine visible.

La vue, à partir du sentier des Coulombe. Photo: Anne Pélouas

Il est temps de faire demi-tour, puis de poursuivre sur la boucle principale jusqu’à une croix dominant le secteur du village de Saint-Fabien. Après un nouvel arrêt côté sud au belvédère Mia-Coulombe, on atteint le dernier, nommé belvédère des Murailles. On peut ensuite couper par le Raccourci, un tronçon qui nous ramène sur le chemin forestier du début, ou poursuivre au sud sur le Tronçon de la Montagne pour revenir au point de départ.

À noter: le sentier est fermé pendant la période de chasse.

Saint-Fabien-sur-Mer

Ne manquez pas, en voiture, de descendre ensuite la côte jusqu’au fleuve. La petite route du bord de mer à Saint-Fabien-sur-Mer longe l’anse à Mercier, où le vent du nord entre à plein, tandis que les vagues rugissent au loin.

À marée basse, rendez-vous à l’extrémité est de l’anse. Du stationnement du parc national du Bic, l’anse à Capelans est à deux pas, offrant un condensé des beautés du bord du fleuve en novembre: dégradé de gris de la plage à la mer en passant par les rochers luisant d’eau ou de givre.

Le tour de l’îlet au Flacon se fait facilement à marée basse en longeant la grève, mais attention à ne pas glisser sur les roches! Mieux vaut prendre son temps et s’arrêter pour admirer le paysage, avec la baie du Ha! Ha! et la fourche à Louison à droite, puis lorsqu’on vire vers l’anse à Mercier à gauche, un point de vue inusité sur Saint-Fabien-sur-Mer.

Photo: Anne Pélouas

À marée basse autour des îles

Plein est, le secteur Havre-du-Bic du parc national offre une autre belle occasion de profiter des marches sur la grève, bien emmitouflé. Poussez jusqu’au bout de la route du parc, face à l’île du Quai, au coucher du soleil, ou rendez-vous sur la route du golf en auto. À marée basse, on peut ensuite filer jusqu’à la pointe aux Anglais, voire traverser vers l’île du Massacre pour une incursion dans un monde encore plus maritime.

Photo: Anne Pélouas

Cette immense baie ouverte sur le fleuve qu’est le havre du Bic réserve quelques surprises supplémentaires en novembre, au temps des grandes marées qui peuvent atteindre 12 pieds, contre 3 ou 4 en temps normal. C’est aussi le temps où la mer peut se déchainer et où la brume épaisse du matin crée un univers surréaliste d’où émerge plus tard en journée l’île aux Amours, le cap Enragé, l’île du Massacre…

Photo: @ Mikael Rondeau

Pointe-au-Père hors saison

Le Site historique maritime de Pointe-au-Père – dont l’exposition permanente retrace l’histoire tragique, dans le fleuve Saint-Laurent, du naufrage en 1914 du paquebot Empress of Ireland – reste ouvert jusqu’au 5 décembre (du jeudi au dimanche) et rouvrira le 23 février, avec le même horaire jusqu’au 10 juin. En tout temps, on peut tout de même profiter du site extérieur, avec son magnifique phare, le deuxième plus haut du Canada.

On peut, en tout temps, profiter du site extérieur du Site historique maritime de Pointe-au-Père avec son phare, le deuxième plus haut du Canada. Photo: Facebook Site historique maritime de la Pointe-au-Père

Non loin de là, marchez jusqu’à la plateforme d’observation de la réserve de faune de Pointe-au-Père. Même si les oiseaux migrateurs sont partis depuis quelque temps vers le sud, c’est aussi l’un des meilleurs endroits de la région pour les couchers de soleil, avec la belle promenade du Littoral, aménagée le long du fleuve sur plusieurs kilomètres, en pleine ville de Rimouski.

Bonne adresse au Bic

Pour prolonger le plaisir, rien de tel que de rentrer au chaud après une bonne journée de plein air, surtout en fin d’automne! Les cinq chalets hôteliers du Vieux Loup de Mer, qui demeurent ouverts à l’année, donnent directement sur les hauteurs du havre du Bic, avec accès au bord de la baie. Chaleureux à souhait, ils pourraient bien ne plus vous donner envie de sortir faire des courses! Qu’à cela ne tienne, le Vieux Loup de Mer a désormais son Garde-Manger, une vraie caverne d’Alibaba avec d’excellents produits régionaux, allant du café de chez Moustache à un choix incroyable de bières et de vins québécois, en passant par des plats préparés par de bons restaurants de Rimouski (Les Affamés, Arlequin), et même par la réputée cheffe Colombe Saint-Pierre, dont le restaurant du Bic est fermé cet hiver… De quoi faire rimer plein air et bonne chère, même en basse saison!

Le Garde-Manger du Vieux Loup de Mer propose d’excellents produits régionaux Photo: @ Sam St-Onge

La marche nordique comme entraînement à l’hiver… et sport tout court!

La marche nordique est une activité vedette pour vous préparer physiquement et psychologiquement à profiter de la saison de raquette, ski de fond, ski alpin, patinage ou fatbike... même si elle peut très bien se pratiquer en toute saison.

Peu d’activités sportives peuvent prétendre faire travailler tous nos muscles en douceur sans nous faire perdre le souffle. Pour retrouver la forme (ou ne pas la perdre) en profitant du grand air, la marche nordique est une technique assez simple et un sport peu coûteux, nécessitant seulement l’usage de bâtons spécialisés.

Originaire de Finlande, la marche nordique est une technique qu’adoptèrent à partir des années 1920 des athlètes skieurs de fond pour s’entraîner l’été. Beaucoup plus dynamique que la marche «normale», elle permet de se déplacer dehors à l’aide de bâtons conçus pour sa pratique.

Comme on utilise presque tous les muscles de son corps, c’est une activité sportive qu’on peut considérer, tout comme le ski de fond, parmi les plus «complètes», nettement plus que la marche traditionnelle, estime Jayne Pollock. «Elle s’adresse à tout le monde, quelle que soit sa forme physique. Il suffit de bâtons spéciaux et d’un peu de pratique pour transformer votre marche en une séance d’entraînement qui vous convienne», ajoute cette entraîneuse certifiée qui a sa propre entreprise dans les Laurentides. «Depuis que j’ai découvert la marche nordique, je chante les louanges et les bienfaits de ce merveilleux sport. Mon entreprise, Jayne Marche Nordique, est née de cette passion de le faire connaître au Canada.»

Comme on utilise presque tous les muscles de son corps, la marche nordique est une activité sportive parmi les plus complètes. Photo: Facebook Jayne Marche Nordique

Comment ça marche?

La technique est à apprendre idéalement dans le cadre d’un cours d’initiation donné par un instructeur reconnu.

La première chose à faire est d’adopter une bonne posture, tête haute, menton parallèle au sol, abdominaux légèrement contractés, épaules bien en arrière et dos droit. La cage thoracique aura ainsi tout l’espace nécessaire pour nous aider à bien respirer.

L’idée est ensuite d’accentuer le mouvement des bras d’arrière en avant et alternativement à l’aide des bâtons afin de propulser le corps vers l’avant. Ceci permet de faire des pas plus grands que la normale et avec plus de rapidité, une fois la technique bien maîtrisée. On sollicite ainsi les bras, les épaules et le torse et non seulement les jambes…

La marche s’effectue en déposant d’abord le talon, puis en déroulant bien le pied jusqu’aux orteils. Dans le même temps, le bras opposé au pied est ramené en avant en trainant le bâton, tandis que l’autre est piqué en arrière dans le sol pour démarrer la propulsion de l’autre jambe. C’est comme si la poussée venait de l’arrière du corps…

Cette technique est assez facile à apprendre, mais il est très important de bien l’intégrer dès le départ pour éviter les blessures.

Les bâtons spéciaux 

Ils sont légers (en aluminium ou carbone), avec des poignées minces et surtout munies de dragonnes/gantelets dans lesquels on enfile ses mains. Contrairement aux bâtons de randonnée, qu’on utilise plutôt avec les bras à angle droit pour piquer le sol vers l’avant, ceux de marche nordique sont plutôt utilisés pour piquer le sol en arrière du corps et permettre une bonne propulsion vers l’avant, en gardant les bras presque toujours allongés. Ces derniers bougent alternativement au rythme des pas, comme un pendule.

En séances d’initiation, les bâtons sont généralement prêtés. «Le problème, c’est que lorsqu’on commence à marcher avec des bâtons, on ne peut plus s’en passer», affirme Jayne Pollock, qui offre des formations privées en marche nordique, des sessions de groupe, des cours en entreprise et des ateliers spécialisés, en plus d’être importatrice et distributrice au Canada de bâtons de marche nordique (et de randonnée) de la marque italienne Vipole. Ce sont «les meilleurs, d’après elle, en termes de technologie novatrice et de rapport qualité-prix».

Les bâtons de marche nordique sont utilisés pour piquer le sol en arrière du corps et permettre une bonne propulsion vers l’avant, en gardant les bras presque toujours allongés. Photo: Facebook Jayne Marche Nordique

Un sport complet

Souvent qualifiée de «forme d’entraînement global», la marche nordique offre différents avantages, en plus de contribuer comme n’importe quel sport à notre santé physique et mentale. Elle joue d’abord un rôle dans l’amélioration du tonus et de l’endurance musculaire, notamment pour le haut du corps (ceinture abdominale, dos, pectoraux…).

Elle solliciterait jusqu’à 90% de tous nos muscles, avec une dépense énergétique pouvant aller jusqu’à 40% de plus qu’une marche traditionnelle. Elle augmente la capacité de coordination des mouvements, la souplesse et l’équilibre, renforce le système cardiovasculaire et aide à une meilleure posture générale.

Cette pratique plus dynamique de la marche, alliée à l’utilisation de bâtons, a également un effet bénéfique pour réduire les impacts sur les articulations, notamment les genoux, le poids du corps étant mieux réparti sur quatre points au lieu de deux.

La marche nordique se pratique en extérieur, en toute saison, avec un équipement relativement peu coûteux, seul ou avec d’autres, et au moment qui vous convient. Photo: Depositphotos

Trois niveaux de marche

Au niveau débutant, on adoptera une vitesse de marche assez lente (3 à 4 km/h) afin de bien maîtriser la technique et de mettre muscles et cardio en mouvement, si possible sur terrain plat.

Au niveau intermédiaire, on accélère le mouvement à environ 5 km/h en veillant à conserver une bonne technique et en s’entraînant soit sur un terrain avec un peu de montées et descentes, soit par intervalles de mouvements rapides et plus lents.

Au niveau avancé, on peut atteindre une vitesse de 6,5 à 8 km/h, à condition de conserver une bonne intensité de pas et de tension musculaire. C’est à cet égard l’un des meilleurs entraînements à d’autres activités sportives, comme le ski de fond.

Plusieurs organismes ont développé depuis quelques années d’excellents programmes de marche nordique. L’idéal est de s’initier avec l’un de leurs instructeurs diplômés pour éviter de prendre de mauvaises habitudes et postures.

L’actualité du plein air au congrès de Québec Aventure Plein Air

Les activités en nature sont plus que jamais à la mode et le récent congrès de l’organisme Québec Aventure Plein Air atteste de cette popularité grandissante, avec quelques bons défis à relever.

Il y a quelques jours, j’ai assisté au congrès annuel de Québec Aventure Plein Air, réseau spécialisé en tourisme d’aventure, écotourisme et tourisme de nature, et qui regroupe les entreprises membres d’Aventure Écotourisme Québec (AÉQ) et de l’Association des parcs régionaux du Québec (PARQ). C’était l’occasion de vérifier à quel point ces deux organismes ont le vent dans les voiles, non seulement à cause de l’engouement des Québécois pour le plein air, qui s’est accéléré à la faveur de la pandémie et des limitations liées aux voyages internationaux, mais aussi en raison d’un bon appui gouvernemental. Ce fut en outre une mine d’informations aussi bien sur la vitalité, les ambitions et défis du secteur du plein air au Québec que sur ceux qui vous proposent partout dans la province des expériences à vivre en nature sur quatre saisons.

Des chiffres éloquents

La professionnalisation des entreprises québécoises œuvrant dans le secteur du plein air – gage de sérieux pour leurs clients – est garantie par une accréditation «qualité-sécurité» de haut niveau délivrée par AÉQ et qui est devenue une condition pour l’obtention de subventions gouvernementales. De plus en plus de parcs régionaux reçoivent aussi de leur propre association un sceau pour la qualité des expériences plein air proposées et leurs bonnes pratiques, y compris en matière de gestion des risques et de développement durable.

«On ne saurait trop recommander aux clients de commencer leurs recherches d’activités sur le site même de Québec Aventure Plein Air, lequel a dépassé les 1,6 million de pages vues, avec une hausse de 40% de clics depuis un an, rappelait Pierre Gaudreault, directeur général d’AÉQ. Nos membres, notait-il, recevaient une clientèle à 41% hors Québec avant la COVID», et leur situation n’a pas été facile durant la pandémie, même si les Québécois ont compensé cette perte pour plusieurs.

«En tant qu’organisation sectorielle, nous avons aussi fait un bond gigantesque en 2021 en passant de 125 à 185 entreprises membres d’AÉQ», ajoutait-il en se félicitant du soutien du gouvernement au travail de cette association touristique sectorielle qui a fêté ses 30 ans en 2020.

Son alliée – l’Association des parcs régionaux du Québec – célèbre pour sa part cette année ses 10 ans d’existence. «Nous avons également connu une croissance exponentielle et le lien avec AÉQ nous a donné un vrai coup de turbo», estimait son président, Stéphane Michaud, en précisant que l’association compte désormais 70 membres sur un potentiel de 120. Pour donner la mesure de l’importance de ce réseau de parcs régionaux, il avance le chiffre de 20 millions de jours-visites au cours de la dernière année, avec plus de 100 millions de dollars de retombées économiques locales et 6000 emplois à la clé!

Photo: AEQ/ V. Bélanger

Les défis de l’heure

Le secteur du tourisme en nature ne manque ni d’ambitions pour répondre à la demande, ni de défis à relever. S’adapter en intégrant dans ses opérations les principes d’un développement touristique responsable et durable est le premier d’entre eux. À cet égard, il faut s’attendre à quelques changements d’importance dans les parcs régionaux dès l’an prochain sans doute.

Le 26 octobre, la ministre québécoise du Tourisme, Caroline Proulx, a en effet annoncé un programme de cinq millions de dollars pour le développement de l’offre touristique des parcs régionaux, leur laissant jusqu’au 5 décembre pour lui présenter des projets porteurs visant la création ou l’agrandissement d’infrastructures (accueil, blocs sanitaires, etc.), une offre d’hébergement, d’activités, de services de location de matériel…

La mesure a été accueillie par les parcs régionaux comme une bouffée d’air frais. «Tous nos parcs ont besoin d’infrastructures et ce programme est bienvenu», soulignait Stéphane Michaud. La ministre Caroline Proulx, présente au congrès, les a invités à faire «exploser» les candidatures au programme afin de pouvoir «demander un autre cinq millions au Conseil du Trésor» pour l’an prochain. 

Photo: AEQ/ A. Lévesque

Incubateur nordique et fonds plein air-planète

AÉQ a ses propres grands chantiers, qu’elle mène dans le cadre d’une entente renouvelée avec le ministère du Tourisme. L’un d’eux est un «incubateur-accélérateur nordique» pour développer des activités de plein air au nord du 49e parallèle, en partenariat avec Tourisme Autochtone Québec et la Fédération des pourvoiries du Québec.

Un autre est la fructification du Fonds Plein Air 1% pour la planète. Dix-huit entreprises membres se sont déjà engagées à y verser 1% de leur chiffre d’affaires pour soutenir des projets d’ONG québécoises pour la protection de la nature et l’adaptation aux changements climatiques ainsi que des entreprises de nature et d’aventure pour la mise en place d’actions de développement durable. L’agence Authentik Canada est la plus récente à avoir adhéré au fonds, aux côtés par exemple de Karavaniers, Kinadapt, La Navette Nature, le Tyroparc ou la Vallée Bras-du-Nord.

Une somme de 45 000$ a ainsi été distribuée cette année, notamment au Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins et à la Société pour la nature et les parcs du Canada, section Québec (SNAP-Québec), ainsi qu’à l’organisme Les Pages Vertes pour un projet visant à aider les membres d’AÉQ à obtenir une cote écoresponsable et à se doter d’un plan d’action en développement durable. En faisant affaire avec les participants au fonds ou avec ceux répertoriés dans Les Pages Vertes, vous ferez vous aussi votre part!

Photo: AEQ/ V. Bélanger

Appel de la SNAP-Québec aux parcs régionaux 

Le projet du Québec d’avoir 30% de son territoire en aires protégées d’ici 2030 n’est pas facile à réaliser. «Actuellement, on en est à peine à 17% et la plus grosse partie se trouve au nord du 49e parallèle», rappelait Delphine Favorel, responsable des projets d’aires protégées pour le sud du Québec à la SNAP-Québec. C’est là que le bât blesse et qu’il faut intensifier le travail en commençant par quelque «80 projets oubliés et qui totalisent plus de 2000 km2». L’existence de licences pétrolières et gazières ou de permis d’exploitation forestière constitue un frein majeur à leur transformation en aires protégées. Pour accélérer la cadence, la SNAP-Québec a demandé au congrès l’aide des parcs régionaux afin d’identifier des projets stratégiques de futures réserves naturelles. Le cas du mont Kaaikop, dans les Laurentides, et celui de la forêt Ouareau, dans Lanaudière, ont notamment été évoqués. Pour l’amateur de plein air, il est clair que le statut d’aire naturelle ou d’aire protégée d’un site est un plus.

Prix d’excellence plein air 2021 

  • Attitude Nordique-plein air, dont nous avions testé en juin dernier sur la Côte-Nord une excursion enlevante en kayak de mer et tyrolienne, suivie d’une dégustation de produits du terroir, remporte le prix dans la catégorie «produits et services de qualité».
  • Le lauréat de la catégorie «bonnes pratiques environnementales» est Contact Nature, entreprise écotouristique du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
  • La Base de plein air Sainte-Foy est distinguée pour son «innovation en situation de crise» pendant la pandémie.
  • Le parc régional de la Montagne du Diable, qui vient de compléter une nouvelle phase de développement dans les Hautes-Laurentides, remporte le prix dans la catégorie «rayonnement régional».
  • Le parc régional de la Rivière Gentilly, dans le Centre-du-Québec, est récompensé pour ses «bonnes pratiques de gestion des bénévoles».
  • Opérant au Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Parc Aventures Cap-Jaseux se distingue lui pour ses «bonnes pratiques en ressources humaines».
  • Le lauréat de la catégorie «partenaire» est cette année SiriusMEDx, leader en secourisme en régions éloignées dont les formations scrupuleuses fournissent une aide précieuse aux guides québécois et aux clients que nous sommes.
  • Enfin, le prix honorifique Sylvie-Marois est allé cette année à Louise Séguin, pleinairiste accomplie avec laquelle j’ai navigué il y a longtemps lors d’un tour de l’île Verte en kayak de mer. Au sein de Tourisme Québec comme ensuite, elle a travaillé fort à la reconnaissance officielle d’Aventure Écotourisme Québec et à la mise en valeur du tourisme autochtone au Québec. Elle continue à y œuvrer dans la région Eeyou Istchee Baie-James.

À l’agenda du plein air

La SÉPAQ ouvre les 13 et 14 novembre ses réservations pour l’été 2022 pour le camping et les prêts-à-camper, avec un horaire différent selon les parcs et établissements touristiques.

Duo randonnée et détente en Mauricie

La MRC de Mékinac, au nord de Shawinigan, en Mauricie, offre de belles opportunités pour le plein air et la détente en fin d’automne. On en profite?

À l’approche du mois de novembre, la nature semble se mettre sur pause et nous invite à faire de même en attendant la neige… Pourtant, les feuilles colorées sont encore à terre sur les sentiers de la Mauricie, comme ailleurs. Les températures fraiches incitent à s’habiller davantage, à bouger un peu plus en randonnée pour se réchauffer mais, en récompense, vous ne serez pas trop nombreux à profiter de perspectives inusitées sur la rivière Saint-Maurice. 

Le parc national de la Mauricie entre deux saisons

Rendez-vous au parc national de la Mauricie. Il est fermé sans être fermé depuis l’Action de grâce et jusqu’à l’ouverture (partielle) de la saison hivernale le 13 décembre prochain. «Le pavillon de services de la Rivière-à-la-Pêche est clos», précise le site internet.

Le parc n’a plus personne à la guérite pour percevoir ses droits d’entrée par le village de Saint-Jean-des-Piles. La magnifique «route-promenade» qui relie l’intérieur du parc de Saint-Jean-des-Piles à Saint-Mathieu est certes fermée jusqu’au printemps prochain, mais pas sa partie menant au pavillon de Rivière-à-la Pêche près duquel le village de tentes OTENTIK demeure ouvert aux réservations.

Photo: Facebook Parc national de la Mauricie, Parcs Canada

Rando sur le sentier Mékinac

Par l’entrée de Saint-Jean-des-Piles, six sentiers (Lac-Solitaire, Ruisseau-Bouchard, Lac-du-Pimbina, Mekinac, Deux-Criques, Chute Parker) demeurent parfaitement accessibles, mais il faut faire preuve de prudence, car le personnel de Parcs Canada n’est pas là pour vous porter secours.

Le sentier Mékinac offre une superbe boucle de 11 km (niveau intermédiaire), avec 600 mètres de dénivelé positif et négatif. Il est presque toujours en forêt, mais longe la rivière Saint-Maurice pendant le premier tiers du trajet. Comptez trois heures trente pour faire tout le sentier, qui débute dans une allée forestière, plein nord, avec plusieurs échappées visuelles sur la rivière.

On traverse ensuite l’embouchure d’une autre rivière sur un long trottoir de bois avant de pénétrer plus avant en forêt. C’est là que ça monte en zigzag à flanc de montagne jusqu’à atteindre le belvédère du Rosoy, un cap rocheux avec une vue incroyable sur le Saint-Maurice.

De là, on peut faire demi-tour sur le même sentier ou compléter la boucle qui se balade en forêt, monte et descend, procure encore quelques panoramas sur la canopée. On passe à côté d’un ruisseau en cascade au cœur de la forêt, puis d’un barrage de castors.

En fin de compte, le sentier, de plus en plus large et facile, est en parallèle avec la route principale du parc et revient à votre point de départ, au premier stationnement, quelques kilomètres après la guérite d’entrée.

Le sentier Mékinac offre une superbe boucle de 11 km (niveau intermédiaire), avec 600 mètres de dénivelé positif et négatif. Photo: Anne Pélouas

Le 2800 du parc

Cette nouvelle adresse, réellement aux portes du parc national de la Mauricie, facilite grandement un séjour dans la région à cette période de l’année où presque tous les restaurants et auberges sont fermés.

Pour se détendre après une bonne randonnée dans le parc, le site offre des hébergements très sympathiques en bordure du Saint-Maurice, en plus d’un café-resto, le tout ouvert à l’année.

Les «cabines» confortables ont des allures de refuge-conteneur, avec lits superposés, cuisinette, poêle à bois et petite terrasse donnant sur l’eau. On peut se promener sur le terrain, profiter d’un feu en extérieur, puis aller souper au coin du feu au resto du site, bien au chaud, ou faire sa propre cuisine à deux pas du lit…

Pour se détendre après une randonnée dans le parc de la Mauricie, Le 2800 du parc offre des hébergements très sympathiques en bordure du Saint-Maurice. Photo: Facebook Le 2800 du parc

Randonnée sur le sentier du Lac-Solitaire 

Le lendemain, on retourne au parc national explorer le sentier du Lac-Solitaire, qui porte bien son nom, vu qu’il n’y a pas grands marcheurs en ce moment pour s’y rendre et que le lac lui-même semble perdu, tout seul, dans une mer de montagnes, quand on l’aperçoit de haut, à mi-parcours.

La boucle affiche seulement 5,5 km, mais est classée difficile parce que le sentier grimpe de façon soutenue au début, redescends abruptement en lacets vers le lac, pour jouer encore aux montagnes russes en fin de parcours. Il offre à plusieurs reprises de superbes vues sur le lac Solitaire, puis sur son voisin, le lac aux Chevaux, et même si la canopée flamboyante de la forêt mauricienne a perdu son lustre, il reste de beaux tapis de feuilles à terre. Comptez environ trois heures pour absorber les quelque 443 mètres de dénivelé de ce parcours.

Le sentier du Lac-Solitaire fait 5,5 km et offre de magnifiques points de vue. Photo: Anne Pélouas

Spa en nature

Rien de tel après l’effort que le réconfort… La région de Mékinac a une nouvelle adresse «détente» avec Au Snooze Micro Spa (massages, spa nordique), mais pour passer de Saint-Jean-des-Piles à Grandes-Piles, de l’autre côté du Saint-Maurice, il faut reprendre la voiture vers le sud pour trouver un pont un peu avant Shawinigan et suivre la route 155 vers le nord.

À Grandes-Piles, on file dans la vallée Pruneau, qui abritait autrefois une petite station de ski alpin. Plus récent spa de la Mauricie, Au Snooze Micro Spa est ouvert à l’année et a pour originalité de privatiser sa terrasse pour deux heures ou plus, avec qui on veut, pour un maximum de six personnes.

Bain-tourbillon, foyer extérieur, fauteuils de détente voisinent avec un superbe sauna en cèdre, en forme de grosse barrique, avec un fond vitré donnant sur la forêt environnante. Une fois le corps chauffé à bloc, il ne reste plus qu’à aller se vider un peu d’un gros baril d’eau froide sur la tête. Vivifiant!

Les installations du Snooze Micro Spa. Photo: Facebook Au Snooze Micro Spa