En 1924, l’Américain Carl Eliason invente la première motoneige nommée le Motor Toboggan, une sorte de traîneau muni d’un moteur. Au cours des décennies suivantes, on voit apparaitre divers prototypes, dont certains comportant des hélices. La motoneige récréative telle que nous la connaissons aujourd’hui a été conçue par Joseph-Armand Bombardier en 1958 et commercialisée l’année suivante sous la marque Ski-Doo. Ce moyen de transport très pratique dans nos contrées enneigées a rapidement gagné en popularité.
1- Le Motor Toboggan de Carl Eliason, 1924
eliason-snowmobile.com
2- Une jeune aventurière devant un véhicule à hélice, 1940
Service de photographie commerciale, Outremont, BAnQ
3- Prototype de motoneige à deux places sur patins, 1939
Conrad Poirier, BAnQ
4- Prototype de motoneige à deux places sur patins, 1939
Ouvert en 1954, le café-galerie l’Échouerie, situé au sous-sol d’un restaurant au 54 de l’avenue des Pins Ouest à Montréal, était le rendez-vous des artistes et des étudiants des Beaux-Arts. C’est dans ce lieu que fut tourné le court-métrage de l’ONF Artistes à Montréal, en novembre 1954, et que les artistes Jauran, Fernand Toupin, Jean-Paul Jérôme et Louis Belzile ont lancé le Manifeste des Plasticiens en février 1955.
Le terme «échouerie» signifie un rivage propice au rassemblement de colonies d’animaux marins comme les phoques, par exemple. De nos jours, on retrouve un sympathique café de l’Échouerie à Natashquan, sur la côte Nord.
1- Foule et tableaux, café l'Échouerie, vernissage de Robert Blair, novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
2- Jazz au café l'Échouerie, 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
3- Ulysse Comtois au café l'Échouerie, tournage du film de l'ONF, 10 novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
4- Jean-Paul Mousseau et Fernand Leduc avec le narrateur du film Artistes à Montréal, Bruce Ruddick, au café l'Échouerie, 10 novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
5- Guido Molinari, Paterson Ewen, Pierre Gauvreau, Bruce Ruddick, Fernand Leduc et tableaux, café l'Échouerie, tournage du film de l'ONF, 10 novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
6- Michèle Juneau, Guido Molinari, café l'Échouerie, vernissage de Robert Blair, novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
7- Tournage du film de l'ONF, 10 novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
8- Claude Gauvreau et Robert Blair au café l'Échouerie, tournage du film de l'ONF, 10 novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
9- Bruce Ruddick au café l'Échouerie, tournage du film de l'ONF, 10 novembre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
10- Michèle Juneau et deux hommes au café l'Échouerie, octobre 1954
Photo: Robert Millet, Archives de la Ville de Montréal
Saviez-vous que la crosse était considérée comme le «sport national du Canada» à partir de 1867? En 1994, après quelques débats parlementaires, la crosse prend le titre de sport national d’été alors que le hockey devient le sport national d’hiver.
Même s’il est difficile de dater l’invention de la crosse, on sait que les peuples autochtones jouaient à des jeux de balles bien avant l’arrivée des Européens. À l’origine, les parties opposaient de larges équipes de guerriers autochtones sur de très grands terrains. À partir du 19e siècle, des Montréalais anglophones organisent des parties officielles avec une équipe de Mohawks (Kanien'kehà:ka). En 1860, William George Beers codifie les règles du jeu et la balle de caoutchouc remplace désormais la balle de cuir de chevreuil. Au cours des décennies suivantes, des équipes canadiennes composées de joueurs autochtones et de Montréalais feront même des tournées en Angleterre.
1- Club de crosse de Montréal, Montréal, 1871-1872
Photo: William Notman & Son, Musée McCord
2- Autochtones fabriquant des bâtons de crosse, Cornwall Island, Ontario, vers 1910
Musée McCord
3- Messieurs Birks et J. A. Moir jouant à la crosse, Montréal, 1868
Photo: William Notman, Musée McCord
4- Messieurs Hughes et Cushing, joueurs de crosse, Montréal, 1868
Photo: William Notman, Musée McCord
5- L’équipe de crosse du Canada, hôtel Queens, Belfast, Irlande, 1883
Musée McCord
6- Équipe de crosse, vers 1885
Musée McCord
7- Équipe de crosse du Canada, compétiteurs européens, Belfast, Irlande, 1883
Musée McCord
8- Messieurs T. Dow et J. Watson, joueurs de crosse, posant pour une photographie composite, Montréal, 1868
Le 10 février 2014 s’éteignait Shirley Temple, une des icônes les plus chéries d'Hollywood. La voici en 25 photos.
Au cours des années 1930, Shirley Temple apparait dans plus de 40 films et devient la première enfant star à décrocher un Oscar en 1935. On retrouve son image partout, notamment sur des poupées, et on crée même un cocktail en son honneur. À l’âge de 20 ans, elle met fin à sa carrière d’actrice et s’implique en politique au sein du Parti républicain. Elle occupera les postes de déléguée aux Nations unies et d’ambassadrice au Ghana (1974-1976), puis en Tchécoslovaquie (1989 à 1992).
1- Shirley Temple avec William Lyon Mackenzie King lors de sa visite pour soutenir la campagne des Bons de la victoire pendant la Seconde Guerre mondiale, 1944
BAnQ
2- Shirley Temple avec William Lyon Mackenzie King, 1944
Photo: Wikimedia
3- Shirley lors de sa visite au Canada pour soutenir la campagne des Bons de la victoire, 1944
BAnQ
4- Shirley Temple, 1944
Image colorisée par Sir Halezaroğlu, Wikimedia Commons
5- Photographie de presse, Shirley Temple dans «Bright Eyes» avec James Dunn, 1934
Photo: Fox Film Corp
6- Photographie de presse, Shirley Temple dans «Bright Eyes» avec James Dunn, 1934
Photo: Fox Film Corp
7- La danse dans les escaliers de Bill Robinson et Shirley Temple dans le film «Le Petit Colonel», 1935
Photo: 20th Century Fox press photo
8- Photographie de presse, Shirley Temple dans «Bright Eyes» avec James Dunn, 1934
Photo: Fox Film Corp
9- Carte postale de Shirley Temple, 1933
Wikimedia Commons
10- Shirley Temple avec des Marines sur le plateau du « Petit Colonel », vers 1935
Véritable trésor géologique abritant des fossiles rares, l’île d'Anticosti est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2023. Voyagez dans son histoire avec ces quelques photos.
Il y a 50 ans, le gouvernement du Québec achetait l'île d'Anticosti à la Consolidated Bathurst, une compagnie forestière appartenant à Paul Desmarais.
Fréquentée par les Autochtones depuis des millénaires, l’île que Jacques Cartier a décrit comme «la terre que Dieu a donnée à Caïn» fut d’abord concédée à l’explorateur Louis Jolliet et à sa descendance.
À la fin du 19e siècle, Henri Menier, un chocolatier français, achète l’île pour en faire son territoire de chasse et de pêche. Il y introduit plusieurs animaux dont le chevreuil, le bison, l’orignal, le caribou, le lièvre et des grenouilles.
Au début des années 1970, Robert Bourassa coupe l’herbe sous le pied du gouvernement Trudeau en rachetant l’île pour 23 milliards de dollars.
1- Vue sur Port-Menier, île d'Anticosti, entre 1904 et 1926
BAnQ
2- Île d'Anticosti, entre 1904 et 1926
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3- Embouchure de la rivière Jupiter, île d'Anticosti, entre 1904 et 1926
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4- Couvent, Port-Menier, entre 1904 et 1926
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5- Hôtel, 1915
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6- Patinoire et joueurs de hockey de Port-Menier, Anticosti, vers 1928
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7- Rivière La Loutre, pavillon de pêche, île d'Anticosti, entre 1904 et 1926
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8- Train, Port-Menier, Anticosti, entre 1900 et 1910
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9- Wapitis à Port-Menier, Anticosti
BAnQ
10- Femme avec enfants à l'extérieur de l'hôpital de Port-Meunier, 1920-1930