Les élections en caricatures, de Duplessis à Jean Charest

Les hauts et les bas des campagnes électorales ont inspiré les caricaturistes depuis plus de 100 ans. Revoici quelques clins d’œil de notre histoire politique tirés de l’étonnante collection de caricatures du Musée McCord.

Le vieux célibataire, 1955

Parodie de la chanson Paris Canaille de Léo Ferré s’attaquant à Maurice Duplessis. On dénonce entre autres la corruption et le caractère autoritaire du premier ministre.

Caricature de Normand Hudon. Don de Mme Arlette Hudon. © Musée McCord

Le jeu de puissance, 1962

Le Parti libéral dirigé par Jean Lesage est reporté au pouvoir contre l’Union nationale de Daniel Johnson.

Caricature de John Collins. Don de M. John Collins - The Gazette. © Musée McCord

J'ai le globe terrestre résistant, 1970

Les élections de 1970 marquent l’arrivée du Parti québécois, qui parvient à faire élire 7 députés et obtient 23% des voix.

La joute entre les partis, 1970

Les visages suspendus sont ceux de Robert Bourassa (Parti libéral), Jean-Jacques Bertrand (Union nationale), Camil Samson (Crédit social) et René Lévesque (Parti québécois).

OK, tout le monde prend un valium!, 1976

En 1976, le Parti québécois dirigé par René Lévesque prend le pouvoir pour la première fois devant le libéral Robert Bourassa.

Caricature d’Aislin (alias Terry Mosher). Don de M. Terry Mosher. © Musée McCord

Johnson étirant son mandat, 1994

En décembre 1993, Daniel Johnson (fils) succède à Robert Bourassa à la tête du Parti libéral du Québec.

Caricature de Serge Chapleau. Don de Serge Chapleau. © Musée McCord

Élections, 1994

Enfin!, 1994

En 1994, le Parti québécois dirigé par Jacques Parizeau défait les libéraux de Daniel Johnson (fils).

Jean Charest et le plan de son parti, 1997

Lucien Bouchard décide de mettre un frein aux compressions en prévision des prochaines élections..., 1997

Caricature d’Éric Godin. Don de M. Éric Godin. © Musée McCord

On accompagne Monique Simard dans sa réflexion sans la précéder, 1997

Élue députée en 1996 après une longue bataille contre le libéral Robert Therrien, Monique Simard est accusée d'avoir voté illégalement aux élections municipales d'Outremont de 1995.