Le « WOW ! » de la semaine
Un musée en spirale en Suisse
La prolifique firme d’architecture BIG vient de mettre la dernière touche au musée atelier Audemars Piguet en Suisse. Fidèle à ses habitudes, Bjarke Ingels propose un bâtiment surprenant, dont la structure en spirale semble sortir lentement du sol.
C’est dans le petit village de Le Brassus, qui compte moins de 1500 âmes, que le pavillon en verre se situe. Ce dernier vient compléter le plus ancien bâtiment de la maison d’horlogerie suisse, où Jules Louis Audemars et Edward Auguste Piguet ont fondé leur atelier en 1875.
La structure de plus de 25 000 pieds carrés s’élève du sol le long d’une rotation dans le sens des aiguilles d’une montre (une ode à son propriétaire, sans aucun doute). Les murs en verre incurvé supportent le toit en acier alors qu’un treillis en laiton perforé permet de réguler la lumière. Le toit vert, de son côté, absorbe l’eau tout en intégrant l’édifice au paysage.
Une fois le seuil franchi, les visiteurs suivent un parcours, en spirale lui aussi, qui leur donne un peu l’impression de se déplacer à l’intérieur d’une montre. Les planchers s’adaptent au terrain naturel, montant et descendant jusqu’au cœur du bâtiment. Là se trouve la pièce maîtresse, la salle d’exposition, qui renferme 300 montres de l’entreprise et couvre plus de 100 ans d’histoire.
L’espace compte aussi deux ateliers spécialisés. L’un est consacré aux Grandes Complications — ces montres, composées de plus de 648 composants, qui passent de six à huit mois entre les mains d’un seul horloger lors de leur fabrication. L’autre accueille les métiers d’art, qui présentent les œuvres de bijoutiers, de joailliers et de graveurs hautement qualifiés. Les visiteurs peuvent d’ailleurs y observer le personnel d’Audemars Piguet au travail.
Le musée devrait ouvrir ses portes au public le 25 juin prochain, mais dans les circonstances actuelles, seul le temps nous dira si ce sera possible.