Musées québécois: 7 expos à voir cet été
Fou de musées, voici quelques expos à voir cet été au Québec. Alors, on commence par laquelle?
Montréal
Des chevaux et des hommes – La collection Émile Hermès, Paris, Pointe-à-Callière
En exclusivité mondiale, le musée d’archéologie présente cette exposition «unique au monde» (dixit La Presse) de milliers de tableaux, livres et autres objets rares et insolites liés au monde équestre réalisée en étroite collaboration avec la maison Hermès. Pourquoi une expo sur les chevaux? «Pour comprendre le lien, explique le journaliste Éric Clément, il faut d’abord savoir qu’Hermès, fondée à Paris en 1837, n’a pas toujours été une société de produits de luxe. C’est Émile Hermès (1871-1951), petit-fils du fondateur, qui, en prenant acte de la popularité croissante de la voiture automobile (le cheval-vapeur!) aux dépens de la calèche, fit la transition, au début du XXe siècle, d’une manufacture de harnais et de selles à la marque de bijoux, de foulards et de maroquinerie que l’on connaît aujourd’hui.» Cette collection n’avait encore jamais été rendue publique. Jusqu’au 16 octobre.
Toulouse-Lautrec affiche la Belle époque, Musée des beaux-arts de Montréal
Il aimait les bordels, la fête, le cirque et le théâtre. Le peintre Henri de Toulouse-Lautrec est aussi fascinant que son œuvre. Jusqu’au 30 octobre, le Musée des beaux-arts présente plus de 90 estampes et affiches, dont plusieurs de ses plus célèbres. «Une occasion exceptionnelle d’admirer un large éventail d’œuvres couvrant presque toute la période de production lithographique du "peintre graveur" et d’y découvrir un aperçu des mœurs de la société parisienne de la Belle Époque», écrit Agnès Gaudet dans le Journal de Montréal.
Eleganza – la mode italienne de 1945 à aujourd’hui, Musée McCord
Holt Renfrew présente cette exposition organisée par le Victoria and Albert Museum de Londres. On y découvre le travail de plusieurs designers qui ont fait leur marque, surtout depuis la Deuxième Guerre mondiale. Quelques griffes en vedette? Prada, Valentino, Emilio Pucci, Armani et Dolce & Gabbana. Jusqu’au 25 septembre!
Pompeii, Musée des beaux-arts de Montréal
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de voir cette splendide exposition, courez-y! Pompeii nous transporte dans la ville qui a connu une fin tragique en 79 après Jésus-Christ avec l’éruption du volcan Vésuve. Les quelque 220 artéfacts permettent d’imaginer le quotidien de ses habitants. «La dernière salle est une expérience multimédia qui recrée l’éruption du Vésuve, la catastrophe naturelle qui a sonné la fin de Pompéi», résume Radio-Canada. Plusieurs photos sur le Huffington Post. Jusqu’au 5 septembre.
Québec
Nanotechnologies: l’invisible révolution, Musée de la civilisation
Saviez-vous que les nanos sont présents dans plusieurs aspects du quotidien, autant dans les cosmétiques que dans les appareils électroniques? Conçue et réalisée par le Musée de la civilisation, avec la participation de PRIMA QUÉBEC et de ses partenaires, cette exposition visite le monde de l’infiniment petit. Jusqu’au 2 avril 2017.
À grande échelle, Musée national des beaux-arts de Québec
L’inauguration du nouveau pavillon Pierre Lassonde, le 24 juin, permettra notamment de (re)découvrir la collection d’art contemporain du MNBAQ, plus particulièrement 80 œuvres phares de 1960 à nos jours, grâce à De Ferron à BGL. Cinq salles seront consacrées à l’art contemporain québécois. L’art inuit sera également à l’honneur avec la collection Brousseau (expo permanente). Une centaine d’œuvres de plus de 60 artistes du Nunavik et des Territoires-du-Nord-Ouest nous offriront une incursion dans la culture du Grand Nord canadien.
Outre ces expositions permanentes, À grande échelle, présentée jusqu’au 19 février 2017, se consacre aux installations. Différentes expériences attendent les visiteurs, de la boîte de nuit à la course aux étoiles, en passant par la spiritualité.
Gatineau
Ruée vers l’or – Eldorado en Colombie-Britannique, Musée canadien de l’histoire
Voilà un voyage dans le temps très prometteur! Cette expo nous fait revivre l’époque de la fièvre de l’or qui s’est emparée du canyon Fraser en Colombie-Britannique. Comment cette ruée a-t-elle attiré des mineurs de toutes les classes sociales vers 1858? Pistes de réponses à travers les quelque 280 artéfacts présentés, autant des outils que des effets personnels et… une vraie diligence! À noter que des activités familiales sous ce thème sont aussi proposées à différents moments. Jusqu’au 15 janvier 2017.