Boxer la nuit est le premier roman du comédien et ultramarathonien Patrice Godin. Celui qui nous avait donné le récit Territoires inconnus en 2015 revient nous charmer, cette fois avec une histoire d’amour intense et touchante.
Résumé
« Il y a trois jours à peine, ils ne se connaissaient pas. Ils ne s'étaient même jamais vus. Ils étaient de parfaits inconnus l'un pour l'autre et les probabilités qu'ils se croisent, que leurs vies entrent en contact un jour, étaient infimes, quasiment nulles. Dans l'absolu. Et pourtant. »
Nick est un boxeur usé, brisé par la vie. Isabelle est une femme blessée qui traverse une période de remise en question. C'est sur une plage de Port Savage, dans le Maine, que leurs chemins se croiseront. Au contact de l'autre, l'espace de quelques jours empruntés à l'automne, ces deux êtres que tout sépare réapprendront à vivre et à aimer.
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La firme néerlandaise NEXT Architects est connue pour ses ponts originaux, mais l’agence s’est surpassée avec la conception du pont piétonnier Lucky Knot à Changsha, en Chine.
L’infrastructure d’acier rouge ondulée s’étire sur 185 mètres et cumule à 24 mètres de haut. Pour réaliser ce nouveau symbole de la mégapole du Hunan, les architectes se sont notamment inspirés de l’anneau de Möbius.
Photo : Julien Lanoo
Vous n’avez jamais entendu parler de l’anneau de Möbius? Vous n’êtes pas seul. Le symbole fait pourtant partie de notre quotidien. Et il ne date pas d’hier: les mathématiciens August Ferdinand Möbius et Johann Benedict Listing l’ont découvert en 1858. Il s’agit d’un ruban qui ne possède qu’une seule face contrairement à un ruban classique, qui en compte deux. On le retrouve par exemple dans le logo des produits recyclés.
Photo : Julien Lanoo
L’architecture s’inspire également d’un nœud issu de l’art ancien chinois décoratif, fabriqué avec de la corde rouge. Le symbole porterait chance. Le pont est important pour le développement de l’espace public de la région. Les hauteurs changeantes et les multiples plateformes permettent aux passants de s’arrêter pour admirer la rivière, le lac, la ville et la montagne. La nuit, un jeu de lumières DEL illuminera la charpente.
C’est par la peinture et le dessin qu’elle met en scène de jeunes femmes étrangement identiques dans des situations troublantes mêlant sensualité, agressivité et jeux de domination à travers une déroutante légèreté.
Elle a étudié les arts visuels et médiatiques à l’UQAM où elle a remporté la Bourse du Fond des professeurs en 2011 avant de compléter sa maîtrise en 2012. Pon-Layus a exposée en solo à la Galerie Lilian Rodriguez, la Galerie B-312, la maison de la culture Frontenac et la Galerie d'art d'Outremont. Elle s'est également produite dans des expositions collectives à Art-Mûr, à la Fonderie Darling et au Musée du Bas-Saint-Laurent.
Les petites insatisfactions quotidiennes sont à l’honneur dans Unsatisfying, un court film d’animation réalisé par Parallel Studio. Et le résultat est drôlement satisfaisant!
Une tartine qui tombe du côté confiture sur le plancher, un jaune d’œuf qui se casse alors que tout était si parfait… les petites insatisfactions quotidiennes sont magnifiquement mises en scène dans ce petit film d’animation que vous avez peut-être vu passer sur les réseaux sociaux la semaine dernière.
Envahir le Web
Parallel, le studio d’animation parisien qui a réalisé Unsatisfying, vous met au défi de leur envoyer des représentations visuelles de ce qui vous rend fou. Certaines restrictions doivent être respectés, notamment la durée (entre 1 et 10 secondes) et le format ( 1080 x 1080 pixels). Pour toutes les conditions, c'est ici.
Les intéressés ont jusqu’au 15 novembre pour envoyer leur soumission. Aucun prix à gagner, seulement la satisfaction d’envahir le Web avec des vidéos de moments désolants et frustrants. «YouTube contient une tonne de vidéos intitulées ‘la vidéo la plus satisfaisante au monde’. On a simplement décidé de faire le contraire. C’est quelque chose que tout le monde connaît et que tout le monde a vécu au moins une fois», explique Thibault de Fournas, le chargé de projet chez Parallel.
«Dans cet essai autobiographique, Erri De Luca nous présente les moments charnières de sa vie, sa rencontre avec la nature, sa recherche de liberté et la solidarité des travailleurs. Écrivain apprécié et lu à travers le monde, les trente-sept textes réunis ici constituent un ensemble important pour la compréhension de l’œuvre de l’auteur.»
«J’ai touché l’immense en peu d’espace, l’épuisement du corps et l’énergie absorbée par un fruit cru de mer. J’étais une chose de la nature exposée à la saison. Je donnais le nom de l’île à cette liberté. Si je ne suis pas une strate jaune de sa croûte craquelée, fendue par les vignes qui la forent, si des chardons ne poussent pas de mes yeux, si je ne rêve pas la nuit comme un rocher balancé par des bradyséismes, je ne pourrai pas apprendre.»
Ischia, Naples, Turin, Paris, les Dolomites – les indications géographiques qui parcourent les trente-sept textes réunis ici sont autant de points de repère biographiques de la vie d’Erri De Luca. La liberté rencontrée dans la nature tout autant que dans les luttes politiques, la fraternité entre travailleurs et le partage avec l’étranger, la lecture de la Bible et la figure de l’ange, voilà quelques-uns des motifs que tisse l’écrivain italien dans Le plus et le moins. Un livre inclassable et iconoclaste qui éclaire l’œuvre et le parcours d’un des auteurs les plus singuliers de notre temps.
Le plus et le moins, Erri De Luca, Gallimard, 2016, 208 pages, 26,95$.
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« Il y a trois jours à peine, ils ne se connaissaient pas. Ils ne s'étaient même jamais vus. Ils étaient de parfaits inconnus l'un pour l'autre et les probabilités qu'ils se croisent, que leurs vies entrent en contact un jour, étaient infimes, quasiment nulles. Dans l'absolu. Et pourtant. »
«J’ai touché l’immense en peu d’espace, l’épuisement du corps et l’énergie absorbée par un fruit cru de mer. J’étais une chose de la nature exposée à la saison. Je donnais le nom de l’île à cette liberté. Si je ne suis pas une strate jaune de sa croûte craquelée, fendue par les vignes qui la forent, si des chardons ne poussent pas de mes yeux, si je ne rêve pas la nuit comme un rocher balancé par des bradyséismes, je ne pourrai pas apprendre.»