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Le bon vieux temps des pommes

La culture de la pomme en sol québécois remonte au 17e siècle. Le célèbre colon Louis Hébert cultivait déjà des pommiers dans la région de Québec vers 1617. De nos jours, on compte plus de 400 producteurs de pommes au Québec produisant plus de 100 millions de kilos de pommes par année.

1- Barils de pommes de la Nouvelle-Écosse prêts à être expédiés en Grande-Bretagne, Nouvelle-Écosse (?), vers 1922

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. MP-0000.25.478 © Musée McCord

2- Francis Peabody Sharp ramassant des pépins de pommes, Woodstock, Nouveau-Brunswick, 1901

Photo: Edwin Tappan Adney. MP-1979.111.108 © Musée McCord

3- Vendeur de pommes au pied du monument Nelson, place Jacques-Cartier, Montréal, 1928-1930

Photo: Don de M. Earl Preston. MP-1984.105.24 © Musée McCord

4- Un groupe d'hommes et une femme à la cueillette des pommes, vers 1930

Photo: BAnQ

5- Cueillette de pommes dans le verger de Kinsman Corner, Nouvelle-Écosse, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

6- Jeune femme avec deux pommes, Ottawa, Ontario, 1911

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

7- Une femme cueillant des pommes McIntosh dans la vallée de l'Okanagan, Colombie-Britannique, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

8- Une femme cueillant des pommes, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

9- Cueillette de pommes Melba, Oka, 1942

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

10- Cueillette des pommes à Frelighsburg, comté de Missisquoi, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

11- Cueillette des pommes à Frelighsburg, comté de Missisquoi, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

12- Emplissage des boîtes de jus de pommes, Rougemont, 1947

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

13- Classification des pommes chez les Frères de Saint-Gabriel, Saint-Bruno, 1951

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

14- Classification des pommes chez les Frères de Saint-Gabriel, Saint-Bruno, 1951

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

15- Récolte de pommes à Saint-Hilaire, comté de Rouville, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

16- Arrivage de pommes à la coopérative de Rougemont, 1947

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

17- Des pommes de la région de Thornbury sont transportées par camions jusqu'à l'usine de transformation, 1959

Bibliothèque et Archives Canada

18- Des pommes cueillies dans le verger de 180 acres de W. B. Burgess, de Kinsman's Corner, Nouvelle-Écosse, sont évidées dans une manne, 1960

Bibliothèque et Archives Canada

19- Aldona Gvazdaitis coupant une pomme. Si elle y trouve une étoile au centre, cela sera un signe de bonne santé pour l'année à venir, 1955-1965

Bibliothèque et Archives Canada

20- Raffi choisissant des pommes, 1975-1983

Bibliothèque et Archives Canada

21- Dégustation de pommes dans différents magasins de Montréal, 1975

Photo: Henri Rémillard. Bibliothèque et Archives Canada

22- Dégustation de pommes dans différents magasins de Montréal, 1975

Bibliothèque et Archives Canada

23- Homme et femme vendant des pommes dans des paniers, Québec, 1955-1963

Bibliothèque et Archives Canada

24- Affiche du Ministère de l'Agriculture, 1939

Photo: Don de Mme Madeleine Tremblay M2003.40.13 © Musée McCord

5 activités agrotouristiques à faire cet été

Cette année peut-être encore plus qu’avant, les aliments d’ici goûtent meilleur et les rencontres avec les Québécois et les Québécoises qui nous nourrissent paraissent encore plus précieuses. La plupart des entreprises offrant des activités agrotouristiques ont repris du service, et alors que les vacances sont là ou arrivent à grands pas, voici cinq pistes pour découvrir le Québec par la bouche.

Les activités d’agrotourisme, qui incluent toute expérience touristique liée à la ferme, à l’agriculture et à l’alimentation, permettent de mettre en relation les visiteurs avec les producteurs ou les artisans. Autrement dit, l’agrotourisme propose des expériences permettant d’associer des visages, des histoires, des techniques et des paysages à des aliments qui se gorgent ainsi de sens, et c’est là toute sa richesse.

Au Québec, l’agrotourisme a commencé à se développer au début des années 1970 grâce à des producteurs agricoles qui offraient l’hébergement aux citadins désirant vivre une expérience sur la terre. Puis, en 1975, la Fédération des agricotours du Québec, l’ancêtre de l’actuelle Association de l’agrotourisme et du tourisme gourmand du Québec, a été mise sur pied avec pour mission de rassembler et de promouvoir les entreprises en agrotourisme et en tourisme gourmand.

D’après les chiffres de l’association, après un essor initial, la croissance de l’agrotourisme a connu un ralentissement pendant une quinzaine d’années, soit du début des années 1990 jusqu’à 2005 environ, après quoi le secteur a vécu une véritable effervescence.

Aujourd’hui, à travers la province, le choix d’activités agrotouristiques est vaste, et en plus de nous faire voir du paysage et de nous régaler, les séjours gourmands soutiennent l’économie locale, permettent d’élargir l’idée qu’on se fait des richesses alimentaires québécoises, et de cultiver la fierté pour notre terroir.

Qu’attendons-nous donc pour emprunter les routes des campagnes cet été, pour visiter des agriculteurs et des artisans gourmands et pour devenir des mangeurs curieux, sensibles et engagés? Voici cinq pistes pour ce faire.

Parcourir les routes agrotouristiques

La plupart des entreprises agrotouristiques ont rouvert leurs portes, nouvelles mesures de sécurité en prime. En suivant une des nombreuses routes agrotouristiques qui parcourent la province, on est assuré de faire de belles découvertes. Vin de tomate ou rencontre avec des émeus sur la première route gourmande du Québec, la Route des saveurs de Charlevoix; tarterie et boucannerie sur le Chemin du terroir des Laurentides;barbotines fraise et rhubarbe ou découverte des produits de la forêt sur les routes de l’Abitibi-Témiscamingue… Il y a probablement une route agrotouristique sur le chemin de vos vacances.

Pour s’inspirer: le répertoire des routes gourmandes du Québec par Bonjour Québec

Photo: Facebook La Route des Saveurs - Charlevoix

Visiter des vignobles

La province offre de nombreuses options d’escapades œnotouristiques et on trouve désormais des vignobles dans de nombreuses régions: Lanaudière, les Laurentides, la Montérégie et Charlevoix, par exemple, font aujourd’hui leurs vins. Et pour la plupart, il est possible de s’y arrêter pour goûter ou faire provision de vins d’ici qui n’ont plus à faire leurs preuves. Mais la route des vins la plus connue est certainement celle des Cantons-de-l’Est, pionnière en la matière.

Pour s’inspirer: la carte Vive le vin du Québec à commander

Photo: Facebook La Route des vins de Brome-Missisquoi

Découvrir les économusées

Le réseau des économusées du Québec, qui propose des arrêts variés dans des lieux qui se situent entre l’atelier et le musée, permet de rencontrer des artisans qui font partie de la tradition québécoise et dont plusieurs œuvrent dans le milieu alimentaire. Acériculteurs, viticulteurs, apiculteurs, meuniers, fromagers, cidriers, confituriers, chocolatiers, boulangers, liquoristes… de nombreux métiers de la bouche peuvent être découverts grâce au réseau d’une trentaine d’économusées éparpillés à travers le Québec.

Pour s’inspirer: le site des économusées du Québec

Pratiquer l’autocueillette

Oui, il y a les fraises, les framboises et les pommes, mais lorsque vient le temps de cueillir ses aliments, il y a aussi des fermiers qui proposent de visiter les champs pour repartir avec des légumes ou des fruits plus rarement offerts en autocueillette. Maïs, citrouilles, courges, concombres, tomates, amélanches, cassis, airelles, poires, prunes, raisins… il faut surveiller ce qu’il est possible de trouver selon les saisons, saisir son panier et se rendre dans les champs pour cueillir! Une belle activité, qui permet en plus de revenir à la maison avec des provisions.

Pour s’inspirer: le répertoire d’autocueillette de Terroir et Saveurs

Photo: Farsai Chaikulngamdee, Unsplash

Participer à des visites guidées

À pied ou à vélo, de nombreuses entreprises proposent des visites guidées gourmandes qui font assurément faire des découvertes. Et attention, ce n’est pas parce qu’on vient d’ici que ces visites ne nous feront pas goûter de nouvelles saveurs ou voir les choses autrement! Visites liées à l’histoire culinaire, découverte du Mile-End ou du Vieux-Montréal sous un angle gourmand, accords bières et histoire, découverte de différentes cultures, exploration du marché Jean-Talon et de ses alentours, arrêts gourmands dans les quartiers de Québec ou à l’île d’Orléans: chacun saura trouver le tour qui lui ouvre l’appétit.

Pour s’inspirer: la liste des tours guidés de Tourisme Montréal ou celle des tours gourmands de la ville de Québec.