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Une pelle électrique, ça vaut la peine?

Vous n’avez pas l’espace, l’argent ou le besoin d’avoir une souffleuse à neige, mais le pelletage à la main semble de plus en plus difficile? Les pelles à neige électriques pourraient être la réponse à vos problèmes. À condition de connaître leurs limites.

Les pelles à neige électriques sont des appareils qui permettent de souffler la neige un peu comme une souffleuse, mais dans un format qui rappelle celui d’une pelle.

Ces appareils datent d’il y a quelques années déjà, mais les améliorations récentes par rapport aux batteries d’outils électriques font que les modèles sans fil sont plus légers, moins chers et qu’ils offrent une meilleure autonomie qu’à leurs premières années.

Ceci explique probablement cela, mais il y a d’ailleurs de plus en plus de marques et de modèles sur le marché. Celui essayé ici en est une du fabricant Snow Joe, mais Ryobi, Toro et Greenworks proposent aussi des appareils du genre.

J’ai été agréablement surpris par la Snow Joe 24V-SS13. Photo: Emilie Laperrière

Comment ça fonctionne?

Les pelles électriques diffèrent des souffleuses à neige de différentes manières. Elles n’ont tout d’abord aucune roue et aucun mécanisme pour avancer automatiquement. Vous devez pousser la pelle électrique dans la neige, comme vous le feriez avec une pelle traditionnelle.

Ensuite, contrairement à une souffleuse, vous ne pouvez généralement pas diriger la neige vers un endroit précis. Celle-ci est plutôt soufflée droit devant vous.

Par rapport à une souffleuse, déneiger une entrée devrait être un peu plus long, mais vous pourrez transporter la pelle électrique à plus d’endroits (sur un balcon ou dans des marches, par exemple). Par rapport à une pelle, déneiger sera un peu plus rapide, mais vous forcerez aussi beaucoup moins physiquement.

Vous devez pousser la pelle électrique dans la neige, comme vous le feriez avec une pelle traditionnelle. Photo: Emilie Laperrière

Est-ce que ça fonctionne bien?

J’ai été agréablement surpris par la Snow Joe 24V-SS13. La pelle permet de ramasser la neige sur 13 pouces de large et sur 6 pouces de haut. J’ai essayé avec de la neige légère et avec de la neige mouillée et lourde et, dans les deux cas, ça a bien fonctionné.

Ce n’est pas parfait, cela dit. La neige lourde peut parfois faire arrêter le moteur, par exemple, mais il suffit alors d’attendre deux ou trois secondes et de la faire repartir en appuyant sur la gâchette pour continuer. Quand la neige est plus haute que 6 pouces, il suffit de passer une première fois sur une couche supérieure, puis de repasser sur la couche inférieure, ce qui augmente aussi un peu la charge de travail.

Malgré ces défauts, j’ai été en mesure de balayer un stationnement, des marches, un balcon et un patio, le tout sans aucun problème, plus rapidement et en étant beaucoup moins à bout de souffle qu’à l’habitude (surtout quand la neige était lourde).

Le fait qu’il ne soit pas possible de diriger la neige peut toutefois être embêtant. Si vous ne faites pas attention, vous risquez en effet de souffler chez vos voisins et sur vos fenêtres (ce qu’on veut éviter, surtout s’il y a des morceaux de glace dans la neige). On finit par s’y habituer en déblayant différemment qu’à l’habitude (de gauche à droite du stationnement plutôt que de haut en bas, par exemple), mais il est évident qu’un petit mécanisme simple qui offrirait un peu plus de contrôle pour diriger la neige serait apprécié.

Côté autonomie, le modèle que j’ai essayé est livré avec une batterie de 4 Ah permettant de souffler 1620 livres sur une seule charge. Snow Joe annonce une autonomie de 22 minutes, mais celle-ci varie grandement en fonction de la neige soufflée. À la maison, il me reste encore environ 75% de charge après avoir tout pelleté après une petite tempête.

Le fait qu’il ne soit pas possible de diriger la neige peut être embêtant. Photo: Emilie Laperrière

Qu’est-ce que ça remplace?

Les critiques des pelles électriques sont généralement assez négatives. C’est en partie, je crois, parce que ceux qui les testent sont habitués aux souffleuses, qui sont plus puissantes et qui se contrôlent mieux.

C’est toutefois un peu une erreur de penser de cette façon, puisqu’une pelle électrique ne remplace pas une souffleuse, mais plutôt une pelle qui fonctionne à l’huile de bras. Après tout, ce n’est pas tout le monde qui a l’espace ou un terrain assez grand pour justifier une souffleuse, ni l’argent pour en acheter une.

Une pelle électrique ne remplace pas une souffleuse, mais plutôt une pelle qui fonctionne à l’huile de bras. Photo: Emilie Laperrière

Est-ce que ça vaut la peine?

Le modèle de pelle électrique testé ici coûte environ 260$, selon l’endroit où vous l’achetez et selon l’ensemble sélectionné. Est-ce essentiel? Probablement pas. Mais je serai tout de même un peu moins marabout lors de la prochaine grosse tempête de neige. Personnellement, je ne reviendrai plus en arrière.

Profitez des dernières chutes de neige pour le ski, la raquette et le fatbike

Les mordus de sports d’hiver ont encore de beaux jours devant eux avec les chutes de neige des derniers jours dans plusieurs régions du Québec et un froid relatif qui maintient le couvert neigeux. Si vous habitez dans les régions de Québec et de Charlevoix ou que vous avez le temps de vous y rendre, elles remportent à coup sûr la palme des plus belles chutes de neige récentes, mais une kyrielle de sites de plein air ailleurs au Québec demeurent de belles destinations en cette fin du mois de mars. Tour d’horizon de quelques stations, parcs et autres lieux où pratiquer votre activité favorite, en ce tout début du printemps, qu’on parle de raquette, de ski alpin, ski de fond, randonnée alpine ou fatbike.

Raquettes ou crampons?

Voici d’abord une recommandation du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie que je fais mienne à votre intention, considérant qu’elle vaut pour tout le Québec en fin de saison hivernale: «Étant donné les changements très rapides des conditions des sentiers, il est préférable d’apporter préalablement tout le matériel (crampons et raquettes), afin de faire face à toute éventualité, lors de votre arrivée au parc. Soyez prudents!»

En cette période de l’année, en effet, les débuts de sentiers nécessitent parfois les raquettes pour ne pas s’enfoncer, alors que les crampons sont souvent un gage de sécurité sur les sommets qui peuvent être glacés.

  • Le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie (Charlevoix) indique que la cinquantaine de kilomètres de ses sentiers de raquette (ou marche avec crampons) sont encore ouverts à la pratique. Même chose au parc national de la Jacques-Cartier, où les raquettes sont encore fortement recommandées.
  • Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps.
  • Au parc national du Mont-Mégantic (Cantons-de-l’Est), «le dégel est en cours». On recommande fortement le port des crampons pour la randonnée dans le secteur Franceville et celui des raquettes dans le secteur de l’Observatoire, «parce que ça défonce» et que «les trous laissés par les passages en crampons sont dangereux pour tous». Il est aussi autorisé de randonner sur les pistes de ski de fond en ce moment.
  • Au parc national du Mont-Tremblant (Laurentides), seules la raquette ou la marche avec crampons (sur 26 km et sur neige granulée durcie) demeurent possibles, en plus de la marche sur neige durcie sur 6 km.
  • Le parc national du Mont-Orford (Cantons-de-l’Est) a de son côté fermé ses sentiers de randonnée hivernale à l’exception de celui de l’Étang-Fer-de-Lance (secteur des chalets). Par contre, «la marche est exceptionnellement permise dans les pistes de ski de fond» qui ne sont plus praticables en ski.
  • Dans la région de Québec, la Station touristique Duchesnay demeure ouverte à la raquette sur 23 km, tout comme la Vallée Bras-du-Nord (où la plupart des sentiers sont accessibles en raquette ou crampons), le Camp Mercier (33 km sur nouvelle neige humide) et le territoire d’Empire 47 au lac Delage.
Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps. Photo: Facebook Sentier des Caps de Charlevoix

Du ski alpin à son meilleur

Nombreuses sont encore les stations ouvertes dans toutes nos régions pour deux ou trois semaines de «ski de printemps», mais deux se démarquent en ce moment:

  • La station de ski de Tremblant prévoit poursuivre ses opérations jusqu’au 14 avril. Son domaine skiable sur quatre versants offre cette semaine 62 pistes ouvertes sur 102, soit 60% du territoire. Certains secteurs s’ouvrent progressivement dans la journée, en attendant le dégel des surfaces de glisse, mais l’apport de 25 cm de neige fraîche en début de semaine, ainsi que le maintien de températures entre -3 et -16 degrés cette semaine autorisent tous les espoirs d’avoir encore plus de pistes ouvertes! Des rabais sont aussi offerts en cette fin de saison sur les billets de remontées mécaniques et les hébergements.
  • «L’hiver est loin d’être terminé», clame la station du Massif de Charlevoix, en se réjouissant des chutes de neige des sept derniers jours, totalisant 36 cm. Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. De plus, le mercure demeurera entre -1 et -17 degrés, garantie contre la fonte accélérée… Sauf pour quelques pistes expertes ou de bosses, tous les voyants sont donc au vert pour profiter de la glisse de rêve sur une cinquantaine de pistes entre montagne et fleuve. En prime, la piste de 7,5 km de descente en luge demeure ouverte, y compris dans sa version nocturne!
Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. Photo: Facebook Le Massif de Charlevoix

Ski hors-piste ou randonnée alpin

Plusieurs stations de ski alpin de la province, dont celles de Tremblant, du Mont-Saint-Anne ou du Mont-Orford, autorisent encore la pratique de la randonnée alpine, mais c’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine.

«Nous vous attendons pour les plus belles fins de semaine de ski de la saison», affirme l’entreprise Chic-Chac sur sa page Facebook, en se réjouissant de «sortir de trois jours de tempête consécutifs pour un total de 60 cm reçu».

C’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine. Photo: Facebook Chic-Chac

Ski de fond = ski de printemps

  • Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides (région de Québec), est le paradis du ski de fond au plus fort de l’hiver. Il affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond et 20 km de pas de patin. Même si la «nouvelle neige est humide», les conditions de ski y sont qualifiées de «généralement très bonnes».
  • Le Sentier des Caps de Charlevoix s’enorgueillit pour sa part de 60 cm de neige fraîche reçue en début de semaine. Son réseau de ski de fond (35 km) est presque entièrement ouvert, mais les conditions sont printanières.
  • À la Station touristique Duchesnay (région de Québec), forte de 72 cm de neige tombée ces derniers jours, les pistes de ski de fond sont toujours tracées, mais les conditions sont «glacées et rapides», tant pour le ski classique que le pas de patin.
  • Au parc national de la Jacques-Cartier (région de Québec), on a encore 70 cm de neige au sol et un apport de 23 cm au cours des derniers jours, ce qui autorise la belle pratique de ski de fond sur 68 km, même si la neige est humide.
  • Au parc national du Mont-Mégantic, qui croule généralement sous la neige, la saison s’achève avec seulement 2,14 m de neige tombée. Les sentiers de ski nordique sont dorénavant fermés, mais non ceux de ski de fond (14 km). Les conditions sont toutefois printanières.
  • Au parc national de la Gaspésie, on calcule à peine 1,65 m de neige accumulée cet hiver, du jamais vu. Le parc a toutefois reçu 21 cm de neige dans la dernière semaine, mais le ski de fond, bien que possible, n’est pas au mieux, la surface étant croûtée et les sentiers n’étant plus tracés.
Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides, affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond. Photo: Mikael Rondeau © SEPAQ

Fatbike: c’est la fin!

Sport hivernal de plus en plus en vogue au Québec, le fatbike vit ses derniers jours en cette fin du mois de mars, à moins que les températures demeurent froides (comme cette semaine) ou que de nouvelles chutes de neige viennent rendre le sourire aux fatbikers!

  • Dans la région de Québec, Empire 47 est la Mecque du vélo de montagne à Lac-Delage. L’hiver, place au fatbike sur 50 km. En cette fin de saison, il est encore largement possible d’en faire sur ses pistes réservées à cette pratique. Seule contrainte: la fermeture des pistes à 15h pour cause de réchauffement de la neige.
  • Dans la Vallée Bras-du-Nord, quatre pistes de fatbike sont encore accessibles, mais seulement en avant-midi, car ensuite la neige devient trop molle.
  • Le fatbike se pratique encore au parc national de la Gaspésie, mais aussi sur «surface molle».

Preuve qu’il reste de la neige à fouler

Trois compétitions de ski de fond se déroulent au Québec fin mars:

  • 23 mars: 26e édition de la Loppet Skimau, au parc national de la Mauricie. «Il y a encore de la neige en abondance, car nous avons reçu 35 cm en fin de semaine», indiquent les organisateurs.
  • 23-24 mars: Coupe Québec de ski de fond au Mont-Sainte-Anne. Pour des raisons de manque de neige dans la région de Rimouski, où devait se tenir l’événement, Coupe Québec se déplace à Saint-Ferréol-les-Neiges, «un des rares endroits où les conditions de neige demeurent enviables».
  • 30 mars: l’édition 2024 de la Classique Alex Harvey se déroule aussi au Mont-Sainte-Anne, avec des épreuves individuelles en style libre (50 km, 25 km, 15 km) et un 15 km familial.

À l’agenda

  • 23 et 24 mars, à Montréal: Salon Aventure et Plein Air, avec de nombreux exposants d’ici et d’ailleurs, des conférences et des démonstrations.
  • 27 mars: ouverture des réservations à la SEPAQ pour les nouveaux hébergements en camping et prêts-à-camper dans les parcs nationaux de Plaisance (Outaouais), de la Yamaska (Montérégie), de Frontenac (Centre-du-Québec), du Mont-Tremblant (Laurentides), des Grands-Jardins (Charlevoix), dans la réserve faunique du Saint-Maurice (Mauricie) et celle de Port-Cartier–Sept-Îles (Côte-Nord).
  • Jusqu’au 30 mars: expérimentez le canot à glace avec des pros, de jour ou au coucher du soleil, avec accès à un sauna panoramique en fin d’activité. La sortie est proposée par Canot à glace expérience sur le fleuve Saint-Laurent, à partir d’un site proche du Vieux-Québec.

La motoneige de 1930 à nos jours

En 1924, l’Américain Carl Eliason invente la première motoneige nommée le Motor Toboggan, une sorte de traîneau muni d’un moteur. Au cours des décennies suivantes, on voit apparaitre divers prototypes, dont certains comportant des hélices. La motoneige récréative telle que nous la connaissons aujourd’hui a été conçue par Joseph-Armand Bombardier en 1958 et commercialisée l’année suivante sous la marque Ski-Doo. Ce moyen de transport très pratique dans nos contrées enneigées a rapidement gagné en popularité.

1- Le Motor Toboggan de Carl Eliason, 1924

eliason-snowmobile.com

2- Une jeune aventurière devant un véhicule à hélice, 1940

Service de photographie commerciale, Outremont, BAnQ

3- Prototype de motoneige à deux places sur patins, 1939

Conrad Poirier, BAnQ

4- Prototype de motoneige à deux places sur patins, 1939

Conrad Poirier, BAnQ

5- Premier modèle de Ski-Doo, 1958

Wikimedia Commons

6- Motoneiges, 1963

BAnQ

7- Motoneiges, années 1960

BAnQ

8- Police en motoneige, 1970

Gabor Szilasi, BAnQ

9- Motoneiges, années 1960

BAnQ

10- Motoneiges, années 1960

BAnQ

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Saison de ski: c’est parti!

Certains trépignent, d’autres ne peuvent se retenir: alors que la neige fait son apparition dans le sud du Québec et qu’elle est déjà bien installée au sol dans l’est de la province, les amateurs de sports d’hiver fourbissent leurs armes. Mais la prudence et le respect des consignes sont de mise. On en profite pour vous donner les dernières nouvelles du plein air au Québec pour cet hiver.

Un peu de patience! 

Sur les réseaux sociaux, certains skieurs invétérés se réjouissent d’avoir déjà à leur actif plusieurs sorties de ski de fond, en utilisant bien souvent leurs «skis de roches», ce qui vous donne une idée des conditions de leur terrain de jeu. Cela m’arrive à moi aussi en début ou en fin de saison de prendre mes vieux skis pour profiter du peu de neige au sol, mais pas à n’importe quel prix!

En ski de fond hors-piste ou ski de randonnée, pas question de mettre encore le pied dehors dans le sud du Québec: les lacs ne sont pas gelés, les ruisseaux non plus, et il faudra du temps encore avant que les roches, branches et troncs d’arbres soient suffisamment recouverts pour permettre des sorties sécuritaires. Évidemment, la situation n’est pas la même dans les Laurentides ou en Outaouais qu’en Gaspésie, où la neige est déjà bien présente.

Sur les pistes, on ne devrait pas skier quand les centres de plein air sont fermés. Certains se vantent publiquement ces jours-ci sur Facebook de leurs premières traces sur le Corridor aérobique et la piste du P’tit Train du Nord dans les Laurentides, qui demeurent fermés bien qu’ils aient reçu plusieurs centimètres de neige fraîche.

Il y a des raisons à cela. Les responsables du P’tit Train du Nord rappellent cette semaine que la piste n’est pas patrouillée et «qu’afin d’assurer votre sécurité, il est important de ne pas circuler». De plus, la période avant l’ouverture est mise à profit pour terminer des travaux majeurs, avec «machinerie et véhicules qui doivent circuler dans différents secteurs jusqu’au 15 décembre environ. Merci de respecter la fermeture afin de permettre l’exécution de ces travaux». Ensuite seulement commenceront le travail de la piste et le début d’une belle saison de ski pour tous.

Privilégiez donc les parcs qui ouvrent quelques pistes, comme vient de le faire le parc régional de Val-David–Val-Morin dans le secteur Far Hills (sentiers 1 et 3 tracés) et attendez un peu pour les autres.

Deux sentiers sont tracés et prêts à recevoir les amateurs de ski au parc régional de Val-David–Val-Morin. Photo: Facebook Parc régional Val-David Val-Morin

Ski alpin: c’est parti! 

En matière de ski alpin, la situation est différente et les ouvertures de station s’échelonnent tranquillement. Après les pionnières – Saint-Sauveur et Tremblant –, ce sera au tour de Bromont le 1er décembre, du Massif, de Grand-Fonds et du Mont-Sainte-Anne le 2 décembre, du Mont-Garceau le 9, du Massif du Sud le 15.

Le plus simple est de consulter les sites de vos stations préférées pour connaître leurs dates d’ouverture et leurs conditions d’enneigement. Le site de l’Association des stations de ski du Québec est un incontournable à cet égard. J’y ai relevé le 28 novembre ces quelques données: la station Le Valinouët, au Saguenay–Lac-Saint-Jean (qui sera ma destination ski de Noël cette année), affiche déjà 72 cm de neige, ce qui promet, d’autant qu’elle ne fabrique pas de neige artificielle; Grand-Fonds avait reçu 35 cm de neige dans les dernières 24 heures; le Massif du Sud, 33 cm, loin devant Tremblant; le Mont-Garceau et le Mont-Comi, 10 cm, mais ce n’est qu’un début.

La station Le Valinouët, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, affiche déjà 72 cm de neige, ce qui promet. Photo: Facebook Le Valinouët

Crampons et raquettes

Si vous avez des fourmis dans les jambes, c’est le temps de sortir vos crampons à neige, à défaut de vos raquettes, peu utiles encore dans le sud du Québec. À vous, la randonnée pédestre en forêt ou sur les sommets qui gagnent en échappées visuelles après la tombée des feuilles!

L’utilisation de deux bâtons est fortement recommandée pour avancer prudemment sur les sentiers où feuilles et faible neige cachent encore difficilement des racines, des branches ou des roches glacées, surtout en descente. Soyez prudents sur les sommets dénudés et souvent glacés, où les crampons sont absolument nécessaires. 

Sortez crampons et bâtons pour la randonnée. Photo: Depositphotos

Des nouvelles «plein air» bien fraîches 

Au dernier congrès d’Aventure Écotourisme Québec et de l’Association des parcs régionaux du Québec, organisé début novembre, j’ai recueilli ces quelques informations:

Nouveau sentier et éclipse solaire à Bromont
Le Parc des Sommets, à Bromont, a inauguré un nouveau court sentier sur le mont Brome (L’Escarpé) qui permet de faire la jonction entre ses six sommets, à pied ou en raquettes. Ne manquez pas en avril prochain ses tours guidés qui seront organisés pour célébrer la rarissime éclipse solaire qui sera très visible dans les Cantons-de-l’Est.

Fatbike sur le canal de Lachine
À Montréal, Bruno Vélo aura son antenne à partir de décembre, et pour tout l’hiver, en bordure du canal de Lachine pour la location de fatbikes. Il organisera aussi des tours gourmands en fatbikes.

Navette hivernale à la Montagne du Diable
Au parc régional de la Montagne du Diable, à Ferme-Neuve (Laurentides), on table beaucoup sur la nouvelle navette sur chenilles pour augmenter le nombre de visiteurs se rendant sur les hauteurs. Un forfait transport-restaurant d’altitude sera offert.

Ski hors-piste à la montagne de la Grande-Ourse
Pour cet hiver aussi, la Société des parcs régionaux de la Matawinie, dans Lanaudière, offrira aux amateurs de ski hors-piste un nouveau terrain de jeu, à la montagne de la Grande-Ourse, à Entrelacs.

Nouveau bâtiment d’accueil au parc régional de la Chute-à-Bull
À Saint-Côme (Lanaudière), ce parc améliore également son offre hivernale en inaugurant en janvier un nouveau bâtiment d’accueil.

À savoir

  • Le programme Plein air interculturel, créé à Montréal par l’Association récréative Milton-Parc et la Maison de l’Amitié pour rapprocher les nouveaux arrivants des Montréalais en organisant des activités de plein air, annonce la mise à disposition de plusieurs ensembles de skis de fond usagés (skis, bottes, bâtons) pour adultes. Location à petit prix (très réduits pour les nouveaux arrivants) durant tout l’hiver. Réservations requises avant la période d’essais prévue le 11 décembre, entre 16h30 et 19h30. On peut aussi s’inscrire à des cours de ski de fond en ligne préenregistrés pour débutants. De plus, des sorties de ski de fond en groupe sont organisées les vendredis dans différents parcs de Montréal.
  • Locapaq, qui se spécialise dans la location de matériel de plein air à Montréal, Trois-Rivières et Québec, organise le 10 décembre à sa boutique de Montréal une vente d’inventaire: skis OAC, sacs de couchage (été et hiver), barils étanches, planches à pagaie rigides, vêtements techniques…

Ingénieux igloos en 30 images

Habitations traditionnelles d’hiver des Inuits, les igloos servent encore de refuge et d’abri d’urgence, même si les communautés de l’Arctique ont adopté les maisons modernes.

Entièrement construits avec des blocs de neige compressés, les igloos gardaient bien la chaleur des corps et des lampes à l’huile. Certains igloos étaient munis de fenêtres (en glace ou en peau d’intestin de phoque) et parfois aménagés en grappes, permettant ainsi aux familles de se déplacer d’une chambre adjacente à l’autre sans passer par l’extérieur. De nos jours, des aînés inuits continuent d’enseigner cette ingénieuse invention aux plus jeunes.

1- Construction d'un igloo, Petite rivière de la Baleine, 1874

Photo: James Laurence Cotter (1839-1889), Musée McCord

2- Campement avec des igloos, Nunavut, 1924-1927

Photo: John M. Kinnaird, Musée McCord

3- Campement avec des igloos, Nunavut, 1924-1927

Photo: John M. Kinnaird, Musée McCord

4- Famille devant un igloo, vers 1910

Photo: Samuel Herbert Coward (1880-1972), Musée McCord

5- Trois igloos adjacents, 1910-1927

Photo: Musée McCord

6- Famille à l'entrée d'un igloo, 1910-1927

Photo: Musée McCord

7- Caribou gelé et igloo, Petite rivière de la Baleine, Québec, vers 1875

Photo: Musée McCord

8- Femme autochtone, Padlei, T.N.-O., 1949-50

Bibliothèque et Archives Canada

9- Rangée d'abris de neige, Kangiqsujuaq, Québec, vers 1910

Musée McCord

10- La deuxième étape dans la construction d'un igloo, 1920

Musée McCord

11- Le sculpteur Eetooloopak travaillant sur une sculpture en pierre à savon dans un igloo, Iqaluit, Nunavut, 1956

Bibliothèque et Archives Canada

12- Homme construisant un igloo, 1946

BAnQ

13- Deux garçons jouant dans un igloo, Igloolik, Nunavut, 1953

Bibliothèque et Archives Canada

14- Joseph Pork Kangiryuaq et Hattie Niviaqsaaryuk dans un igloo, 1941-1961

Bibliothèque et Archives Canada

15- Famille inuite dans un grand igloo, à inlet Chesterfield, à la Baie d'Hudson

Bibliothèque et Archives Canada

16- Nuyarluk et sa fille Eva Otsuvialik, 1950

Bibliothèque et Archives Canada

17- Inuit dans un igloo, Office National du Film

BAnQ

18- Construction d’un igloo, 1941-1961

Bibliothèque et Archives Canada

19- Une famille inuite dans un igloo

Bibliothèque et Archives Canada

20- Construction d’un igloo, 1946

Bibliothèque et Archives Canada

21- Garçon inuit dans un igloo, 1946

Bibliothèque et Archives Canada

22- Équilibre sur les mains dans un igloo,1931

Bibliothèque et Archives Canada

23- Igloo de Moosa, Station de recherche,1931

Bibliothèque et Archives Canada

24- Clara Tutiktuq Quassa et sa fille Véronique

Bibliothèque et Archives Canada

25- Homme entrant dans un igloo avec une carcasse de renard, Padlei, Nunavut, 1949-1950

Bibliothèque et Archives Canada

26- Groupe d’Inuit dans un igloo, 1905

Bibliothèque et Archives Canada

27- Igloo, côte du Labrador, T.-N., vers 1885

Musée McCord

28- Guido Tigvareark, Bernadette et Dominique dans un igloo, Kugaaruk, Nunavut, 1953

Bibliothèque et Archives Canada

29- Deux femmes inuites et leurs enfants

Bibliothèque et Archives Canada

30- Deux enfants devant un igloo

Bibliothèque et Archives Canada