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23 février 2023Auteure : Véronique Leduc

La saveur du jour

Et si on cultivait nos épices?

Le Québec a beau être encore enseveli sous la neige, les jardiniers peuvent tout de même commencer à penser à ce qu’ils aimeraient récolter cette année. Du côté des variétés comestibles, après les fruits et les légumes, on mentionne souvent les fines herbes. Mais si, cet été, on cultivait aussi nos épices?

L’hiver est la période idéale pour déterminer ses projets, besoins et ambitions de jardinier, il est donc déjà temps de s’y mettre!

Nombreux sont les potagers où on trouve du persil, de la ciboulette ou du basilic, mais si on ajoutait de l’anis étoilé, du clou de girofle, du cumin ou des noix de muscade?

Sur le web, la plupart des sites traitant de la culture des épices proviennent de France, où le climat n’est pas tout à fait le même qu’au Québec. On trouve bien, sinon, des articles québécois qui donnent des trucs pour faire pousser le gingembre, ou on peut commander en ligne des semences ancestrales de cumin, mais les informations se font néanmoins plutôt rares.

Pour ceux qui désirent réellement se lancer dans la culture des épices, ce livre vient de sortir aux Éditions MultiMondes.

Pour ceux qui désirent réellement se lancer, le livre Cultivez vos épices vient de sortir aux Éditions MultiMondes. Au menu: informations, techniques et conditions de culture pour cultiver du curcuma, du safran, du wasabi, de la cardamome, du poivre ou du paprika. L’auteure Tasha Greer explique dans le livre que «la culture des épices par les particuliers est rare parce que durant des siècles, le commerce des épices était si profitable que les producteurs gardaient jalousement le secret de la propagation des plantes et de la conservation des épices». Mais cette époque est révolue: ce guide de 127 pages regroupe des informations à propos d’une trentaine d’épices et sur les façons de les cultiver.

Après tout, les épices représentent une belle façon d’ajouter des aliments locaux à son alimentation et d’ainsi tendre encore davantage vers l’autosuffisance.