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4 activités pour profiter de l’été

De Charlevoix à la Montérégie, de Montréal à Lanaudière, on vous emmène sur l’eau et sur deux roues profiter de l’été.

Un peu d’adrénaline sur la rivière du Gouffre (Charlevoix)

L’entreprise Katabatik est la spécialiste des sorties en kayak de mer sur le Saint-Laurent au départ de La Malbaie, Baie-Saint-Paul ou Saint-Irénée. La rivière du Gouffre est aussi l’un de ses terrains de jeu de prédilection. À cet égard, on peut choisir entre une descente de rivière de 8 km, de type familiale, ou la descente de la même rivière sur 20 km. Les deux sont ponctuées de quelques passages en eau vive (rapides), plus faciles dans le premier cas, mais sans danger dans le deuxième.

L’activité débute par un transport en bus jusqu’au point de départ, d’où l’on met les embarcations à l’eau. La descente courte se fait (jusqu’à fin septembre) sans guide, en kayak récréatif ou planche à pagaie. La descente plus longue (d’une durée de quatre heures), nommée L’Aventure, plaira à ceux qui cherchent un peu plus d’adrénaline. Elle se fait aussi sans guide et jusqu’à fin août, mais elle est sécurisée par un kayakiste patrouilleur qui peut vous aider en cas de difficulté.

Photo: Anne Pélouas

Au programme: des paysages forestiers qui défilent dans une vallée plutôt encaissée aux «murailles» d’argile ou de sable, avant de terminer au cœur de Baie-Saint-Paul, quasiment les deux pieds dans le fleuve Saint-Laurent. En route sur ce chemin d’eau, il est facile de s’arrêter sur une berge ou sur une plage de sable pour se baigner ou pour pique-niquer.

À noter: la rivière du Gouffre garde de sérieuses traces des inondations survenues le 1er mai 2023. Le cours de la rivière s’est modifié, certains méandres ont disparu, d’autres se sont agrandis au passage des eaux tumultueuses. De nombreux débris (du camping dévasté, notamment) demeurent au fond de l’eau, mais les Charlevoisiens ont été nombreux à fournir leur part d’efforts pour redonner à cette magnifique rivière sa beauté naturelle et les équipes de Katabatik ont notamment travaillé sans relâche pendant des mois pour sortir de l’eau ou des berges ces vestiges de la catastrophe. Une raison de plus de les féliciter en les choisissant pour une sortie d’agrément cet été!

Photo: Anne Pélouas

En douceur sur la rivière Saint-François (Centre-du-Québec)

Pas besoin d’aller bien loin de Montréal pour entendre les petits oiseaux sur l’eau. Direction Saint-François-du-Lac, via la route 132.

Sur la petite route de l’île Saint-Jean qui longe la majestueuse rivière Saint-François se trouve le Centre nautique À Bâbord, qui loue pour deux heures ou davantage planches à pagaie et kayaks (ou pédalos) pour aller se balader sur l’eau. On peut même y louer de quoi aller taquiner le poisson si l’on est patient. On offre aussi sur place des cours de yoga sur planche à pagaie.

Le Centre nautique À Bâbord loue planches à pagaie, kayaks et pédalos pour aller se balader sur l’eau. Photo: Anne Pélouas

Marie-Claude Parenteau a créé avec Pascal Pelletier cette entreprise qui opère de fin mai jusqu’à l’automne tous les jours de la semaine.

La rivière Saint-François est très tranquille, parfaite pour pagayer ou améliorer son style en planche à pagaie, mais il y a tout de même un certain courant. Mieux vaut donc remonter la rivière à l’aller pour se laisser aider par ce courant au retour. Le cours d’eau compte 41 îles dans le secteur, non loin de l’embouchure sur le lac Saint-Pierre. La plus grande est l’île Saint-Joseph, dont on peut faire le tour en trois heures environ. Pour une balade autour de l’île Ronde, comptez plutôt deux heures, sans les arrêts.

Du centre nautique, les deux parcours se prennent à tribord (à droite). Très vite, mieux vaut traverser la rivière pour entamer le tour de la bucolique île Saint-Joseph par bâbord (gauche). À mi-parcours, on retrouvera la grande rivière. Virez alors à gauche pour revenir au point de départ.

Pour faire le tour de l’île Ronde, restez plutôt sur la rivière principale jusqu’au premier bras, à droite, face à une petite maison dominant la pointe de l’île. Faites-en ensuite le tour avant de rejoindre la rivière principale. Dans les deux cas, on peut encore remonter le courant jusqu’à d’autres îles plus petites ou encore plus en amont.

S’il peut y avoir des bateaux à moteur sur la rivière le week-end, les passes secondaires autour des îles Saint-Joseph et Ronde sont très tranquilles. C’est le temps de prêter l’oreille, car on entend bien des espèces d’oiseaux dans ces milieux humides! Vous aurez toutes les chances de voir un grand héron s’envoler sous vos yeux et, en rasant la rive, d’admirer de gros arbres et de passer sous de grandes branches basses semblant elles aussi chercher l’eau.

La rivière Saint-François est très tranquille, parfaite pour pagayer ou améliorer son style en planche à pagaie, mais il y a tout de même un certain courant. Photo: Anne Pélouas

Les murales de Montréal en vélo électrique

J’ai beau habiter Montréal depuis des lustres, il n’y a que quelques-unes de ses murales que j’avais déjà vues avant de prendre part à un tour guidé de Fitz Montréal en vélo électrique.

L’entreprise, qui a pignon sur roues au rez-de-chaussée de l’immeuble de Vélo Québec, sur la rue Rachel, organise depuis fin juin ce premier tour guidé sur le thème du street art. Ayant pris possession (temporaire) d’un beau vélo à assistance électrique Norco, je me suis jointe à un petit groupe guidé par Thom Seivewright, l’homme derrière les capsules @montrealexpert sur les réseaux sociaux.

Fitz Montréal organise un tour guidé en vélo électrique sur le thème du street art. Photo: Anne Pélouas

Quel bonheur de déambuler ainsi avec lui pendant deux heures sur le Plateau Mont-Royal, dans le Mile End et le centre-ville de Montréal en traquant plusieurs dizaines de murales et fresques sur des façades de bâtiments, mais aussi dans les cours arrières ou sur des murs de stationnements !

J’ai beau habiter Montréal depuis des lustres, il n’y a que quelques-unes de ses murales que j’avais déjà vues. Photo: Anne Pélouas

Le tour guidé permet d’en apprendre plus sur «l’art mural, les artistes, leur histoire et le rapport de leurs œuvres avec l’histoire et la culture de Montréal», précise Fitz Montréal. Plusieurs muralistes renommés furent d’abord de simples tagueurs dont on découvre aujourd’hui le talent.

Le tour guidé permet d’en apprendre plus sur l’art mural, les artistes, leur histoire et le rapport de leurs œuvres avec l’histoire et la culture de Montréal. Photo: Anne Pélouas

Dans ce musée à ciel ouvert, j’ai découvert des trésors (en plus de ma murale préférée de Leonard Cohen), comme la murale d’Ola Volo dans le Mile End et plusieurs autres.

La murale d’Ola Volo dans le Mile End. Photo: Anne Pélouas

Fitz Montréal organise des visites guidées de trois heures à vélo régulier (Incontournables de Montréal, Trésors cachés), des visites à vélo électrique (Murales) et à pied de deux heures (Vieux-Montréal hors des sentiers battus; Murales de Montréal à pied).

Fitz Montréal organise différents types de visites guidées. Photo: Anne Pélouas

Vélo de montagne à la montagne Coupée

Le territoire de l’Abbaye Val Notre-Dame, à Saint-Jean-de-Matha, dans Lanaudière, est bien connu des amateurs de ski de fond, mais le site est aussi très agréable à arpenter l’été. On y trouve huit sentiers pédestres interreliés, comptant de 800 mètres à 1,8 km, et un sympathique réseau de vélo de montagne qui se bonifie année après année.

Ce dernier réseau a été aménagé tout près du pavillon d’accueil des visiteurs nommé la «maison des forestibles» et se déploie sous un superbe couvert forestier entre deux chemins d’accès à la montagne Coupée. On peut y rouler à travers la forêt et en bordure de champs. Les noms des pistes rappellent parfois que nous roulons en territoire monacal, puisque l’abbaye moderne des moines qui ont déménagé d’Oka se trouve à deux pas.

Le territoire de l’Abbaye Val Notre-Dame, à Saint-Jean-de-Matha, possède un sympathique réseau de vélo de montagne. Photo: Facebook Magasin de l'Abbaye

J’ai particulièrement aimé déambuler sur ces pistes en boucle, dont celle (facile) de la Pinède (2,7km), puis sur les pistes de niveau intermédiaire Pente-Côte (500 m) et Eau-bénite (800 m), pour finir par la grande boucle Les Caps (2,9 km), avant de faire demi-tour pour aller faire un tour à la boutique de l’abbaye, qui regorge de produits locaux.

À noter: la location de vélo de montagne est possible sur place.

4 sorties plein air, de Gatineau aux collines de l’Outaouais

La région centrale de l’Outaouais, entre la ville de Gatineau et les collines du nord, offre un condensé d’activités: vélo de route ou de montagne, randonnées en forêt, kayak... Récit d'une virée plein air! 

Échappée belle en vélo à Gatineau

J’ai entamé ma dernière virée en Outaouais en plein cœur de Gatineau par une journée passablement chaude. Objectif: faire une partie du sentier des Voyageurs, géré par la Commission de la capitale nationale. Il s’étire sur 30 km sur la berge nord de la rivière des Outaouais. Ancienne voie de passage des Amérindiens et des premiers explorateurs du pays, la piste est ouverte autant aux cyclistes qu’aux piétons. Un parcours plus court (17 km aller, deux heures maximum pour l’aller-retour) permet de relier la Maison du tourisme (au 103, rue Laurier, près du pont Alexandra) à la marina d’Aylmer, en offrant au passage de superbes vues sur la colline du Parlement et le Musée canadien de l’histoire. La piste traverse plusieurs beaux parcs en bordure de la rivière.

Pour tout vous dire, je suis partie moi-même un peu à l’aveuglette, le jour de mon arrivée, avec pour seule idée de trouver un peu d’ombre et de vent à bicyclette. Je me suis donc plutôt retrouvée au parc Jacques-Cartier, au nord du pont Alexandra, et au lieu de partir à droite, je suis partie à gauche.

Sans plus me soucier du fameux «sentier des Voyageurs», j’ai suivi la piste cyclable du bord de l’eau, puis traversé un pont. Photo: Anne Pélouas

Sans plus me soucier du fameux «sentier des Voyageurs», j’ai suivi la piste cyclable du bord de l’eau, puis traversé un pont. À gauche, la civilisation, à droite, un autre parc invitant. J’ai viré sur tous les petits chemins pouvant me rapprocher de la rivière des Outaouais, humant les odeurs de la nature, plongeant dans la forêt, me gorgeant des points de vue sur la rivière. Au bout d’un de ces chemins de traverse, un groupe de bernaches se séchaient les ailes. Les jeunes, au plumage doré, étaient particulièrement mignons, avançant sans grande assurance sur leurs pattes.

Un groupe de bernaches se séchaient les ailes. Les jeunes, au plumage doré, étaient particulièrement mignons. Photo: Anne Pélouas

De là, toujours un peu au hasard, j’ai poursuivi vers l’est, en retrouvant une piste cyclable qui m’a menée au lac Leamy, grand plan d’eau de Gatineau. À la plage publique, il y avait du monde à l’eau, mais je n’avais pas mon maillot de bain. Je me suis contentée de regarder les baigneurs, avant d’aller faire le tour du lac. Après 10 minutes, je suis tombée sur une barrière. Demi-tour pour aller faire le tour de l’autre côté, jusqu’à une autre barrière. Dommage que ce beau lac n’ait pas été mis à profit pour faire une belle boucle cycliste!

Au retour, par le même trajet, j’ai continué mon périple sur la piste cyclable que j’aurais dû prendre au départ. Elle file au ras de l’eau, en bordure du Musée canadien de l’histoire, avec un beau panorama sur le Parlement, et m’aurais conduite à Aylmer si j’avais eu assez de temps et d’énergie.

La piste cyclable offre un beau panorama sur le parlement. Photo: Anne Pélouas

Randonnée magique à Denholm

Le nord de Gatineau est rapidement forestier, parc de la Gatineau oblige. À une quarantaine de kilomètres de la ville, à la limite des secteurs des Collines-de-l’Outaouais et de la Vallée-de-la-Gatineau, on découvre le parc des chutes de Denholm, un petit paradis pour randonneurs. Ses sentiers font partie du réseau créé et entretenu par un organisme à but non lucratif du nom de PERO (Pôle d’excellence en récréotourisme en Outaouais). Une douzaine de sentiers disséminés dans différentes municipalités de la vallée de la Gatineau composent ce réseau de plus d’une centaine de kilomètres, accessible gratuitement.

Même par temps très chaud, le couvert forestier du parc des chutes de Denholm nous gardait à l’abri du soleil (même à son zénith) pendant notre randonnée sur deux des sept sentiers du parc.

Même par temps très chaud, le couvert forestier du parc des chutes de Denholm gardet à l’abri du soleil. Photo: Anne Pélouas

Le sentier des Arts (600 m de long) débute au stationnement et présente plusieurs intérêts. D’abord, on peut très rapidement le quitter pour aller voir les chutes qui ont donné leur nom au parc. Ensuite, en revenant sur ses pas, puis en poursuivant en montée, le sentier est aussi agrémenté de plusieurs œuvres artistiques, principalement des sculptures sur différents supports (fer forgé, pierre, etc.), et grimpe rapidement à flanc de montagne. Suit la boucle du sentier des Belvédères (4,4 km) pour une marche de 1h30 environ. Ce sentier a l’avantage de passer par plusieurs sommets du parc, avec deux beaux belvédères.

Le sentier des Arts est agrémenté de plusieurs œuvres artistiques, principalement des sculptures sur différents supports. Photo: Anne Pélouas

Après avoir avalé près de 100 m de dénivelé en peu de temps, le parcours se fait plutôt sur un terrain accidenté, mais nécessitant moins d’efforts, ce qui laisse le temps d’admirer la forêt environnante. Celle-ci est surtout composée de feuillus matures, avec de beaux spécimens de chênes.

On progresse par monts et par vaux sur un sentier assez large et bien dégagé dont j’apprendrai qu’il est nettoyé régulièrement au souffleur à feuilles. C’est visiblement la nouvelle mode en sentiers pédestres et de montagne. Avantage? Des sentiers bien dégagés et présentant beaucoup moins de risques de chutes. Inconvénient: on perd un peu le côté «nature non domestiquée par l’humain». Je n’ai toutefois pas boudé mon plaisir de marcher sans trop me soucier de regarder où je mettais les pieds.

Deux belles trouées dans la forêt font office de belvédères avec vue sur la canopée et les collines de l’Outaouais, avant de compléter la boucle. Ils sont bienvenus à l’heure du lunch.

Deux belles trouées dans la forêt font office de belvédères avec vue sur la canopée et les collines de l’Outaouais. Photo: Anne Pélouas

On peut facilement augmenter le kilométrage de la randonnée en empruntant de courtes boucles ou de courts trajets linéaires qui se rejoignent en chemin, toujours bien signalé

Bon à savoir:

Pour le pique-nique, faites arrêt à Wakefield à la Maison Melda, où les sandwichs sont divins, et ne manquez pas de les accompagner de bouteilles d’eau pétillante botanique de la marque locale Harrington (à l’épinette douce ou au mélilot).

Vélo de montagne à Wakefield

Wakefield a tout pour plaire. Le village est charmant, avec une offre impressionnante de petits cafés et bons restaurants, mais il donne aussi accès à plusieurs activités de plein air comme la randonnée, le vélo de montagne, le kayak ou le canot.

La tendance de l’heure en vélo de montagne est d’inclure ce sport dans les activités d’été et d’automne de nos stations de ski. Quand Alexandre Gaboury et ses amis investisseurs ont racheté la station de Wakefield, devenue le Centre Vorlage, il était clair que le vélo de montagne devait s’ajouter à l’offre. Ils ont ainsi développé une dizaine de sentiers pour pratiquer ce sport (ouverts il y a un an, et ce n’est pas fini!).

Au Centre Vorlage, on monte les cyclistes et leurs montures en télésiège puis, du haut des pistes de ski alpin, après avoir admiré la vue qui s’étend sur les collines de l’Outaouais, on s’élance sur une piste bleue ou noire. Il faut être un peu expérimenté pour emprunter ces pistes de descente au cœur de la forêt, mais elles sont vraiment bien conçues, assez larges, sans racines et avec de beaux virages en épingle, des sauts et des options plus faciles quand des obstacles sont proposés aux plus experts. On peut aussi bien sûr grimper au sommet en vélo, mais dans ce cas, mieux vaut avoir un très bon cardio ou un vélo de montagne électrique!

Une dizaine de sentiers est offert aux amateurs de vélo de montagne. Photo: Anne Pélouas

Ne connaissant pas les pistes, j’ai opté moi-même pour une piste bleue à vitesse plus réduite que mes accompagnateurs, ce qui ne m’a pas empêchée d’avoir plusieurs bonnes montées d’adrénaline et quelques sueurs froides dans des pentes assez fortes et des virages un brin serrés.

Le Centre Vorlage dispose déjà de plusieurs sentiers intermédiaires et experts de styles «descente» et «enduro» (avec montées). Il prévoit ouvrir le 1er juillet une nouvelle piste facile au pied de la montagne, puis fin août, une zone d’apprentissage et une zone d’habiletés pour faire progresser petits et grands dans ce sport.

Photo: Anne Pélouas

Bon à savoir:

  • Le centre de vélo de montagne est ouvert sept jours sur sept, mais la remontée mécanique fonctionne seulement du jeudi au dimanche l’été, puis juste les week-ends. On peut louer sur place des vélos de marque Commensal à prix abordable, y compris pour les enfants.
  • Ne manquez pas la belle terrasse, pour le réconfort après l’effort, du bistro-bar du Centre Vorlage.
  • La station peut aussi servir de point de départ pour une randonnée pédestre sur les Sentiers Wakefield, réseau qui s’étend juste à côté, sur les hauteurs de la rivière Gatineau.

Canot ou kayak à Wakefield

Rendez-vous pris ensuite chez Expéditions Wakefield pour louer un kayak simple ou double ou un canot. La rivière Gatineau est à deux pas du chemin Riverside, au cœur du village, pour mettre à l’eau. Vers l’amont, on peut partir explorer, à gauche, une rivière, puis faire demi-tour en arrivant à de petits rapides.

À Wakefield, la rivière a l’allure d’un lac, dont on peut faire le tour aisément à la pagaie. Près du magasin général se trouve une petite plage publique pour se baigner (ou mettre sa propre embarcation à l’eau). En poursuivant vers l’amont, il y a un magnifique pont couvert, tout de rouge vêtu, mais pour l’approcher vraiment, il faut remonter quelques rapides. Il fut le premier pont couvert à relier les deux rives de la rivière Gatineau, en 1915.

Le premier pont couvert à relier les deux rives de la rivière Gatineau, en 1915. Photo: Anne Pélouas

J’ai dû pour ma part rebrousser chemin sans parvenir sous le pont, à cause des rapides à contre-courant, puis longer le bord de la rivière pour filer vers l’aval.

Passé Wakefield, la rivière fait un grand coude, puis un second, avant de pointer vers le sud. Selon le temps dont on dispose, on peut poursuivre ainsi à la pagaie ou à la rame sur plusieurs kilomètres, mais il ne faut pas sous-estimer le courant qu’il faudra remonter jusqu’au village!

Bon à savoir:

Expéditions Wakefield loue aussi des vélos et des planches à pagaie.

Camping «sur l’eau» au parc régional Kiamika

Canot-camping, kayak-camping: le printemps est une saison formidable pour partir sur un plan d’eau comme celui du parc régional Kiamika dans les Hautes-Laurentides.

J’ai connu le réservoir Kiamika il y a près de 30 ans. Ce magnifique plan d’eau des Hautes-Laurentides était le paradis du camping sauvage sur des îles de rêve. Au fil du temps, cependant, la nature s’y dégradait fortement et des ordures abandonnées par des campeurs ou des pêcheurs nous attendaient bien souvent.

Aujourd’hui, la presque totalité du réservoir, îles comprises, est préservée par l’existence d’un parc régional. Il est quasiment impossible d’y partir à l’improviste, car les sites de camping sont rapidement réservés. Ceux-ci sont clairement identifiés et on ne peut plus camper n’importe où, ni installer sa tente sur un banc de sable qui nous plaît; il faut payer pour planter une tente, deux tentes ou plus selon les sites, mais ceux-ci sont désormais très propres, avec une ou plusieurs tables de pique-nique. La nature a repris ses droits et seule la présence d’un panonceau sur la rive ou une île indique qu’on peut y camper, car les sites sont toujours en retrait des rives pour ne pas dénaturer la vue sur ce grand réservoir redevenu «sauvage».

Quoi de mieux pour le découvrir ou le redécouvrir qu’une première sortie printanière qu’on espérait «avant les mouches noires», mais qui s’est révélée «avec les mouches noires» en raison d’un temps exceptionnellement chaud lors du dernier congé férié de mai?

Cette année, le réservoir manque d’eau, ce qui n’est pas bon signe, mais pour les canoteurs et kayakistes, quel bonheur de voir tant de rives en sable où l’on peut s’arrêter le temps d’un pique-nique ou d’un plongeon dans l’eau fraîche!

Quel bonheur de voir tant de rives où l’on peut s’arrêter le temps d’un pique-nique ou d’un plongeon dans l’eau fraîche! Photo: Anne Pélouas

Pas question, en un long week-end, de pouvoir faire le tour du parc régional de 183 km2. J’ai opté pour embarquer dans mon kayak «de mer» à hauteur du milieu du réservoir, dans le secteur Kilby, pour aller camper dans le secteur des Cornes, plus à l’ouest, et pouvoir explorer les rives de la grande «île de la Perdrix Blanche» et marcher sur quelques sentiers de randonnée.

À l’accueil du secteur Kilby, sur une grande plage de sable fin, on peut récupérer canots ou kayaks si l’on a pris soin de les réserver à l’avance. Il y a aussi des planches à pagaie en location. Une fois les embarcations chargées (ce qui prend passablement de temps dans un kayak pour maximiser l’espace restreint des caissons étanches, et beaucoup moins en canot), c’est sur l’eau qu’on revit!

Le printemps est une saison formidable pour partir sur un plan d’eau comme celui du parc régional Kiamika. Photo: Anne Pélouas

Le bonheur sur l’eau

En s’éloignant du bord, on découvre l’immensité du plan d’eau, qui s’étire vers le nord et le sud. Il faut être un peu habitué à distinguer, dans la configuration géographique, une île de la côte et savoir manier minimalement une carte et une boussole pour ne pas se perdre dans un réservoir. Celui-ci est tout de même facile à «comprendre» et la carte fournie à l’accueil suffisamment détaillée pour s’en sortir. Dans le doute, demandez à l’accueil le plus court chemin pour vous rendre à votre site de camping, à moins d’avoir opté pour celui qui se trouve précisément à l’accueil Kilby.

Pour notre part, pas d’inquiétudes: l’extrémité nord de l’île de la Perdrix Blanche nous sert de premier cap, plein ouest. Nous pagayons dans le vent pour cette traversée d’un peu plus d’un kilomètre avant de suivre le contour hachuré de l’île. Deux kilomètres de plus et nous voici accostant à une belle plage de sable bordant un site de camping de groupe. Personne à l’horizon: nous faisons halte pour le pique-nique-salade composée (préparée à la maison) et une première baignade. L’eau est un peu fraîche, mais comme il fait près de 30 degrés dehors, elle est bonne!

Ragaillardies, nous longerons ensuite la rive sur près de quatre kilomètres tout en admirant le couvert forestier et le relief de l’île de la Perdrix Blanche. Dans le chenal que nous empruntons, une jolie petite île nous rappelle un ancien campement d’avant le parc régional. On ne peut plus y camper, mais elle sert de halte journalière pour tous les «navigateurs». Débute à cet endroit une zone d’eau d’où émergent de vieux troncs d’arbres. Certains sont coupés au ras de l’eau, d’autres se dressent encore comme des totems anciens, plissés de rides sèches.

Une zone d’eau d’où émergent de vieux troncs d’arbres.Photo: Anne Pélouas

Des totems pour un barrage

Le réservoir regorge de ces vestiges du passé, d’une forêt engloutie. À l’origine, il y avait ici deux lacs: les lacs Kiamika supérieur et inférieur. En 1952, on chercha à contrôler les crues des rivières du Lièvre et des Outaouais pour la production d’électricité en érigeant le barrage Kiamika et en créant le réservoir tel qu’on le connaît aujourd’hui. Des terres immergées demeurent une quarantaine d’îles et d’ilots et ces fameux totems, qui disparaissent peu à peu. En kayak ou en canot, on traverse prudemment ces zones de troncs pour repartir ensuite en eau libre.

Camping semi-sauvage

Quand le kayak ou le canot glisse sur le sable, face à notre site de camping, débute le rituel de l’installation. Le déchargement d’un kayak est lui aussi plus long que celui d’un canot. De grands sacs solides et légers nous permettent de porter tout notre stock jusqu’au site de camping, blotti dans la forêt.

Monter la tente, souffler les matelas, aérer les sacs de couchage, installer le hamac entre deux arbres, porter le matériel de cuisine à la table de pique-nique, mettre les glacières et l’eau potable à l’ombre constituent les travaux de base en camping. On retrouve les gestes qui n’ont pas été faits depuis 9 ou 10 mois. C’est à ce stade qu’on constate parfois les oublis… Le pain pour trois jours resté au congélateur, le couscous pour le souper… Mieux vaut prévoir toujours un peu plus. Rien de tel, cette fois-ci!

Invitées surprises

Après tout ce branle-bas de combat, les mouches noires font leur apparition au moment où nous allions prendre un bain et nous reposer. On court à l’eau, puis on se sèche rapidement. L’heure est au pantalon et chemise à manches longues, bas longs, casquette et filet anti-moustiques à proximité. Plus quelques gouttes de chasse-moustiques-mouches aux endroits stratégiques: poignets, arrière des oreilles, cou, tempes, histoire d’éviter le plus possible d’avoir à mettre le filet sur la tête. Son heure arrivera bien assez tôt… quand viendra le temps de la préparation du souper!

En allumant un feu de camp, on s’assure que les mouches seront tenues minimalement à distance pendant que nous dégusterons notre repas. Au soleil couchant, direction la plage pour profiter de la lumière mordorée sur l’eau et le rivage, et de l’horizon dégagé vers le sud du plan d’eau. Les mouches noires sont allées se coucher, tandis que les grenouilles se réveillent, entamant un chant choral qui durera presque toute la nuit. Des huards nous offriront aussi un concert exceptionnel durant nos deux nuits en camping, alors qu’un pic-bois nous servira de réveille-matin.

Nous passerons les deux jours suivants à profiter du paysage, des oiseaux virevoltant dans le ciel, des canards amerrissant comme un hydravion sous nos yeux. Nous pagayerons gentiment; nous nous baignerons à répétition; nous préparerons de succulents repas, un verre de bon vin en main; nous ferons quelques séances de lecture en hamac ou sur une roche au bord de l’eau… Magique!

Séance de lecture sur une roche au bord de l’eau… Magique! Photo: Anne Pélouas

Randonnée sur les hauteurs du réservoir

Pas question cependant d’abandonner notre activité de prédilection: la marche. Notre site de camping est à un site stratégique pour ce faire. Même si le parc régional est surtout le paradis des canoteurs, kayakistes et planchistes à pagaie, il compte aussi 25 km de sentiers pédestres en forêt, accessibles sur les rives ou sur l’île de la Perdrix Blanche.

Un matin, nous voilà parties de notre camping vers l’ouest en longeant la rive. Après avoir exploré une baie profonde se clôturant par une rivière sinueuse, nous abordons sur la berge. Un panonceau discret indique un sentier de randonnée. On troque les sandales pour les bottes de marche, le short pour le pantalon long, la camisole pour la chemise à manches longues et grand bien nous fasse, car les mouches noires nous attendent au tournant du sentier des Falaises, une boucle de 4,2 km grimpant dans une forêt aux allures de sauna. La casquette servira d’éventail et de repousse-mouches, mais pas question de faire de grandes pauses. À un rythme soutenu, nous avalerons la centaine de mètres de dénivelé qui mène à un joli point de vue sur le réservoir. On redescendra à flanc de colline, toujours au pas de course, passant entre de grosses roches, au pied de falaises, avant de rejoindre un large sentier, puis nos kayaks… et nos maillots de bain.

Du haut du sentier des Falaises. Photo: Anne Pélouas

Le lendemain, après avoir démonté le campement et rempli nos kayaks, nous ferons une nouvelle pause sur l’île de la Perdrix Blanche, pour explorer une partie de son sentier linéaire. Il court sur 8,2 km, presque du nord au sud de l’île, dans une série de forêts anciennes de cèdres et de feuillus. Nous nous contenterons de la partie nord. Le sentier y grimpe passablement dans une forêt à la canopée haute jusqu’à redescendre en fin de parcours avec une vue sur l’eau, à l’est de l’île. Tout au long du parcours aller et retour, on se surprendra à attendre l’arrivée des mouches noires. Même heure que la veille, même température, mêmes vêtements, pas l’ombre de ces insectes piqueurs… Miracle!

Il ne se transformera en mirage qu’à notre retour à l’accueil du secteur Kilby, quand viendra le temps du déchargement des kayaks, du transport à l’auto et du chargement des embarcations sur son toit. Tiens, tiens, les voilà de retour… ce qui nous poussera toutes affaires cessantes à une dernière baignade avant de reprendre la route.

Photo: Anne Pélouas

Préparation au camping, canot-camping, kayak-camping

Une première sortie en camping impose toujours une période de rodage. Il faut retrouver ses repères dans le rangement du matériel de plein air et c’est ainsi qu’on constate les erreurs faites en fin d’automne: le sac de couchage d’un côté, la tente de l’autre; les casseroles de camping d’un côté, le brûleur de l’autre, sans compter les vêtements qui servent souvent en toutes saisons comme le polar chaud (lequel restera toutefois cette fois-ci au fond d’un sac). Le casse-tête s’accentue quand on n’a pas bien rangé non plus son matériel pour aller sur l’eau en canot ou kayak: les sacs étanches, la veste de sauvetage, le matériel de sécurité, les lunettes de natation, la serviette de bain…

Après un long temps de préparation à la maison la veille du départ en camping, on se promet de mieux s’organiser au retour pour que la sortie suivante soit plus facile à orchestrer.

Cette fois-ci, rien de grave n’aura été oublié, ni pour naviguer, ni pour camper, ni pour manger et boire, mais tout de même quelques essentiels comme ma casquette préférée et mes gants de vélo, qui m’évitent des ampoules aux mains à force de manier la pagaie. Nul n’est parfait, même si l’on aimerait l’être!

Découvrez les nouveautés plein air au Québec pour le printemps et l’été

Vous rêvez de randonnées, de sorties à bicyclette ou en canot? Le «vrai» printemps est à nos portes et vous réserve de belles surprises partout au Québec. Nous vous dévoilons ici l’essentiel des nouveautés plein air à venir, mais en attendant de pouvoir les vivre, profitez encore un peu des dernières chutes de neige annoncées cette semaine.

Ski alpin et randonnée alpine jusqu’au 21 avril?

Les mordus de ski alpin se précipitent encore sur les pistes des quelques stations encore ouvertes au Québec, comme j’ai pu le constater pendant le week-end de Pâques dans les Laurentides.

Avec un froid relatif, la neige était d’un bon niveau de glisse en matinée à Tremblant, avant d’offrir des conditions printanières en après-midi, sous l’effet du soleil. Un doublé gagnant pour terminer la saison (pour moi), même si elle se prolonge à Tremblant jusqu’au 14 avril.

La glisse finie, place à la détente avant le souper et le dodo au Fairmont Tremblant, en parfaite formule ski in/ski out. C’est le temps de profiter de l’après-ski sur une terrasse face aux pistes et la toute nouvelle du Fairmont Tremblant, accotée à deux bassins d’eau fumante, est parfaite pour profiter des derniers rayons du soleil et d’un feu de bois en extérieur.

Selon le site Ski Info, voici quelques stations qui offrent encore ski alpin et randonnée alpine aux amateurs: Bromont (dernière ouverture du 5 au 7 avril), Camp Fortune (6-7 avril), Orford et Stoneham (qui clôturent leur saison le 7 avril), Tremblant, Le Massif et Owl’s Head (fin de saison: 14 avril). La palme revient à Mont Sutton et au Mont-Sainte-Anne pour les fermetures les plus tardives: 21 avril.

Pleins feux sur le printemps et l’été

Bas-Saint-Laurent

Un site d’observation des bélugas à Gros-Cacouna

Sur ce nouveau site en bordure de fleuve nommé Putep t’awt, on retrouvera un sentier pédestre de 2 km agrémenté d’un parcours interactif sur la culture de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. Il mènera à des belvédères d’observation où des guides-interprètes feront découvrir les bélugas, qui fréquentent souvent l’espace marin à proximité.

De nouveaux hébergements en nature

Au Canyon des Portes de l’Enfer et dans la réserve faunique Duchénier, TERFA propose à partir de juillet 12 prêts-à-camper, 5 yourtes et 49 sites pour véhicules récréatifs (VR).

Du vélo à Kamouraska

Des vélos vintage électriques sont offerts en location par Vélos Kamouraska à partir du 11 mai au Cirque de la Pointe-Sèche, à Saint-Germain-de-Kamouraska.

Photo: Facebook Les Vélos Kamouraska

Du camping au Camping-plage Pohénégamook 

Vingt-quatre nouveaux emplacements de camping, plus une Zone Nautik, pour la location d’embarcations, ont été aménagés.

Cantons-de-l’Est

De nouveaux emplacements de camping

La Sépaq ajoute 10 emplacements dans la boucle de camping de rivière aux Bleuets, au parc national de Frontenac, et 12 unités de prêts-à-camper Étoile au parc national de la Yamaska.

La Sépaq ajouter 12 unités de prêts-à-camper Étoile au parc national de la Yamaska. Photo: Facebook Parc national de la Yamaska

De nouveaux prêts-à-camper

Huttopia Sutton complète sa panoplie d’hébergements avec de nouveaux prêts-à-camper. La saison ouvre le 16 mai.

Des hébergements insolites

À Coaticook, l’Auberge du Changement d’Ère invite à séjourner dans de drôles de «gouttes d’air» perchées.

Centre-du-Québec

Camping et vélo électrique

Près de Drummondville, le Camping des Voltigeurs, géré par la Sépaq, se dote de trois emplacements de camping avec bornes de recharge pour vélos électriques.

Vélo de montagne

Le parc régional de la Forêt Drummond proposera cet été un réseau de 27,5 km de sentiers de vélo de montagne cross-country.

Canot-kayak

La Route Bleue, projet développé dans la région par la municipalité régionale de comté (MRC) de Nicolet-Yamaska avec Canot Kayak Québec, se dévoile ce printemps, avec six parcours pour différents niveaux sur la rivière Nicolet et la rivière Saint-François. 

Charlevoix

Randonnée pédestre

Au parc national des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie, le sentier de la Coulée à Girard (9,6 km aller-retour), dans le secteur de l’Équerre, sera prolongé d’un 5 km additionnel. Une activité de découverte au sentier du Pied-des-Sommets est également ajoutée à la liste des activités offertes au parc pendant l’été.

Randonnées guidées

Le Centre écologique de Port-au-Saumon, à La Malbaie, mettra ses naturalistes à l’œuvre en été pour des sorties guidées sur son magnifique site en bordure de la baie de Port-au-Saumon.

Le Centre écologique de Port-au-Saumon, à La Malbaie, mettra ses naturalistes à l’œuvre en été pour des sorties guidées. Photo: Facebook Centre écologique de Port-au-Saumon

Descente de rivière

L’entreprise Katabatik aura cet été des kayaks gonflables en location pour la descente de la rivière du Gouffre.

Kayak de mer

Katabatik ajoute à ses sorties guidées en kayak de mer sur le fleuve Saint-Laurent une excursion d’une journée entre Cap-à-l’Aigle et la plage de Saint-Irénée.

Descente de rivière

Cet été, le parc national de la Jacques-Cartier invitera à découvrir les paysages saisissants de la vallée de la Jacques-Cartier sur l’eau, à la brunante, en compagnie de deux guides.

Vélo de montagne

  • Le Sentier des Caps de Charlevoix prépare pour l’été l’ouverture d’une boucle de plus de 8 km sur un sentier de ski de fond.
  • La station du Massif bonifie de 15 km son propre réseau de sentiers de vélo de montagne.
  • Près de La Malbaie, le centre de plein air Les Sources Joyeuses améliore aussi ses sentiers, avec 20 km sur le site, dont une nouvelle piste de montée «singletrack» plus facile.
Près de La Malbaie, le centre de plein air Les Sources Joyeuses améliore ses sentiers. Photo: Facebook Centre de plein air les Sources Joyeuses de La Malbaie

Vélos électriques

Au Fairmont Le Manoir Richelieu, l’entreprise Nord Expé offrira dès le mois de juin des vélos électriques en location. Il sera aussi possible de visiter L’Isle-aux-Coudres ou Baie-Saint-Paul en vélo électrique ou régulier, en compagnie d’un guide.

Chaudière-Appalaches

Tours gourmands à vélo

Le Café relais O’Ravito reprend cet été son offre de randonnées guidées à vélo qui passent par des entreprises agrotouristiques de la région.

Le Café relais O’Ravito propose des randonnées guidées à vélo pour découvrir des entreprises agrotouristiques de la région. Photo: Facebook O'Ravito café relais

Camping

Un nouveau camping voit le jour au Parc des Appalaches, à Sainte-Lucie-de-Beauregard.

Vélo de montagne

La station du Mont-Orignal se dote de nouveaux sentiers de vélo de montagne sur 10 km.

Vélo de montagne, sentiers et prêts-à-camper

Le parc régional du Massif du Sud améliore ce printemps son réseau de sentiers pédestres et de vélo de montagne, en plus de proposer cinq nouveaux prêts-à-camper, ouverts à l’année.

Luge sur rail

À la base de plein air du Domaine du Radar, un parcours de «luge sur rail» permettra de dévaler la montagne sur 800 mètres à une vitesse maximale de 40 km/h.

À la base de plein air du Domaine du Radar, un parcours de «luge sur rail» permettra de dévaler la montagne. Photo: Facebook Domaine Du Radar

Côte-Nord

Kayak de mer

De Havre-Saint-Pierre, Noryak Aventures organise de nombreuses sorties en kayak de mer, y compris une nouvelle expédition de quatre jours et trois nuits dans l’archipel des îles de Mingan.

Noryak Aventures organise une nouvelle expédition de quatre jours et trois nuits dans l’archipel des îles de Mingan. Photo: Facebook Noryak

Gaspésie

Kayak de mer-camping

Cap Aventure proposera cet été de nouveaux forfaits de kayak-camping sur deux jours et demi, avec dodo sur la plage de Cap-à-l’Os et passages près des échoueries de phoques, en plus de multiples autres sorties guidées de plus courte durée.

Cap Aventure proposera de nouveaux forfaits de kayak-camping sur deux jours et demi, avec dodo sur la plage de Cap-à-l’Os et passages près des échoueries de phoques. Photo: Facebook Cap Aventure

Du nouveau à Mont-Saint-Pierre

Un vent nouveau souffle sur le village gaspésien et sa montagne, qui est le paradis du vol libre. Le projet de station de montagne sur mer se concrétise. Au sommet, on inaugure un tout nouvel observatoire avec passerelle sur la falaise, spectacle immersif sur la géologie, circuit d’interprétation, sentiers de randonnée et navette pour le sommet. Au village même, la station aura cet été son pavillon d’accueil avec terrasse, plus une exposition et un spectacle immersif sur le vol libre dans l’église. Sur la plage, on pique-nique ou on assiste à un spectacle.

Le Mont-Saint-Pierre est le paradis du vol libre. Photo: Facebook Station de montagne sur mer de Mont-Saint-Pierre

Randonnée

Le parc national de la Gaspésie annonce une nouvelle activité guidée au mont Ernest-Laforce.

Le parc national de la Gaspésie annonce une nouvelle activité guidée au mont Ernest-Laforce. Photo: Facebook Parc national de la Gaspésie

Lanaudière

Spéléologie douce

Le parc régional de la Chute-à-Bull, à Saint-Côme, ouvrira fin juin-début juillet sa «caverne», une attraction souterraine qui promet des sensations fortes.

Randonnée et vélo de montagne

Ski Garceau devient une station quatre saisons où la randonnée pédestre et le vélo de montagne seront à l’honneur.

Canyoning

Le parc régional de la Chute-à-Bull s’associe avec Canyon Aventure pour proposer une activité de canyoning en rivière sur son territoire.

Camping

Dans le secteur Pimbina–Saint-Donat, le parc national du Mont-Tremblant a complètement réaménagé le camping du Lac-Provost, avec sa centaine d’emplacements de camping, dont 15 prêts-à-camper, un nouveau bâtiment de services près de la superbe plage et des blocs sanitaires rénovés.

La superbe plage du Lac-Provost sera dotée d'un nouveau bâtiment de services et de nouveaux blocs sanitaires. Photo: Facebook Parc national du Mont-Tremblant

Laurentides

Randonnée et haute voltige

Fort de son immense succès auprès du grand public pour sa balade sur passerelle de bois et sa tour panoramique au-dessus de la canopée, le Sentier des cimes, à Mont-Blanc (anciennement Saint-Faustin–Lac-Carré), proposera à partir du 20 juin au cœur de la tour un spectacle de haute voltige nommé Là-Haut et signé par la compagnie Vague de cirque. Spectacles en matinée et en fin de journée.

Le Sentier des cimes proposera à partir du 20 juin au cœur de la tour un spectacle de haute voltige nommé Là-Haut et signé par la compagnie Vague de cirque. Photo: Daniel Desmarais photographe, Facebook Sentier des cimes Laurentides

Ski d’été

La station Tremblant, qui avait installé une piste de ski d’été sur surface synthétique l’automne dernier dans sa partie basse, l’ouvre fin juin pour tout l’été. La station remet en vigueur cet été son Carnet d’activités, permettant d’acheter d’avance un passeport pour trois à sept activités proposées sur son territoire.

La station Tremblant ouvre sa piste de ski d’été sur surface synthétique pour tout l’été. Photo: Anne Pélouas

Vélo de montagne et fatbike électrique

Le Centre d’activités Tremblant élargit son offre avec des tours guidés à vélo de montagne ou en fatbike électrique à la découverte de la forêt laurentienne. Un tour autoguidé est aussi offert, incluant la location d’un vélo pour la journée, pour faire un circuit de 16 km aller-retour sur la piste du P’tit Train du Nord jusqu’à la tour d’observation du Sentier des cimes.

Survie en forêt

À Nominingue, Les Toits du Monde (hébergements insolites et écologiques) proposeront cet été une activité de deux heures sur la «survie en forêt», en plus de quelques autres.

Camping

Le parc national du Mont-Tremblant propose 14 nouvelles unités de prêt-à-camper Étoile au camping du Castor, près du lac Monroe (secteur de la Diable).

Mauricie

Planche à pagaie

En Haute-Mauricie, l’auberge forestière de la Seigneurie du Triton propose du 12 au 14 juillet une originale retraite de planche à pagaie «Évasion suprême». Le forfait inclut deux nuits d’hébergement, les repas, une formation et du perfectionnement en planche à pagaie.

L’auberge forestière de la Seigneurie du Triton propose du 12 au 14 juillet une originale retraite de planche à pagaie «Évasion suprême». Photo: Facebook Pourvoirie Seigneurie du Triton

Camping

Dans la réserve faunique du Saint-Maurice, huit unités de prêts-à-camper traditionnels seront converties en prêts-à-camper Étoile pour cet été. Il y a aussi 70 emplacements de camping au lac Normand.

Dans le secteur du camping Normand. Photo: Facebook Réserve faunique du Saint-Maurice

Planche à pagaie-camping

Les 29 et 30 juin, le parc national de la Mauricie s’associe à l’entreprise de Trois-Rivières Do-Sport (fabricant de planches à pagaie haut de gamme) pour proposer ce séjour d’initiation au SUP-camping.

Montérégie

Escalade

À La Prairie, le centre Canyon Escalade mettra à disposition des grimpeurs un mur d’escalade à blocs en plein air sur son terrain dès la mi-mai. Le mur de 100 pieds de long propose 30 parcours distincts, répartis sur neuf à dix niveaux de difficulté.

Montréal

Vélos électriques

L’entreprise Fitz Montréal, spécialisée dans les tours guidés à pied ou en vélo dans différents quartiers montréalais, aura cet été des vélos électriques à disposition, y compris pour la location.

L’entreprise Fitz Montréal aura cet été des vélos électriques à disposition. Photo: Facebook Fitz Montréal Bike Tours - Visites à vélo

Outaouais

Camping

Dès le 17 mai, le Centre touristique du Lac-Simon ouvrira 47 nouveaux emplacements de camping à proximité de la plage.

Prêts-à-camper

Le parc national de Plaisance propose à la location 10 nouveaux emplacements de prêts-à-camper Étoile dans le secteur de la Rive.

Location de vélos

Au Centre des visiteurs du parc de la Gatineau, à Chelsea, Nomades du Parc aura désormais ses bornes de réservation transactionnelles pour louer un vélo électrique, un vélo de montagne ou un vélo de gravelle. Il suffira ensuite de traverser la rue pour récupérer le vélo.

Descente de rivière

Dans la région du Pontiac, Aventure Hélianthe propose un service de navette pour faire la descente, en douceur, de la rivière Coulonge, sans se soucier de devoir retrouver sa voiture après coup.

Aventure Hélianthe propose un service de navette pour faire la descente de la rivière Coulonge. Photo: Facebook Aventure Hélianthe

Québec et sa région

Trottinette électrique

Tuque & Bicycle Expériences reprend ses visites guidées des trésors cachés du Vieux-Québec et de Limoilou en vélo électrique, mais ajoute à partir d’avril des balades guidées de soir à trottinette électrique dans le Vieux-Québec, sur les plaines d’Abraham, le Corridor du littoral, avec pause à la plage Samuel-de-Champlain, face au fleuve. On peut aussi louer vélos et trottinettes électriques pour explorer Québec et ses environs par soi-même.

Via Tuque & Bicycle Expériences, on peut louer vélos et trottinettes électriques pour explorer Québec et ses environs par soi-même. Photo: Facebook Tuque & bicycle expériences

Randonnée pédestre

Le Centre récréotouristique des Hautes Terres, à Sainte-Brigitte-de-Laval, met de l’avant pour les marcheurs la boucle du Sentier de la montagne à deux-têtes, longue de 4,5 km.

Descente de rivière

À Sainte-Brigitte-de-Laval, Panorac proposera une activité guidée de descente de la rivière Montmorency à bord d’un Alpacka Raft, une embarcation gonflable légère et sécuritaire.

À Sainte-Brigitte-de-Laval, Panorac proposera une activité guidée de descente de la rivière Montmorency. Photo: Facebook Panorac, Territoire D'évasion

Saguenay–Lac-Saint-Jean

Camping-activités

Le Parc Aventures Cap Jaseux se refait une beauté pour cet été. Parmi les nouveautés: un parcours aérien Fjord en arbre en quatre sections; 5 km de sentiers en plus; un nouveau pavillon d’accueil, un autre pour les activités nautiques et des unités d’hébergement quatre saisons.  

Nouveau parc régional, randonnée et vélo de montagne

Le parc régional de la Couronne «s’éclate» littéralement en trois secteurs dans la MRC du Domaine-du-Roy, en bordure du lac Saint-Jean. Le secteur Ouiatchouan offre notamment 5 à 30 km de sentiers de randonnée, avec deux chutes saisissantes. Le secteur Too-ski est dédié au vélo de montagne, tandis que celui de la Montagne à Ouellet mixe randonnée pédestre et vélo.

Trois nouveaux rendez-vous sportifs ou de plein air au Québec

  • 1er et 2 juin: les grands noms du vélo de montagne se donnent rendez-vous à la Tremblant Coupe Canada XCO/Québec XCC, à Tremblant, dans les Laurentides.
  • 14 au 16 juin: Festival Expé, à Notre-Dame-de-Montauban, en Mauricie, ou comment tout savoir sur les expéditions à pied, en vélo, en haute altitude…
  • 9 au 11 août: premier festival de vélo de montagne Odyssée Gaspésia dans la région de la baie des Chaleurs, en Gaspésie.

En kayak dans le Bas-Saint-Laurent et les Laurentides

Il fait beau, il fait chaud, c’est le temps de profiter des plaisirs aquatiques sur les plans d’eau du Québec. En kayak de mer dans le Bas-Saint-Laurent et en kayak récréatif ou canot dans les Laurentides, vive l’été!

Dans l’archipel des îles du Bic, le fleuve Saint-Laurent prend des allures de mer, alors qu’à Arundel, dans les Laurentides, la rivière Beaven est très paisible, avec faible courant. Tout pour plaire aux amateurs d’excursions où l’activité de plein air se dispute à la contemplation de la nature.

Kayak de mer au Bas-Saint-Laurent

L’archipel du Bic est une pure merveille de la nature quand on le contemple du belvédère Raoul-Roy, du haut du pic Champlain ou du bout de la route du Quai à Havre-du-Bic, dans le parc national du Bic. Mais que dire d’une sortie en kayak de mer avant le coucher du soleil dans la grande baie du Havre-du-Bic?

Il faut d’abord mériter son plaisir! L’eau étant bien froide dans l’estuaire du Saint-Laurent, la première chose à faire est d’enfiler une combinaison isothermique, des sandales d’eau, une veste de flottaison et une jupette de kayak (pour éviter que les vagues éventuelles ne vous mouillent).

Membre d’Aventure Écotourisme Québec, Aventures Archipel ne lésine pas sur la sécurité, avec des équipements de premier ordre et des guides chevronnés en kayak de mer. L’entreprise propose jusqu’à fin septembre des sorties de trois heures en matinée, en après-midi ou au coucher du soleil dans l’archipel du Bic, en partenariat avec le parc national du Bic.

Il fait beau, j’embarque pour la soirée. Habillés en hommes et femmes-grenouilles, les membres de notre groupe sont mis à contribution pour descendre les kayaks (simples ou doubles) à l’eau dans l’anse la plus proche, à l’abri du vent. Nous filons plein ouest à la poursuite du soleil. La petite île du Quai derrière nous, plusieurs butons se profilent à l’horizon sur notre droite. À grands coups de pagaie, nous traversons Havre-du-Bic, la plus large baie de l’archipel, en direction de la verdoyante île aux Amours, toute en relief.

À grands coups de pagaie, nous traversons Havre-du-Bic, la plus large baie de l’archipel, en direction de la verdoyante île aux Amours. Photo: Anne Pélouas

Le ciel est bleu, le soleil encore haut, mais il fléchira lentement vers l’horizon dans l’heure qui suivra, le temps de longer la rive en faisant le tour de l’anse aux Bouleaux est, dénomination donnée car une autre anse aux Bouleaux ouest est cachée derrière. Il y a des lustres, l’eau passait de bord en bord et le cap Enragé que nous longeons vers l’est était une île.

Le clou du spectacle nous surprendra alors que nous pagayons vers le large, doublant le cap Enragé dans un concert de vaguelettes qui forcissent. Le guide nous invite à nous rapprocher un peu de cette presqu’île. Nous y découvrons une magnifique falaise, au pied couvert de végétation, au corps imberbe et à la tête chapeautée de verdure. La pierre est claire, dorée par le soleil qui se couche.

Le clou du spectacle nous surprendra alors que nous pagayons vers le large, doublant le cap Enragé dans un concert de vaguelettes qui forcissent. Photo: Anne Pélouas

Le guide sonne l’heure du retour. Les kayaks se mettent en branle à la force de nos pagaies, mues par les dorsaux, abdominaux, épaules et bras. Certains font un peu de surf dans les vagues, d’autres jouent à saute-moutons dans les légers remous ou se laissent bercer. La mer cède la place à une surface calme quand on double l’île Brûlée. On se faufile entre elle et l’île du Massacre, puis on vire gentiment vers le sud, retrouvant l’île du Quai.

Un dernier regard vers le couchant qui teinte le paysage en beaux orangés et il est déjà temps de mettre pied à terre, de sortir les kayaks de l’eau et de retirer les combinaisons isothermes. Un léger frisson nous secoue, mais notre cœur garde cette sortie emballante bien au chaud.

La mer cède la place à une surface calme quand on double l’île Brûlée. Photo: Anne Pélouas

Canot ou kayak à Arundel (Laurentides)

Changement de décor complet pour cette autre activité sur l’eau. En contrebas de la route Morrison, à 20 km de Mont-Tremblant, on pénètre dans une oasis de verdure à deux pas de la rivière Beaven. Celle-ci se jette dans la bouillonnante rivière Rouge, mais son cours à elle est bien tranquille et permet d’explorer pendant plusieurs heures une nature quasiment vierge et de se rendre jusqu’au lac Beaven, le plus grand plan d’eau d’Arundel.

En contrebas de la route Morrison, à 20 km de Mont-Tremblant, on pénètre dans une oasis de verdure à deux pas de la rivière Beaven. Photo: Anne Pélouas

Entreprise bien établie de la région, membre d’Aventure Écotourisme Québec (gage de sérieux), Canoë-Kayak Arundel y propose une panoplie d’embarcations en location à coût très raisonnable: du kayak récréatif ou de mer simple ou double pour enfant, adolescent, adulte (en différentes longueurs) au kayak transparent, en passant par des canots de luxe et des kayaks de pêche. À chacun sa «monture» pour partir sur l’eau avec un service hors pair pour la mise à l’eau.

Direction tribord pour remonter la rivière Beaven avec un léger courant contraire. Le cours d’eau assez étroit offre de beaux méandres et des berges très verdoyantes sans maisons jusqu’à ce qu’il rejoigne le Petit lac Beaven. On passe sous un pont avant d’atteindre l’extrémité ouest du «vrai» lac Beaven, vaste plan d’eau s’étirant vers l’ouest. Une petite île coupe l’embouchure. En suivant la berge par la gauche, notre repère sera une grande roche marquée sur la carte photographiée avant notre départ.

Le cours d’eau assez étroit offre de beaux méandres et des berges très verdoyantes sans maisons jusqu’à ce qu’il rejoigne le Petit lac Beaven. Photo: Anne Pélouas

Juste avant, une rivière se faufile entre les herbages. J’aime particulièrement ces passages où la vie grouille. Des oiseaux en tout genre s’y cachent et s’y nourrissent. Leurs chants accompagnent nos coups de pagaie jusqu’au débouché sur le lac Rond, autre grand plan d’eau dont on peut faire le tour avant de rebrousser chemin. On peut aussi faire le tour du lac Beaven, au fond duquel un grand banc de sable vous servira peut-être de lieu de baignade et de pique-nique.

Une rivière se faufile entre les herbages. Des oiseaux en tout genre s’y cachent et s’y nourrissent. Photo: Anne Pélouas

Avec une journée complète de location, ajoutez à ce parcours un petit tour sur l’autre partie de la rivière Beaven, côté ouest. Du centre de location, le courant léger vous poussera rapidement, de méandre en méandre, jusqu’à la rivière Rouge. On ne va pas plus loin qu’un grand banc de sable, idéal pour la pause et la baignade (la plage de la berge étant privée), car la rivière Rouge a un courant très fort au-delà et mieux vaut jouer de prudence pour rentrer gentiment au bercail de Canoë-Kayak Arundel quand l’heure en sera venue, accompagnés en pensée par tous les beaux hérons, huards, colverts, chevreuils rencontrés ce jour-là.

Du centre de location, le courant léger vous poussera rapidement, de méandre en méandre, jusqu’à la rivière Rouge. Photo: Anne Pélouas

Prix de location des embarcations: de 25$ à 45$ (pour une heure à la journée complète) par adulte.