Préparer un voyage, c’est bon pour le moral
Ah! Janvier… J’aimerais être de ceux qui, comme Anne Pélouas, vont gambader allègrement dans le froid polaire le sourire aux lèvres, mais je suis plutôt du type «ours». Plus je passe de temps dans ma tanière en hiver, mieux je me porte. J’ai beau, chaque année, prendre part à quelques activités hivernales avec plaisir (recouverte de 432 couches de vêtements!), force est d’admettre que mon humeur est profondément affectée par cette saison qui nous oblige à nous transformer en oignon.
Le remède le plus efficace que j’ai trouvé à ce jour pour améliorer mon humeur? Penser à mes prochaines escapades au chaud. Je ne suis pas la seule, puisqu’il semblerait que 95% des répondants canadiens à un sondage réalisé par LégerWeb pour Sunwing aient le bonheur plus facile à l’approche des vacances.
Nous sommes nombreux à nous sentir plus guillerets en pensant à notre prochaine escapade. Fait intéressant, 25% des gens commenceraient mentalement leurs vacances au moins une semaine avant leur voyage. Pour 22%, c’est carrément à partir du moment où les vacances sont réservées. Considérant que 72% des Canadiens les prévoient au moins un mois à l’avance, on serait porté à croire que la productivité au travail ne doit pas être au top… Pourtant, 70% des répondants ont affirmé être plus motivés au bureau à l’approche de ces jours bénis.
Le voyage rend heureux… même avant le départ!
Le seul fait de penser à se la couler douce sous un soleil brûlant aurait des effets bénéfiques. Pour ma part, je reste toujours convaincue que le voyage rend plus heureux que les biens matériels. Dans La Tribune, le journaliste et blogueur Jonathan Custeau rapportait lui aussi la semaine dernière les multiples retombées positives du voyage.
De son côté, l’Association canadienne pour la santé mentale affirme que partir en vacances pour une destination ensoleillée est une bonne façon de soulager les symptômes temporaires du trouble saisonnier. D’ailleurs, le fameux «blue Monday», soit la journée sacrée la plus déprimante de l’année, a beau être une pure invention marketing, les troubles affectifs saisonniers (TAS) restent bien réels, a rappelé l’association le 15 janvier dernier sur Twitter. «Jusqu’à 5% des Canadiennes et Canadiens sont touchés par un TAS clinique et près de 35 % d’entre eux souffrent de "déprime hivernale".»
On est d’accord, une bonne dose de «vitamine Sea» aide à traverser l’hiver. Mais histoire de ne pas se saper le moral encore plus au retour, mieux vaut tout de même éviter de se surendetter pour partir!