La magie est aux Jardins de Métis!

Sous le thème La magie est dehors, les cinq projets retenus pour la 22e édition du Festival international de jardins, qui sera présentée à partir du 26 juin aux Jardins de Métis, visent à vous apporter de l’espoir et à mettre de la couleur dans votre vie en cette période de pandémie. Aperçu.

Choose your Own Adventure

Balmori Associates [Noémie Lafaurie-Debany, Javier Gonzalez-Campana, Simon Escabi, Chris Liao, Cristina Preciado, paysagistes et urbanistes]

New York, États-Unis

Le souffle du vent, l’écorce mouillée, l’air sec, une odeur florale, une pierre chaude, le gravier qui crisse… Après des mois de confinement, cette installation vous invite à repenser votre rapport à la nature au moyen de vos cinq sens. À vous de choisir votre aventure: sentir, toucher, écouter, goûter ou regarder. Différentes plantations correspondent à l’expérience choisie, offrant ainsi un voyage sensoriel unique.

Photo: Balmori Associates [Noémie Lafaurie-Debany, Javier Gonzalez-Campana, Simon Escabi, Chris Liao, Cristina Preciado, paysagistes et urbanistes], v2com

Hässja

Emil Bäckström, architecte

Stockholm, Suède

Hässja est une installation basée sur un art presque perdu de travailler le sol: les structures de séchage du foin. Faites à partir des plantes qui les entourent, les trois structures sont formées et disposées pour mettre en valeur les qualités inhérentes dont elles sont les héritières. Contrairement aux structures de séchage du foin traditionnelles, une chambre intérieure a été aménagée dans celles-ci. «Ce petit espace constitue un refuge contre le monde d’aujourd’hui, en plus de proposer une réflexion sur la relation de l’homme avec la nature et sur ses façons, passées et futures, d’habiter la terre», peut-on lire dans la description du projet.

Photo: Emil Bäckström, architecte, v2com

Miroirs acoustiques

Emmanuelle Loslier, architecte paysagiste, Camille Zaroubi, architecte paysagiste

Montréal (Québec), Canada

Cette installation vous offrira une expérience sonore inusitée. En vous positionnant au point focal des paraboles plantées au sol, vous serez submergé par l’environnement sonore qu’elles réfléchissent. D’un côté, les bruits du Festival et des visiteurs des jardins; de l’autre, les bruits du boisé et du fleuve. Un trou au centre de chacune des paraboles vous permettra également d’observer le paysage, augmentant ainsi la sensation de vous situer à proximité des bruits.

Photo: Emmanuelle Loslier, architecte paysagiste, Camille Zaroubi, architecte paysagiste, v2com

Open Space

legaga [Gabriel Lemelin, Francis Gaignard, Sandrine Gaulin, stagiaires en architecture]

Québec (Québec), Canada

Vous avez peut-être, au cours de la dernière année, espéré que tombent les murs de votre maison pour pouvoir y accueillir les gens que vous aimez. C’est cette idée que l’on retrouve dans cette installation ludique où les murs d’une maison ont été mis à terre, littéralement. Tel qu’écrit dans la description du projet: «La maison, présentement symbole de confinement, redevient un lieu amusant, sécuritaire et familier où il fait bon rêver.» On aime!

Photo: legaga [Gabriel Lemelin, Francis Gaignard, Sandrine Gaulin, stagiaires en architecture], v2com

Porte-bonheur

David Bonnard, architecte DE-HMONP, Laura Giuliani, paysagiste, Amélie Viale, artiste plasticienne

Lyon, Villefranche-sur-Saône et Lissieu, France

«En temps normal considérée comme le point de départ de l’aventure quotidienne, la porte est devenue malgré nous notre horizon pendant de longs mois: notre élément commun de séparation au reste du monde.» Voilà le point de départ de cette installation qui propose de renouer avec le plaisir d’ouvrir les portes pour aller dehors et s’émerveiller des beautés de la nature.

Photo: David Bonnard, architecte DE-HMONP, Laura Giuliani, paysagiste, Amélie Viale, artiste plasticienne, v2com

C’est un rendez-vous!

Ces nouvelles créations s’ajouteront aux jardins actuels. C’est donc une vingtaine d’univers éclatés qui vous seront présentés dans ce vaste musée à ciel ouvert.

La semaine de la poutine, version pandémie

Qu’on l’aime ou pas, qu’on en désire de façon récurrente ou qu’elle nous dégoûte, pas de doute, la poutine fait partie de notre paysage culinaire. La neuvième édition de La semaine de la poutine, du 1er au 7 février, vient encore une fois prouver tout l’intérêt que lui portent les Québécois. À vos poutines!

Ce n’est pas une pandémie mondiale qui allait freiner les ardeurs de cette semaine spéciale consacrée à la poutine depuis maintenant près d’une décennie. Au contraire: l’événement s’étend désormais à tout le Canada. Avec 700 adresses participantes à travers le pays, La semaine de la poutine célèbre cette année sa plus grosse édition.

L’événement met en vedette les restaurants qui ont créé une poutine unique dans le but d’obtenir le vote du public. Cette année, La semaine de la poutine, comme beaucoup d’autres, a dû se réinventer.

Ainsi, puisqu’il est impossible de s’attabler dans les restaurants, on peut aller chercher sa poutine sur place ou se la faire livrer – gratuitement pour l’occasion – par Skip. Selon le cofondateur de l’événement, Na'eem Adam, pour les restaurateurs, qui connaissent des temps difficiles, l’événement prend toute son importance.

La poutine Bubba Gump de la Poissonnerie Nemeau. Photo: Facebook RestoQuebec

Des poutines revisitées

À travers la province, de la Côte-Nord à l’Abitibi, du Bas-Saint-Laurent à l’Estrie, il y en a pour tous les goûts (sauf peut-être pour les amateurs de poutine classique!).

Poutine à la sauce ramen et au poulet popcorn; aux pétoncles des Îles, crevettes nordiques, chair de homard et sauce au fromage Migneron; au porc braisé et caramel vietnamien; au bacon et à l’érable; au poulet au beurre et fromage paneer… L’idée de cette semaine spéciale est de s’amuser et de créer une poutine unique et originale.

Les goûteurs sont ensuite invités à voter pour leur création favorite sur le site de l’événement. Serez-vous de ceux-là?

La caisse populaire Notre-Dame-du-Chemin, le Guggenheim de Québec!

Difficile de passer à l’angle des rues des Érables et Père-Marquette, dans le quartier Montcalm, à Québec, sans remarquer cet édifice blanc tout en courbes. La caisse populaire Notre-Dame-du-Chemin témoigne de l’effervescence des années 1960 au Québec. Coup d’œil.

Au début des années 1960, le mouvement Desjardins confie au jeune architecte Jacques Racicot la réalisation des plans d’un nouvel édifice bancaire. On souhaite alors loger les services de la caisse populaire aux étages inférieurs et offrir des appartements résidentiels aux étages supérieurs.

Photo: Ville de Québec (Robert Greffard), 2019

Récemment diplômé de l’École d’architecture de Montréal, Racicot, comme de nombreux architectes de l’époque, a un intérêt pour l’architecture internationale. S’inspirant du musée Guggenheim, conçu par Frank Lloyd Wright en 1959, et situé sur la Fifth Avenue, à New York, l’architecte de 29 ans dépose un projet ambitieux et coûteux.

Le musée Guggenheim, à New York. Photo: pixabay.com

La caisse populaire Notre-Dame-du-Chemin est érigée en 1963. Au rez-de-chaussée, de grandes baies vitrées rendent l’espace commercial facilement accessible. Aux étages supérieurs, l’intimité des appartements est préservée par de larges balcons.

Lors de la construction. Source inconnue. ville.quebec.qc.ca

Les plans de Jacques Racicot ont été conçus afin de permettre une éventuelle transformation des appartements en espaces de bureaux. Ainsi, la construction en béton armé permet d’avoir des espaces intérieurs exempts de toute colonne. «Les supports sont alors placés à la périphérie et laissent le champ libre pour tous les genres possibles de découpage ultérieur», peut-on lire sur la fiche de ce bâtiment patrimonial.

Deux tours agrémentent la structure. La première, sur la face avant, renferme l’escalier principal et l’ascenseur alors que l’autre, à l’arrière, sert de gaine à l’escalier de service.

Cette tour renferme l’escalier principal et l’ascenseur. Photo: Ville de Québec (Robert Greffard), 2019

Aujourd’hui encore, la caisse populaire Notre-Dame-du-Chemin fait jaser. Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, elle reste malgré tout un témoin important de l’effervescence qu’a connu le Québec dans les années 1960.

J’adore mon resto: déclaration d’amour aux restaurateurs

Les temps sont très durs pour les restaurateurs, et ce, depuis bientôt un an. Mais le milieu innove et se réinvente sans cesse. Pour souligner ces efforts remarquables et pour soutenir les restaurants, Montréal en lumière vient de lancer l’initiative J’adore mon resto.

Organiser une soirée-resto virtuelle entre amis, faire livrer un repas à un proche dans le besoin, offrir le lunch à un travailleur du milieu de la santé… voici quelques idées lancées par la nouvelle initiative J’adore mon resto, qui s’adresse aux consommateurs de toute la province.

Afin de soutenir la gastronomie d’ici, en collaboration avec la SAQ, le festival Montréal en lumière, qui aura lieu cette année du 4 au 28 mars et qui propose toujours un important volet gastronomique, vient de lancer ce mouvement qui inciterait les gens à commander des repas des restaurants qui offrent des plats pour emporter.

En plus des idées lancées par l’initiative pour augmenter les commandes aux restaurateurs, chaque jour, J’adore mon resto propose «une action du jour», comme de parler de l’initiative sur les réseaux sociaux grâce au mot-clé #jadoremonresto, de remplir notre garde-manger avec des produits dérivés préparés par un restaurateur ou d’offrir des cartes-cadeaux de restaurants.

«Avec l’initiative dont Marina Orsini est la porte-parole, on veut aussi faire savoir que les livraisons des restaurants peuvent se poursuivre même après le couvre-feu de 20 h. On souhaite aussi que les gens sachent qu’il y a beaucoup de restos qui offrent encore des menus pour emporter», a dit Jacques Primeau, président-directeur général de Montréal en lumière.

Grâce à ces idées et aux partages que l’on souhaite mousser sur les réseaux sociaux, J’adore mon resto espère augmenter la fréquentation des restaurants du Québec afin de les aider à traverser cette période difficile et se veut du même coup une déclaration d’amour à la gastronomie d’ici.

Une façon savoureuse de démontrer notre soutien aux restaurants de notre quartier ou de notre ville!

La Cabin Ride & Sleep, une minimaison autonome haut perchée

Puisque nous savons que vous aimez les minimaisons et les A-frame, nous avons pensé que, tout comme nous, vous tomberiez sous le charme de La Cabin Ride & Sleep, située au sommet d’une des plus hautes montagnes de Lac-Beauport, à Québec.

Nichée au sommet du mont Tourbillon, La Cabin Ride & Sleep est le projet d’un couple passionné de vélo de montagne, Nick Dignard et Marie-Catherine P. Émond. «Pour nous, c’est vivre le rêve, être là-haut, seuls au monde avec un feu crépitant en pleine forêt, entourés d’immenses rochers de granite où sont sculptées les plus belles "trails" aménagées par les Sentiers du Moulin», peut-on lire sur leur site Internet.

La Cabin Ride & Sleep est nichée au sommet du mont Tourbillon, à Lac-Beauport. Photo: Facebook LacAbin

Mais nul besoin d’être fou du vélo de montagne pour séjourner dans La Cabin! On peut s’y rendre simplement pour profiter de la vue, spectaculaire, sur les montagnes des Laurentides. «Nous avons choisi cet endroit parce que c’est le plus exposé aux couchers de soleil», mentionne Nick Dignard au magazine Dwell. Des couchers de soleil si majestueux que vous en oublierez (presque!) la pandémie!

La Cabin Ride & Sleep, une A-frame à laquelle ont été ajoutées deux ailes, mesure 256 pieds carrés. Photo: Facebook LacAbin

La Cabin Ride & Sleep, une A-frame à laquelle ont été ajoutées deux ailes, mesure 256 pieds carrés. On y trouve une chambre avec un lit queen et une autre, plus petite, avec un lit superposé. S’y trouvent aussi une salle de bain complète, une salle d’eau, une cuisine équipée, un salon et une salle à manger.

La chambre principale, avec son lit queen. Photo: Facebook LacAbin

100% autonome, la minimaison exige une consommation responsable de l’énergie, produite par des panneaux solaires. Sont d’ailleurs absents de La Cabin un séchoir à cheveux, un micro-ondes, une cafetière électrique et des prises 120 V.

Photo: Facebook LacAbin

L’espace est petit, mais optimisé. L’abondante fenestration contribue à l’effet de grandeur des lieux, astucieusement conçus par Marie-Catherine P. Émond – architecte et fondatrice de M4 Architecture.

L'abondante fenestration contribue à l'effet de grandeur des lieux. Photo: Facebook LacAbin

La Cabin a été presque entièrement construite par Nick Dignard, qui s’est aussi chargé de la construction de presque tout le mobilier intérieur.

Oui, il y a de l'eau chaude, mais pas de prises 120V ni de séchoir à cheveux. Photo: Facebook LacAbin

La Cabin Ride & Sleep a récemment été l’hôte d’un spectacle de Marie-Mai et sera prochainement présentée lors de la nouvelle émission télévisée Mini chalet - Grandeur nature sur les ondes de CASA.

La minimaison offre une vue époustouflante, peu importe la saison. Photo: Facebook LacAbin

Offerte à la location sur Airbnb, il faut compter 300$ par nuit + les frais de nettoyage. L’endroit est si populaire qu’aucune date n’est disponible avant la fin du mois de mars… et si vous espérez la louer pour une fin de semaine, il vous faudra être encore plus patient!