6 choses à garder en tête pour vos escapades d’automne

Non, il n’est pas si facile de comprendre toutes les subtilités des règles associées aux différentes zones déterminées par la Santé publique. Le message de base reste pourtant simple: évitons les contacts sociaux et faisons tout ce que nous pouvons pour limiter la propagation du virus, notamment en réduisant les déplacements non essentiels. Voici tout de même quelques grandes lignes à garder en tête. Rappelons-nous aussi que les couleurs ne sont pas immuables… Suivre l’actualité est primordial avant d’organiser une escapade.

1- Qui peut se déplacer et où?

En zone verte ou jaune, assez peu de comportements doivent être repensés et les déplacements interrégionaux sont autorisés. Mais dès qu’on passe à l’orange ou au rouge, les choses se corsent. Les déplacements interrégionaux ne sont pas recommandés pour ces deux paliers. Pour les personnes résidant dans les zones rouges, on précise: «Non recommandés vers une zone verte, jaune ou orange et à l’extérieur du Québec (sauf déplacements essentiels, étudiants, travailleurs, garde partagée, transport de marchandises).» Pour connaître les détails, on consulte le site du gouvernement du Québec (plutôt que les voisins ou les amis Facebook).

2- Peut-on aller pratiquer des activités de plein air dans une autre région?

«Des règles sanitaires supplémentaires émises par les autorités de santé publique sont mises en place dans les régions visées par les désignations "rouge" et "orange", peut-on lire sur le site de la Sépaq. La Sépaq applique les consignes de santé publique dans ses établissements en fonction du palier d’alerte de leur région d’appartenance, et non de la provenance du visiteur. Il appartient au visiteur de s’assurer que son séjour est conforme aux consignes de la Santé publique en vigueur dans sa région de provenance.»

Simon Boivin, responsable des relations avec les médias à la Sépaq, rappelle que la visite d’un parc national peut difficilement être considérée comme un déplacement interrégional essentiel. Les politiques de réservation ont été assouplies afin de permettre aux visiteurs de se conformer aux règles en vigueur. «Nous demandons aux gens dont la réservation n’est pas conforme aux consignes de santé publique de nous appeler pour régulariser leur situation», dit-il.

3- Est-il toujours possible de louer un chalet malgré tout?

«Oui, mais les consignes sont les mêmes que pour les résidences privées: pas de rassemblements et une seule cellule familiale, résume Marjaurie Côté-Boileau, attachée de presse au cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux. Ce qu’on demande, c’est de limiter les activités sociales jusqu’au 28 octobre. Rappelons aussi qu’il est demandé de faire ses emplettes dans la région d’origine et non à destination.»

4- Quelles sont les règles pour les restaurants?

Les bars et les restaurants sont fermés dans les zones rouges, mais toujours ouverts en zone orange. Les bars, brasseries, tavernes et casinos des zones orange doivent tenir un registre de la clientèle et fermer à minuit. Le maximum de personnes par table est de six. La vente d’alcool et de nourriture se termine à 23 h. Dans les restaurants, tenir un registre n’est pas obligatoire, mais le maximum de personnes par table est le même. La vente d’alcool se termine à 23h et sa consommation, à minuit. À noter que les commandes pour emporter et les livraisons sont toujours possibles, même en zone rouge.

5- Que se passe-t-il du côté des hôtels?

«Il ne revient pas aux hôtels de gérer les consignes concernant les voyages et les déplacements entre les régions, précise Robert Maranda, Relations avec les médias, Service des affaires publiques et stratégies, Direction des communications au ministère de la Santé et des Services sociaux. Les hôtels sont ouverts et peuvent recevoir des clients en respectant les mesures en place.»

6- Et les spas, on y va?

Les précisions se trouvent dans le décret numéro 1020-2020 dévoilé le 30 septembre. «Le décret indique que les saunas et les spas sont suspendus, à l’exception des soins personnels qui y sont offerts», précise Marie-Louise Harvey, Relations avec les médias au Service des affaires publiques et stratégies du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Pour connaître la liste des secteurs impactés en zone rouge, rendez-vous sur le site du gouvernement.