Finissante de l’École des Beaux-arts en 1947, Jeanne Courtemanche Auclair est une artiste multidisciplinaire accomplie. En plus d’avoir fait deux années d’ateliers de peinture avec Alfred Pellan, elle a eu la chance de rencontrer Paul Émile Borduas, l’âme du mouvement automatiste.
En 1946, Jeanne Courtemanche Auclair devient membre fondateur du mouvement culturel l’Ordre de Bon Temps. Avec un groupe de jeunes engagés, elle a recours aux arts populaires, chants et danses folkloriques, mimes, masques et costumes pour animer des veillées et fêtes grand public à travers le Québec.
De 1953 à 1955, Jeanne Courtemanche Auclair met ses talents artistiques à profit pour l’émission télévisée Pépinot et Capucine. Création et réparation de marionnettes sont au programme au cours de ces années.
De 1956 à 1965, l’artiste se réalise dans une nouvelle discipline : la mosaïque. C’est au cours de cette période qu’elle fera deux murales monumentales d’après des maquettes d’Alfred Pellan.
Dès 1970, Jeanne Courtemanche Auclair s’intéresse à la tapisserie murale. Ses œuvres sont exposées à travers le monde.
Depuis 1987, l’artiste multidisciplinaire est revenu aux sources : la peinture. Lignes, formes, couleurs, pinceaux et spatules…
Une compagnie italienne vient de mettre sur le marché un accord parfait: des bouteilles de vin dont l’étiquette est un livre.
Conçues et réalisées par l’agence Reverse Innovation, en partenariat avec le producteur de vins italiens Matteo Correggia, Librottiglia (contraction de «livre» et «bouteille», en italien) est une gamme de vin destinée aux amateurs de bon goût… et de bons livres!
Fermé à l’aide d’une petite cordelette, les livres accompagnant les bouteilles de vins sont des histoires originales écrites par trois différents auteurs. On assure que le ton de chacune s’harmonise parfaitement avec les caractéristiques des vins.
Photo: librottiglia.com
Trois vins, trois histoires
Ainsi, chaque bouteille a son histoire. L’homicide est un récit plein de mystère et d’humour écrit par le journaliste Danilo Zanelli. Il se mélange parfaitement à la fraîcheur du blanc Roero Arneis. La grenouille dans l’estomac, une fable intriguante de la chanteuse Patrizia Laquidara, complémente quant à elle la personnalité du rouge Anthos. Finalement, Je t’aime. Oublie-moi de l’écrivaine Regina Marques est une histoire d’amour aussi intense que le rouge Nebbiolo Roero auquel elle est associée.
Les bouteilles de 375 ml sont vendues 15 euros chacune et la livraison au Canada est disponible (moyennant des frais d’envoi). On affirme que le format de la bouteille est parfait pour le nombre de pages que contient le livre.
Lire une bonne histoire tout en savourant deux verres d’un délicieux vin… une idée qu’on adore !
Après Et au pire, on se mariera (2010) et Chercher Sam (2014), on avait hâte de retrouver l’écriture franche et sensible de Sophie Bienvenu. Ce troisième roman ne déçoit pas. On s’attache aux personnages, on vit avec eux leurs petits et grands drames. Autour d’elle, comme les autres romans de Sophie Bienvenu, se lit d’un coup… et nous plonge dans l’attente de la prochaine œuvre de cette attachante auteure.
Résumé
En 1996, une adolescente de seize ans accouche d’un garçon dans l’anonymat d’un hôpital de Montréal. Autour d’elle retrace vingt ans des vies de Florence Gaudreault et de son fils biologique à travers le prisme d’une vingtaine de personnages qui ont croisé leurs chemins et qui racontent, chacun à leur tour, leur propre histoire.
Jeunes, vieux, familles, couples ou solitaires en rupture de ban : de secrets en rebondissements, Bienvenu sonde les faillites et espoirs de tout un pan d’humanité, et dévoile ce qui affleure de fragile sous la dure écorce des cicatrices du passé.
Roman choral fabuleusement incarné, Autour d’elle explore les liens qui nous unissent et l’amour dans toutes ses manifestations, que ce soit celui qu’on perd, celui qui fait vivre, celui qui détruit ou celui qu’on retrouve.
Autour d’elle, Sophie Bienvenu, Cheval d’août, 2016, 224 pages, 23,95$.
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Le prestigieux World Architecture Festival (WAF) battait son plein la semaine dernière à Berlin. Parmi les gagnants, un projet a particulièrement retenu notre attention: celui d’une ancienne autoroute métamorphosée.
À Auckland, en Nouvelle-Zélande, les firmes Monk Mackenzie Architects et Landlab ont uni leurs efforts pour remanier une rampe d’autoroute inutilisée depuis dix ans. Leur proposition, terminée en 2015, est originale: la voie de 600 mètres est maintenant réservée aux cyclistes et piétons. Fini l’asphalte terne, le chemin a été entièrement recouvert d’un agrégat de résine rose pimpant. Le joyeux résultat égaye le paysage qui l’entoure tout en complétant le réseau cyclable du centre-ville.
Le sentier à deux voies est conçu pour les vélos, tandis qu’une promenade plus large, parsemée de bancs, peut être empruntée par les piétons et les cyclistes.
Photo: Russ Flatt, monkmackenzie.com
La nouvelle infrastructure est encadrée par 300 lumières à DEL des deux côtés. Selon les architectes, ces lampadaires munis de capteurs agissent comme une sculpture lumineuse interactive qui transforme l’espace urbain le soir venu, donnant ainsi son nom au projet. L’artiste maori Katz Maihi a pour sa part réalisé des œuvres d’art qui sont subtilement intégrées le long de la piste.
Le réaménagement connaît un franc succès. Depuis son ouverture, plus de 100 000 déplacements à vélo y ont été effectués. C’est 750 fois par jour!
La LightPath n’est qu’un des projets dont on a souligné l’excellence la semaine dernière. Pour jeter un coup d’œil aux autres gagnants et s’inspirer, on peut visiter le site Web du World Architecture Festival.
«Je me surprends souvent à chercher une sorte de musicalité et de théâtralité dans mes tableaux. J’ai un grand besoin de m’exprimer, de me renouveler et de continuer à chercher.»
- Ginette Brassard
L’artiste peintre Ginette Brassard vit et travaille à Montréal. Après avoir enseigné pendant plusieurs années et travaillé en graphisme pour différentes entreprises, elle se consacre dorénavant entièrement à la peinture.
C’est lors de ses études en histoire de l’art, que Ginette Brassard commence réellement à explorer ses talents artistiques. Elle dessine et vend des cartes, une entreprise qui récolte un certain succès. Elle explore ensuite différentes techniques sur papier : eau-forte, lithographie, peinture chinoise, calligraphie japonaise.
L’artiste s’inspire de ses nombreux voyages pour la création de ses œuvres. Des périples au Japon, en Amérique et ailleurs permettent à l’artiste d’emmagasiner expériences, impressions et beautés de toutes sortes.
Ginette Brassard aime explorer les différentes formes artistiques dans ses œuvres : musique, danse, théâtre, photographie, infographie… La réflexion et la source d’inspiration est différente pour chaque œuvre, dont la touche du pinceau varie d’une fois à l’autre. Celle-ci est parfois précise et minutieuse, parfois plus gestuelle.
Les œuvres de Ginette Brassard sont exposées ici et à l’étranger.