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3 livres pour bien vivre le plein air

Ces livres plus ou moins récents n’ont absolument rien en commun, sinon d’inciter à faire des activités de plein air à sa mesure, bien préparé, physiquement et mentalement. Place au rêve… et à l’action!

L’hiver en action! Activités et découvertes partout au Québec

Alors que ce début de saison froide oscille entre tempêtes de neige et de pluie, la couverture de L’hiver en action!, un ouvrage signé par Nathalie Schneider et publié aux Éditions de l’Homme, réjouira les âmes en mal de ski de fond, mais aussi de raquette, ski de haute route ou hors-piste, fatbike, escalade de glace, traîneau à chiens… La neige est belle, le ciel est bleu azur et les deux personnages qui skient semblent au nirvana!

Nathalie Schneider, journaliste spécialisée en plein air et tourisme d’aventure, auteure et chroniqueuse au Devoir et à Ici Première, détaille par le menu, dans ce guide d’activités et de découvertes à faire en hiver partout au Québec, l’offre proposée région par région.

Pour chacune, l’auteure met l’accent sur sa destination vedette, son village coup de cœur, son petit secret bien gardé, le point fort en agrotourisme, en architecture et patrimoine, plus un circuit touristique choisi.

Le portrait d’une personne inspirante, vivante ou décédée, complète les pages consacrées à une région, avant d’embarquer dans les activités présentées, elles-mêmes agrémentées de coups de cœur.

On ne se refait pas: Nathalie Schneider est une passionnée du plein air au Québec et sa façon d’écrire comme son sérieux dans les propos contamineront à n’en pas douter les lecteurs pour les pousser à aller jouer dehors cet hiver.      

L'hiver en action! Activités et découvertes partout au Québec, Nathalie Schneider, Les Éditions de l'Homme, 2021. 236 pages

Oser : L’audacieux parcours de Diane de Caraquet à l’Arctique

J’ai littéralement dévoré ce livre – Oser – mêlant récit de vie et récit d’aventures. Entre sa fromagerie de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, et ses expéditions en kayak de mer en Arctique, en passant par sa seconde vie dans les Territoires du Nord-Ouest à conduire des camions de 18 roues, puis des mastodontes dans une mine, Diane Gionet-Haché n’a eu de cesse de me tenir en haleine au fil des pages. Publié aux Éditions de la Francophonie (à Caraquet), le livre est co-signé par Michèle Morel, une de ses amies d’enfance qui a écrit le manuscrit avec elle.

S’initiant seule au kayak de mer sur le Grand Lac des Esclaves à partir de Yellowknife, Diane Gionet-Haché décide d’aller plus loin, après la lecture de Kabloona in the Yellow Kayak, de l’aventurière Victoria Jason (qui raconte son périple en kayak au-delà du cercle polaire), et de Reflections on a River, dans lequel Elizabeth Noël relate sa descente du fleuve Mackenzie en kayak, de Yellowknife à Tuktoyaktuk, au bord de la mer de Beaufort.

Le récit de Victoria Jason avait été écrit «par une femme de mon âge pour oser être elle-même», dit Diane Gionet-Haché. Oser: il n’y a pas d’âge pour le faire. Elle-même a 55 ans quand elle décide de suivre les traces de ses deux mentores.

Cette fonceuse vit ses aventures comme son travail, avec passion et démesure. Il faut la voir décrire sa descente – en 2010 – du fleuve Mackenzie en kayak de mer, puis ses expéditions subséquentes, entamées en 2013, dans le passage du Nord-Ouest. Pour la première, elle part seule d’Inuvik, rejoint en cinq jours Tuktoyaktuk, son lieu d’arrivée après la descente du Mackenzie, puis poursuit en longeant par le sud la mer de Beaufort.

On la suit dans ses longues journées de pagayage comme dans son montage de campement soir après soir et les obstacles qu’elle rencontre: force du vent, froid ambiant, rencontre avec des ours, arrêts forcés pour cause de banquise… Après 37 jours, elle atteint Paulatuk et y laisse son kayak en pension.

Deux ans plus tard, la voilà de retour avec son conjoint pour poursuivre le périple en bordure de mer de Beaufort, jusqu’à Kugluktuk. De forts vents, des amoncellements de blocs de glace perturbent encore souvent la navigation, mais ils atteignent leur objectif après 22 jours d’expédition.

L’étape suivante de leur périple, ils l’accompliront en juin-juillet 2015, de Kugluktuk à Cambridge Bay, pensent-ils, avec 550 km à pagayer. Toujours le vent, le froid et le brouillard parfois, sans compter le couvert de glace dans la baie entre Trap Point et Cambridge Bay qui les forcent à faire appel à un hélicoptère pour être évacués, avec leurs kayaks. Diane a eu 60 ans, mais ne perd rien de son envie d’oser.

Elle repart l’année suivante, seule cette fois, pour 500 km de plus entre Cambridge Bay et Gjoa Haven, à bord de son précieux kayak, baptisé Maria.

Le livre se termine sur un appel à assumer nos rêves, à donner vie à nos aspirations, quel que soit notre âge!

Oser : L'audacieux parcours de Diane de Caraquet à l'Arctique, Diane Gionet-Haché, Michèle Morel. Éditions de la francophonie, 2021. 280 pages.

Yoga pour sportifs: atteignez vos objectifs en bougeant autrement

Le yoga est à la mode, même si je suis sans doute l’exception à la règle qui veut que cette discipline apporte du bien-être! Il faut dire que mes essais épisodiques en yoga relevaient plus souvent de la torture que de la détente et que je n’ai pas persévéré. Pas de persévérance, pas de résultats…

Mais voici que Mireille Massé a piqué ma curiosité lors d’une séance que j’ai trouvée nettement moins difficile qu’auparavant au récent congrès de Québec Aventure Plein Air. Il se trouve que cette entraîneuse de course à pied et professeure de yoga a écrit deux livres, dont Yoga pour sportifs, que je vous présente.

D’entrée de jeu, elle m’a séduite par le dicton qui est le sien: «Cinq minutes de yoga par jour éloignent le physio pour toujours…» Au prix où sont les physiothérapeutes et autres redresseurs de torts corporels, il me semble que cinq minutes d’effort quotidien en yoga ne seraient pas mauvaises pour mon corps, non plus que pour mon portefeuille.

Mireille Massé préconise d’abord dans ce guide très pratique de trouver sa propre zone de confort, d’augmenter son bien-être en respectant ses limites. Et des limites, surtout en matière de souplesse, je n’en manque pas. Elle y propose notamment de «comprendre que les postures ne se limitent pas à travailler la souplesse; elles servent également à améliorer la force et l’équilibre».

Je découvre entre autres à cette lecture l’intérêt du yoga pour les marcheurs, pour une meilleure posture et un meilleur équilibre, grâce au travail sur les muscles stabilisateurs. Pour l’endurance à bicyclette, le yoga est aussi un atout. Il permet de mieux équilibrer muscles abdominaux et dorsaux. Une pratiquante de vélo de montagne témoigne que le yoga l’a aidée à détendre son dos, à donner une meilleure amplitude au niveau des hanches et à «diminuer les risques de blessures grâce à une meilleure souplesse».

Pour les adeptes de ski de fond, dont on dit qu’il est l’un des sports les plus complets qui soient, le yoga a aussi son avantage pour travailler l’endurance, la coordination des mouvements et le sacro-saint équilibre, vertu qui me manque depuis toujours.

Très concret, le guide est abondamment illustré, avec des modèles vivants présentant les postures, facilitant ainsi le fait de les faire seul. On y présente d’abord les postures de base en yoga, dont celles de la montagne, du chien tête en bas, de l’enfant, du cobra, de la planche…

Suit une série d’exercices utiles à tous les sportifs, pour le bas ou le haut du corps, avec des postures bénéfiques à certaines parties du corps qu’on veut travailler en fonction du sport pratiqué.

En fin de guide, l’auteure présente des séquences de 5 à 20 minutes de mouvements, à effectuer selon le temps dont on dispose. Elle y ajoute une série de mouvements spécifiques pour améliorer sa force, son équilibre ou sa souplesse.

Donc, c’est dit: je m’y mets! Ce sera ma résolution de janvier 2022: prendre 5 à 10 minutes par jour pour faire des postures de yoga pour sportifs. Je vous en reparle dans quelques semaines, promis!

Yoga pour sportifs: atteignez vos objectifs en bougeant autrement, Mireille Massé. Éditions Édito, 2021.

10 livres pour votre été

Voici mon dernier texte avant ma petite pause estivale bien méritée. J’ai pris l’habitude de vous laisser avec des idées de lecture pour vous accompagner ; du balcon au jardin, en passant par le quai ou la mer…

Nous n’irons peut-être pas très loin après cette sale pandémie ; or, vous savez à quel point les livres sont des voyages à leur manière. Pas étonnant qu’on ait tant lu en pandémie, que les bouquins soient venus à la rescousse plus souvent qu’à leur tour. Mon humble liste vous aidera peut-être à faire des choix devant la teneur magistrale de l’offre en librairie. Il y a souvent de quoi s’y perdre. Il s’agit ici de petites bouées pour garder la tête hors de l’eau en attendant l’éclaircie. Prenez soin de vous et des vôtres. À tout bientôt !

Poursuite de Joyce Carol Oates

L’Américaine octogénaire Joyce Carol Oates fait partie de mes écrivaines préférées. Elle est d’une redoutable efficacité avec son talent indéniable pour jouer avec le mystère et les atmosphères louches, laissant ainsi planer les pires dérives dont, hélas, l’humanité est capable. Dans ce court et dépouillé nouveau roman, elle dresse le portrait d’une jeune femme que le passé rattrape après un étrange accident au lendemain de son mariage. En s’interrogeant sur les origines de sa nouvelle épouse, son mari la forcera à confronter un passé hanté par des démons qui donnent froid dans le dos. Du haut calibre.

Poursuite, Joyce Carol Oates. Éditions Philippe Rey. 2021. 224 pages.

Dans les murs de Maya Ombasic

Difficile de ne pas être remué au sortir de l’histoire de cette Laure Capelli, héroïne qui quitte mari et fils pour se rendre à Trieste, question de prendre le large, alors que rien ne va plus dans son couple. La possibilité de trouver là-bas des manuscrits inédits pour faire avancer ses recherches sur la littérature migrante tombe donc à point. Elle y trouvera plus, vous vous doutez bien… S’il y a bien un homme dans les coulisses de cette histoire enivrante qui va à ravir avec le retour des grandes chaleurs, il s’y présentera pour l’héroïne l’occasion de découvrir que la joie intérieure et ses vibrations ne dépendent de personne d’autre qu’elle-même pour atteindre leur apogée. Un roman qui m’habite encore.

Dans les murs, Maya Ombasic. VLB Éditeur. 2021. 278 pages

Bermudes de Claire Legendre

Le corps d’une certaine Nicole Franzl dite Franza, écrivaine autrichienne ayant écrit en langue allemande puis française et ayant passé au Canada les dix dernières années de sa vie, aurait disparu du bateau sur lequel elle se trouvait. Sa dépouille n’a d’ailleurs jamais été retrouvée dans les eaux glacées du Saint-Laurent. Ni ailleurs. L’héroïne de cette magnifique histoire de Claire Legendre est une écrivaine en résidence au Québec qui doit écrire la biographie de cette disparue, retracer sa route, éclaircir certains pans de sa vie étonnante. Cette quête sera l’occasion de réfléchir à l’amour, aux relations, aux départs, à la création, aux naufrages et aux mystères insolvables comme ces Bermudes attisant les manques et les peurs. Déstabilisant et convaincant pour les plus saisissantes traversées estivales.

Bermudes, Claire Legendre. Leméac. 2021. 216 pages.

Si ça saigne de Stephen King

En plus de nous donner à lire la suite inédite du thriller L’Outsider, paru en 2018, Si ça saigne, nouvel opus de Stephen King, compte trois autres longues nouvelles déstabilisantes qui démontrent l’étendue du talent du grand maître américain qui n’a pas peur de défoncer des tabous, d’aller dans les plus profonds retranchements de l’âme humaine pour faire ressortir ce que nous ne décelons que trop peu chez l’autre, ce qu’on s’évertue tant à cacher, des années durant parfois même. Quatre histoires donc ici, quatre moments captivants dont on savoure chacune des lignes, à la condition d’aimer le genre, bien sûr !

Si ça saigne, Stephen King. Albin Michel. 2021. 457 pages.

Filibuste de Frédérique Côté

J’ai tout aimé de ce texte regroupant les dialogues et les pensées d’une mère et de ses trois filles (Delphine, Flavie et Bébé) au sujet du père de famille dont la vie bascule après un accident de la route et qu’on n’entend jamais. « On racontera son histoire, mais lui ne parlera pas », note la narratrice. Or, sans lui, il n’y aurait pas eu cette tragédie qui plane au-dessus de cette histoire, jetant un éclairage juste et percutant sur le rang de ces femmes dans la famille, leur rôle, leur regard sur la téléréalité qu’elles suivent et qui soulève leurs passions les plus sincères. Filibuste, c’est aussi une prise de parole nécessaire de femmes à qui on a coupé ou ridiculisé le discours. Vous dire comme ça fait du bien d’aller dans ces retranchements…

Filibuste, Frédérique Côté. Le Cheval d’août. 2021. 110 pages.

Entre toutes les mères de Ashley Audrain 

Traduit de l’anglais par Julia Kerninon, autrice du spectaculaire Liv Maria, ce premier roman de la Canadienne Ashley Audrain, d’abord intitulé The Push, sera traduit dans une trentaine de langues et les droits pour que cette histoire soit portée à l’écran viennent d’être vendus. C’est quand son fils avait six mois qu’Audrain a commencé à écrire ce thriller qui raconte le « post-partum » de Blythe, pour qui, après la naissance de sa fille Violet, bébé de l’amour, voulu, désiré, attendu, rien ne se passe comme prévu. Maman au désespoir à peine masqué, elle a l’impression que sa fille ne l’aime pas, lui préférant le père, et qu’elle ne fait rien de bon. On s’en doute, des tensions dans le couple et des comparaisons avec d’autres nouvelles mamans s’accumulent jusqu’à la descente aux enfers racontée habilement. On attend son second roman. Elle a signé un contrat de deux titres à venir pour trois millions de dollars, vous imaginez !

Entre toutes les mères, Ashley Audrain. Éditions JC Lattès. 2021. 363 pages.

Le parfum des fleurs la nuit de Leïla Slimani

C’est jusqu’à maintenant un de mes récits favoris de l’année 2021. L’écrivaine d’Une chanson douce a eu pour mission, avec d’autres écrivains, de passer une nuit au musée et d’écrire les réflexions et impressions que lui a inspirées l’expérience. « Vendu » ainsi, le projet m’attirait peu, je l’admets ; or, notons que c’est quand même à la Punta della Dogana, ce magnifique musée qui avance en pointe sur le Grand Canal, à Venise, qu’elle devait faire son « dodo ». Dès les premières pages, j’ai été conquise une fois de plus par l’efficacité de son écriture, mi-drôle, mi-lucide, empreinte de poésie, d’autodérision, de confidences, de paroles sur l’enfermement, de ses obsessions, comme celle qui me rejoint particulièrement de trouver un endroit pour aller fumer en cachette. Quelle magnifique œuvre, j’y retournerais à l’instant. Encore et encore.

Le parfum des fleurs la nuit, Leïla Slimani. Éditions Stock. 2021. 160 pages.

La fille d’elle-même de Gabrielle Boulianne-Tremblay

J’ai eu un réel coup de cœur en début d’année pour cette jeune primo-romancière trans qui raconte le lent, difficile, mais ô combien salvateur chemin vers son émancipation, coûte que coûte, au gré des préjugés, violences, coups du destin, volte-face amoureuses et autres puissantes déceptions qui mettent à mal son amour de la vie sans pour autant l’anéantir. Toujours, en elle, ce désir de rester à flot, de s’agripper aux espoirs qui apparaissent ici et là à travers des mains tendues et des parcelles de bienveillance. Et quelle leçon d’humanité qui me semble essentielle, sans acrimonie ou désir de vengeance ! Tout est nécessaire ici, en plus de cette écriture imagée.

La fille d’elle-même, Gabrielle Boulianne-Tremblay. Éditions Marchand de feuilles. 2021. 338 pages.

La désidérata de Marie Hélène Poitras 

On s’était ennuyé de la plume de cette écrivaine québécoise, si près à bien des égards du monde imaginaire de la grande Anne Hébert qu’elle aime tant. Marie Hélène Poitras a le don de créer des ambiances mystérieuses, oniriques, un peu embrumées, mais poignantes au point d’habiter longtemps les lecteurs grâce aux questions actuelles qu’elle soulève subtilement. Dans La désidérata, les personnages vivent une métamorphose, surtout Jeanty devenu Jeantylle qui revient à la maison, à Noirax, un village hors du temps où règne la famille Berthoumieux en respectant une lignée patriarcale d’où les femmes sont violemment éliminées. Des arrivées viendront chambouler cet ordre. Aussi offert en livre audio, lu par la comédienne Pascale Montpetit, sur une musique de Marie-Pierre Arthur, ce conte est traversé par beaucoup d’humanité et un soupçon de philosophie qui fait du bien.

La désidérata, Marie Hélène Poitras. Éditions Alto. 2021. 182 pages.

Les Lionnes de Lucy Elmann

L’été – ou les vacances pour les plus chanceux d’entre vous – me semble une période tout indiquée pour se lancer dans un roman-expérience, de ceux qui remuent un peu en bousculant conventions et a priori. Finaliste au prestigieux prix Booker, cette brique d’envergure, huitième de l’écrivaine britannico-américaine qui réside en Écosse, est un flux de conscience ininterrompu, la dissection du cerveau hyper chargé d’une femme moderne, la narratrice mère au foyer qui passe sa vie dans sa cuisine et qui, sans se censurer (d’où la sincérité extraordinairement impressionnante du projet), critique le système de santé, les inégalités sociales, la lutte des classes, la domination patriarcale, l’extermination des peuples autochtones, l’ère Trump, etc. On est au cœur de grandes questions d’actualité scrutées par une grande lucide. C’est un livre qui a besoin de macérer, de ceux qu’on peut passer plusieurs mois à prendre et reprendre sans jamais sentir qu’il nous a échappé entre temps.

Les Lionnes, Lucy Elmann. Éditions Seuil. 2021. 1143 pages.

10 livres à offrir aux gourmands

L’année est particulière, mais malgré tout, certaines choses n’ont pas changé: il faut continuer à se nourrir et à s’inspirer. C’est pourquoi, encore plus cette année peut-être, les livres de cuisine représentent le cadeau parfait à offrir à nos proches, ou à s’offrir pour le temps des Fêtes. Et au Québec, les nouveautés ont été nombreuses dans les derniers mois. En voici 10 qui vous feront saliver.

Les recettes de Mandy : salades gourmandes et autres délices

Les comptoirs à salades Mandy’s de Montréal et de Laval sont bien connus pour leurs salades décadentes. Les sœurs Mandy et Rebecca Wolfe racontent leur histoire et partagent leur amour pour les salades goûteuses dans ce joli livre qui propose plus d’une centaine de recettes de salades, mais aussi de vinaigrettes, smoothies, bols de céréales et délices sucrés.

Les recettes de Mandy : salades gourmandes et autres délices, Amanda Wolfe , Rebecca Wolfe , Meredith Erickson. Éditions La Presse. 2020. 256 pages. 39,95$

Chez Lesley : mes secrets pour tout réussir en cuisine

La cheffe, critique et journaliste d’expérience Lesley Chesterman a lancé cet automne un livre de recettes qui renferme ses conseils pour réussir plus d’une centaine de plats classiques allant du poulet rôti au plat de pâtes, en passant par le gâteau forêt-noire. Un livre appétissant et inspirant à feuilleter juste pour le plaisir.

Chez Lesley : mes secrets pour tout réussir en cuisine, Lesley Chesterman. Éditions Cardinal. 2020. 400 pages. 44,95$.

La cuisine nordique

Nous vivons dans un pays nordique après tout! Pour son premier livre de cuisine, le Strøm Spa nordique rassemble donc 52 «recettes pour nourrir le corps, l’âme et l’esprit» issues des traditions culinaires nordiques et d’inspiration scandinave. Un livre esthétique construit autour des quatre saisons et mettant de l’avant les produits du terroir.


La cuisine nordique. Strom Spa Nordique. 2020. 34$

Bon vivant!

Le chanteur et animateur Marc Hervieux propose dans un nouveau livre personnel des récits d’expériences de vie touchant à son enfance, à la musique, à ses voyages et à ses passions culinaires. Du concours de pizza familial à la découverte du parfait pain croûté, du porc glacé à l’érable ou effiloché barbecue au pad thaï préféré de ses filles, Marc Hervieux communique sa passion pour la cuisine d’ici et d’ailleurs.

Bon vivant!, Marc Hervieux. Flammarion Québec. 2020. 224 pages. 39,95$

Caro Kéto

Si des gens de votre entourage se sont convertis à l’alimentation cétogène, ou keto, ils pourraient aimer le livre Caro Kéto de Caroline Dumas, fondatrice des restaurants Soupesoup. Elle y propose 80 recettes simples et savoureuses. Côte de porc à la crème, bœuf braisé à la grecque, bagels au saumon confit, tartelettes avocat et lime, et cake au citron sont entre autres au menu.

Caro Kéto, Caroline Dumas. Éditions Cardinal. 2020. 208 pages. 32,95$

À la plaque

Ricardo n’a plus besoin de présentation. Avec son dernier livre de recettes, À la plaque, le chef vedette propose de cuisiner 75 recettes… avec un seul outil: une plaque de cuisson. On y trouve donc des recettes simples et rapides autant pour le déjeuner, le diner que le souper.

À la plaque, Ricardo. Éditions La Presse. 2020. 2016 pages. 34,95$

Soupes-repas : 110 recettes originales d’inspiration asiatique

Geneviève Everell, la reine des «sushis à la maison», propose dans son nouveau livre 110 recettes de soupes-repas réconfortantes dont on a bien besoin ces temps-ci. Soupe miso aux fruits de mer, tonkinoise au bœuf, ramen ou teriyaki: le choix est vaste pour concocter des soupes qui sortent des sentiers battus.

Soupe-repas : 110 recettes originales d'inspiration asiatique, Geneviève Everell. Éditions Goélette. 2020. 192 pages. 29,95$

3 fois par jour : un peu plus végé

Dans son quatrième livre, sorti cet été, Marilou, de Trois fois par jour, axe ses recettes sur une alimentation végétarienne «afin de poser un geste concret pour la santé de la planète et des humains». On y trouve des recettes de repas santé gourmands, des desserts et des collations, toujours avec la belle facture visuelle pour laquelle Marilou est connue.

3 fois par jour : un peu plus végé, Marilou. Éditions Cardinal. 2020. 264 pages. 36,95$

Petit prix

Le tout nouveau livre de la nutritionniste Geneviève O’Gleman cherche à défaire le mythe qui dit que manger santé coûte cher. Astuces économiques, trucs antigaspillage et recettes qui dévoilent le grand potentiel des aliments de base et peu coûteux se trouvent dans les pages de ce livre.

Petit prix, Geneviève O'Gleman. Les Éditions de l'Homme. 2020. 240 pages. 29,95$

Mangez local!

Le livre de la nutritionniste et autrice Julie Aubé est sorti à la fin du printemps dernier, mais devrait rester un classique pour tous ceux qui veulent mieux conserver les aliments et les saveurs du Québec à l’année. Dans un contexte où l’alimentation locale est plus que jamais sur toutes les lèvres, le livre Mangez local! est tout indiqué pour ceux qui désirent suivre le rythme des saisons. Mois par mois, Julie Aubé accompagne le lecteur dans ses démarches de conservation de ses herbes, de ses fruits et de ses légumes afin qu’il puisse s’en régaler toute l’année.

Mangez local!, Julie Aubé. Les Éditions de l'Homme. 2020. 192 pages. 29,95$

10 livres à offrir aux gourmands

L’année est particulière, mais malgré tout, certaines choses n’ont pas changé: il faut continuer à se nourrir et à s’inspirer. C’est pourquoi, encore plus cette année peut-être, les livres de cuisine représentent le cadeau parfait à offrir à nos proches, ou à s’offrir pour le temps des Fêtes. Et au Québec, les nouveautés ont été nombreuses dans les derniers mois. En voici 10 qui vous feront saliver.

Les recettes de Mandy : salades gourmandes et autres délices

Les comptoirs à salades Mandy’s de Montréal et de Laval sont bien connus pour leurs salades décadentes. Les sœurs Mandy et Rebecca Wolfe racontent leur histoire et partagent leur amour pour les salades goûteuses dans ce joli livre qui propose plus d’une centaine de recettes de salades, mais aussi de vinaigrettes, smoothies, bols de céréales et délices sucrés.

Les recettes de Mandy : salades gourmandes et autres délices, Amanda Wolfe , Rebecca Wolfe , Meredith Erickson. Éditions La Presse. 2020. 256 pages. 39,95$

Chez Lesley : mes secrets pour tout réussir en cuisine

La cheffe, critique et journaliste d’expérience Lesley Chesterman a lancé cet automne un livre de recettes qui renferme ses conseils pour réussir plus d’une centaine de plats classiques allant du poulet rôti au plat de pâtes, en passant par le gâteau forêt-noire. Un livre appétissant et inspirant à feuilleter juste pour le plaisir.

Chez Lesley : mes secrets pour tout réussir en cuisine, Lesley Chesterman. Éditions Cardinal. 2020. 400 pages. 44,95$.

La cuisine nordique

Nous vivons dans un pays nordique après tout! Pour son premier livre de cuisine, le Strøm Spa nordique rassemble donc 52 «recettes pour nourrir le corps, l’âme et l’esprit» issues des traditions culinaires nordiques et d’inspiration scandinave. Un livre esthétique construit autour des quatre saisons et mettant de l’avant les produits du terroir.


La cuisine nordique. Strom Spa Nordique. 2020. 34$

Bon vivant!

Le chanteur et animateur Marc Hervieux propose dans un nouveau livre personnel des récits d’expériences de vie touchant à son enfance, à la musique, à ses voyages et à ses passions culinaires. Du concours de pizza familial à la découverte du parfait pain croûté, du porc glacé à l’érable ou effiloché barbecue au pad thaï préféré de ses filles, Marc Hervieux communique sa passion pour la cuisine d’ici et d’ailleurs.

Bon vivant!, Marc Hervieux. Flammarion Québec. 2020. 224 pages. 39,95$

Caro Kéto

Si des gens de votre entourage se sont convertis à l’alimentation cétogène, ou keto, ils pourraient aimer le livre Caro Kéto de Caroline Dumas, fondatrice des restaurants Soupesoup. Elle y propose 80 recettes simples et savoureuses. Côte de porc à la crème, bœuf braisé à la grecque, bagels au saumon confit, tartelettes avocat et lime, et cake au citron sont entre autres au menu.

Caro Kéto, Caroline Dumas. Éditions Cardinal. 2020. 208 pages. 32,95$

À la plaque

Ricardo n’a plus besoin de présentation. Avec son dernier livre de recettes, À la plaque, le chef vedette propose de cuisiner 75 recettes… avec un seul outil: une plaque de cuisson. On y trouve donc des recettes simples et rapides autant pour le déjeuner, le diner que le souper.

À la plaque, Ricardo. Éditions La Presse. 2020. 2016 pages. 34,95$

Soupes-repas : 110 recettes originales d’inspiration asiatique

Geneviève Everell, la reine des «sushis à la maison», propose dans son nouveau livre 110 recettes de soupes-repas réconfortantes dont on a bien besoin ces temps-ci. Soupe miso aux fruits de mer, tonkinoise au bœuf, ramen ou teriyaki: le choix est vaste pour concocter des soupes qui sortent des sentiers battus.

Soupe-repas : 110 recettes originales d'inspiration asiatique, Geneviève Everell. Éditions Goélette. 2020. 192 pages. 29,95$

3 fois par jour : un peu plus végé

Dans son quatrième livre, sorti cet été, Marilou, de Trois fois par jour, axe ses recettes sur une alimentation végétarienne «afin de poser un geste concret pour la santé de la planète et des humains». On y trouve des recettes de repas santé gourmands, des desserts et des collations, toujours avec la belle facture visuelle pour laquelle Marilou est connue.

3 fois par jour : un peu plus végé, Marilou. Éditions Cardinal. 2020. 264 pages. 36,95$

Petit prix

Le tout nouveau livre de la nutritionniste Geneviève O’Gleman cherche à défaire le mythe qui dit que manger santé coûte cher. Astuces économiques, trucs antigaspillage et recettes qui dévoilent le grand potentiel des aliments de base et peu coûteux se trouvent dans les pages de ce livre.

Petit prix, Geneviève O'Gleman. Les Éditions de l'Homme. 2020. 240 pages. 29,95$

Mangez local!

Le livre de la nutritionniste et autrice Julie Aubé est sorti à la fin du printemps dernier, mais devrait rester un classique pour tous ceux qui veulent mieux conserver les aliments et les saveurs du Québec à l’année. Dans un contexte où l’alimentation locale est plus que jamais sur toutes les lèvres, le livre Mangez local! est tout indiqué pour ceux qui désirent suivre le rythme des saisons. Mois par mois, Julie Aubé accompagne le lecteur dans ses démarches de conservation de ses herbes, de ses fruits et de ses légumes afin qu’il puisse s’en régaler toute l’année.

Mangez local!, Julie Aubé. Les Éditions de l'Homme. 2020. 192 pages. 29,95$

Deux livre pour voyager dans l’histoire de Montréal

Voici deux livres pour faire un beau voyage dans l’histoire de Montréal.

Traces de l'histoire de Montréal (Boréal)

Voici un projet qu’ont mené l’historien Paul-André Linteau, le sénateur et collectionneur d’art Serge Joyal et l’archiviste Mario Robert.

Unissant leurs expertises, ils ont créé un beau livre qui retrace l’évolution de la ville à travers des objets, des sculptures, des dessins, des peintures, des cartes, des photos, des affiches. Ça va d’une pipe iroquoienne à une photo de Montréal prise de l’espace par l’astronaute Chris Hadfield en passant par une toile d’Adrien Hébert représentant le port de Montréal au début des années 20.

Les chapitres sont divisés en cinq grandes périodes: les débuts sous l’égide de la France, le moment où Montréal est un pôle important du commerce britannique, lorsqu’elle devient la métropole du Canada, l’échappée vers la modernité qui culmine avec Expo 67 et son repositionnement comme métropole québécoise ouverte sur le monde.

Les images qui illustrent chacune de ces époques sont édifiantes. On se perd à scruter les multiples détails que les courts textes qui accompagnent les photos soulignent, que ce soit l’allure que la ville avait lorsqu’elle était fortifiée, les détails de l’architecture de l’hôpital Royal Victoria ou le visage incroyablement anglophone que présentait la rue Sainte-Catherine dans les années 60. Les œuvres représentées viennent de différentes collections privées et publiques et, pour la plupart, ont été peu diffusées, ce qui donne à l’ouvrage un caractère surprenant.

 

Traces de l'histoire de Montréal, Paul-André Linteau, Serge Joyal, Mario Robert. Éditions du Boréal, 2017. 184 pages.

Promenade dans le passé de Montréal

Vous aimez L’histoire en photos de Marie-Lise Paquin sur Avenues.ca? Vous raffolerez de cet ouvrage dans lequel Dinu Bumbaru et Laurent Turcot commentent 275 photos de Montréal tirées des archives que le journal La Presse accumule depuis sa fondation en 1884.

Le défi était de taille. Des archives, c’est inerte, abondant et ça demande à être mis en contexte. Ce que nos deux experts ont fait en mettant à profit leur expertise. On connaît la passion de Dinu Bumbaru pour le patrimoine et celle, pour l’histoire, de Laurent Turcot. Ensemble, ils ont donné une trame à ces fragments du passé. La promenade qu’ils nous proposent nous amène à la rencontre des gens qui peuplent cette ville, des lieux qu’ils habitent et qu’ils fréquentent, des services dont ils disposent, de leur rapport aux saisons, des transformations et des catastrophes qu’ils subissent. Au fil des 300 pages, on fait des découvertes stupéfiantes.

Le saviez-vous? À son ouverture, en 1916, le théâtre Saint-Denis était la plus grande salle de spectacle au Canada. L’île Sainte-Hélène a servi de base militaire; pendant la Deuxième Guerre, des prisonniers italiens y cultivaient des légumes. Le belvédère du mont Royal sur la voie Camilien-Houde a été construit à partir des débris provenant de la démolition du tunnel du tramway 11.

En tournant les pages, l’histoire défile. On revoit des joyaux architecturaux aujourd’hui disparus, des chantiers titanesques qui ont changé la face de la ville, mais aussi des scènes de la vie quotidienne qui ont forgé le caractère si particulier de Montréal. Chaque photo est éloquente. Le livre constitue d’ailleurs un bel hommage à la grande tradition du photojournalisme au journal La Presse.

On dit souvent qu’on maltraite notre devise Je me souviens. Cet ouvrage nous offre une magnifique occasion d’y faire honneur et de recharger notre mémoire.

 

Promenade dans le passé de Montréal, Dinu Bumbaru et Laurent Turcot. Éditions La Presse, 2017. 320 pages.