Au Québec, jusqu’à tout récemment, l’instruction féminine était majoritairement dispensée dans les pensionnats ou externats dirigés par des religieuses. D’abord réservées aux mieux nanties, les études secondaires et supérieures s’ouvrent davantage aux filles à partir du début du 20e siècle sous l’impulsion de pionnières telles que Marie Gérin-Lajoie, mais aussi d’une poignée de religieuses énergiques. C’est l’époque des fameuses écoles normales qui se répandent aux quatre coins du Québec.
1- Pensionnat du Sacré-Cœur, Sault-au-Récollet, entre 1903 et 1912
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2- Congrégation Notre-Dame, Villa Maria, Montréal, entre 1903 et 1920
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3- Diplômées du Couvent des Sœurs de Sainte-Anne
Photo: Dupras et Colas, BAnQ
4- Couvent des Sœurs de la Charité, Saint-Alexandre
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5- Groupe de personnes devant le couvent Saint-Joseph des Sœurs de la Congrégation des Filles de Jésus, vers 1920
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6- Sœur Clothilde de Marie (née Gollain) et sept étudiantes du couvent Notre-Dame de Hull, vers 1941
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7- Vue de l'intérieur, une classe de musique avec des religieuses et des étudiantes, couvent de Deschambault, vers 1900
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8- Couvent de Deschambault, vers 1900
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9- Groupe de personnes devant le couvent Saint-Joseph des Sœurs de la Congrégation des Filles de Jésus, vers 1920
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10- Couvent des Sœurs du Saint-Rosaire, chorale mixte, 1948
Photo: J.-Gérard Lacombe, BAnQ
11- Intérieur du studio de peinture des Sœurs de la Charité, 1949
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12- Groupe d'élèves (garçons et filles) accompagnés de Sœur Marie-Prudentienne (née Marie-Ange Potvin) du Couvent des sœurs Sainte-Marie-de-Namur à Templeton, dans les années 1920
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13- Une religieuse enseignante avec ses étudiantes dans une cour à l'école Saint-Cœur-de-Marie des Sœurs du Bon-Pasteur, entre 1950 et 1955
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14- Groupe d'étudiantes dansant dans la cour de l'école Saint-Cœur-de-Marie des Sœurs du Bon-Pasteur, entre 1950 et 1955
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15- Classes du couvent de Saint-Anaclet, 1953
Photo: J.-Gérard Lacombe, BAnQ
16- Cours d'éducation physique au couvent de Drummondville, 1945
Photo: Henri Sauvageau, BAnQ
17- Une religieuse enseignante et sa classe d'étudiantes à leurs pupitres à l'école Saint-Cœur-de-Marie des Sœurs du Bon-Pasteur, entre 1950 et 1955
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18- Une classe d'étudiantes à l'étude à leurs pupitres à l'école Saint-Cœur-de-Marie des Sœurs du Bon-Pasteur, entre 1950 et 1955
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19- La séance dramatique annuelle, au pensionnat Villa-Maria de la Congrégation de Notre-Dame à Montréal, 1970
Photo: Armour Landry, BAnQ
20- Religieuse de la Congrégation de Notre-Dame et des étudiantes sur les marches extérieures de l'entrée du collège de secrétariat Notre-Dame, 1946
Photo: Conrad Poirier, BAnQ
21- La visite de Madame Kirkland-Casgrain au pensionnat Villa-Maria de la Congrégation de Notre-Dame à Montréal
Dès le 19e siècle, l’essor de l’industrie forestière canadienne accentue la menace des feux de forêt. Depuis, différentes initiatives de protection contre les incendies ont vu le jour à travers le pays, notamment au Québec où le gouvernement s’implique davantage à partir de la seconde moitié du 20e siècle. En 1994, la création de la SOPFEU résulte de l’union de sept Sociétés régionales de conservation. Voici une sélection d’affiches de sensibilisation aux incendies de forêt en grande partie tirées du compte Flickr de la Société d'histoire forestière du Québec.
1- St. Maurice Forest Protective Association
Société d'histoire forestière du Québec
2- Fédération des associations de chasse et de pêche du Québec, entre 1946 et 1963
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3- Ministère des terres et forêts. Service de la protection, entre 1940 et 1965
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4- Département des terres et forêts, Service de la protection, entre 1905 et 1940
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5- Ministère des terres et forêts, Service de la protection des forêts, entre 1950 et 1959
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6- Ministère des terres et forêts, Service de la protection des forêts, entre 1950 et 1959
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7- Affiche de protection de feu référant à la victoire contre les nazis « On l’a eu »
Icône touristique canadienne par excellence, les chutes du Niagara attirent des milliers de visiteurs par année depuis le milieu du 19e siècle. Les voici en photos.
Bien que l’origine du mot Niagara soit incertaine (possiblement issue de l’iroquoien Onguiaahra), les chutes auraient eu une signification spirituelle pour les autochtones de la région. Le développement du tourisme engendra la construction de ponts suspendus et de nombreuses infrastructures touristiques. Le site attire aussi son lot de casse-cous, dont l’équilibriste Jean-François «Blondin» célèbre pour ses traversées des chutes sur son fil de fer. D’autres, moins chanceux, y laisseront leur vie en tentant de les descendre.
1- Jeune homme et jeune fille assis devant les chutes Niagara, du côté canadien, 1858
Bibliothèque et Archives Canada
2- Pont suspendu au-dessus des chutes du Niagara, 1859
Bibliothèque et Archives Canada
3- Signorina Maria Spelterini traversant les rapides du Niagara sur une corde raide
Bibliothèque et Archives Canada
4- Point de vue des chutes Niagara du côté américain, 1873
Bibliothèque et Archives Canada
5- Rapides et pont aux chutes du Niagara du côté américain, 1915
Bibliothèque et Archives Canada
6- Pont, 1852 – 1869
Bibliothèque et Archives Canada
7- Joseph Philippe Landry et d'autres officiers devant une scène des chutes Niagara, vers 1910
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8- Chemin de fer de la gorge du Niagara no. 45, Ontario, 1932
Bibliothèque et Archives Canada
9- Prospect Point, Niagara, 1901
Bibliothèque du Congrès
10- Chutes du Fer-à-Cheval depuis l'île Goat, Niagara, entre 1898 et 1905
Le 9 août 1948, un groupe d’artistes signaient le manifeste du Refus global, un texte controversé de Paul Émile Borduas qui dénonçait le conservatisme et la tutelle de la religion catholique sur la société québécoise. Ces artistes surnommés les Automatistes réclamaient la liberté de créer en dehors du carcan moral de l’époque. Voici quelques photos de ces courageux artistes avant-gardistes.
1- Paul-Émile Borduas
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2- Paul-Émile Borduas
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3- Madeleine Arbour, Françoise Sullivan et Madeleine Ferron
Inauguré en 1962, le parc national d'Oka est encore aujourd'hui une destination prisée. En voici quelques photos souvenir.
Au début des années 1960, le gouvernement du Québec achète une partie du territoire des Sulpiciens pour créer le parc national d’Oka, situé sur la rive nord du Lac des Deux-Montagnes. Les terrains de camping et la plage aménagés au cours de la décennie suivante connaissent un immense succès qui ne se tarit pas de nos jours alors que le parc reçoit plus de 700 000 visiteurs par jour.
En plus de sa richesse naturelle, le parc abrite le Calvaire d’Oka, un chemin de croix d’abord conçu pour évangéliser les Autochtones au 18e siècle avant de devenir un haut lieu de pèlerinage catholique.
1- Inauguration officielle du parc, en 1962, avec, entres autres, Gérard D. Lévesque, ministre de la Chasse et de la Pêche, Marcel Daoust et Noël Pominville, maires de la paroisse et du village d'Oka et Gaston Binette de Deux-Montagnes.
Photo: Albert Courtemanche, BAnQ
2- Inauguration officielle du parc, 1962
Photo: Albert Courtemanche, BAnQ
3- Plage du parc d’Oka, 1962
Photo: Albert Courtemanche, BAnQ
4- Plage du parc, 1962
Photo: Albert Courtemanche, BAnQ
5- Camping et activités au Parc national d'Oka, 1965
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6- Camping au parc d'Oka, 1964
Photo: Albert Courtemanche, BAnQ
7- Camping au parc d'Oka, 1964
Photo: Albert Courtemanche, BAnQ
8- Parc d’Oka (Paul-Sauvé), 1969
Photo: Henri Rémillard, BAnQ
9- Parc d’Oka (Paul-Sauvé), 1969
Photo: Henri Rémillard, BAnQ
10- Messe du dimanche au Parc national d'Oka, 1965