Photo: Sven Scheuermeier, Unsplash
6 février 2019Auteure : Véronique Leduc

La saveur du jour

Le défi «Février sans supermarché»

Un nouveau défi alimentaire prend de plus en plus d’ampleur sur les réseaux sociaux. Préparez-vous à entendre parler de «Février sans supermarché».

En Suisse, en Belgique et en France, le défi initié il y a trois ans par le média suisse En Vert Et Contre Tout fait un peu plus parler à chaque édition. L’idée? Éviter les gros supermarchés et encourager plutôt les commerces indépendants, les épiceries de quartier, les petits producteurs, les marchés, et pourquoi pas, se familiariser avec l’achat  en vrac. Pour certains, le défi pourrait même faire diminuer les achats, qui en resteront davantage à l’essentiel puisque selon plusieurs, les grandes surfaces encourageraient à acheter plus que nécessaire.

En même temps, selon Leïla Rölli, fondatrice d’En Vert et Contre Tout, le défi « Février sans supermarché » cherche à passer un message aux grandes surfaces en critiquant ainsi le suremballage et les centaines kilomètres de transport nécessaires à certains aliments.

Au Québec, les épiceries zéro déchet Loco prêchent pour leur paroisse et encouragent sur les médias sociaux (#fevriersanssupermarché) les Québécois à, eux aussi, embarquer dans le mouvement.

Et si changer ses habitudes n’est pas toujours facile à cause du manque de temps, d’argent, ou de la méconnaissance, le défi «Février sans supermarché» cherche justement à faciliter les choses grâce à un mouvement solidaire qui peut inspirer, donner des idées et encourager. L’idée: prendre le mois pour réfléchir aux autres options possibles. Et juste essayer autre chose pour voir ce que ça donne.