Les technologies au Salon de l’auto de Montréal
Écrans connectés, systèmes autonomes, réalité virtuelle: l’édition 2018 du Salon de l’auto de Montréal regorge de nouveautés technologiques à essayer dès maintenant, ou prochainement dans les automobiles de demain. Tour d’horizon.
Les technologies sur la route aujourd’hui
Le Salon de l’auto est l’occasion de voir les dernières nouveautés technos dans le monde de l’automobile. Chaque fabricant a ses propres technologies à présenter. Parmi celles-ci, certaines se démarquent du lot.
En attendant les voitures autonomes qui se conduisent d’elles-mêmes, les fabricants proposent par exemple des systèmes semi-autonomes, qui facilitent la tâche pour le conducteur.
C’est notamment le cas du système ProPilot de Nissan, que l’on retrouve dans la nouvelle voiture électrique Leaf. ProPilot peut être activé sur n’importe quelle route, et suit alors le trafic dans sa voie. Le conducteur n’a qu’à légèrement tenir le volant et le tour est joué. On ne peut pas dépasser les autres automatiquement, mais la conduite est certainement plus facile.
Certains fabricants ont aussi des technologies pour le stationnement automatique. La BMW 6-Series Gran Turismo présente au Salon peut ainsi trouver un espace de stationnement lorsque l’on roule sur la route, et se garer automatiquement, sans que le conducteur n’ait à faire quoi que ce soit. La technologie fonctionne autant pour les stationnements perpendiculaires que parallèles. Un autre mode permet aussi de contrôler son véhicule alors qu’on est à l’extérieur, pour le faire sortir d’une place de stationnement trop serrée ou pour ouvrir la portière, par exemple. Pratique!
Et puisque le Salon de l’auto est aussi l’occasion de rêver un peu, ceux qui souhaitent voir de quoi a l’air le luxe techno en 2018 pourront se tourner du côté du Lincoln Navigator, un VUS imposant qui devrait être particulièrement confortable pendant les longs trajets, avec notamment un système de son à 22 haut-parleurs et de grands écrans sur les bancs à l’arrière où il est possible de projeter l’image de son téléphone ou même de brancher une console de jeux vidéo pour les enfants.
Les amateurs de vitesse pourront aussi voir la Ford GT en personne, une supervoiture de plus de 450 000$ US qui ne se démarque pas par ses écrans et autres artifices technologiques, mais par sa puissance brute.
Les technologies de demain
Le salon de l’automobile de Montréal est surtout axé sur le présent, mais quelques nouveautés à venir y sont aussi présentées.
Du lot, la plus intéressante est sans aucun doute la Toyota Mirai, une voiture à l’hydrogène qui arrivera au Québec dès cette année dans le cadre d’un projet pilote avec le gouvernement. Selon Toyota, le véhicule pourrait être mis en vente dès l’année prochaine pour le grand public, à condition que suffisamment de stations de ravitaillement soient créées d’ici là.
Une voiture à l’hydrogène est construite comme une voiture électrique, mais l’électricité est produite à l’aide d’hydrogène plutôt qu’emmagasinée dans des batteries. Elle n’émet que de l’eau sur la route, et peut faire le plein en quelques minutes, comme une voiture à essence traditionnelle.
Parmi les autres technologies à surveiller, notons le service Mercedes Me, qui sera offert avec la plupart des modèles 2019 de l’entreprise allemande. Il s’agit d’une application mobile capable d’offrir une foule d’informations à distance sur son véhicule (pour savoir si les fenêtres sont ouvertes, où est stationnée la voiture et même quelle quantité de lave-glace il reste) et de la contrôler de certaines façons (la démarrer, déverrouiller les portières, etc.).
Détail intéressant: l’application mobile permettra d’entrer une adresse dans son téléphone et de l’envoyer au système de navigation GPS du véhicule directement. Voilà qui est plus pratique que de l’entrer péniblement à la main sur son tableau de bord avant de partir.
Les technologies à vivre au Salon
Plusieurs fabricants offrent différentes expériences à vivre au Salon de l’auto de Montréal, notamment en réalité virtuelle.
La plus intéressante est une expérience de Volkswagen où il est possible de marcher sur plusieurs mètres avec un casque de réalité sur la tête. On se promène dans la nature (virtuelle) pendant quatre saisons, et on observe ce qui nous entoure avec un réalisme étonnant. Le tout a été conçu pour mettre en scène le système de transmission intégrale 4Motion du groupe allemand.
Du côté d’Audi, on bouge moins, mais on vit un peu plus d’émotions, avec une expérience en réalité virtuelle où l’on avance en planche à roulettes au côté de la voiture sport concept Sportback e-tron. Un système de ventilateurs placé autour de nous donne vraiment l’impression qu’on se déplace à vive allure. À voir, surtout pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion d’essayer la réalité virtuelle.
Pour une seconde année consécutive, Ford offre finalement, pour sa part, un simulateur de conduite automobile surélevé, une sorte de jeu vidéo où notre banc bouge en suivant l’action.
Le Salon de l’auto de Montréal se tient au Palais des congrès de Montréal jusqu’au 28 janvier prochain.