On ne pouvait pas passer sous silence la sortie du premier livre de notre journaliste Marie-Lyse Paquin, qui propose chaque semaine sur Avenues.ca les Rétro manchettes.
Dans ce premier ouvrage, qui n’est ni un roman ni une nouvelle, Marie-Lyse Paquin revisite ses souvenirs et interroge ses origines par le biais de dix-sept chansons. Elle propose aux lecteurs une expérience unique: faire la lecture au son des chansons qui l’ont inspirée. La trame sonore a été déposée sur le Web à cet effet. L’auteure offre donc une incursion privilégiée dans son esprit. Une œuvre originale à découvrir!
- L'équipe d'Avenues
Résumé
Je suis devenue une fille à Papa sur le tard, quand il était en rémission de sa greffe du foie. Nocturnes tous les deux, on discutait souvent longtemps après les heures de visite. Aucune infirmière ne me demandait de partir. Elles ont dû en voir passer, des enfants qui apprennent à mieux connaître leur père sur un lit d’hôpital.
Après la mort de ses parents, une femme revisite ses souvenirs et interroge ses origines. En dix-sept chansons, elle raconte les événements marquants de sa vie. De Radiohead à Marie-Pierre Arthur, en passant par The Cure et Philip Glass, on rencontre celle qui, au cœur des heures les plus sombres comme des plus douces, a eu besoin de musique et de papier.
Ni roman ni nouvelle, cet ouvrage est plutôt un mixtape d’émotions, une compilation d’anecdotes où résonnent des notes de musique, des refrains nostalgiques.
Un mixtape en héritage, Marie-Lyse Paquin, Québec Amérique, 2016, 136 pages, 16,95$
Dans la cour arrière d’une maison de Majorque, en Espagne, se cache un bureau qui donnerait à n'importe qui l'envie de faire des heures supplémentaires.
Les architectes espagnols Tono Vila et Joan Miquel Segui ont agrandi la maison existante en construisant un bureau séparé de l’espace de vie. Le projet aux lignes modernes inclut, en plus d’un espace pour travailler, une piscine. L’extension de 30 mètres carrés double presque la superficie de la demeure.
Le studio à la façade vitrée avec revêtement en aluminium est suspendu en partie au-dessus de la piscine. L’intérieur ne contient que l’essentiel: on y retrouve une table en bois fixe avec vue sur la piscine, une toilette et un coin lecture. Un petit porche complète l’aménagement. Malgré la simplicité du design, il y a suffisamment d’espace pour recevoir deux ou trois personnes, le temps d’une réunion.
La piscine, de son côté, est bâtie avec la même pierre que la terrasse, ce qui fait que la tuyauterie et les lumières (qui éclairent le studio et la cour le soir venu) sont invisibles. L’eau arrive par ailleurs au même niveau que la terrasse.
Lauréate de l’exposition des peintres au Square du Tertre à Montréal (2002), du premier prix du jury de l’exposition Art pour tous à Mont-Saint-Hilaire (2000) et du premier prix de l’exposition Valedar de Valleyfield (2000), l’artiste Louise Riendeau a su se tailler une place de choix dans l’univers visuel québécois au cours des dernières années.
Privilégiant l’aquarelle et les techniques mixtes, elle met en scène la découverte d’un monde insolite, irréaliste, abstrait et même musical. Ses œuvres, évoquant une grande sensibilité, font partie de la collection de L’Artothèque et ont été exposées dans plusieurs expositions collectives.
La limite de vitesse est établie à 50 km/h dans la côte des Éboulements, dans la région de Charlevoix. Pourtant, le week-end dernier, ils ont été plus d’une soixantaine à la descendre à des vitesses folles… et ce, sur des longboards, rollerblades, luges de rue, speedcar et gravity bike.
Les 9,10 et 11 septembre dernier, des professionnels de sports de gravité de partout dans le monde – et de tous les âges – s’étaient donné rendez-vous sur la côte des Éboulements pour l’événement L’Ultime Descente. L’objectif? Battre des records de vitesse.
Descente en luge de rue. Photo: Marie-Pier Houde, Facebook L'Ultime Descente.
En longboard, Carlos Paixao a dévalé la pente à une vitesse de 137,02 km/h, battant ainsi le record de 130 km/h établi en 2010 par Mischo Erban. En luge de rue, l’ancien record de 137 km/h, établi en 2008 par le Québécois Cédric Touchette, a été battu par l’Américain Mike McIntyre, qui a dépassé les 164,12 km/h – ce record incroyable représente la vitesse la plus rapide jamais enregistrée, toutes disciplines de sports de gravité sur asphalte confondues. Un Californien de 64 ans, Don Shoettler, a quant à lui établi un nouveau record en gravity car (une voiture de type boîte à savon) en roulant à 162,6 km/h.
Le fameux gravity car de Don Shoettler. Photo: Marie-Houde, Facebook L'Ultime Descente.
Des centaines de curieux s’étaient déplacés pour voir ce spectacle à donner des frissons dans le dos. Imaginez: des athlètes en combinaison de cuir, casque sur la tête, debouts sur une planche à roulettes, dévalant cette côte où, le 13 octobre 1997, un autocar transportant 47 passagers a signé la pire tragédie routière de l’histoire du Canada.
Heureusement, malgré certaines chutes, tout le monde en est sorti indemne!
«Une bombe iconique s’attaque à la psyché humaine. Les trois quarts de la population mondiale sont terrassés. Les coupables sont capturés, jugés et exécutés. Tous ont payé sauf une… L’inspiratrice, la muse des terroristes a disparu. Cette femme insaisissable aux multiples visages représente, à elle seule, toute la folie humaine.»
Un attentat à Islamabad a provoqué une pandémie terrifiante. Les trois quarts de la population mondiale ont disparu. L'arme utilisée : la bombe iconique. Les coupables ont été retrouvés, jugés et exécutés. Mais certains se sont échappés. Parmi eux, une femme, leur inspiratrice, leur muse. Sa simple existence est un risque : tant qu'elle vit, la connaissance menant à la bombe reste accessible. Elle a disparu, n'a laissé aucune trace, pas l'ombre d'une ombre. Des hommes disent pourtant l'avoir rencontrée : savants, soldats, terroristes, ermites... Ont-ils rêvé?
Voici le récit d'une enquête, de l'Asie à l'Europe, des terres dévastées jusqu'aux sociétés hypertechnologiques de l'après-catastrophe. Un jeu de pistes, doublé d'une plongée dans les archives digitales de notre futur, avec le plus fou des enjeux : refermer la boîte de Pandore. Anamnèse de Lady Star a été récompensé par le prix du Lundi, le prix Rosny aîné et le Grand Prix de l’Imaginaire.
Anamnèse de Lady Star, Laurent Kloetzer, Gallimard, 537 pages, 16,95$.