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Vélo et camping dans Lanaudière

Dans la région de Lanaudière, Rawdon offre un excellent choix d’activités de plein air estival avec des parcs, des chutes, des plans d’eau et de beaux circuits de vélo. Cap sur un nouveau camping et un réseau (agrandi) de vélo de montagne.

Camping ou glamping à la Forêt Ô Cascades

À 10 km à l’ouest de Rawdon, on pénètre via le chemin Johanne dans le domaine de la Forêt Ô Cascades, parc écotouristique quatre saisons de 225 acres, en bordure de la rivière Ouareau sur 2,5 km. C’est sur d’anciennes terres d’Hydro-Québec que ce parc a été aménagé, avec pour ambition de «rendre la forêt accessible» tout en proposant «un tourisme responsable centré sur la découverte de la nature et dans une optique de conservation à long terme».

Le domaine de la Forêt Ô Cascades, parc écotouristique quatre saisons de 600 acres, en bordure de la rivière Ouareau sur 2,5 km. Photo: ®Sophie Corriveau

Guillaume Saladin et Annie Désilets ont investi dans ce projet en 2019 avec Pascal Lanoue, un entrepreneur local, Patrick Léonard, l’un des cofondateurs de la troupe de cirque Les 7 Doigts de la main, et Brigitte Martineau et Robert Mariani, propriétaire depuis 25 ans du parc touristique Ô Cascades. Il faut dire que Guillaume est aussi un «enfant» de cette troupe. Je l’ai connu il y a une dizaine d’années à Igloolik, au Nunavut, lors d’un reportage. Il y vivait depuis des années avec Annie et leur premier enfant, ayant monté et fait rayonner Artcirq, un programme d’éducation par le cirque pour les jeunes Inuits de la communauté dont il s’occupe toujours.

Guillaume Saladin, copropriétaire de la Forêt Ô Cascades. Photo: Anne Pélouas

Sur leurs nouvelles «terres» lanaudoises, ils ont monté ce projet écotouristique qui prend son plein développement cet été avec un nouveau magasin général-centre de location d’équipement, en plus d’un poste d’accueil et d’un pavillon multifonctionnel respectant les principes de conception de bâtiments durables LEED.

Sur place, de beaux sites de camping rustique ombragés sont disponibles en forêt ou en surplomb de la rivière Ouareau. Pas de portes de voiture qui claquent, vu que les stationnements sont à quelques dizaines de mètres de chaque site, avec transport de bagages à l’aide de chariots. Quelques grands sites de camping sont réservés pour les groupes de huit personnes ou plus dans le secteur A (avec eau et électricité). D’autres accueillent jusqu’à deux tentes dans le secteur B (sans services). Le secteur C est réservé aux minivans de moins de 25 pieds.

De beaux sites de camping rustique ombragés sont disponibles en forêt ou en surplomb de la rivière Ouareau. Photo: Anne Pélouas

L’Hôtel UNIQ fait des petits

Cet été, la nouveauté camping vient d’un partenariat avec l’entreprise Hôtel UNIQ, qui a installé ses tentes de glamping sur plusieurs sites de charme, en forêt, mais sur les hauteurs de la rivière, côté nord. La Forêt Ô Cascades gère les opérations de l’Hôtel UNIQ sur son territoire, avec une tente de groupe permettant de se préparer à manger avec tout le matériel fourni pour cuisiner et s’attabler à l’abri, ou pour socialiser avec d’autres campeurs.

La tente de groupe permettant de se préparer à manger avec tout le matériel fourni pour cuisiner et s’attabler à l’abri, ou pour socialiser avec d’autres campeurs. Photo: Anne Pélouas

Le concept de l’Hôtel UNIQ (qui a toujours ses autres tentes pour l’été au Domaine Saint-Bernard, dans les Laurentides) est de proposer un hébergement insolite écoresponsable pour un séjour en nature empreint d’un certain confort (avec lit sous grande tente). C’est la première fois que l’Hôtel UNIQ se «franchise» avec ce nouveau «village éphémère en forêt» qui a été inauguré fin mai et est disponible à la location, tente par tente tout équipée, jusqu’au 30 septembre.

Pour les activités à faire sur place, le parc dispose de 12 km de sentiers pédestres. L’un des plus beaux est celui qui longe la rivière Ouareau puis fait le tour du parc par la forêt en 4,6 km. De nombreuses tables de pique-nique sont disposées sur le parcours, avec accès à la rivière pour se baigner.

L’un des plus beaux sentier de randonnée longe la rivière Ouareau puis fait le tour du parc par la forêt en 4,6 km. Photo: Anne Pélouas

On peut aussi participer aux activités organisées chaque jour par le parc, comme des ateliers créatifs, du cinéma en plein air, du yoga en forêt, des ateliers d’interprétation de la faune et de la flore ou d’initiation à la survie en forêt. Le parc s’est adjoint les services de Natura Borealis, une entreprise de Rawdon qui offre des formations en forêt.

La Forêt Ô Cascades se donne aussi la mission de développer des projets artistiques. Le cirque est souvent à l’honneur, mais bien d’autres disciplines artistiques sont mises en valeur lors d’événements et spectacles ponctuels. Cet été, on fera ainsi la part belle dès le 22 juin aux soirées-spectacles Les Samedis Forêt acoustique pour partir à la découverte d’un artiste et de sa musique, avec la forêt en fond de scène.

À noter

  • Tarifs de camping: par personne (25$ par adulte, 10$ pour les 7-17 ans); rabais pour les familles
  • Tarif journalier: 10$ par adulte, 4$ pour les 7-17 ans et 65 ans et +); rabais pour les familles

Tournée des Cantons de Rawdon en vélo de montagne

En bordure du lac Rawdon, au nord de la ville, se trouve un stationnement spécial cyclistes tout près de l’entrée du golf de Rawdon. Dans ce secteur, le départ des sentiers (de vélo de montagne et pédestres) de la Tournée des Cantons de Rawdon (TDCR) se fait sur le chemin du Golf. Le sentier Tinsco fait ensuite le tour des belles pelouses vertes du golf. En vélo de montagne, on se délie les jambes gentiment sur 1,7 km ou on file plus rapidement sur la droite pour virer et virer sur 600 m dans les belles pentes de la piste La Woodstock, toute en forêt. Au cœur de ce circuit, il y a deux pistes un peu plus difficiles (La Rochante et L’Alléchante), mais de courte durée (200 m), pour les amateurs d’adrénaline.

Le départ des sentiers de vélo de montagne et pédestres de la Tournée des Cantons de Rawdon (TDCR) se fait sur le chemin du Golf. Photo: Anne Pélouas

Après avoir remonté la pente en sens inverse (et sans avoir attrapé le tournis des virages multiples), j’ai filé de l’autre côté de la Tinsco, sorte de colonne vertébrale du réseau, pour découvrir la piste Le Cap: 800 m de pur bonheur en nature. La Mec (600 m) ramène ensuite en lacets serrés à la Tinsco. On peut compléter la virée dans le secteur par la courte La 13 (400 m), avant de revenir par la Tinsco ou de remonter la Woodstock.

Si l’on dispose de plus une heure, il est recommandé de poursuivre sur le large chemin Forest pour accéder à d’autres secteurs de vélo de montagne (et de sentiers pédestres). La piste la plus proche (Les Cardinaux), de niveau difficile, file sur 700 m, puis il faut faire demi-tour.

Vous trouverez aventure à votre goût avec des pistes tous niveaux. Photo: Courtoisie

En poursuivant plutôt sur le chemin Hobbs, on atteint un riche secteur (avec des pistes de tous niveaux). Juste avant le pont enjambant la rivière Rouge, il y a matière à bien s’amuser: avec une balade sur le facile sentier Caroll, par exemple, ou en serrant les fesses sur la Toboggan et la Dystopie.

Après le pont, la Canadiana offre une très belle boucle de niveau intermédiaire. La Austin Acres permet pour sa part d’aller plus loin, en traversant le chemin Morgan pour accéder au secteur de Sunny Hill, encore plus fourni en pistes de toutes sortes. On peut aussi y accéder directement en voiture pour une exploration spécifique.

Dernier secteur vedette de la TDCR: celui du mont Pontbriand (pour le vélo de descente et la randonnée), inauguré le 7 juin dernier. Des sentiers de vélo de montagne y avaient déjà été aménagés par des utilisateurs locaux, mais ils sont désormais entièrement mis à niveau et sécurisés pour le freeride. Des sentiers de randonnée et de vélo de montagne faciles ont aussi été créés dans ce secteur où se trouve également le spa nordique La Source.

Bon à noter:

  • La TDCR est un organisme à but non lucratif. Il faut saluer le travail de son armée de bénévoles et l’accès gratuit aux sentiers de vélo de montagne et de randonnée pédestre, puis de raquette, de ski de fond et de fatbike en hiver.
  • Le réseau actuel compte 35 km pour le vélo de montagne et 45 km pour la randonnée pédestre.
  • Bonnes adresses: faites dodo entre lac et golf au Rawdon Golf Resort, entièrement rénové, et soupez sur la terrasse du restaurant Gordie’s, face au green.

Camping «sur l’eau» au parc régional Kiamika

Canot-camping, kayak-camping: le printemps est une saison formidable pour partir sur un plan d’eau comme celui du parc régional Kiamika dans les Hautes-Laurentides.

J’ai connu le réservoir Kiamika il y a près de 30 ans. Ce magnifique plan d’eau des Hautes-Laurentides était le paradis du camping sauvage sur des îles de rêve. Au fil du temps, cependant, la nature s’y dégradait fortement et des ordures abandonnées par des campeurs ou des pêcheurs nous attendaient bien souvent.

Aujourd’hui, la presque totalité du réservoir, îles comprises, est préservée par l’existence d’un parc régional. Il est quasiment impossible d’y partir à l’improviste, car les sites de camping sont rapidement réservés. Ceux-ci sont clairement identifiés et on ne peut plus camper n’importe où, ni installer sa tente sur un banc de sable qui nous plaît; il faut payer pour planter une tente, deux tentes ou plus selon les sites, mais ceux-ci sont désormais très propres, avec une ou plusieurs tables de pique-nique. La nature a repris ses droits et seule la présence d’un panonceau sur la rive ou une île indique qu’on peut y camper, car les sites sont toujours en retrait des rives pour ne pas dénaturer la vue sur ce grand réservoir redevenu «sauvage».

Quoi de mieux pour le découvrir ou le redécouvrir qu’une première sortie printanière qu’on espérait «avant les mouches noires», mais qui s’est révélée «avec les mouches noires» en raison d’un temps exceptionnellement chaud lors du dernier congé férié de mai?

Cette année, le réservoir manque d’eau, ce qui n’est pas bon signe, mais pour les canoteurs et kayakistes, quel bonheur de voir tant de rives en sable où l’on peut s’arrêter le temps d’un pique-nique ou d’un plongeon dans l’eau fraîche!

Quel bonheur de voir tant de rives où l’on peut s’arrêter le temps d’un pique-nique ou d’un plongeon dans l’eau fraîche! Photo: Anne Pélouas

Pas question, en un long week-end, de pouvoir faire le tour du parc régional de 183 km2. J’ai opté pour embarquer dans mon kayak «de mer» à hauteur du milieu du réservoir, dans le secteur Kilby, pour aller camper dans le secteur des Cornes, plus à l’ouest, et pouvoir explorer les rives de la grande «île de la Perdrix Blanche» et marcher sur quelques sentiers de randonnée.

À l’accueil du secteur Kilby, sur une grande plage de sable fin, on peut récupérer canots ou kayaks si l’on a pris soin de les réserver à l’avance. Il y a aussi des planches à pagaie en location. Une fois les embarcations chargées (ce qui prend passablement de temps dans un kayak pour maximiser l’espace restreint des caissons étanches, et beaucoup moins en canot), c’est sur l’eau qu’on revit!

Le printemps est une saison formidable pour partir sur un plan d’eau comme celui du parc régional Kiamika. Photo: Anne Pélouas

Le bonheur sur l’eau

En s’éloignant du bord, on découvre l’immensité du plan d’eau, qui s’étire vers le nord et le sud. Il faut être un peu habitué à distinguer, dans la configuration géographique, une île de la côte et savoir manier minimalement une carte et une boussole pour ne pas se perdre dans un réservoir. Celui-ci est tout de même facile à «comprendre» et la carte fournie à l’accueil suffisamment détaillée pour s’en sortir. Dans le doute, demandez à l’accueil le plus court chemin pour vous rendre à votre site de camping, à moins d’avoir opté pour celui qui se trouve précisément à l’accueil Kilby.

Pour notre part, pas d’inquiétudes: l’extrémité nord de l’île de la Perdrix Blanche nous sert de premier cap, plein ouest. Nous pagayons dans le vent pour cette traversée d’un peu plus d’un kilomètre avant de suivre le contour hachuré de l’île. Deux kilomètres de plus et nous voici accostant à une belle plage de sable bordant un site de camping de groupe. Personne à l’horizon: nous faisons halte pour le pique-nique-salade composée (préparée à la maison) et une première baignade. L’eau est un peu fraîche, mais comme il fait près de 30 degrés dehors, elle est bonne!

Ragaillardies, nous longerons ensuite la rive sur près de quatre kilomètres tout en admirant le couvert forestier et le relief de l’île de la Perdrix Blanche. Dans le chenal que nous empruntons, une jolie petite île nous rappelle un ancien campement d’avant le parc régional. On ne peut plus y camper, mais elle sert de halte journalière pour tous les «navigateurs». Débute à cet endroit une zone d’eau d’où émergent de vieux troncs d’arbres. Certains sont coupés au ras de l’eau, d’autres se dressent encore comme des totems anciens, plissés de rides sèches.

Une zone d’eau d’où émergent de vieux troncs d’arbres.Photo: Anne Pélouas

Des totems pour un barrage

Le réservoir regorge de ces vestiges du passé, d’une forêt engloutie. À l’origine, il y avait ici deux lacs: les lacs Kiamika supérieur et inférieur. En 1952, on chercha à contrôler les crues des rivières du Lièvre et des Outaouais pour la production d’électricité en érigeant le barrage Kiamika et en créant le réservoir tel qu’on le connaît aujourd’hui. Des terres immergées demeurent une quarantaine d’îles et d’ilots et ces fameux totems, qui disparaissent peu à peu. En kayak ou en canot, on traverse prudemment ces zones de troncs pour repartir ensuite en eau libre.

Camping semi-sauvage

Quand le kayak ou le canot glisse sur le sable, face à notre site de camping, débute le rituel de l’installation. Le déchargement d’un kayak est lui aussi plus long que celui d’un canot. De grands sacs solides et légers nous permettent de porter tout notre stock jusqu’au site de camping, blotti dans la forêt.

Monter la tente, souffler les matelas, aérer les sacs de couchage, installer le hamac entre deux arbres, porter le matériel de cuisine à la table de pique-nique, mettre les glacières et l’eau potable à l’ombre constituent les travaux de base en camping. On retrouve les gestes qui n’ont pas été faits depuis 9 ou 10 mois. C’est à ce stade qu’on constate parfois les oublis… Le pain pour trois jours resté au congélateur, le couscous pour le souper… Mieux vaut prévoir toujours un peu plus. Rien de tel, cette fois-ci!

Invitées surprises

Après tout ce branle-bas de combat, les mouches noires font leur apparition au moment où nous allions prendre un bain et nous reposer. On court à l’eau, puis on se sèche rapidement. L’heure est au pantalon et chemise à manches longues, bas longs, casquette et filet anti-moustiques à proximité. Plus quelques gouttes de chasse-moustiques-mouches aux endroits stratégiques: poignets, arrière des oreilles, cou, tempes, histoire d’éviter le plus possible d’avoir à mettre le filet sur la tête. Son heure arrivera bien assez tôt… quand viendra le temps de la préparation du souper!

En allumant un feu de camp, on s’assure que les mouches seront tenues minimalement à distance pendant que nous dégusterons notre repas. Au soleil couchant, direction la plage pour profiter de la lumière mordorée sur l’eau et le rivage, et de l’horizon dégagé vers le sud du plan d’eau. Les mouches noires sont allées se coucher, tandis que les grenouilles se réveillent, entamant un chant choral qui durera presque toute la nuit. Des huards nous offriront aussi un concert exceptionnel durant nos deux nuits en camping, alors qu’un pic-bois nous servira de réveille-matin.

Nous passerons les deux jours suivants à profiter du paysage, des oiseaux virevoltant dans le ciel, des canards amerrissant comme un hydravion sous nos yeux. Nous pagayerons gentiment; nous nous baignerons à répétition; nous préparerons de succulents repas, un verre de bon vin en main; nous ferons quelques séances de lecture en hamac ou sur une roche au bord de l’eau… Magique!

Séance de lecture sur une roche au bord de l’eau… Magique! Photo: Anne Pélouas

Randonnée sur les hauteurs du réservoir

Pas question cependant d’abandonner notre activité de prédilection: la marche. Notre site de camping est à un site stratégique pour ce faire. Même si le parc régional est surtout le paradis des canoteurs, kayakistes et planchistes à pagaie, il compte aussi 25 km de sentiers pédestres en forêt, accessibles sur les rives ou sur l’île de la Perdrix Blanche.

Un matin, nous voilà parties de notre camping vers l’ouest en longeant la rive. Après avoir exploré une baie profonde se clôturant par une rivière sinueuse, nous abordons sur la berge. Un panonceau discret indique un sentier de randonnée. On troque les sandales pour les bottes de marche, le short pour le pantalon long, la camisole pour la chemise à manches longues et grand bien nous fasse, car les mouches noires nous attendent au tournant du sentier des Falaises, une boucle de 4,2 km grimpant dans une forêt aux allures de sauna. La casquette servira d’éventail et de repousse-mouches, mais pas question de faire de grandes pauses. À un rythme soutenu, nous avalerons la centaine de mètres de dénivelé qui mène à un joli point de vue sur le réservoir. On redescendra à flanc de colline, toujours au pas de course, passant entre de grosses roches, au pied de falaises, avant de rejoindre un large sentier, puis nos kayaks… et nos maillots de bain.

Du haut du sentier des Falaises. Photo: Anne Pélouas

Le lendemain, après avoir démonté le campement et rempli nos kayaks, nous ferons une nouvelle pause sur l’île de la Perdrix Blanche, pour explorer une partie de son sentier linéaire. Il court sur 8,2 km, presque du nord au sud de l’île, dans une série de forêts anciennes de cèdres et de feuillus. Nous nous contenterons de la partie nord. Le sentier y grimpe passablement dans une forêt à la canopée haute jusqu’à redescendre en fin de parcours avec une vue sur l’eau, à l’est de l’île. Tout au long du parcours aller et retour, on se surprendra à attendre l’arrivée des mouches noires. Même heure que la veille, même température, mêmes vêtements, pas l’ombre de ces insectes piqueurs… Miracle!

Il ne se transformera en mirage qu’à notre retour à l’accueil du secteur Kilby, quand viendra le temps du déchargement des kayaks, du transport à l’auto et du chargement des embarcations sur son toit. Tiens, tiens, les voilà de retour… ce qui nous poussera toutes affaires cessantes à une dernière baignade avant de reprendre la route.

Photo: Anne Pélouas

Préparation au camping, canot-camping, kayak-camping

Une première sortie en camping impose toujours une période de rodage. Il faut retrouver ses repères dans le rangement du matériel de plein air et c’est ainsi qu’on constate les erreurs faites en fin d’automne: le sac de couchage d’un côté, la tente de l’autre; les casseroles de camping d’un côté, le brûleur de l’autre, sans compter les vêtements qui servent souvent en toutes saisons comme le polar chaud (lequel restera toutefois cette fois-ci au fond d’un sac). Le casse-tête s’accentue quand on n’a pas bien rangé non plus son matériel pour aller sur l’eau en canot ou kayak: les sacs étanches, la veste de sauvetage, le matériel de sécurité, les lunettes de natation, la serviette de bain…

Après un long temps de préparation à la maison la veille du départ en camping, on se promet de mieux s’organiser au retour pour que la sortie suivante soit plus facile à orchestrer.

Cette fois-ci, rien de grave n’aura été oublié, ni pour naviguer, ni pour camper, ni pour manger et boire, mais tout de même quelques essentiels comme ma casquette préférée et mes gants de vélo, qui m’évitent des ampoules aux mains à force de manier la pagaie. Nul n’est parfait, même si l’on aimerait l’être!

Ultime camping d’été dans Lanaudière: vélo et rando au programme

Septembre est l’un des plus beaux mois de l’année pour le camping, et ce n’est pas parce que l’été se finit officiellement le 23 septembre que nous n’avons pas de beaux jours devant nous pour profiter du plein air jour et nuit. Récit d’un formidable week-end dans le parc national du Mont-Tremblant (secteur Pimbina), dans la région de Lanaudière.

Rendez-vous à Saint-Donat, où le poste d’accueil du secteur Pimbina du parc national du Mont-Tremblant n’est qu’à quelques kilomètres du village animé. Nous voici d’un coup de baguette magique dans l’ambiance de ce parc hautement forestier, mais qui compte aussi un nombre impressionnant de plans d’eau, et une flore originale où domine la viorne trilobée (pimbina), arbuste de la même famille que le sureau, avec ses grappes de petits fruits rouges qui colorent les abords de sentiers en cette fin d’été.

Camping dernière minute

Quand on s’y prend à la dernière minute pour réserver un camping un week-end de septembre dans un parc national du Québec, le risque est grand de ne pas avoir son premier choix. C’est ce qui m’est arrivé, mais finalement je n’ai nullement regretté de rater le camping Cyclo du lac Monroe pour me retrouver à celui du Lac-des-Sables, côté Pimbina, en plein cœur du parc.

À une vingtaine de minutes du poste d’accueil, ce grand camping n’a pas d’attrait particulier en lui-même, sauf qu’il se trouve à quelques minutes seulement du lac des Sables, un superbe plan d’eau sauvage.

En chemin, sur la route de gravelle en direction du camping, on fait un arrêt au quai du lac Trap, bien paisible, en se promettant d’y revenir pour le coucher du soleil… mais d’autres surprises nous attendront!

Sous le signe du sable et des étoiles

Sans prendre le temps d’installer notre tente au camping, nous filons vers le lac des Sables à pied par un court sentier ombragé débouchant sur le stationnement. L’endroit est prisé des familles. Il est vrai que le lac dispose d’une longue plage de sable fin, et l’après-midi est chaud. Certains s’y prélassent allègrement, d’autres se baignent et plusieurs se baladent sur le lac tranquille en planche à pagaie, canot, kayak ou pédalo, disponibles sur place en location. On profite de la chaleur dans un décor de montagnes et de forêts avant de rentrer sur le site installer le campement.

Photo: Diane Turcotte

Le soleil se couche à 19h ces temps-ci mais, dans la forêt, il n’est déjà plus présent en fin d’après-midi. On peut toujours retourner au lac pour en profiter davantage et souper plus tard. La douceur des températures n’empêche pas de faire un bon feu pour agrémenter le temps du repas et la soirée sous les étoiles. La clairière du site de camping permet en effet de profiter du ciel, bien étoilé ce soir-là.

Il faut dire que le parc national du Mont-Tremblant œuvre depuis quatre ans à la lutte à la pollution lumineuse, avec une réussite évidente. En piste pour obtenir le titre de parc international de ciel étoilé, il a rendu conforme à cet objectif près de 80% de ses éclairages extérieurs et installé plusieurs «places des étoiles», avec fauteuils pour regarder le ciel, dont une au lac des Sables.

Après ce spectacle nocturne de la nature, on file se coucher dans un bon sac de couchage douillet. En camping, on se couche bien plus tôt qu’en ville! Bien au chaud sous la tente, on écoute le silence (plus quelques crépitements de feux voisins) et l’on s’endort comme des bienheureux.

Dans la nuit, j’entendrai néanmoins un vrai concert de huards claironnant leur chant à l’écho envoûtant sur le lac voisin. Quel privilège d’en profiter ainsi quelques semaines avant le départ de ces canards plongeurs vers le sud!

En piste pour un demi tour du lac des Sables

Au matin, il fait encore doux. L’heure du petit déjeuner à la table de pique-nique est sacrée. On s’active seulement ensuite, ayant dans l’idée d’aller faire un tour de vélo sur le sentier Le Renard, qui débute en forêt à l’arrière du camping et s’enfonce dans le bois sur quelque deux kilomètres avant une intersection de sentier de longue randonnée à skis.

Sur le sentier du renard. Photo: Diane Turcotte

L’ancienne route forestière traverse notamment une pessière humide où la mousse est reine et est bordée de peuplements d’arbres qui ont moins de 30 ans. Le chemin est accessible à pied, à vélo de montagne ou hybride, de préférence, en raison de la présence de pierres et de sable sur le tracé.

Nous poursuivrons plus loin, sur 3,5 kilomètres, jusqu’au refuge du lac des Sables, bien solitaire. De là, on a un autre joli point de vue sur le plan d’eau. Sur le chemin du retour, une trouée dans la forêt donne aussi à voir un autre lac isolé.

Joli point de vue sur le plan d’eau. Photo: Diane Turcotte

Vélo ou rando près du lac Provost

Au camping, en fin de matinée, l’heure est au rangement du campement: sacs de couchage, matelas, tente, matériel de cuisine… non sans avoir préparé une belle salade composée pour le lunch. La voiture pleine, les vélos accrochés à l’arrière, on quitte le camping pour la plage. En ce dimanche ensoleillé, les visiteurs ne sont pas nombreux et nous profiterons à loisir du calme et de la vue en dégustant notre repas.

Sur la route nous ramenant vers le poste d’accueil, arrêt requis près de la chute aux Rats, un des plus beaux attraits du parc. Haute de plus de 17 mètres, elle dévale la pierre en plusieurs soubresauts et en pleine forêt. Un petit belvédère donne accès au bas de la chute, mais on peut monter sur les hauteurs pour changer l’angle de vue.

La chute aux Rats, un des plus beaux attraits du parc. Photo: Anne Pélouas

À proximité, débute (ou finit) le sentier de la Chute-aux-Rats, que piétons et cyclistes se partagent. À bicyclette, nous compléterons facilement le trajet aller-retour en une heure. La piste en poussière de roche longe peu ou prou la rivière, dans un décor forestier, puis longe le lac Lajoie, le passage pour le lac Provost qui s’étire vers le sud, pour aboutir au poste d’accueil d’où l’on fait demi-tour.

Sur le sentier de la Chute-aux-Rats. Photo: Anne Pélouas

Vélos sur l’auto, on file ensuite vers la sortie… mais il fait trop beau. Comment résister à l’appel de L’Envol, un sentier pédestre de quatre kilomètres dont on nous a vanté les mérites lors de notre arrivée? De niveau intermédiaire, la randonnée débute dans une érablière à bouleau jaune, pleine de promesses de chaudes couleurs pour l’automne. Le sentier grimpe allègrement sur deux kilomètres, mais la récompense est au rendez-vous au belvédère du sommet. Le panorama s’étend en effet en plongée sur toute la vallée de la Pimbina, les lacs Provost et Lajoie, une superbe forêt et des montagnes à perte de vue. Magique!

Bons plans

  • Journée de randonnée ou de rando-canot en autonomie dans le secteur Pimbina, avec Bonjour Nature, coop de solidarité, en partenariat avec Tourisme Lanaudière, incluant le transport depuis Montréal: encore 11 départs du 22 septembre au 27 octobre.
  • Le grand lac Provost est un lieu idéal pour les amateurs de canot, kayak et planche à pagaie. Trois campings se déploient sur la berge, plus un autre dans les terres, et une série de chalets sont disponibles à la location.
  • Visite du Cosmos: Le parc organise cette activité extérieure, sur réservation et jusqu’au 8 octobre, les mercredis et jeudis, à 20h30, dans le secteur de La Diable. À l’aide d’un puissant télescope et d’une lunette astronomique, vous pourrez partir «à la recherche de corps célestes tout en approfondissant vos connaissances sur l’astronomie».

Dernière nouvelle:

L’île d’Anticosti a l’honneur d’être inscrite depuis le 19 septembre au patrimoine mondial de l’UNESCO, près de vingt mois après le dépôt officiel de sa candidature.

Cette brillante distinction est le résultat du travail acharné d'une équipe de feu ayant impliqué élus de l’île, fonctionnaires, habitants, experts, avec l’appui de nos deux paliers de gouvernement.

Lisez ou relisez cet article d’Avenues qui en expliquait les tenants et aboutissants. 

Camping au parc d’Oka dans les années 1960

Inauguré en 1962, le parc national d'Oka est encore aujourd'hui une destination prisée. En voici quelques photos souvenir.

Au début des années 1960, le gouvernement du Québec achète une partie du territoire des Sulpiciens pour créer le parc national d’Oka, situé sur la rive nord du Lac des Deux-Montagnes. Les terrains de camping et la plage aménagés au cours de la décennie suivante connaissent un immense succès qui ne se tarit pas de nos jours alors que le parc reçoit plus de 700 000 visiteurs par jour.

En plus de sa richesse naturelle, le parc abrite le Calvaire d’Oka, un chemin de croix d’abord conçu pour évangéliser les Autochtones au 18e siècle avant de devenir un haut lieu de pèlerinage catholique.

1- Inauguration officielle du parc, en 1962, avec, entres autres, Gérard D. Lévesque, ministre de la Chasse et de la Pêche, Marcel Daoust et Noël Pominville, maires de la paroisse et du village d'Oka et Gaston Binette de Deux-Montagnes.

Photo: Albert Courtemanche, BAnQ

2- Inauguration officielle du parc, 1962

Photo: Albert Courtemanche, BAnQ

3- Plage du parc d’Oka, 1962

Photo: Albert Courtemanche, BAnQ

4- Plage du parc, 1962

Photo: Albert Courtemanche, BAnQ

5- Camping et activités au Parc national d'Oka, 1965

BanQ

6- Camping au parc d'Oka, 1964

Photo: Albert Courtemanche, BAnQ

7- Camping au parc d'Oka, 1964

Photo: Albert Courtemanche, BAnQ

8- Parc d’Oka (Paul-Sauvé), 1969

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

9- Parc d’Oka (Paul-Sauvé), 1969

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

10- Messe du dimanche au Parc national d'Oka, 1965

Photo: Albert Courtemanche, BAnQ

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Camper sur une île du lac Saint-Jean

Ce n’est pas parce que le printemps joue au yo-yo des températures qu’il ne faut pas rêver aux beaux jours… et réserver ses sites de camping! Pour vous mettre l’eau à la bouche, je vous emmène sur une île du parc national de la Pointe-Taillon, au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Du parc national de la Pointe-Taillon, sur la rive nord du lac Saint-Jean, on connaît surtout l’incroyable plage de sable coloré de minéraux du secteur… Pointe-Taillon. Entre Saint-Henri-de-Taillon et Sainte-Monique, le parc préserve une presqu’île qui barre l’entrée de la rivière Péribonka et dont on peut faire le tour en empruntant une piste cyclable de 32 km. Trois campings sont installés à proximité du centre de découverte et de services, plus un sur l’île Bouliane, à l’entrée de la rivière.

Depuis l’an passé, il est aussi possible de dormir en camping sur une île du secteur Camp-de-Touage-Les-îles, qui protège depuis 2017 un territoire un peu plus au sud, à la confluence de la baie des Cauchon et de la rivière La Petite Décharge. Non loin de Saint-Gédéon, il est remarquable que la SEPAQ ait pu préserver cette zone de la pression immobilière qui «sévit» plus au sud.

Le secteur Camp-de-Touage-Les-Iles est parsemé de petites plages de sable, isolées par des promontoires rocheux, et compte déjà un camping de 80 emplacements, proche du centre de découverte et de la piste cyclable qui fait partie de la Véloroute des bleuets. Dans le secteur Les-Amicaux, entre Saint-Cœur-de-Marie et Saint-Henri-de-Taillon, plusieurs chalets Écho et prêts-à-camper occupent la longue rive sablonneuse.

La trentaine d’îles et d’îlots intégrés au secteur Camp-de-Touage-Les-Iles constituent un archipel à haute valeur écologique, encore à l’état presque sauvage. La SEPAQ aménage petit à petit certaines d’entre elles avec des sites de camping rustique. Les ornithologues amateurs y trouveront un habitat de prédilection pour des oiseaux tels que la sterne pierregarin et la mouette de Bonaparte.

Pour l’instant, trois îles ont des sites de camping, au nombre de 18 au total: l’île Beemer, tout au nord du secteur Camp-de-Touage-Les-Iles, avec six emplacements; l’île Connelly, l’une des plus proches de la rive, avec six plateformes; la Petite Île-Verte, l’une des plus au sud du parc, avec six sites de camping.

Pour y accéder, on peut faire appel au service de navette nautique Tax-Îles, de Saint-Gédéon (418 347-5371), qui vous transporte en Zodiac avec armes et bagages (matériel de camping) ou simplement pour passer la journée sur une plage tranquille avec son pique-nique. Deux départs par jour (11h et 13h, avec retours à 15h ou 16h) sont offerts. L’autre option est de vous rendre par vous-mêmes sur l’une de ces îles, en kayak de mer ou planche à pagaie (pour les plus valeureux), en faisant éventuellement transporter ses bagages par Tax-Îles. 

Le service de navette nautique Tax-Îles vous transporte en Zodiac avec armes et bagages (matériel de camping) ou simplement pour passer la journée sur une plage tranquille avec votre pique-nique. © SEPAQ

En «route» nautique pour l’île Connelly

C’est en kayak de mer double qu’avec mon ami Yves nous partons un beau matin de la tranquille plage du secteur Camp-de-Touage-Les-Iles, face à la baie Forest. Les premières îles, dont celle des Cauchon, ne sont pas loin de la rive. L’île Beemer, par contre, est à 6,5 km de pagaie. Nous bifurquons plutôt vers la gauche, traversant la baie des Girard et longeant un peu la rive où les maisons sont nombreuses. Le vent se lève et les vagues se soulèvent… Il faudra souquer un peu ferme en s’éloignant de la rive et passer entre les petites îles aux Poires et aux Sternes.

Plus au sud encore, on navigue vers la Petite île Verte (à 3 km du départ), histoire de voir le camping installé en bordure d’une belle rive sablonneuse, à l’abri du vent. Nous en ferons un demi-tour, laissant sur la gauche les îles du Capitaine et celles aux Goélands, pour contourner ensuite par le nord la Grosse île Verte, raser l’île Pierre-à-chaux et viser ensuite l’île Connelly, qui joue les solitaires dans le grand lac Saint-Jean.

La plage de l'île Connelly. Photo: Anne Pélouas

Deux kilomètres de navigation nous rapprochent de sa rive sud. Pas de camping à l’horizon, mais une belle langue de sable fin! Par la gauche, l’île s’élève en dévoilant un couvert forestier plutôt dense. Passée une petite plage et une pointe rocheuse, nous découvrons une jolie baie. On comprend pourquoi elle fut choisie pour l’installation des plateformes de camping! Le cadre est superbe, face à l’immensité du lac Saint-Jean, côté ouest, avec cette baie protégée par des avancées rocheuses.

Débarquement sur l'île Connelly. Photo: Anne Pélouas

Nos bagages (transportés par Tax-Îles) nous attendent sur le haut de la plage. C’est l’heure du déballage et du transport de nos sacs vers nos plateformes de camping. Je choisis la plus éloignée (à moins de 100 m du kayak), mais en hauteur. La plateforme de bois surplombe en effet la petite baie, avec la forêt en arrière. Une fois la tente montée, reste la baignade obligatoire, puis le «tour du propriétaire temporaire». L’île n’est pas grande, mais elle a son sentier qui court en forêt du nord-ouest au sud-est, ouvrant sur la belle plage, aperçue plus tôt en kayak.

La plateforme de bois surplombe la petite baie, avec la forêt en arrière. Photo: Anne Pélouas

Au retour, ce sera l’heure de l’apéro et de la préparation du souper, puis l’heure magique du coucher du soleil et celle, qui ne l’est pas moins, du feu de camp! Quand viendra le temps d’aller se coucher (tôt), je rejoindrai ma plateforme, du haut de laquelle «j’écouterai» la nuit bien silencieuse, seulement bercée par un léger clapotis de vagues. Dans la nuit, la pluie tambourinera sur la toile, mais elle aura heureusement cessé au matin.

Le camping a ses bonheurs et ses impératifs d’organisation. Avant de sortir de la tente, on dégonfle son matelas, on range son sac de couchage et tout ce qu’on a apporté dans des sacs étanches. Après le petit déjeuner, il faudra encore faire sécher la tente, avant de la replier dans son sac, puis transporter le tout de la plateforme à la plage, faire de même avec l’auvent protecteur, laver et ranger la vaisselle, préparer son lunch et ranger les aliments dans la glacière, puis organiser les gros sacs pour le transport du retour en bateau ou de plus petits sacs pour rejoindre l’intérieur du kayak…

Notre abri sur l'île Connelly. Photo: Anne Pélouas

Ouf! Vient le temps, enfin, de contempler encore un peu la nature environnante, côté île ou côté lac, voire de plonger de nouveau dans son eau fraîche, avant de prendre le chemin du retour pour rejoindre la baie Forest, à 2,5 kilomètres à vol d’oiseau. C’est le retour à la civilisation après 24 heures d’immersion insulaire loin de tout, et peut-être le temps de changer de «monture», en enfourchant un vélo pour partir en exploration sur la belle piste qui relie les trois secteurs du parc, en grande partie avec vue sur l’eau.

Photo: Anne Pélouas

Infos pratiques

  • On peut louer canots, kayaks de mer, kayaks récréatifs ou planches à pagaie au parc.
  • Le secteur Camp-de-Touage-Les-Îles ajoutera cet été 10 prêts-à-camper Étoile à son offre d’hébergements.
  • Les sites sur les îles sont équipés de toilettes sèches, de tables de pique-nique et d’emplacements pour les feux.
  • Il est possible de réserver une excursion en kayak-camping sur l’île Connelly avec Equinox Aventure ou de louer kayaks, canots ou planches à pagaie auprès de l’entreprise à Saint-Gédéon.

Dernières nouvelles du Québec

  • Vélo Québec lance pour mai son défi «Mois du vélo» pour démarrer le printemps sur deux-roues en beauté et, pourquoi pas, gagner des prix, dont un vélo, des cartes-cadeaux Décathlon et des cartes annuelles de la SEPAQ! Déjà 2660 personnes et 228 organisations sont inscrites.
  • Le Tournée des Cantons de Rawdon, dans Lanaudière, organise le 6 mai sa corvée printanière pour nettoyer ses sentiers de vélo de montagne. Belle occasion de les découvrir… à pied, avec fête à la fin!
  • Les Amis de la montagne (Montréal) invitent les utilisateurs du mont Royal, qu’ils soient marcheurs ou cyclistes, à NE PAS sortir du chemin Olmsted et de la boucle du sommet du parc, pour des raisons de sécurité après les graves dommages occasionnés par la chute de verglas du mois dernier et laisser une chance à la nature fragile de se régénérer.
  • L’organisme Aventure Écotourisme Québec (AEQ), qui œuvre à renforcer le professionnalisme du secteur du tourisme d’aventure et de l’écotourisme (entreprises et parcs régionaux), a récemment publié son rapport annuel. On y souligne notamment une hausse de 65% des accréditations Qualité-Sécurité qu’il délivre, portant le nombre à 229 entreprises bénéficiant de ce sceau au Québec.
  • Le mois de mai est celui du du12e Grand Défi QuébecOiseaux, qui prend la forme d’un marathon de 24 h d’ornithologie en équipe, avec jumelles et guide d’observation, assorti d’une levée de fonds pour des projets de conservation des oiseaux.
  • QuébecOiseaux s’est aussi associé à des clubs d’ornithologie et à la SEPAQ pour organiser dans 10 parcs nationaux, le 3 juin prochain, le Défi ornithologique, une journée gratuite (sur inscription) avec randonnée guidée.