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Joyeuses Fêtes chers lecteurs et bonne année 2023!

19 décembre 2022Auteur : Françoise Genest

Ça y est, on y est enfin! Après deux ans de partys interrompus, annulés, réduits ou suspendus, on peut enfin se réunir avec ceux qu'on aime et partager avec eux un peu de cette lumière de Noël et du temps des Fêtes. Bien sûr, il faudra jouer de prudence et recourir au masque en cas de symptômes, mais au moins on se fera nos voeux les yeux dans les yeux. Et j'espère que ces moments passés avec les vôtres seront empreints de sérénité, de paix et d'amour.

Que vous souhaiter pour 2023? La paix en ces temps troubles, à n'en pas douter. Et la santé, bien sûr, mais aussi de la tendresse, des rires, des sourires, des moments pétillants et de l'espoir pour que la morosité des dernières années se dissipe et que nous regardions vers demain avec enthousiasme.

Je vous souhaite des jeunesses et des enfants dans votre quotidien, ils sont notre avenir et les trois dernières années les ont privés de bien des plaisirs et surtout de l'insouciance de leur âge. Ils ont besoin de vous, de nous, d'entendre nos histoires et qu'on écoute la leur. Je vous souhaite de passer du temps avec eux, histoire de faire pétiller votre quotidien, de transmettre une part de votre bagage et de vous éclairer à leur lumière.

En 2023, tous les journalistes et chroniqueurs d'Avenues.ca, une initiative du Réseau FADOQ, continueront de vous offrir des contenus de qualité axés sur la qualité de la vie, les tendances et les enjeux qui vous interpellent.

Saviez-vous que sept ans d'archives sont à votre disposition derrière chaque rubrique, chronique ou article? Une mine d'informations culturelles, de photos historiques, de livres à découvrir, d'avis d'experts, de pistes à suivre, de réflexions sur des faits de société, de saveurs à faire saliver, de vins à déguster, de technologie à démystifier, de tendances architecture et design à admirer, de voyages à faire rêver. Tout cela au bout du doigt! Faites-vous aussi plaisir avec nos balados où on parle d'histoire, de saveurs, d'inspiration ou de voyage. Et bien entendu, comme à chaque année nous serons heureux de vous retrouver lors des Rendez-vous Avenues.ca, à Montréal et dans plusieurs régions, dont l'horaire s'affichera plus tard cet hiver.

En mon nom et celui de tous les collaborateurs d'Avenues.ca, je vous souhaite un très joyeux Noël. Que 2023 vous soit douce et qu'elle pétille à la hauteur de vos désirs.

Françoise Genest
Directrice et rédactrice en chef

26 photos de bonheur sous le sapin

12 décembre 2022Auteur : Françoise Genest

À l'approche de Noël, voici 26 photos de bonheur sous le sapin!

Depuis l’Antiquité, on utilisait des conifères pour marquer le solstice d’hiver. La tradition du sapin de Noël telle que nous la connaissons remonterait au 16^e siècle en Alsace (alors territoire du Saint-Empire romain germanique).

En Amérique du Nord, l’arbre de Noël apparait pour la première fois lors d’une réception chez la baronne de Riedese, à Sorel, en 1781.

Ce n’est qu’au siècle suivant que la tradition se répand en Angleterre et dans les colonies britanniques après la parution d’une illustration de la famille de la reine Victoria et du prince Albert devant un sapin de Noël.

Quant aux décorations de lumières, une légende veut que le réformateur Martin Luther soit le premier à avoir eu l’idée des chandelles pour reproduire la nuit étoilée et c’est à New York en 1882 qu’on érigea le premier arbre illuminé à l’électricité.

1- Gravure de la reine Victoria et du prince Albert avec leurs enfants rassemblés autour d’un arbre de Noël, 1850

2- Des enfants tirant un arbre de Noël, 1957

3- Deux enfants en forêt, avec en main le choix du sapin pour Noël, vers 1930

4- Camions transportant les arbres de Noël, 1948

5- La recherche d'un arbre de Noël, 1947

6- Madeleine et Lucie, les enfants de Mme Alain Joly De Lotbinière, devant un arbre de Noël, Montréal, 1915

7- Le premier arbre de Noël de Frank Huntley Sutcliffe, 1933

8- Arbre de Noël, Institut des sourds et muets de Montréal, Montréal, 1921-1922

9- Marjorie Ewen décorant de guirlandes un sapin de Noël, 1938

10- Fête de Noël avec la famille réunie autour du sapin de Noël, 1947

11- Deanna Luck joue avec des cadeaux près du sapin de Noël, 1940

12- Hélène Drouin et sa poupée devant le sapin de Noël, 1947

13- Deux jeunes Norvégiennes regardent des cadeaux sous l'arbre de Noël (1930-1960)

14- Fête de Noël avec la famille réunie autour du sapin de Noël, 1947

15- Des enfants américains décorent un arbre de Noël, 1957

16- Nouveaux mariés à côté d'un sapin de Noël, 1940

17- Deanna Luck devant le sapin de Noël, 1940

18- Marjorie Ewen avec son chien Danny assis au pied du sapin de Noël, 1940

19- Hélène Drouin tient un bougeoir devant le sapin de Noël, 1947

20- Beverley Smith posant avec une maison de poupée, 1939

21- Chorale de jeunes filles au Children's Memorial Hospital, 1937

22- L'annonceur Louis Bélanger de CKAC et sa famille, 1950

23- Le comédien Robert Gadouas et sa famille, 1950

24- Groupe d'enfants réunis lors d'une fête à Westmount, 1956

25- Groupe d'enfants à l'hôpital Alexandra, 1937

26- Personnes transportant une épinette, vers 1900

À voir aussi:

La tradition des marchés de Noël en images

5 décembre 2022Auteur : Françoise Genest

Même si la tradition des marchés de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui remonte au Moyen-Âge en Allemagne, elle est relativement récente en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. N’empêche qu’il y avait foule dans les marchés de la province en préparation des Fêtes, comme en témoignent certaines illustrations. Fait intéressant et souvent méconnu: les marchés de Noël ont connu un nouveau souffle sous l’Allemagne nazi en quête de traditions nationalistes et ne cesseront de gagner en popularité après la guerre. Voici donc un petit tour des marchés de Noël ici et d’ailleurs aux 19^e et 20^e siècles.

1- Habitants en chemin vers le marché de Noël, 1842

2- Marché Bonsecours, veille de Noël, 1884

Reproduction d'Edgar Gariépy, Archives de la Ville de Montréal

3- Marché Bonsecours, veille de Noël, 1870

4- Marché Sainte-Anne durant les Fêtes, Montréal, 1880

L'Opinion publique, Vol. 11, no. 2, 8 janvier 1880. BAnQ

5- Marché Saint-Laurent durant les Fêtes, Montréal, 1880

6- Marché Bonsecours, 1888

7- Marché de Noël, Frédéricton, Nouveau-Brunswick, vers 1910

8- Illustration du marché de la place Kléber en 1859

9- Marché de Noël de Nuremberg, le jour de la Saint-Thomas (21 décembre)

10- Marché de Noël à Berlin à l'époque impériale (avant la Première Guerre mondiale)

Reproduction d'une peinture de Wilhem Schoebel, 1913. Research gate

11- Fête de Noël à Saint-Pétersbourg, Russie, 1913

12- Achat de la dinde de Noël traditionnelle, 22 décembre 1924

13- Étalage vendant des décorations pour arbres de Noël au marché de Noël de Berlin, sur l'Alexanderplatz, 1923

14- Marché de Nuremberg, 1933

15- Marché de Nuremberg, 1933

16- Marché de Noël au Neubaugürtel à Vienne vers 1939

17- Ouverture du marché de Noël de Berlin au Lustgarten, 19 décembre 1942

18- Marché de Nuremberg, 1948

19- Photo de nuit du marché devant l'église, Noël 1945

Matson Photo Service, Bibliothèque du Congrès

À voir aussi :

À consulter:

Répertoire 2022 des marchés de Noël

Tendresse et paix pour les Fêtes et pour 2022

23 décembre 2021Auteur : Françoise Genest

Quels mots choisir, quel angle adopter pour vous offrir nos meilleurs vœux pour les Fêtes? Devant mon écran, une page blanche… j’hésite. Des mots me viennent à l’esprit. Des mots comme résilience, amour, solidarité, prudence, bienveillance en chassent de plus négatifs, car il faut bien se l’avouer, le paysage s’est un peu assombri. Mais si on choisissait la lumière?

Vous, comme moi, avons tout de même une bonne feuille de route, pas mal d’années au compteur, et si toute cette expérience, si toute cette sagesse qui devait nous venir avec la cinquantaine, nous servaient à garder haut les cœurs, à trouver d’autres façons de faire, d’autres façons de fêter, de partager et de vivre les Fêtes? Si du haut de nos décennies de vie, nous décidions de faire bonne figure pour ceux qui nous suivent, pour nos jeunes, pour nos enfants et petits-enfants? Voilà ce que je nous souhaite à tous pour ce temps des Fêtes. Trouver en nous et avec les nôtres la lumière, l’amour et l’esprit de Noël pour que ces deux prochaines semaines soient sous le signe de la bienveillance, de la tendresse, du partage, mais aussi de la prudence.

Et si on ne peut pas recevoir toute la parenté, on peut peut-être inviter une personne seule. Allez jouer davantage dehors en famille, consacrer une partie des sommes non dépensées à un don pour un organisme, ce ne sont pas les idées qui vous manqueront, j'en suis persuadée.

Je sais ce ne sera peut-être pas ce qu’on avait planifié, mais ça peut être tout de même un Noël et des Fêtes teintés d’amour et de plaisirs, autres peut-être, mais tout de même réjouissants.

Pour l’année qui vient, Avenues.ca continuera de vous faire découvrir et vibrer avec ses chroniques passionnantes et bien sûr nos fameux Rendez-vous Avenues.ca. Au fait, avez-vous découvert notre toute nouvelle section Bouger? Ou encore Les balados Avenues.ca? À découvrir… vous y trouverez peut-être des inspirations.

Toute l’équipe d’Avenues. ca se joint à moi pour vous souhaiter un Noël de tendresse et de paix et une Bonne et heureuse Année 2022. Qu’elle soit placée sous le signe de la bienveillance et de la solidarité et, bien sûr, de la santé.

Françoise Genest
Directrice et rédactrice en chef

La nostalgie des cartes de Noël

29 novembre 2021Auteur : Françoise Genest

À quand remonte la dernière fois où vous avez reçu, par la poste, une carte de Noël?

Oh! Mon Dieu! Ça fait une mèche! N’est-ce pas? Vous souvenez-vous de cette joyeuse coutume que nous avions de suspendre, sur une corde, cette ribambelle de vœux à travers la maison?

«La tradition d’envoyer des cartes de Noël s’est perdue. Dommage. Je fouille parfois dans les archives de mon père et je retrouve quantité de ces petits messages de bienveillance, cadeau des temps anciens. Une façon de se manifester et de donner des nouvelles de nos familles.» - L’héritage des mots, Druide, 2021

Recevoir aujourd’hui une lettre qui nous est adressée personnellement est une joie de l’inattendu. Elle revêt un caractère précieux, intime, qui nourrit le cœur et laisse une empreinte toute particulière.

Hélas, nos boîtes aux lettres ne sont plus que le réceptacle des publicités et prospectus en tous genres, offrant de la pizza et des assurances, toutes sortes de sollicitations qui n’ont aucune sensibilité poétique. Quand ce ne sont pas des factures à payer! Ajoutez à tout cela nos communications, qui se font de plus en plus virtuellement, par des courriels, textos, Messenger, Facebook et tous ces outils devenus prioritaires, il reste peu de place aux échanges épistolaires.

Que voulez-vous? Je suis une romantique et la nostalgie m’envahit. Le geste d’écrire à la main s’est volatilisé dans le tourbillon de nos vies occupées. Nous ne faisons plus ce détour pour nous manifester à l’autre. Pourtant, de nombreuses occasions nous sont offertes: anniversaires, condoléances, prompt rétablissement, naissance et bon vent pour la retraite.

Alors quand je reçois une missive inattendue, la joie se répand en moi. Je la lis avec gratitude et presque dévotion, puis la garde précieusement comme un gage de tendre amitié.

On ne jette pas une carte ou une lettre.

Elle devient un trésor que l’on chérit! Qui nous ramène en présence de la personne qui nous écrit.

En ces semaines qui précèdent Noël, je vous invite à faire ce petit détour qui, comme le dit Jacques, mon époux bien-aimé, fait que «la vie est remplie de boules de Noël»! Posez ce geste qui vous sortira de votre routine habituelle et laissez-vous inspirer par une carte de souhaits. Adressez un mot à une personne particulièrement chère à votre cœur ou même à un ou une inconnue qui peut-être est en attente de réconfort ou de tendresse.

Choisir une carte et inscrire, par exemple:

« Cher toi, voici un petit mot pour déposer de la couleur et de la douceur en cette période de Noël»

Anonyme, je pense à toi, qui que tu sois.

Vous pouvez la déposer dans une résidence pour aînés, à l’hôpital, dans un établissement de détention ou une maison de thérapie. Remettez la missive aux gens qui y travaillent et qui sauront offrir ce message rempli de bienveillance à quelqu’un qui en a besoin.

Un mot peut changer une vie!

Ma grand-maman d’adoption, Jeannette Rivière, qui est âgée de 100 ans et avec qui j’ai coécrit L’héritage des mots, est une inspiration pour moi. Elle confie: «Le charme d’une lettre écrite à la main, c’est un sourire à une amie, une petite caresse, une vague, une petite bonté. C’est juste du papier, de l’encre et un timbre, mais c’est quand même magique!»

Voilà pourquoi, nous avons voulu partager, dans ce livre, une partie de notre correspondance étalée sur presque 15 ans. Nos missives échangées sont porteuses d’inspiration! Et savez-vous ce que Jeannette a fait à l’hiver 2021, alors que la centaine de résidents où elle habite étaient en confinement? Elle a écrit à chacun, des souhaits qui furent déposés à leur porte. Et elle récidive cette année. N’est-ce pas admirable, qu’à cet âge avancé, on puisse témoigner une telle sollicitude? Jeannette est une fervente épistolière, tout comme moi.

Allez! Lancez-vous!

Une lettre d’amour, une carte de vœux, un joli timbre, une enveloppe colorée, soyez créatif. Vous verrez. Quand on fait plaisir à quelqu’un, la joie nous revient, décuplée. Je vous le garantis!

Votre carte viendra peut-être s’ajouter à la guirlande du temps, à l’héritage des mots!

Il me reste à vous souhaiter un doux Noël. Que cette période qui parfois fait surgir de la tristesse dépose non pas des regrets, mais bien de la gratitude pour ce qui a été vécu. Laissez-vous porter par l’élan de redonner et de transmettre, autour de vous, la lumière de votre âme vibrante.

Louise Portal 2021