Le chien de la jardinière jouant… , Bauçan

Né à Montréal en 1968, Beauçan (de son vrai nom Francis Breton) est un artiste-peintre autodidacte.

Peintre, vidéaste, poète et musicien, cet artiste multidisciplinaire se consacre entièrement à son art depuis l’adolescence. Déjà, au début de la vingtaine, il publie des recueils de poésie et participe à plusieurs expositions collectives.

En 1996, il invente un appareil photo antique en papier fonctionnant avec une vraie pellicule. La vente de cet objet lui permet de voyager pendant trois ans, de la République Tchèque à l’Afrique du Nord.

Ses tableaux ont été exposés un peu partout à travers le Québec, l’Ontario et la France.

baucan.com

artothèque.ca

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 18$.

Le chien de la jardinière jouant ... , Bauçan. 2000. Acrylique sur toile. 96,5 cm x 122 cm. © L'Artothèque
Le chien de la jardinière jouant ... , Bauçan. 2000. Acrylique sur toile. 96,5 cm x 122 cm. © L'Artothèque

 

Un événement gastronomique hors de l’ordinaire

Lundi dernier, une dizaine de blogueurs étaient invités à un événement gastronomique exclusif… et touchant!

Bob le Chef avait donné rendez-vous à des blogueurs au Tableau Blanc pour la dégustation d’un menu mystérieux. Les invités n’avaient aucune idée de ce qui allait se trouver dans leur assiette. Ils ne connaissaient pas non plus le motif derrière l’invitation.

La table était joliment mise, les cocktails minutieusement décorés. Sur le menu, des noms de plats humoristiques: gravlax à faire perdre la tête, soupe à la Bob dans sa conserve, pièce de résistance et Oups! J’ai laissé tomber le dessert.

Plus la soirée avançait, plus les plats étaient simples et fades… et plus les invités se demandaient ce qui se passait. De concert avec La grande guignolée des médias, Bob le Chef a fait vivre à ses invités une dégringolade culinaire. Le but de l’opération? Sensibiliser la population à donner pour les milliers de Québécois qui ne mangent pas à leur faim.

Une vidéo réussie qui vous arrachera peut-être une petite larme.

La Grande Guignolée des médias a lieu jusqu'au 24 décembre. La collecte aux coins des rues aura lieu le 8 décembre. Donnez généreusement!

Pourquoi Bologne, Alain Farah

« On s'amuse ferme avec Alain Farah, son double professeur et ses complices dans ce roman inclassable. Entre 1962 et 2012, on assiste à l'inauguration de la Place Ville-Marie avec le magnanime Umberto Eco, on s'éprend d'un mannequin suisse rencontré dans un salon de l'auto, les démons familiaux affluent et on revisite le cinéma québécois. Mais il y a plus: le campus de l'Université McGill est le théâtre des pires expérimentations sur le cerveau humain; l'écrivain fabulateur mène l'enquête au risque de sa santé, de son imagination et de sa famille. Heureusement, il y a Candice, l'assistante dévouée aux tailleurs griffés et, surtout, cet esprit profus et inventif qui mélange les genres littéraires, les médicaments et le reste. »

- Sébastien Lefebvre, Gallimard Montréal

Résumé

alt="pourquoi-bologne"Un écrivain dédoublé entre deux époques ne se sent bien dans aucune. Nous sommes à McGill en 1962 et en 2012, en même temps. Mais le problème est ailleurs : sur le campus, un psychiatre se livre à des expériences de déprogrammation sur ses patients. Nab Safi, l’oncle de l’écrivain, en sait quelque chose, mais il n’est bientôt plus là pour en témoigner. Commence alors une enquête où se télescopent les lieux, les objets, les souvenirs et les gens. Une mère du ghetto libanais joue son fils aux dés pour régler ses dettes. Une adjointe opère un ordinateur à cartes perforées. Le veilleur Diop monte la garde, les dinosaures reviennent, et un drôle de fusil décidera de l’issue des choses, si on y croit assez. Par le truchement d’une vieille photo et d’une piscine gothique, on atteindra les profondeurs traumatisantes de Ravenscrag, le manoir lugubre aux trente-six chambres.

À la fois roman de S. F. rétro et autofiction, Pourquoi Bologne est un livre sur la résilience et la littérature comme remède, sur la nécessité de raconter des histoires pour s’en sortir.

Pourquoi Bologne, Alain Farah, Le Quartanier, 2016, 204 pages, 13,95$.

ÉCONOMISEZ LA TAXE APPLICABLE À L'ACHAT DE LIVRES

Les membres Avenues profitent d'un rabais équivalant au montant de la taxe applicable sur l'achat de livres dans une foule de librairies du Québec. Pour en profiter, les membres Avenues doivent présenter leur carte de membre lors de leur achat.

Tous les détails ici!

Photomyne: numériseur d’albums photo pour gens pressés

L’application mobile Photomyne permet de numériser plusieurs images d’un seul coup. Ainsi, vos vieux albums photo peuvent être numérisés rapidement, une page à la fois. 

Sauvegarder des photos avec Photomyne est simple. Il suffit de prendre une photo d’une image ou d’un groupe d’images que l’on souhaite sauvegarder. Chaque photo peut ensuite être découpée, retouchée et sauvegardée indépendamment.

Il suffit donc de quelques minutes pour numériser tout un album photo. Le procédé est généralement plus rapide que la vitesse à laquelle celui-ci est habituellement consulté!

Malheureusement, Photomyne n’est pas parfait. Le logiciel a de la difficulté à gérer les reflets qui apparaissent naturellement dans les photos imprimées. De plus, la qualité des photos n’est pas toujours excellente (et varie selon la qualité du téléphone). Finalement, les images sont parfois mal découpées (cela peut toutefois être ajusté manuellement par la suite).

Dans le même genre, l’application PhotoScan de Google permet de meilleurs résultats (mais plus lentement).

Malgré ses quelques défauts, l’application Photomyne vaut tout de même la peine d’être téléchargée, surtout pour les moments où un album doit être consulté en vitesse. Un véritable numériseur est toutefois à privilégier pour obtenir des souvenirs d’une qualité optimale.

Photomyne est offerte gratuitement en version d’essai sur Android et iOS. Il faut débourser 6,99$ pour obtenir la version complète.

Shrub: le vinaigre à boire

Connaissez-vous le shrub? Ce vinaigre à boire est de retour dans les bars après de nombreuses années d’absence. Il pourrait rapidement devenir la nouvelle tendance en mixologie.

Quand on le sent, le shrub peut rappeler le vinaigre balsamique. Quand on le goûte, il y a bel et bien ce goût vinaigré, mais rapidement s’y ajoute une saveur plus fruitée et sucrée.

Ceci s’explique par le fait que le shrub consiste en un vinaigre de xérès, de cassis ou de cidre de pomme, par exemple, dans lequel on a laissé fermenter des fruits afin que les saveurs se mélangent. Un peu à la manière des kombuchas, qui sont des thés fermentés.

C’est la journaliste et blogueuse Allison Van Rassel qui m’a fait découvrir le shrub lors de mon passage à l’émission On n’est pas sorti de l’auberge le mois dernier. Elle a découvert ce produit à Vancouver où, selon elle, on l’utilise déjà beaucoup en mixologie. Elle parle même d’un «engouement phénoménal».

C’est qu’on peut ajouter le shrub à un spiritueux pour obtenir un goût inusité. Pour une boisson sans alcool, on peut aussi l’ajouter à de l’eau pétillante. Par exemple, sur une bouteille de la compagnie canadienne Mixers and Elixirs, on propose de mélanger une part de shrub pour quatre parts de soda ou une part de shrub à deux parts de spiritueux sur glace.

Les shrubs de Shrub & Co. Photo: Facebook Shrub & Co.
Les shrubs de Shrub & Co. Photo: Facebook Shrub & Co.

Le retour du shrub

On raconte qu’on utilisait déjà ce vinaigre à boire dans les cocktails à l’époque coloniale américaine. Le shrub n’est donc pas nouveau, il est plutôt de retour. Dans cette idée nostalgique qui est de proposer des cocktails chics et complexes inspirés d’une autre époque, le shrub est tout indiqué.

En plus d’apporter une acidité et un côté sucré aux cocktails, la compagnie québécoise Alambika, qui propose les shrubs de la compagnie américaine Shrub & Co, dit du vinaigre qu’il désaltère, nettoie le palais et est très rafraîchissant.

Si on le trouve en bouteille, il peut aussi être fait maison. On en propose d’ailleurs une recette ici.

La tendance semble pour le moment plutôt connue du côté anglophone. On en parle entre autres dans les médias ici et ici.

Mais surveillez vos cocktails puisque les vinaigres à boire feront certainement bientôt leur place au Québec.