Le cannelé, cette pâtisserie qui existe grâce au vin

Vous êtes probablement déjà tombés sur cette petite pâtisserie délicate, dorée et dentelée telle une couronne. Mais saviez-vous que l’histoire du cannelé était étroitement liée à celle du vin de Bordeaux?

En France, pour filtrer le vin, on utilise encore aujourd’hui une technique ancienne appelée le collage, surtout développée à Bordeaux. On ajoute depuis des siècles, dans chaque barrique, cinq blancs d’œufs. Ceux-ci ont la fonction d’attirer les sédiments du vin et de les entraîner au fond du contenant. Certains déplorent que cela absorbe aussi les saveurs des cépages, mais ça, c’est une autre histoire.

«C’est parce qu’elles ont voulu utiliser tous ces jaunes d’œuf autrement gaspillés que des religieuses ont créé les cannelés», explique devant d’immenses cuves du Château Lascombes Sarah Deprez, guide bordelaise, lors d’une croisière œnologique dans la région de Bordeaux à laquelle je suis invitée par CroisiEurope en tant que journaliste.

Ainsi, observant tous ces jaunes perdus, elles ont eu l’idée de les mélanger avec le rhum, le sucre de canne et la vanille, qui arrivaient à l’époque en grande quantité depuis les Antilles au port de Bordeaux. «Un peu à la manière du pain perdu, c’est pour utiliser les surplus que le cannelé a été créé et, au départ, il était fait pour les gens pauvres», ajoute la guide.

Dur à imaginer, maintenant que le spongieux gâteau se retrouve dans toutes les pâtisseries du coin, à grand prix. Il fait d’ailleurs la fierté de la région. Dans les boutiques souvenirs, on trouve des moules à cannelés de tous les formats, des fiches recette pour le cuisiner, et même des sucres pour le café qui prennent leur forme.

Et, il a même traversé l’océan. Chez nous, on le trouve dans plusieurs pâtisseries à travers la province. Ceux de Mamie Clafoutis, à Montréal, ont la réputation d’être délicieux. À Québec, on trouve La Maison du Canelé. Finalement, Chrystelle, une blogueuse de Montréal, propose sa recette maison. À boire avec un verre de vin, en souvenir de leur origine…

 

The Beast: 272 mètres de plaisir!

En Belgique, une structure gonflable de 272 mètres de long promet aux adultes de retomber en enfance.

Baptisée The Beast, la plus longue structure gonflable au monde est une initiative de l’entreprise belge V-Formation. Spécialement conçue pour les adultes, elle est composée de 32 structures: trampolines, parcours d’obstacles, glissades, etc. Pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes, elle est offerte en location pour 6000 euros (environ 8750 dollars canadiens) par jour.

Selon Benedikt De Vreese, propriétaire de V-Formation, plusieurs pays seraient intéressés à louer The Beast. On imagine très bien cette structure sur l’île Sainte-Hélène… Ne serait-ce pas une belle façon de s’amuser lors du 375e de Montréal?

Kuei, je te salue, Deni Ellis Béchard et Natasha Kanapé Fontaine

«La rencontre entre les deux auteurs a donné naissance à cet ouvrage où les différentes formes du racisme sont dévoilées sans complaisance. Cet échange épistolaire rempli d’humanité nous plonge dans un passé et un présent qui continuent de marquer notre histoire.»

- Jeanne Lemire, Librairie Paulines

Résumé

alt="kuei-je-te-salue"Kuei, je te salue est la rencontre littéraire et politique de la poète Innu Natasha Kanapé Fontaine et du romancier québéco-américain Deni Ellis Béchard, qui ont décidé d'entamer une conversation sans tabou sur le racisme entre Autochtones et Allochtones.

Idle No More, Commission de vérité et réconciliation, enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées... Comment cohabiter si notre histoire commune est empreinte de honte, de blessures et de colère ? Comment contrer cette méconnaissance de l'autre qui aboutit au mépris ? Comment faire réaliser aux Blancs le privilège invisible de la domination historique ? Comment guérir les Autochtones des stigmates du génocide culturel ?

Pour ouvrir le dialogue et amorcer la nécessaire réconciliation entre nos peuples, Natasha et Deni reviennent sur leur trajectoire personnelle et tentent de débusquer les mots et les comportements qui empruntent encore trop souvent les chemins du racisme. Dans cet échange épistolaire au souffle poétique, Natasha raconte sa découverte des pensionnats autochtones, son obsession pour la crise d'Oka, la vie sur la réserve de Pessamit ; Deni parle du racisme ordinaire de son père, de la ségrégation envers les Afro-Américains, de son identité de Québécois aux États-Unis. Chaque lettre est un « rendez-vous de la parole qui s'ouvre ».

En croisant leurs mots avec franchise, ces deux grands écrivain.e.s nous offrent un livre humaniste et universel sur le rapport à l'autre et le respect de la différence.

Kuei, je te salue, Deni Ellis Béchard et Natasha Kanapé Fontaine, Écosociété, 2016, 156 pages, 20$.

RABAIS EXCLUSIF AUX MEMBRES AVENUES
Économisez le montant de la taxe applicable sur les achats de livres dans une foule de librairies au Québec!

Une métamorphose pour le Botanic Center de Bruxelles

À Bruxelles, un monstre de béton pourrait changer considérablement de visage. Le Centre botanique a été repensé par l’architecte Vincent Callebaut. L’immeuble gris serait recouvert de verdure. Il compterait 10 000 plantes et des toits verts qui pourraient capturer près de 50 tonnes de dioxyde de carbone chaque année.

vincent.callebaut.org
Avant et après. vincent.callebaut.org

Le «Botanic Center» n’a de vert que le nom. L’immeuble résidentiel construit en 1977 possède une façade composée de 274 modules de béton identiques. On est loin de l’image qu’on se fait d’un bâtiment nommé en raison de sa proximité du Jardin botanique! Vincent Callebaut espère que sa métamorphose en fera un symbole de développement durable.

vincent.callebaut.org
vincent.callebaut.org

Pour y parvenir, il entend recouvrir trois façades de l’immeuble avec des plantations. Les végétaux s’accrocheront à la structure en grandissant et coloreront l’édifice au gré des saisons.

En hiver et au printemps. vincent.callebaut.org
En hiver et au printemps. vincent.callebaut.org

Au sommet, on retrouvera une gigantesque chrysalide de bois et d’acier. Celle-ci sera dotée de «12 ouïes qui se redressent vers le sud pour mieux capter les rayons du soleil», de panneaux solaires et d’éoliennes qui pourraient générer 32 340 kWh par an. L’espace flexible, qui offre une vue sur la ville, pourra accueillir divers événements.

vincent.callebaut.org
vincent.callebaut.org

Vincent Callebaut est surtout connu pour ses projets avant-gardistes et idéalistes. Dans les dernières années, il a notamment proposé des îles artificielles imprimées en 3D pour dépolluer les océans, des arbres-villages et un moyen de transport autosuffisant qui ne génère aucune émission de carbone. Reste à voir si ce projet, qui ne possède aucun échéancier, se concrétisera.

Abstraction-Symboles 4: Abstraction Tout, Josefina Maranzano

Né en Argentine, Josefina Maranzano a fait des études de médecine. Tout juste avant de finir sa résidence, qui lui a permis de travailler en tant que médecin généraliste et radiologue pendant quelques années, elle a quitté son pays pour venir au Québec.

Arrivée au Québec, Josefina Maranzano commence à travailler en recherche scientifique dans le domaine de l’imagerie médicale du cerveau par résonance magnétique. Peu de temps après, elle entreprend un rêve d’enfance : faire du dessin et de la peinture.

L’artiste développe ses techniques et sa passion pour les arts de manière autodidacte. Même si elle ne peint que depuis quelques années, ses œuvres ont été exposées dans plusieurs galeries. Elle a également obtenu des prix dans quelques concours.

Josefina Maranzano considère avoir le meilleur des deux mondes avec ses carrières artistiques et scientifiques. La raison et la passion se rencontrent, au plus grand bonheur des amateurs d’art.

artothèque.ca

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 12$.

Abstraction-Symboles 4: Abstraction Tout, Josefina Maranzano. 2012. Acrylique sur papier de soie, toile cartonée et cadre de bois. 61 cm x 46 cm. © L’Artothèque. Tous droits réservés
Abstraction-Symboles 4: Abstraction Tout, Josefina Maranzano. 2012. Acrylique sur papier de soie, toile cartonée et cadre de bois. 61 cm x 46 cm. © L’Artothèque. Tous droits réservés