Chaque génération de comédiens et de comédiennes compte son lot de talents exceptionnels. L’effervescence artistique et intellectuelle des années 1960-1970 est un moment unique que l’on revisite avec une douce nostalgie.
À noter: certain(es) comédiens et comédiennes ne sont pas identifiés, mais leurs visages vous seront peut-être familier.
1- Comédiens et comédiennes des années 1960-1970
Photo: Antoine Désilets, BAnQ
2- Comédiens et comédiennes des années 1960-1970
Photo: Antoine Désilets, BAnQ
3- Comédiens et comédiennes des années 1960-1970
Photo: Antoine Désilets, BAnQ
4- Jean Duceppe et Denise Pelletier
Photo: Antoine Désilets, BAnQ
5- Gilles Pelletier, Pierre Valcour et autres comédiens
Photo: Antoine Désilets, BAnQ
6- Paul Berval et une comédienne
Photo: Antoine Désilets, BAnQ
7- Dominique Michel, Denise Filiatrault, Jean Guilda
Les filtres photographiques ont beaucoup changé au cours des dernières décennies. Aujourd’hui, ce mot évoque surtout une série d’actions pour changer les couleurs ou le look d’une image, mais j’aimerais plutôt parler des filtres physiques, dont certains ont évolué en numérique, comme les filtres noir et blanc ou les filtres de balance de blancs, et de ceux qui ne peuvent pas être remplacés parce qu’ils ont un rôle mécanique impossible ou difficile à reproduire numériquement, comme les filtres polarisants et certaines densités neutres. Voici un petit tour d’horizon des différents filtres, de leur évolution et de leurs caractéristiques.
Les filtres UV
Ces filtres bloquent les radiations lumineuses, mais honnêtement, il faut avoir l’œil pour y voir une différence. Leur utilité réside surtout dans la protection qu'ils offrent à vos lentilles contre les poussières, le sable ou les gouttelettes d’eau. Il est important d’investir dans un filtre de bonne qualité, en verre de préférence, afin de ne pas nuire à la qualité de vos images. Dans cette catégorie, on retrouvre des filtres Skylight, qui auront une petite teinte rosée, que vous pouvez bien sûr corriger en postproduction, mais qui n’apportent pas vraiment plus qu’un filtre UV non teinté.
Avantage: Protègent votre lentille.
Désavantages: Pourraient provoquer des reflets parasites (l’utilisation d’un pare-soleil peut régler ce problème), une perte de qualité en matière de contraste et de piqué si le filtre est de mauvaise qualité, abîmée ou mal nettoyé.
Les filtres de balance des blancs
À l’époque de la photographie analogique, la gestion des couleurs pour neutraliser une dominante était tout un casse-tête. On trouvait des films dédiés, comme les films de tungstène, qui avaient une coloration bleue pour contrer la dominante jaune des ampoules incandescentes, mais à la lumière du jour, puisque cette dernière est blanche, cela donnait une jolie teinte de bleu à l’image, à condition que ce soit ce qu’on voulait. La façon la plus simple et précise – et coûteuse – de contrer les dominantes de couleurs était l’utilisation de filtres.
Maintenant, nous pouvons non seulement neutraliser les dominantes par de simples réglages, mais aussi faire une balance des blancs personnalisée à l’aide d’un carton blanc ou gris, puis finaliser en postproduction au besoin. Cette filtration n’est cependant efficace qu’à condition qu’il n’y ait qu’une seule teinte à neutraliser. Dans le cas d’un croisement de courbes, on pourrait penser, par exemple, à une scène qui serait éclairée partiellement d’ampoules incandescentes de 100 W qui donneraient une teinte ambrée (2700 K à 3000 K) et à la lumière du jour, qui est blanche (5500 K à 6500 K), on devra soit faire un choix et filtrer la dominante, celle qui éclaire le point d’intérêt, ce qui teintera forcément la lumière alternative, soit utiliser des gélatines pour filtrer une des deux sources pour neutraliser les deux avec l’option balance de blancs.
Si vous avez eu l’occasion de passer près d’un plateau de tournage, vous avez peut-être vu des fenêtres couvertes de ces gélatines afin de contrôler la température des couleurs provenant de l’extérieur afin de mieux l’harmoniser avec la lumière intérieure. Personnellement, je ne tiens pas à avoir un éclairage complètement neutre, je me contente généralement de filtrer ma source principale et je vis avec la dominante de la source alternative.
La compagnie Lee propose une variété de filtres pour neutraliser ou colorer vos scènes, les gélatines pouvant être mises devant un flash studio. Pour ceux et celles travaillant avec des flashs de type Cobra, Lee vend des échantillons de leur variété de filtres que vous pouvez vous procurer pour une vingtaine de dollars. Ces filtres sont parfaits pour les flashs portables.
Les filtres noir et blanc
Les amateurs de photo noir et blanc qui ont travaillé en analogique connaissent bien les filtres jaunes, oranges, bleus, rouges ou verts utilisés pour ajouter du contraste par couleur pour les prises de vues en noir et blanc.
Les filtres rouges étaient utilisés surtout en portrait pour réduire les rougeurs du visage, les filtres orange rendaient les ciels dramatiques, les filtres verts donnaient du caractère aux visages… Bien que ces filtres pourraient théoriquement être utilisés à la prise de vue sur appareil numérique, cette option serait purement destructive.
En photographie numérique, il est important de toujours photographier en couleur (si vous prenez vos images en format raw, c’est parfait), puis d’appliquer un filtre noir et blanc lors de l’édition de la photo dans votre logiciel de traitement d’image.
Travailler en noir et blanc couleur comporte de nombreux avantages. Pour la photographie noir et blanc monochrome, vous ne pouvez jouer que sur deux réglages: la luminosité et le contraste général de la photo, alors que pour le noir et blanc couleur, vous pouvez ajuster le contraste sur des couleurs spécifiques, comme les filtres le faisaient à l’époque, avec l’avantage de pouvoir jouer sur toutes les couleurs de la photo.
Démonstration en images
Exemple 1:
La photo ci-dessous a été prise en couleur et est non retouchée.
Photo: Annie Rossano
La photo ci-dessous a un filtre noir et blanc sans modification de contraste par couleur.
Photo: Annie Rossano
Je voulais un filtre un peu plus dramatique pour mettre les nuages en valeur. J’ai donc réduit la luminosité des bleus et des aqua, ainsi que celle de l’orange et légèrement celle des jaunes pour réduire la luminosité du sapin.
Photo: Annie Rossano
Exemple 2:
La photo ci-dessous a été prise en couleur et est non retouchée.
Photo: Annie Rossano
La photo ci-dessous a un filtre noir et blanc sans modification de contraste par couleur.
Photo: Annie Rossano
Pour l'image ci-dessous, je voulais faire ressortir l’immeuble en réduisant les bleus et les aqua afin de créer un contraste avec le blanc de l’immeuble.
Photo: Annie Rossano
Les filtres polarisants
Ce filtre est tout simplement magique! Là où il offre les performances les plus impressionnantes, c’est certainement sur les surfaces réfléchissantes comme l’eau ou le verre. En faisant pivoter le filtre, vous pouvez réduire dramatiquement la réflexion sur ces surfaces pour voir, par exemple, les galets sous la surface de l’eau.
Le polarisant peut aussi réduire la luminosité du ciel ou saturer des couleurs. Maintenant, on ne retrouve pratiquement sur le marché que des filtres circulaires, puisque la majorité des appareils photo dslr ou compact pro sont munis d’un léger filtre polarisant intégré et que les filtres linéaires rentrent en conflit et voilent les scènes. Les filtres circulaires sont donc ceux qui doivent être utilisés sur les appareils numériques.
Le principe de ce filtre est de bloquer des rayons lumineux. Pour l’utiliser, vous devez le faire pivoter jusqu’à ce que vous ayez obtenu le résultat désiré. L’angle de la prise de vue influence aussi le résultat. Tout comme pour les densités neutres, il existe différentes qualités, et certains filtres peuvent créer une légère teinte ou une perte de netteté. Je vous recommande un filtre de grand diamètre et d’utiliser les bagues d’ajustement pour pouvoir l’utiliser sur vos différentes lentilles.
Démonstration en images
Ces deux images ont été prises avec une 60 mm, ouverture 5 et à 1/50e de seconde. La seule différence est l’utilisation d’un filtre pour l’image avec polarisant qui permet de couper la réflexion sur l’eau et de lui donner une belle transparence, laissant voir ainsi le fond du ruisseau.
Les filtres à densité neutre ou filtres ND (neutral density) sont des lunettes de soleil pour appareils photo. Ces filtres, qui se déclinent en plusieurs formats, sont très utilisés en photo de paysage ou d’architecture puisqu’ils réduisent la luminosité, permettant d’allonger le temps de pose ou d’augmenter l’ouverture. Le filtre ND s’accompagne d’un nombre qui représente la multiplication du temps de pose. Par exemple, avec un filtre ND4, le temps de pose sera multiplié par quatre, ce qui représente deux crans en perte lumineuse. La gamme des filtres va de ND2 à ND32000, ce qui représente une perte de 15 crans.
Il existe aussi des filtres GDN (dégradé neutre gris), qui voilent partiellement l’image selon l’intensité du gris, ce qui permet de réduire le contraste en réduisant la luminosité du ciel et d’aller chercher le maximum de détails. Ce filtre est de nos jours remplacé par la technique du HDR (high dynamic range ou plage dynamique élevée), qui offre plus de contrôle sur les zones de hautes et basses lumières, mais en cinéma, les filtres GDN demeurent un incontournable puisque la technique du HDR est difficilement applicable.
Il est possible d’obtenir ces filtres en différents formats. Il est à noter que, pour chaque format, on retrouve différentes qualités. De façon générale, bien qu’il s’agisse de densités dites neutres, il y a toujours une petite teinte, facile à corriger en postproduction, mais s’il s’agit d’un filtre d’entrée de gamme, la teinte risque d’être plus présente. De plus, le filtre d’entrée de gamme altérera possiblement la qualité de l’image. Vaut mieux, si vous voulez obtenir des résultats professionnels, investir dans des filtres un peu plus chers, mais qui ne dégraderont pas vos images.
Les filtres ND vissables
Avantages: Moins de lumière parasite et de surface de poussière. Beaucoup de ces filtres sont traités pour offrir une bonne résistance au gras (pensez à vos petits doigts!), se nettoyer facilement et être imperméables (pratique pour la photo extérieure!). Ils fonctionnent bien avec les focales de grands angles.
Désavantages: Si on cumule les filtres, on risque d’avoir un effet de tunnel et, à un certain moment, du vignettage dans l’image. Certains filtres sont conçus spécialement pour ce type de focale et sont moins épais. Lorsque vous utilisez un grand angle, une bague trop épaisse peut créer du vignettage, et si vous utilisez un ultra grand angle, vous courez le risque qu’aucun filtre au diamètre assez grand ne soit disponible.
NOTE: Si vous optez pour les filtres vissables, je vous recommande fortement de prendre le plus grand diamètre (82 mm), si possible, et de vous munir d’une bague d’adaptation (step up, step down ring) pour pouvoir les utiliser sur toutes vos lentilles, sans risque de vignettage.
Les filtres gradués, GND vissables
Avantage: Réduisent la lumière parasite et la surface de poussière.
Désavantage: Bien que le filtre puisse tourner pour s’adapter à la couleur du ciel, le dégradé se fera toujours sur la même proportion de l’image. Ainsi, advenant le cas où le ciel occuperait un quart de la photo et que le GND dégrade jusqu’au milieu, il ne sera pas possible de déplacer le filtre uniquement sur la proportion de l’image qui a besoin d’être filtrée.
Les porte-filtres
Il s’agit d’un réceptacle à fentes vous permettant d’insérer un ou plusieurs filtres, se vissant devant la lentille.
Avantages: Peuvent être utilisés pour les ultra grands angles avec filetage, cumuler différents filtres et sont généralement plus abordable que les filtres vissables. C’est la meilleure façon d’utiliser les filtres dégradés, puisque ce système offre plus de latitude.
Désavantages: Chaque filtre offre deux surfaces sur lesquelles de la poussière peut se déposer et il y a plus de risques d’avoir de la lumière parasite, donc plus de risques de perte de contraste et de piqué.
Les filtres à densité variable
Ces filtres vissables vous permettent généralement de passer de ND2 à ND400. Ceux vendus à bon marché comportent certaines problématiques (voir les désavantages, plus bas), mais leur bon prix peut être l’occasion pour vous de les tester afin de déterminer si vous aimez travailler avec cet outil avant d’investir davantage.
Avantages: Un seul filtre à traîner, plutôt que plusieurs. Permet de focaliser facilement avant de passer à une densité élevée, plutôt que de devoir focaliser ET mettre le filtre, ce qui demande de la précision.
Désavantages: Ce filtre est normalement plus dispendieux à l’achat, mais vous permet une gamme de densités neutres. Je n’ai pas testé tous les filtres, mais pour cet article, j’ai travaillé avec le filtre ND Variable N2-N400 de K&F Concept. Après quelques photos, je réalise que mes photos sont partiellement voilées avec un gros X. Après quelques recherches sur internet, j’apprends que ce filtre est performant pour les focales 35 mm et plus, ce qui est plutôt problématique pour l’usage, puisque ce sont des filtres souvent utilisés en extérieur et pour faire du paysage ou des photos architecturales, ce qui demande souvent de travailler au grand angle. De ce que j’en comprends, ce filtre a aussi un polarisant qui semble entrer en conflit avec le polarisant internet de la caméra. Je n’ai pas été en mesure de confirmer cette information malgré mes recherches.
En gros, chaque type de filtre comporte son lot d’avantages et d’inconvénients, mais si on y met le prix, on peut réduire, mais pas complètement, les problèmes de teintes, bien que certaines soient plus facilement gérables que d’autres, et possiblement les problèmes de voilage.
Démonstration en images
Les deux images ci-dessous ont été prises à une focale de 120 mm, ouverture 36, celle sans densité neutre à 1/4 de seconde, ce qui permet un effet de flou, mais avec une densité neutre d’environ 400 (comme c’est variable, il est difficile de le dire avec précision). J’ai peu augmenté le temps de pose, à 10 secondes.
Photo: Annie RossanoPhoto: Annie Rossano
La photo ci-dessous a été prise en plein jour à ouverture 36, filtrée avec un filtre ND variable au maximum (donc environ ND400), a permis un temps de pose de 10 secondes en plein jour, autour de midi trente.
Photo: Annie Rossano
Sur l'image ci-dessous, on voit le fameux X voilé, bien que je sois à une focale de 120 mm, alors que le fabricant spécifie que le filtre fonctionne sur des focales plus longues que 35 mm.
Les plus belles scènes arrivent souvent à l’improviste, c'est pourquoi la photographe Annie Rossano capte la plupart de ses clichés avec son iPhone.
Passionnée de portraits humains, j’ai réalisé en regardant mes photos que je transposais cette passion à la faune. Je suis une photographe passionnée, mais paresseuse, qui n’a pas trop envie de s’embarrasser de son appareil photo plein capteur, parce que, de toute façon, les plus belles scènes arrivent à l’improviste.
Comme le disais Normand, un de mes profs de photo, ce qui fait une bonne photo, ce n’est pas l’appareil, c’est le choix du sujet, de la lumière, du cadrage, et d’être en mesure d’utiliser l’appareil au meilleur de ses possibilités. Je travaille généralement avec mon téléphone (iPhone 8, puis 11) pour faire de la photo de nature et d’insectes, puis, ensuite, je fais généralement mes retouches dans Snapseed, une application gratuite.
La famille des appareils mobiles (téléphones portables ou tablettes) constituent de puissant outils: lentilles de qualité avec beau piqué dans les images, possibilité de réduire la profondeur de champ, images Raw, histogramme très performant grâce aux modes HDR ou faible lumière. Puis en postproduction, les tablettes permettent de traiter les images grâce à des applications de plus en plus complètes.
À part quelques exceptions prises à Montréal, la majorité des photos de cette galerie ont été prises à Rawdon, où j’ai la chance d’avoir accès à un plan d’eau très vivant et à ses environs.
1- Joli bourdon
J’ai toujours adoré les bourdons, ils ont l’air de gros toutous volants. Pour réaliser cette photo, j’ai zoomé légèrement à 1.5x, puisqu’au-delà de ce facteur, la photo se détériore rapidement. En postproduction, j’ai légèrement saturé les jaunes, oranges et roses.
Pour cette image prise au Jardin botanique de Montréal, j’ai zoomé légèrement, toujours en prenant soin de ne pas dépasser 1.5x, ce qui m’a permis de créer un effet de faible profondeur de champ.
Je rentrais à Rawdon avec mes amis Karine et Pablo quand on a vu cette immense tortue serpentine qui traversait lentement la route. Comme ces tortues ont la réputation de croquer les doigts, je ne pouvais pas trop m’approcher, mais sa grosseur a joué en ma faveur, et même si je n’ai pas pu prendre une photo en hyper grand-angle (du téléphone, on s’entend), j’ai tout de même réussi à prendre l’image à 0.8x afin d’avoir la texture qui l’entoure. J’ai eu de la chance pour la lumière, même si je suis un peu allée réduire le contraste entre la tortue et sa carapace. Si vous croisez une tortue, sachez que vous pouvez la signaler sur le site carapace.ca.
Les Dolomèdes Tenebrosus, aussi appelées araignées pêcheuses, sont parmi les plus grandes araignées du Québec. J’essaie toujours de m’en approcher au maximum, mais souvent, je dois zoomer légèrement parce qu’elles sont farouches.
Tetragnatha en train de visiter son nouveau lieu de chasse, où elle tissera sa toile. Pour cette image, je n’ai pas joué avec le zoom, cependant, pour l’éclairage, j’ai utilisé le mode «spot mètre» de l’appareil, en cliquant sur les fleurs, afin d’éviter de perdre du détail dans les blancs. En postproduction, je suis allée chercher un peu plus de lumière dans les zones d’ombre.
Je me trouvais vraiment très chanceuse de tomber sur cette scène, juste après la mue, dans ce qui me paraissait être un adieu à son ancien corps avant de repartir pour de nouveaux projets. Pour éviter de déranger la libellule, j’ai fait plusieurs images à plusieurs «focales» de ma caméra de téléphone, puis celle-ci fut la dernière et la meilleure du lot. J’ai zoomé à 1.5x et, pour la lumière et la mise au point, j’ai appuyé sur l’écran pour être en mode «spot mètre». En postproduction, j’ai ajouté un vignettage.
Pour cette magnifique nymphe de libellule, j’ai zoomé à 1.5x pour m’assurer d’avoir une petite profondeur de champ. J’avais pris une photo la veille, mais je n’aimais pas la lumière. J’étais très heureuse de la retrouver le lendemain matin, parce que la lumière met bien en valeur la carcasse vide.
Cette grosse libellule sauvée de la noyade se sèche les ailes avant de repartir, pendant que je la surveille pour m’assurer qu’elle ne se fasse pas attraper par une dolomède. J’ai profité de son état léthargique pour approcher mon appareil le plus près possible avec un zoom de 1.5x pour réduire la profondeur de champ.
Une des choses que j’adore est d’aller prendre mon déjeuner sur l’eau avec mon chat. Le matin, les nymphéas, fleurs de nénuphars, sont magnifiques et remplis de vie et, surtout, la lumière du matin est magnifique.
J’ai suivi quelques instants la vie de cette petite araignée d’eau. Elle avait l’air de bonne humeur et bien occupée. J’ai zoomé à 1.5x pour éviter de lui faire peur, et avec le «spot mètre» de la caméra, j’ai appuyé sur le sujet (sur l’écran) afin d’être certaine d’avoir la petite araignée au point et bien éclairée. Le système HDR de la caméra est très efficace, parce que malgré le contre-jour, j’arrive à avoir un arrière-plan équilibré et du détail dans mes hautes lumières.
Cette photo prise à Montréal détonne un peu comparée aux autres, mais j’adorais l’angle qui donnait des airs architecturaux de grands musées d’art contemporain. Pour obtenir cet effet, j’ai utilisé le grand-angle de la caméra, 0.5x, puis j’ai renversé ma caméra pour qu’elle soit le plus près du sol possible, afin de donner de l’ampleur aux champignons. Ensuite, j’ai mis la photo en noir et blanc dans un logiciel de postproduction.
En sortant les sacs de la voiture, mon œil a été attiré par cette magnifique chenille du papillon du céleri en train de se prélasser dans le feuillage de mon fenouil. Je l’ai déplacée sur le balcon parce que j’adorais le contraste, puis, en utilisant la focale normale de la caméra iPhone, je me suis approchée d’elle.
Une des dolomèdes qui m’aura sans doute le plus fait crier au cours des dernières années. Évidemment, j’ai utilisé le zoom 1.5x pour faire cette photo. Même si elle ne m’aurait pas sauté dessus, je préférais me tenir à distance.
J’adore photographier les grenouilles, ce sont de petits modèles étonnamment dociles, ce qui m’a permis de calmement mettre ma caméra très près de son visage et de la photographier à grand-angle.
Pour ces trois images, j’ai pris la photo sans utiliser le zoom, simplement en me rapprochant le plus d’elle. En postproduction, j’ai augmenté le détail afin d’avoir plus de définition dans l’image.
Ici, j’ai fait un zoom de 1.5x, puis j’ai utilisé le «spot mètre» de l’écran pour être certaine que la caméra ne fasse pas le focus sur les brins d’herbe autour d’elle.
Pour cette photo de Drosera Rotundifolia, je n’ai pas utilisé de zoom. J’ai fait un peu de travail en postproduction pour aller éclairer les ombres sans trop les déboucher, mais juste assez pour avoir un peu de détail, ce qui donne un peu l’effet d’une peinture.
En visitant la serre de la pépinière DS, j’ai vu cette magnifique araignée dans sa toile. J’ai zoomé à 1.5x pour avoir un arrière-plan flou et la mettre en valeur.
Le ciel représente le rêve, l'immensité et la grandeur du cœur si on s'ouvre à lui. De jour ou de nuit, courte ou longue exposition, il nous en met toujours plein la vue.
1- Photo de nuit à Kamouraska
Le moment présent nous apporte souvent l'exceptionnel. Je n’aurais jamais pu planifier un ciel comme celui-ci. Longue exposition. Canon EOS 5D Mark III, 17-40mm f/4, 69.0sec, f/4, ISO3200 19mm.
On annonçait des aurores boréales en soirée. Après deux semaines d'attente, j'ai finalement eu ma photo. Canon EOS 5D Mark III,16-35mm f/4,30.0sec f/10 @ISO3200 35mm.
Je me dirige sur la rive de notre majestueux fleuve avec un drone pour assister au coucher du soleil. Un orage éclate. Suivant mon intuition, je change de cap et me dirige vers un petit phare sur l’île du Moine à Sainte-Anne-de-Sorel. J’ai droit à tout un spectacle, qui ne dure que quelques minutes, tout juste le temps que le drone capture la scène! Drone DJI Mavic Air, 1/100 f/2.8 +2/3 @ISO114 4.5㎜ AWB
La particularité de cette terre est qu’il y a peu de pollution lumineuse. C’est parfait pour la photo de nuit. Canon EOS 5D Mark III, Samyang 14mm. 46.0sec @ISO3200
5- Aurores boréales au phare de l'île du Moine, Sainte-Anne-de-Sorel
Le défi, avec les aurores boréales, est de trouver un endroit avec le moins de pollution lumineuse possible afin de les observer et les photographier. Canon EOS R, 35mm f/1.8, 25.0s f/1.8 @ISO800 35㎜ AWB
Arrêt obligatoire sur la piste cyclable, à Longueuil, en voyant ce ciel au-dessus de la Biosphère de Montréal. OLYMPUS E-M1MarkIII, 40-150mm f/2.8, 1/1250s f/4 @ISO200 70㎜
Je me lève au petit matin et m'installe dans un parc pour capturer l'éclipse de soleil. Déception: des nuages arrivent et cachent le soleil. Je change pour un téléobjectif, sous-expose et… surprise! C'est encore beaucoup mieux que je ne pouvais l'espérer! OLYMPUS E-M1MarkIII, 300mm f/4, 1/50s f/4 @ISO64 300㎜
En vacances dans le parc national du Bic, je décide d'essayer de photographier les perséides. Je m'installe sur une plage avec vue sur les montagnes. La lumière de la ville brille au loin. Longue exposition, j'adore et je continue. Et les perséides? J'ai appris plus tard que je n’étais pas du bon côté du ciel! Olympus E-M1MarkIII, Laowa 7.5mm f/2, 1036s F/2 @ISO1600
Un trou dans les nuages m’a permis de faire prendre de la hauteur à mon drone et de réaliser que, parfois, lorsqu’on a l'impression que tout l'univers est gris, le soleil brille quelque part. Drone DJI Mavic Air2, 1/8000s f/2.8 -1⅓ @ISO110 8.4㎜ AWB
J'aime le brouillard, vous l'avez probablement vue dans une de mes galeries précédentes. Voici une photo prise avec un drone, un appareil qui m’offre beaucoup de possibilités. Drone DJI Mavic Air2, 1/120s f/2.8 @ISO100 8.4㎜ AWB
Réussir une photo de la voie lactée est un défi très technique. Il faut d’abord un endroit à l'abri de la pollution lumineuse. Ensuite, une quarantaine de photos sont alignées et nettoyées du bruit numérique par un logiciel. Ne reste qu’à avoir beaucoup de patience dans le champ… et devant l'écran de l’ordinateur! Olympus E-M5MarkIII, Laowa 7.5mm F/2, 30s F/2 @ISO1600
Aussi surprenant que cela puisse paraître, on photographie la lune comme si on était en plein jour. Après tout, elle est illuminée par le soleil! OM Digital Solutions OM-1, 300mm f/4, 1/160s f/4 @ISO100 300㎜ AWB
Sous le thème «Espoir radical», la 13e édition des Rencontres de la photo en Gaspésie promet! Du 15 juillet au 30 septembre, 18 expositions et installations prendront place dans les villes et parcs nationaux de la région afin de présenter le travail de 16 artistes d’ici et d’ailleurs. Coup d’œil.
Bonaventure, Carleton-sur-Mer, Petite-Vallée, Forillon… Chaque année, une quinzaine de municipalités et parcs nationaux de la Gaspésie accueillent une exposition – extérieure ou intérieure – de photographies contemporaines dans le cadre de l’événement estival Rencontres de la photo en Gaspésie.
Le long de la côte, sur plus de 800 km, une multitude d’images constellent ainsi le paysage gaspésien. Elles sont l’œuvre d’artistes du Québec et d’ailleurs venus dans la région pour exposer, bien sûr, mais aussi pour échanger avec le public et prendre part à différentes conférences et présentations.
Espoir radical
Pour l’édition 2022 de ce grand événement estival annuel, les expositions et installations seront créées sous le thème «Espoir radical». Selon le directeur général et artistique des Rencontres, Claude Goulet, «ce thème s’élève comme un cri d’espoir pour exprimer haut et fort l’urgence et le besoin de créer, pour affirmer l’urgence d’agir sur le plan de l’environnement, du vivre ensemble, des inégalités et face au cynisme mondial».
Parmi les artistes en vedette, on retrouve Éliane Excoffier, qui présentera D’autres fables dans le secteur historique Charles-Robin du parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, à Percé. Cette exposition, dont les œuvres proposent un jeu entre le réel et la représentation de celui-ci, vous entraînera dans l’univers intimiste et poétique de cette photographe québécoise.
Les Rencontres seront aussi l’occasion de voir le travail d’artistes internationaux avec la présence de deux français et un japonais, Eiji Ohashi, qui présentera l’exposition Roadside Lights (Lueurs sur la route) à Maria, dans la MRC d’Avignon. À travers les clichés de cet artiste, qui met de l’avant des distributeurs de boissons, émerge un questionnement sur les valeurs de la société japonaise.
Des missions photographiques, un fonds d’archives national
En plus de l’événement annuel, les Rencontres de la photographie en Gaspésie proposent des missions photographiques aux artistes professionnels résidant au Québec. Le but? Documenter le paysage contemporain québécois. «Les missions photographiques couvriront, d’ici 2024, l’ensemble du paysage québécois. Les Rencontres souhaitent également qu’elles servent à constituer un fonds d’archives photographiques national», peut-on lire sur le site.
Ainsi, chaque année depuis 2016, les photographes intéressés soumettent leur projet et une sélection est ensuite effectuée par un comité composé d’artistes et d’intervenants du milieu de la photographie actuelle.
Pour réaliser la mission photographique qui documentera le paysage du Saguenay–Lac-Saint-Jean en 2022-2023, c’est l’artiste en arts visuels Josée Pedneault qui a été sélectionnée. Cette dernière souhaite explorer le paysage à partir d’une activité courante dans cette région: la cueillette des fruits sauvages. L’artiste s’intéressera plus particulièrement aux espèces indigènes, dont la fraise des champs, le bleuet sauvage, la noisette et la framboise. «Les "talles" sont des endroits où certains fruits poussent en abondance: ce sont des lieux secrets, souvent gardés jalousement, dont on hésite à divulguer l’emplacement précis, explique l’artiste. Le projet Talle vient à la rencontre de ces paysages intérieurs par le biais des cueilleurs amateurs qui accepteront que je suive leurs pas.»
Les résultats de ses recherches seront présentés au Centre SAGAMIE en 2023, puis aux Rencontres de la photographie en Gaspésie en 2024.