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En photos: Fidel Castro à Montréal en 1959

Le 26 avril 1959, le nouveau premier ministre cubain, Fidel Castro, recevait un accueil triomphal à son passage à Montréal.

Invité par la Chambre de Commerce des jeunes du district de Montréal pour une campagne de jouets pour les enfants cubains, celui que les médias surnommaient le Lider Maximo, visite notamment l’hôpital Sainte-Justine et est interviewé par nul autre que René Lévesque, alors journaliste à Radio-Canada.

Dix-sept ans plus tard, la visite officielle du Premier ministre Pierre Elliott Trudeau à Cuba ne fera pas l’unanimité. Les deux hommes d’État ont développé un véritable lien d’amitié et Fidel Castro était même présent aux funérailles de l’ex-premier ministre canadien à l’automne 2000.

1- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

2- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

3- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

4- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

5- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

6- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

7- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

8- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

9- Fidel Castro à Montréal, 1959

Fonds La Presse / BAnQ

10- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

11- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

12- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

13- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

14- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

15- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

16- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

17- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

18- Visite de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, 1976

Bibliothèque et Archives Canada

Tout le monde dans le bain!

Les bains publics montréalais en photo.

À partir de la fin du 19e siècle et jusque dans les années 1930, une vingtaine de bains publics ont été aménagés à Montréal. Ils permettaient en premier lieu à la population des quartiers défavorisés, qui n’avait pas tous accès à une baignoire ou à une douche, de se laver.

À partir des années 1940, les bains publics se transforment essentiellement en lieu de baignade, offrant des horaires différents pour les hommes et les femmes.

De nos jours, sept de ces édifices (Morgan, Quintal, Schubert, Lévesque, Saint-Denis, Émard et Rosemont) ont toujours leur vocation de piscine publique.

1- Bain Morgan, 1916

Photo: Wm. Notman & Son. Musée McCord

2- Bain Morgan, 1916

Photo: Wm. Notman & Son. Musée McCord

3- Piscine YMCA, Westmount, 1913-14

Photo: Wm. Notman & Son. Musée McCord

4- Bain Lévesque, 1914

Photo: BAnQ

5- Bain Quintal, 1933

Photo: BAnQ

6- Bain Schubert, 1932

Photo: BAnQ

7- Bain Lapointe et Létourneau, 1920

Photo: Archives de la Ville de Montréal

8- Le bain Hogan, 1932

Photo: Archives de la Ville de Montréal

9- Bain Hogan, 1931

Photo: Archives de la Ville de Montréal

10-Marché-à-foin (à l'angle des rues Saint-Paul et de l'Inspecteur). On y voit le bain public O'Connell, 1943-1944

Photo: Archives de la Ville de Montréal

11- Bain du quartier Saint-Michel, 1937. On y voit notamment le maire de Montréal Adhémar Raynault.

Photo: BAnQ

12- Bain public

Photo: BAnQ

13- Intérieur d’un bain public, date inconnue

Photo: BAnQ

14- Enfants en file pour entrer au bain Généreux, 1947

Photo: BAnQ

15- Bain Rosemont, 1953

Photo: Archives de la Ville de Montréal

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Le Red Light de Montréal avant sa destruction

Le Red Light, mythique quartier délimité par le boulevard René-Lévesque, la rue Sherbrooke, le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Denis, fut le haut lieu des cabarets et des activités illicites de la fin du XIXe siècle aux années 1960. Au milieu des années 50, l’administration de Montréal décide de nettoyer le quartier pour amorcer des travaux de construction. Cet inventaire d’habitations à démolir réalisé au cours de l’été 1957 par la Ville de Montréal nous offre une incursion dans la vie quotidienne du Red Light en plein jour.

1- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

2-  Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

3- Restaurant chinois sur l'avenue de l'Hôtel-de-Ville

Photo: Archives de la Ville de Montréal

4- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

5- Restaurant Chez Leo Snack Bar

Photo: Archives de la Ville de Montréal

6- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

7- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

8- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

9- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

10- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

11- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

12- Restaurant Jimmy's Snack Bar, 1424 avenue de l'Hôtel-de-Ville

Photo: Archives de la Ville de Montréal

13- Taverne Aldo, 150 de Montigny, coin de la rue De Bullion

Photo: Archives de la Ville de Montréal

14- Restaurant et épicerie Di Fiore au coin Grubert et Ontario

Photo: Archives de la Ville de Montréal

15- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

16- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

17- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

18- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

19- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

20- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

21- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

22- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

23- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

24- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

25- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

26- Épicerie et boucherie S. Lebeau, rue Ontario

Photo: Archives de la Ville de Montréal

27- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

28- Marché Bernard, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

29- Demontigny Restaurant, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

30- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

31- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

32- Cordonnerie Canada Shoe Repair et boucherie Up to Date Meat Market

Photo: Archives de la Ville de Montréal

33- Sam's Tarvern, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

34- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

35- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

36- S. Lebeau, épicerie et boucherie, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

37- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

38- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

39- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

40- Secteur du Red Light, 1957

Photo: Archives de la Ville de Montréal

À voir aussi:

Le faubourg à m'lasse avant sa démolition

Le faubourg à m’lasse avant sa démolition

Démoli au début des années 1960, le faubourg à m’lasse était un quartier ouvrier de l’est de Montréal. Il devait son surnom à l’odeur de la mélasse provenant des quais du port, ce qui ne déplaisait pas aux enfants qui ramassaient les coulées des tonneaux.

En 1963, plus de 5 000 personnes ont été déplacées pour la construction des anciens édifices de la Société Radio-Canada.  Sont expropriés 678 logements, 12 épiceries, 13 restaurants, 8 garages et une vingtaine d’usines. Voici des photos du faubourg à m'lasse en 1963, tirées des Archives de la Ville de Montréal. Les numéros apparaissant sur les photographies  correspondent aux numéros d’inventaires sur le plan d'expropriation.

Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal

Carnet d’un promeneur dans Montréal de Dinu Bumbaru

Après son best-seller Promenade dans le passé de Montréal coécrit avec Laurent Turcot, Dinu Bumbaru propose un nouvel ouvrage sur la métropole québécoise.

Dans le livre précédent, il nous racontait la ville avec des photos tirées des riches archives du journal La Presse. Cette fois-ci, il partage avec nous les croquis qu’il a fait de lieux emblématiques (ou pas) de la ville de Montréal.

J’ai toujours connu Dinu Bumbaru comme un ardent défenseur du patrimoine montréalais, mais je ne lui connaissais pas ce talent de dessinateur.

L’homme profite de ses déplacements en autobus pour dessiner ce qu’il voit. «Chaque croquis est fait sur place, à la mine de plomb, sans droit à l’efface», dit-il. Pour lui, dessiner est un acte citoyen qui permet de s’approprier la ville, de veiller sur elle.

Le livre compte 200 dessins choisis parmi des milliers consignés dans des carnets rigides assez petits pour être transportés dans une poche de manteau.

Dinu Bumbaru nous amène aux quatre coins de Montréal, mais, en habitué de l’autobus 80, il semble avoir un faible pour l’avenue du Parc où il a croqué au fil des ans l’Hôtel-Dieu, le kiosque à musique, la centrale des alarmes du Service des incendies, le monument en hommage à Georges-Étienne Cartier, le magasin de tapis H. Lalonde & frère, la librairie Renaud-Bray (l’ancien théâtre Regent), le théâtre Rialto, l’édifice Bovril (angle Van Horne).

Les dessins, remplis de détails, sont beaux à regarder, et les textes qui les accompagnent, intéressants à lire. L’auteur nous apprend plein de choses sur les lieux qu’il dessine. Saviez-vous, par exemple, que l’architecte du Rialto, Raoul Gariépy, s’est inspiré du Palais Garnier de Paris? Que les tableaux ornant les murs du grand chalet du Mont-Royal ont été réalisés par Paul-Émile Borduas, Marc-Aurèle Fortin, Adrien Hébert alors qu’ils n’étaient pas connus?

Dinu Bumbaru ne se prive pas non plus d’y aller de commentaires acerbes sur des décisions d’urbanisme qu’il juge mauvaises, comme la construction du CHUM à l’angle de Saint-Denis et de René-Lévesque ou l’abandon de joyaux comme l’ancienne station de pompage Craig située entre la Maison Radio-Canada et l’usine Molson. On reconnaît là l’homme engagé d’Héritage Montréal.

Carnet d'un promeneur dans Montréal, Dinu Bumbaru. Éditions La Presse, 2020. 200 pages.