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Plein air hivernal: ce n’est pas fini!

Le temps doux annonce les délices du printemps, mais les amoureux de plein air hivernal sont et seront encore gâtés pour quelques semaines avec de formidables terrains de jeu pour skier et faire de la raquette.

Des belles conditions de ski alpin dans les Cantons-de-l’Est

À Bromont et Owl’s Head, dans les Cantons-de-l’Est, on skie encore à pleins poumons en ce début de mois de mars. Pourquoi ne pas passer une journée de week-end chez l’une et la seconde chez l’autre, pour varier les plaisirs de la glisse en ski alpin? Les investissements majeurs faits dans le système d’enneigement de ces deux stations vedettes de la région donnent d’excellents résultats en matière de qualité de la neige.

Avec une vue incroyable sur le lac Memphrémagog, la station Owl's Head offre encore de superbes conditions de glisse. Photo: Facebook Owl's Head Ski & Golf

Mes plus:

À Bromont, montagne d’expériences, le Chalet du Sommet offre une vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes environnantes, et que dire de la plongée visuelle incroyable que procure sur le lac Memphrémagog le sommet de Owl’s Head, à 753 m d’altitude? Que du bien! 

À Bromont, montagne d’expériences, le Chalet du Sommet offre une vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes environnantes. Photo: Phil Bernard, V2com

Mes meilleures adresses pour l’après-ski à Bromont:

Hôtel Beatnik: près du Domaine naturel du lac Gale et du spa nordique Balnea, on vient et revient à cet hôtel qui a de la classe autant qu’il est pratique pour des séjours en famille ou entre amis, avec cuisine, salle à manger et grand salon.

Chardo: ce restaurant de «cuisine sauvage» du Vieux-Bromont fait aussi bar à vin, surtout nature. J’ai été vraiment épatée par la qualité et l’originalité des plats servis, des entrées aux desserts. 

Abondance de neige en Gaspésie

En Gaspésie, il n’est pas rare qu’on puisse faire de la raquette, et même du ski jusqu’à la fin mai. Tourisme Gaspésie rappelle que la région «reçoit en moyenne cinq mètres de neige par hiver». Pour les adeptes de raquette, ajoute l’organisme, le parc national de la Gaspésie «vous en mettra plein la vue avec 25 sommets de plus de 1000 m et plus de 100 km de sentiers pour tous les niveaux».

J’y étais moi-même en avril dernier et il restait plusieurs mètres d’épaisseur de neige. Quand elle est trop tapée par les passages répétés de raquettes, on enfile ses crampons et on continue l’aventure. 

Avec 25 sommets de plus de 1000 m et plus de 100 km de sentiers pour tous les niveaux, le parc national de la Gaspésie est un endroit de choix pour la raquette. Photo: Facebook Parc national de la Gaspésie

On pense déjà vélo

Circuits cyclables du Centre-du-Québec

Tourisme Centre-du-Québec a lancé le 23 février son tout nouveau «carnet vélo», qui se veut un outil pratique bourré d’informations sur les circuits possibles dans la région. Des codes QR redirigent le lecteur vers des circuits intégrés dans son cellulaire. On peut télécharger le carnet vélo sur le site de l’organisme, dans la section «brochures gratuites», ou se le procurer au Salon du vélo de Gatineau-Ottawa, du 10 au 12 mars prochains, et au Salon Info-Vélo de Québec les 31 mars, 1er et 2 avril. Le site web de Tourisme Centre-du-Québec en profite pour offrir des forfaits vélo clés en main de trois à quatre jours, des escapades cyclistes, mais qui peuvent aussi être gourmandes et culturelles. Un transport de bagages est aussi proposé avec Voyager à vélo.

Festival Go vélo Montréal

Vélo Québec propose un tarif «réservez tôt» pour son Festival Go vélo Montréal, avec ses trois événements vedettes: Défi métropolitain le 28 mai, Un tour la nuit le 2 juin, Tour de l’île de Montréal le 3 juin. Ce dernier se fera au départ et à l’arrivée au parc Maisonneuve cette année.

À lire!

Vélo Québec Éditions publie Histoires à dormir debout 2, récits tirés de 20 000 km à vélo réalisés par Jonathan B. Roy de l’Asie à l’Amérique du Sud.

Il est temps de penser et de planifier vos sorties à vélo! Photo: Fat Lads, Unsplash

On pense aussi camping et randonnée pédestre

Réservations avec Parcs Canada

Parcs Canada opère une nouvelle plateforme de réservations. Pour ceux qui n’avaient pas de compte avant, on peut s’en créer un dès maintenant en vue de réservations de camping, lesquelles seront ouvertes entre le 13 mars et le 13 avril selon les parcs nationaux. Rendez-vous ici pour connaître la bonne date.

Réservations à l'Île aux lièvres

Île aux Lièvres: c’est le temps de réserver pour l’été. À Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent, la Société Duvetnor annonce l’ouverture de ses réservations (uniquement par téléphone au 418 867-1660 ou 1 877 867-1660) pour la prochaine saison touristique qui commencera le 2 juin à l’île aux Lièvres et le 9 juin au phare du Pot à l’Eau-de-Vie.

  • Location de chalets: 13 mars (pour trois ou quatre nuits)
  • Auberge du Lièvre: 20 mars (minimum deux nuits)
  • Camping sauvage: 27 mars
  • Nuitée au phare: 3 avril (séjour de 24 h)
  • Randonnées pédestres: 2 juin
  • Excursions en mer: 2 juin

Duvetnor est à la recherche de plusieurs personnes pour des postes saisonniers ainsi que de bénévoles pour assurer certaines fonctions sur l’île aux Lièvres en échange de la traversée, de l’hébergement et des repas sur place. L’organisme sans but lucratif sollicite également des dons pour financer une nouvelle résidence d’employés sur l’île aux Lièvres.

Inscriptions pour le Circuit de l'Abbaye

Le Circuit de l’Abbaye, avec ses 149 km de marche façon Compostelle à partir de la célèbre abbaye de Saint-Benoît-du-Lac, dans les Cantons-de-l’Est, prévient que l’ouverture des inscriptions débute le 1er avril sur son site. Celui-ci détaille toutes les informations utiles pour planifier votre séjour de «marche autonome» et vos hébergements sur le circuit.

Notre journaliste Véronique Leduc vous raconte son expérience sur le Circuit de l'Abbaye dans cet article. Photo: Véronique Leduc

À l’agenda plein air

  • 10 mars: Course d’orientation gratuite et sans inscription organisée par l’organisme GUÊPE à La Malbaie (derrière le complexe sportif).
  • 11 mars : Randonnée sur les glaces du fleuve en raquettes. Quatre parcours guidés de 2 à 15 km sur les battures sont proposés dans le cadre de ce nouveau défi sportif imaginé par la Ville de Montmagny, dans Chaudière-Appalaches.
  • Entre le 19 mars et le 16 avril: GUÊPE organise des randonnées du temps des sucres à l’Érablière M. Bouthillette de Bonsecours dans les Cantons-de-l’Est. Accompagné d’un éducateur-naturaliste, vous en apprendrez plus sur l’histoire du sirop d’érable et sa fabrication tout en appréciant l’écosystème de l’érablière à tilleul et ses habitants.
  • 25 et 26 mars: Salon aventure et plein air au Palais des congrès de Montréal, avec 200 exposants et une série de conférences pour parler du plein air au Québec comme ailleurs.

Ingénieux igloos en 30 images

Habitations traditionnelles d’hiver des Inuits, les igloos servent encore de refuge et d’abri d’urgence, même si les communautés de l’Arctique ont adopté les maisons modernes.

Entièrement construits avec des blocs de neige compressés, les igloos gardaient bien la chaleur des corps et des lampes à l’huile. Certains igloos étaient munis de fenêtres (en glace ou en peau d’intestin de phoque) et parfois aménagés en grappes, permettant ainsi aux familles de se déplacer d’une chambre adjacente à l’autre sans passer par l’extérieur. De nos jours, des aînés inuits continuent d’enseigner cette ingénieuse invention aux plus jeunes.

1- Construction d'un igloo, Petite rivière de la Baleine, 1874

Photo: James Laurence Cotter (1839-1889), Musée McCord

2- Campement avec des igloos, Nunavut, 1924-1927

Photo: John M. Kinnaird, Musée McCord

3- Campement avec des igloos, Nunavut, 1924-1927

Photo: John M. Kinnaird, Musée McCord

4- Famille devant un igloo, vers 1910

Photo: Samuel Herbert Coward (1880-1972), Musée McCord

5- Trois igloos adjacents, 1910-1927

Photo: Musée McCord

6- Famille à l'entrée d'un igloo, 1910-1927

Photo: Musée McCord

7- Caribou gelé et igloo, Petite rivière de la Baleine, Québec, vers 1875

Photo: Musée McCord

8- Femme autochtone, Padlei, T.N.-O., 1949-50

Bibliothèque et Archives Canada

9- Rangée d'abris de neige, Kangiqsujuaq, Québec, vers 1910

Musée McCord

10- La deuxième étape dans la construction d'un igloo, 1920

Musée McCord

11- Le sculpteur Eetooloopak travaillant sur une sculpture en pierre à savon dans un igloo, Iqaluit, Nunavut, 1956

Bibliothèque et Archives Canada

12- Homme construisant un igloo, 1946

BAnQ

13- Deux garçons jouant dans un igloo, Igloolik, Nunavut, 1953

Bibliothèque et Archives Canada

14- Joseph Pork Kangiryuaq et Hattie Niviaqsaaryuk dans un igloo, 1941-1961

Bibliothèque et Archives Canada

15- Famille inuite dans un grand igloo, à inlet Chesterfield, à la Baie d'Hudson

Bibliothèque et Archives Canada

16- Nuyarluk et sa fille Eva Otsuvialik, 1950

Bibliothèque et Archives Canada

17- Inuit dans un igloo, Office National du Film

BAnQ

18- Construction d’un igloo, 1941-1961

Bibliothèque et Archives Canada

19- Une famille inuite dans un igloo

Bibliothèque et Archives Canada

20- Construction d’un igloo, 1946

Bibliothèque et Archives Canada

21- Garçon inuit dans un igloo, 1946

Bibliothèque et Archives Canada

22- Équilibre sur les mains dans un igloo,1931

Bibliothèque et Archives Canada

23- Igloo de Moosa, Station de recherche,1931

Bibliothèque et Archives Canada

24- Clara Tutiktuq Quassa et sa fille Véronique

Bibliothèque et Archives Canada

25- Homme entrant dans un igloo avec une carcasse de renard, Padlei, Nunavut, 1949-1950

Bibliothèque et Archives Canada

26- Groupe d’Inuit dans un igloo, 1905

Bibliothèque et Archives Canada

27- Igloo, côte du Labrador, T.-N., vers 1885

Musée McCord

28- Guido Tigvareark, Bernadette et Dominique dans un igloo, Kugaaruk, Nunavut, 1953

Bibliothèque et Archives Canada

29- Deux femmes inuites et leurs enfants

Bibliothèque et Archives Canada

30- Deux enfants devant un igloo

Bibliothèque et Archives Canada

Les joies de l’hiver au Château Frontenac de 1940 à 1960

Hôte du populaire carnaval d’hiver, la ville de Québec est reconnue mondialement pour le tourisme hivernal. Haut lieu de villégiature, le Château Frontenac fait la promotion des activités de la région depuis belle lurette, comme en témoigne cette superbe collection d’images publicitaires tirées des archives du Canadien Pacifique des années 1940 à 1960.

Visitez la page Flickr d’Exporail pour voir plus de photos sur le tourisme ferroviaire au Canada.

1- Patinage au Château Frontenac, 1946

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

2- Sports d’hiver sur la terrasse Dufferin

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

3- Salle de ski, Château Frontenac

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

4- «Skijoring» avec voiture au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

5- Toboggan près du Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

6- Tennis sur patins au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

7- Patinage et ski autour du Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

8- Patinage au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

9- Patinage au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

10- Patinage au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

11- Glissade à la Terrasse Dufferin

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

12- Skieurs au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

13- Visite guidée près du Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

14- Sports d’hiver au Château Frontenac, de nuit

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

15- Patinage au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

16- Pause en ski

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

17- Patinage au Château Frontenac

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

18- Chef skieur au Château Frontenac

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

19- Équipe de chiens du Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

20- Curling au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

21- Musiciens et skieuse au Château Frontenac

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

22- Skieuse au Château Frontenac

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

23- Curling au Château Frontenac

CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

24- Sports d’hiver au Château Frontenac

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

25- Ski au Château Frontenac

Photo: Nicholas Morant, CHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

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Plein air d’hiver en Mauricie et au Manitoba

À première vue, seuls le froid et la neige semblent rapprocher la Mauricie du Manitoba et les abords du Saint-Maurice de la rivière Rouge, à Winnipeg. Mais quand on aime le plein air, c’est partout qu’on peut le pratiquer, en forêt comme en milieu urbain!

En crampons, raquettes ou ski de fond dans le parc national de la Mauricie

Les journées d’hiver varient selon la météo et c’est notre façon de faire des activités en extérieur qu’il faut adapter, d’où l’intérêt d’en pratiquer plusieurs et de faire son choix en fonction des aléas climatiques. Tel fut mon cas dans la première quinzaine de janvier quand j’ai dû remplacer deux journées de ski alpin dans les Cantons-de-l’Est par deux jours de marche avec crampons en Mauricie.

En Mauricie, j’ai voulu redécouvrir le parc national en hiver après l’avoir sillonné l’automne dernier. Rien de mieux, à cet égard, que de demeurer au cœur du parc. Mon choix s’était porté pour deux nuits sur une tente oTENTik du secteur Rivière-à-la-Pêche, aménagé en «village» de 13 tentes tout confort, avec poêle à bois, matelas et barbecue.

De ce port d’attache, on peut facilement explorer ce secteur accessible par Saint-Jean-des-Piles, au bord du majestueux Saint-Maurice. On y compte neuf sentiers hivernaux (pour marche ou raquette) de 2 à 17 km et une douzaine de superbes pistes de ski de fond totalisant plus de 75 km.

La neige était bien au rendez-vous pour notre séjour post-Fêtes, mais tellement tapée que nous avons opté pour la marche sur neige, avec crampons pour certaines sections particulièrement pentues.

Une belle passerelle de bois court sur l’eau. Photo: Anne Pélouas

Pour une promenade agréable et sans difficulté, le mieux est de partir du premier stationnement après l’entrée du parc pour emprunter une partie du sentier Mékinac, lequel longe le Saint-Maurice sur 2,7 km avec deux points de vue sur la rivière. On aboutit sur une belle passerelle de bois qui court sur l’eau. On peut alors faire demi-tour et emprunter une courte variante pour retourner à son point de départ ou poursuivre sur la Mékinac pour compléter une boucle de 11 km.

De niveau intermédiaire, celle-ci alterne entre bonnes montées et descentes en forêt où les crampons (et les bâtons de marche) sont bien utiles. Elle suit ensuite une piste de ski de fond, pour revenir gentiment au point de départ. Il faut compter au moins quatre heures pour ce grand tour «forestier» où l’eau des rivières n’est jamais très loin, avec un bon dénivelé!

L’eau des rivières n’est jamais très loin. Photo: Anne Pélouas

Du centre de services, le sentier des Deux-Criques offre pour sa part un défi de taille dans le nord du secteur, avec une boucle de 17 km qui nécessite au moins sept heures de marche en forêt.

J’aime bien le sentier du Lac-Solitaire, au sud du secteur. Cette boucle de 5,5 km démarre par une bonne et longue montée avant de suivre une crête qui conduit sur les hauteurs du lac Solitaire. On peut redescendre ensuite au bord du plan d’eau et rentrer par une zone hautement forestière. Il est aussi possible de prolonger la sortie par la boucle du Lac-du-Pimbina, de niveau difficile, et qui transite pour sa part par le grand lac aux Chevaux. Il faut alors compter cinq heures minimum pour faire les deux boucles totalisant 13 km.

Bon à savoir:

  • Si vous n’avez pas l’équipement nécessaire, sachez qu’on loue crampons, bâtons de marche, raquettes et porte-bébés au centre de services du parc.
  • Le parc autorise aussi le camping d’hiver, dans la boucle C de son camping d’été ou dans l’arrière-pays.
  • Participez les 11 et 12 février à Grandes-Piles au Festi-Volant, le plus important festival de cerfs-volants au Canada.
Très agréable de marcher au son de l'eau! Photo: Anne Pélouas

À pied, en vélo ou en patin à Winnipeg

Février est un excellent mois pour visiter Winnipeg et pour profiter de plaisirs hivernaux dans la capitale du Manitoba. Du 18 au 26 février, on peut même y participer au Festival du Voyageur, événement incontournable de la francophonie dans l’ouest du Canada.

Le Festival du Voyageur, événement incontournable de la francophonie dans l’ouest du Canada, se tient en février à Saint-Boniface, à quelques minutes du centre de Winnipeg. Photo: Anne Pélouas

Cette fête hivernale organisée à Saint-Boniface, à quelques minutes du centre de Winnipeg, célèbre en reconstitutions, activités et spectacles toute l’histoire des francophones, des Métis et des Premières Nations du Manitoba, et ce, dans l’enceinte ou autour du site patrimonial du Fort Gibraltar, reconstruction d’un fort de 1815, à l’époque de la traite des fourrures.

Le Festival du Voyageur a lieu dans l’enceinte ou autour du site patrimonial du Fort Gibraltar, reconstruction d’un fort de 1815, à l’époque de la traite des fourrures. Photo: Anne Pélouas

Dans le cadre du festival, on peut participer au parc du Voyageur à une activité gratuite en raquettes à babiche depuis le Fort Gibraltar jusqu’au bord de la rivière Rouge, avec un guide qui vous parlera de l’importance historique et culturelle de la raquette dans la culture canadienne.

Une douzaine de parcs de Winnipeg offrent par ailleurs de formidables occasions de se délier les jambes en hiver. Tel est le cas, pour la marche, de la promenade Assiniboine et de la grande forêt du même nom. Des pistes de ski de fond damées sont aussi accessibles gratuitement dans six parcs de la ville.

L’autre incontournable de l’hiver à Winnipeg est le quartier de La Fourche, à la confluence des rivières Rouge et Assiniboine. Bien connu des peuples autochtones depuis des millénaires, il est aujourd’hui un lieu de rencontre très fréquenté avec son marché et ses restaurants, mais aussi ses activités de plein air!

Le sentier d’hiver des rivières Rouge et Assiniboine est l’une des plus longues patinoires naturelles au monde. Photo: Anne Pélouas

Le sentier d’hiver des rivières Rouge et Assiniboine est long de 8,5 km et s’emprunte à pied, en patins, à vélo, en trottinette et à vélo. C’est l’une des plus longues patinoires naturelles au monde. On peut louer des patins au Marché de La Fourche, de même que des vélos à glace et des trottinettes sur patins avant de se lancer sur la patinoire. Le sentier d’hiver est agrémenté de stations chauffées. Elles prennent la forme d’installations passablement fantaisistes, créées année après année par des architectes et designers de renom, comme la Stackhouse, toute en blocs de glace d’Anish Kapoor, ou Five-Hole, genre d’igloo intergalactique imaginé par Frank Gehry.

Au petit trot s’en va le cheval…

Les traînes tirées par des chevaux ont longtemps été le principal moyen de transport des Canadiens français en hiver. Ingénieux, nos ancêtres ont confectionné toute sorte de véhicules d’hiver comme la rudimentaire «traîne à bâtons» ou encore la berline-barque, le «berlot» et la carriole d’été modifiée avec des patins. Pour le confort et la chaleur, on ajoutait des fourrures sur les bancs et pour les genoux.

1- La carriole et l'attelage à quatre de M. Angus devant le portail de McGill, rue Sherbrooke, Montréal, 1889

Photo: William Notman, Musée McCord

2- Hugh Paton et quelques amis dans une carriole, Montréal, 1889

Photo: William Notman, Musée McCord

3- Carriole et chevaux photographiés pour Mlle F. M. Green, Montréal, 1894

Photo: William Notman, Musée McCord

4- La carriole et le cheval d'Allan au studio Notman, rue Bleury, Montréal, 1863

Photo: William Notman, Musée McCord

5- La carriole et le cheval de V. Rome, Montréal, 1870

Photo: William Notman, Musée McCord

6- Le cheval et la carriole du capitaine Smith au studio Notman, rue Bleury, Montréal, 1868

Photo: William Notman, Musée McCord

 

7- La carriole et l'attelage du capitaine Lee au studio Notman, rue Bleury, Montréal, 1863

Photo: William Notman, Musée McCord

8- La carriole et le poney de Mlle Sharpe devant le portail de McGill, rue Sherbrooke, Montréal,  1889

Photo: William Notman, Musée McCord

9- Carriole de Carter, Université McGill, Montréal, vers 1890

Photo: William Notman, Musée McCord

10-La carriole et les chevaux du major Penn, Montréal, 1870

Photo: William Notman, Musée McCord

11- La carriole de Louis Masson au studio Notman, rue Bleury, Montréal, 1863

Photo: William Notman, Musée McCord

12- La carriole et le cheval de Mme Sandeman, Montréal,  1911

Photo: William Notman, Musée McCord

13- Gens en carriole dans le quartier Vieux-Québec, vers 1900

BAnQ

14- La carriole de M. Holden, Montréal, 1915

Photo: William Notman, Musée McCord

15- La carriole et les chevaux de Mme Charles G. Hope, rue Drummond, Montréal, 1900

Photo: William Notman, Musée McCord

16- Le groupe de Mme Kidesly en carriole, Montréal, 1870

Photo: William Notman, Musée McCord

17- La carriole et le cheval de M. Murray, square Phillips, Montréal, 1904

Photo: William Notman, Musée McCord

18- La carriole et le poney de Mme Hamilton, Montréal, 1895

Photo: William Notman, Musée McCord

19- Le cheval et la carriole de J. B. A. Beique au studio Notman, rue Bleury, Montréal, 1881

Photo: William Notman, Musée McCord

20- C. Boyer et une dame posant en carriole, Montréal, 1868

Photo: William Notman, Musée McCord

21- Skieuses en carriole à Baie-Saint-Paul, 1941

Photo: Herménégilde Lavoie, BAnQ