Archives annuelles : 2018

Place à la danse en 22 photos rétro

Le 29 avril marque la Journée internationale de la danse.

Des danses rituelles des Autochtones mentionnées dès 1534 dans les journaux de Jacques Cartier à la danse contemporaine en passant par les ballets russes, les bals masqués, les sets carrés et toutes les formes de danses sociales, la danse a toujours occupé une place de choix au Canada. Voici 22 photos pour en témoigner.

1- La «Klukwan Potlatch», danse de bienvenue aux Sitkas, 1900

Photo: H. C. Barley. © Musée McCord
Photo: H. C. Barley. © Musée McCord

2- Représentation d'une danse mi'kmaq, avant 1914

Photo: Don de M. David Ross McCord. © Musée McCord
Photo: Don de M. David Ross McCord. © Musée McCord

3- Danse autochtone, réserve de Blackfoot, près de Calgary, 1889

Photo: William McFarlane Notman. © Musée McCord
Photo: William McFarlane Notman. © Musée McCord

4- Cours de danse du professeur Norman, Montréal, 1897

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

5- Ballerines du Ballet de Boris Volkoff, Toronto, 1941

Photo: Chris Lund. Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Ronny Jaques. Bibliothèque et Archives Canada

6- Variations sur un thème de Hadyn. Émission l’Heure du concert du 12 mai 1955 avec la participation des ballets Chririaeff

Photo: Bibliothèque de la danse Vincent-Warren. Fonds Iro Valaskakis Tembeck. Archives de la Ville de Montréal
Photo: Bibliothèque de la danse Vincent-Warren. Fonds Iro Valaskakis Tembeck. Archives de la Ville de Montréal

7- Performance des Grands Ballets Canadiens dans le cadre des spectacles du Piano Nobile donnés à l'heure du midi à la Place des Arts de Montréal

Photo: Archives de la Ville de Montréal
Photo: Archives de la Ville de Montréal

8- Danseurs des ballets Chiriaeff à la télévision de Radio-Canada

Photo: André Le Coz. Bibliothèque de la danse Vincent-Warren. Fonds Roger Rochon. Archives de la Ville de Montréal
Photo: André Le Coz. Bibliothèque de la danse Vincent-Warren. Fonds Roger Rochon. Archives de la Ville de Montréal

9- Plan rapproché d'une danseuse de ballet de Boris Volkoff, Toronto, 1941

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

10- Portrait de deux danseuses dans la production de l'opéra de Borodin «Prince Igor» des ballets canadiens de Boris Volkoff, en 1946

Photo: Frank Royal. Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Frank Royal. Bibliothèque et Archives Canada

11- Michel Fokine dans le rôle du Prince Ivan et la danseuse Tamara Karsavina, en Oiseau de feu, 1910 (Ballets russes de Serge Diaghilev)

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

12- Portrait de la jeune Celia Franca se tenant sur pointes, 1939-1940

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

13- La ballerine Celia Franca dans un parc, 1944

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

14- Tessie Rankin dans un costume de danse, 1937

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

15-Un groupe de danseurs du Ballet de Boris Volkoff, Toronto, 1941

Photo: Ronny Jaques. Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Ronny Jaques. Bibliothèque et Archives Canada

16- Mlle A. Lafrance en costume de danse, Montréal, 1923

 

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

17- M. Vachon et sa partenaire de danse, Montréal, 1928

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

18- Claude Menier, Jean Menier, sénateur Gaston Menier, Louise Cuchy gouvernante des enfants, Hubert Menier et M. Mme Georges Menier exécutant un pas de danse sur le pont du S.S. SAVOY. Anticosti, 1923

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

19- La foule regarde danser un couple non identifié

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

20- Madame MacLachlan exécutant une danse des Highlands pendant que son époux Duncan MacLachlan et James Nowlan jouent de la cornemuse

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

21- Martha Graham dans Ekstasis

Photo: Soichi Sunami. Bibliothèque du Congrès, avec la permission de la famille Sunami
Photo: Soichi Sunami. Bibliothèque du Congrès, avec la permission de la famille Sunami

22- Martha Graham

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

Des clubs sportifs pour profiter du plein air en groupe

Vous êtes célibataire? Vos ami(e)s ou conjoint(e)s ne sont pas libres ou n’ont pas envie de faire une sortie? Vous n’avez pas d’auto? Savez-vous qu’il existe plusieurs organismes à but non lucratif qui proposent tout au long de l’année des sorties de groupes pour vous rendre la vie de plein air facile? Club sportif et club social réunis!

Plus ou moins connus, ces organismes fonctionnent généralement sur la base du bénévolat ou avec une petite équipe de salariés et guides. Leur mission est d’encourager la pratique d’activités de plein air, de réduire les coûts des sorties en pratiquant le covoiturage ou le transport en bus, de favoriser l’esprit de groupe et l’entraide, ainsi que de veiller à la sécurité des participants. Idéal, donc, pour ceux qui se sentent isolés ou qui n’ont pas trop d’argent à consacrer à leurs loisirs.

Certains demandent une adhésion annuelle dont le prix varie entre 15 à 50$. Par contre, il est souvent possible de payer seulement 5$ pour avoir le droit de participer à une sortie. Les niveaux de difficulté des activités sont bien identifiés et il y en a pour tous les goûts, des débutants aux experts. Voici un petit aperçu de ce monde grouillant de projets.

Les clubs de marche

Il en existe dans toutes les régions du Québec. Gérés par des bénévoles, ils organisent régulièrement des randonnées à pied ou en raquettes dans leur coin de pays. Ils font très souvent un travail remarquable pour l’aménagement et l’entretien de sentiers en région.

Une cinquantaine sont affiliés à la Fédération québécoise de la marche. Son site, Rando Québec, contient un bon répertoire pour entrer en contact avec eux. On ne saurait trop vous conseiller d’adhérer à la fédération (29,50$ par an) qui publie un beau magazine mensuel. Le site est aussi une mine d’informations pour trouver les activités organisées par les clubs affiliés.

Photo: Shuttertock
Photo: Shuttertock

Randonnée Plein Air

Cet organisme a un fonctionnement bien rodé, avec transport en bus et guides accompagnateurs.

Des balades sont organisées chaque dimanche matin sur le mont Royal. Le samedi, ce sont des marches citadines dans différents quartiers de Montréal. Les sorties d’une journée ou plus sont un peu plus chères qu’ailleurs, mais on n’a pas le tracas du transport.

Photo: Facebook Rando Plein Air
Photo: Facebook Rando Plein Air

Cyclo-Nature

Né en 1974, ce club de plein air d’abord centré sur le vélo a élargi ses horizons. Il propose entre autres du cyclotourisme, de la randonnée pédestre, du ski de fond (en piste ou hors piste), de la raquette, sur une journée ou plus. Les organisateurs sont tous bénévoles. Le covoiturage est de rigueur et il suffit de payer 4$ à la première sortie pour devenir membre.

Photo: Facebook Cyclo-Nature
Photo: Facebook Cyclo-Nature

Montreal Outdoor Adventure Club

Le MOAC est né en 2004 et compte plus de 2000 membres, anglophones et francophones. Il fait partie du vaste mouvement international Meetup, lequel regroupe 30 millions de membres dans 183 pays. Cette organisation où l’entraide est la norme vise à rassembler des gens selon leurs intérêts pour «explorer, apprendre, partager» dans des domaines très variés comme la cuisine, l’écriture ou la nature. Le MOAC a plusieurs cordes à son arc: ski de fond, randonnée, vélo, canot, camping.

Photo: Shuttertock
Photo: Shuttertock

Club alpin du Canada-Montréal  

Fort de plus de 500 membres, il s’affiche résolument comme un club social et sportif. L’adhésion annuelle est plus chère (50$), mais les sorties sont à coûts réduits, en mode covoiturage.

On touche à tout: rando, escalade de roche ou de glace, ski de fond, ski hors-piste, ski de haute route, raquette, alpinisme… et même à des cours et ateliers.

Photo: Facebook ACC Montreal
Photo: Véronique Pommier. Facebook ACC Montreal

Ski de fond Ville-Marie 

Ce club est spécialisé dans le ski de fond et la raquette. Constitué en coopérative, il nolise un autocar pour huit dimanches en janvier et février à l’intention de ses membres. Cependant, les invités sont acceptés en échange d’une somme modique. Les sorties se font principalement dans les Laurentides (Domaine Saint-Bernard, parc du Mont-Tremblant, parc régional de la forêt Ouareau, par exemple), dans Lanaudière (la Montagne coupée) et dans les Cantons-de-l’Est (parc du Mont-Orford).

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Club de montagne le Canadien

C’est l’un des vétérans de ce monde de passionnés de randonnée, de ski nordique et de raquette. Créé en 1949, il regroupe 250 membres, pratique le covoiturage avec partage du prix de l’essence, les sorties avec un chef d’équipe bénévole, et ne demande que 20$ en frais d’adhésion annuelle.

Photo: Pascale Dominique. Facebook Club de Montagne le Canadien.
Photo: Pascale Dominique. Facebook Club de Montagne le Canadien.

Le Club de plein air Hors Sentiers

Ce club se spécialise depuis 2002 dans les excursions et voyages de plein air pour les gais et leurs amis. L’adhésion ne coûte que 15$, mais on peut aussi payer 5$ pour chaque activité. Le club fonctionne avec le covoiturage et des bénévoles pour organiser les sorties. Au menu: randonnées, canot, kayak, raquette, ski de fond, vélo…

Photo: Facebook Plein Air Hors Sentiers
Photo: Facebook Plein Air Hors Sentiers

10 choses étonnantes que les géants technos savent sur vous

Le scandale entourant Facebook a fait réaliser à plusieurs l’étendue des informations personnelles amassées par les géants technos. Parfois, les entreprises de la Silicon Valley vous connaissent mieux que vous-mêmes…

Votre âge et votre sexe

Même si vous n’avez jamais dit à Google votre âge et votre sexe, l’entreprise est capable de prédire ces informations en fonction de votre utilisation du web, que ce soit avec le moteur de recherche ou par ses autres services. Vous ne le croyez pas? Vous pouvez le vérifier par vous-mêmes. Notons que Google n’est pas la seule entreprise à faire des prédictions du genre. Twitter, par exemple, découvre aussi votre sexe pour ses annonceurs.

Ce que vous aimez

Facebook sait ce que vous aimez grâce aux boutons J’aime sur lesquels vous cliquez et aux pages que vous suivez. C’est évident. Mais Google, Twitter et les autres prédisent aussi vos champs d’intérêt en fonction de ce que vous cherchez, de ce que vous publiez et du contenu avec lequel vous interagissez. Vous avez tweeté à propos d’une série télé? Twitter s’en souvient. Vous cherchez souvent des gadgets sur le web? Google sait que vous aimez l’électronique. Vous pouvez consulter ce que vous aimez selon Google ici, et selon Twitter, ici.

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Où vous êtes allé

Si vous possédez un téléphone Android, Google suit à la trace vos moindres déplacements, ce qui vous permet de retrouver le dépanneur que vous avez visité la semaine dernière ou de suivre pas à pas votre itinéraire de voyage d’il y a sept ans. Ces informations sont aussi conservées si vous possédez un iPhone et que vous utilisez Google Maps, mais avec moins de précision.

Les numéros de téléphone de vos amis

Lorsque vous avez créé votre compte Facebook, le service vous a demandé d’entrer vos informations personnelles, comme votre compte Gmail ou votre bottin téléphonique mobile, pour accéder à vos contacts afin de retrouver vos amis sur le réseau social. Facebook n’a toutefois pas fait que retrouver ces personnes: l’entreprise a gardé en mémoire toutes les informations obtenues par ces recherches, comme leurs adresses personnelles, leurs numéros de téléphone et les notes que vous aviez enregistrées à propos d’eux. Pour obtenir ces informations, vous devez télécharger les données que Facebook possède sur vous.

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Votre historique précis dans les services en ligne

Pratiquement tous les services en ligne conservent chaque menu détail de vos interactions avec eux, et ce, à perpétuité. Les répercussions de cette sauvegarde sont particulièrement impressionnantes pour ceux qui utilisent les produits de Google, comme Chrome et YouTube. À partir d’ici, vous pouvez, notamment, voir tous les sites que vous avez consultés, tout ce que vous avez cherché, toutes les vidéos YouTube que vous avez regardées et beaucoup plus.

Votre vitesse sur la route

Plusieurs entreprises connaissent votre vitesse sur la route, notamment celles qui produisent des logiciels de navigation GPS. L’information n’est pas obtenue par votre véhicule directement, mais par votre téléphone, qui est constamment suivi par les tours cellulaires ou les GPS. Il y a quelques années, cette information a d’ailleurs été vendue par le fabricant TomTom à la police néerlandaise, qui l’a utilisée pour choisir les endroits où placer ses agents pour les contrôles de vitesse.

Photo: Dan Chung, Unsplash
Plusieurs entreprises connaissent votre vitesse sur la route, notamment celles qui produisent des logiciels de navigation GPS. Photo: Dan Chung, Unsplash

Si vous êtes désirable ou non

Ceux qui utilisent le service Tinder – généralement les plus jeunes qui ont grandi avec Internet – pour trouver l’âme sœur ou pimenter leurs soirées seront peut-être étonnés d’apprendre que le réseau social leur accorde une note pour savoir s’ils sont désirables ou non. Un Adonis que les gens aiment constamment se fera donc surtout proposer de jolies personnes, alors qu’un individu moche verra surtout des gens «moyens» sur l’application. Vous ne pouvez toutefois pas connaître votre pointage.

À quoi vous ressemblez

Facebook est capable de vous reconnaître sur une photo, même si elle a été téléversée par un étranger, ce qui permet notamment de se protéger si un individu malveillant utilise notre image à notre insu. La reconnaissance faciale est aussi utilisée par d’autres entreprises, comme Amazon, Apple et Google. Dans le cas d’Apple, notons que les données reliées à cette reconnaissance sont sauvegardées dans les téléphones directement, et non sur ses serveurs.

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Quel genre de personne vous êtes

Savoir ce que vous aimez est une chose, mais Facebook pousse la note en extrapolant aussi sur le genre de personne que vous êtes. Si vous utilisez le réseau social de partout dans le monde, Facebook vous identifiera ainsi comme un grand voyageur auprès des annonceurs, et si quelqu’un d’autre dans votre foyer qui n’est pas un membre de la famille utilise Facebook, vous serez identifié comme habitant en colocation. Vous pouvez accéder à ces informations ici.

Qui s’intéresse à vous

Le réseau social professionnel LinkedIn conserve lui aussi beaucoup d’informations, notamment les gens qui consultent votre profil, ce qu’ils ont cherché pour vous trouver et le type d’emploi qu’ils occupent. Une information qui peut parfois faire peur, surtout lorsque vous apprenez, par exemple, qu’un employé d’un hôtel que vous visiterez prochainement a effectué une recherche sur vous avant votre arrivée.

30 photos historiques de trains à travers le Canada

L’arrivée de la locomotive à vapeur au XIXe siècle a joué un rôle fondamental dans l’histoire du Canada.

Des industries et des villes ont poussé le long des chemins de fer, des régions se sont ouvertes, la Confédération de 1867 fut elle-même fondée sur des liens d’acier. Bien entendu, ces investissements massifs entraînèrent leurs lots d’abus et de scandales, mais il reste qu’on ne peut nier notre héritage ferroviaire.

Voici 30 images de ces belles machines, d’un océan à l’autre.

1- Donald Smith, devenu Lord Strathcona, enfonçant le dernier crampon, CP, Craigellachie, Colombie-Britannique, 1885 (reproduction vers 1910)

Photo: Alexander Ross. Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Alexander Ross. Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

2- Train traversant un village, vers 1925

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

3- Train du Canadien Pacifique quittant la gare Windsor, Montréal, vers 1923

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

4- Train royal à Vancouver, 4 octobre 1901

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

5- Train royal, 1901

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

6- Woodstock Thames Valley Ingersoll Railway

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

7- Un ouvrier s'assure que le wagon roule en douceur, au moment où le train quitte la gare de triage, février 1943

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

8- Train traversant un tunnel dans le canyon Kicking Horse Colombie-Britannique, vers 1895

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

9- Intérieur d'une voiture-salon du CP, Montréal, 1886

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

10- Train franchissant le pont au-dessus du canal, Sainte-Anne-de-Bellevue, 1904

Photo: Herbert Wallis. © Musée McCord
Photo: Herbert Wallis. © Musée McCord

11- Le groupe de Lord Lyster à côté d'une voiture de train, Montréal, 1897

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

12- Collision entre deux locomotives, Compagnie du chemin de fer de la baie de Quinte, Ontario, 1892

Photo: Don de Lady Kennedy. © Musée McCord
Photo: Don de Lady Kennedy. © Musée McCord

13- Locomotive du chemin de fer Grand Trunk n ° 2481 et train de voyageurs dans la neige

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

14- Première infanterie canadienne quittant Huy, en Belgique, pour le Havre, mars 1919

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

15- Toronto Hamilton & Buffalo Railway Locomotive 4-4-0 no. 5 et le train de voyageurs sortant du nouveau tunnel Hunter Street

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

16- Arrivée du premier train direct au littoral maritime, Colombie-Britannique, 1886

Photo: © Musée McCord
Photo: © Musée McCord

17- Premier train à entrer dans Labelle (copie réalisée vers 1910)

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

18- Premier train direct à franchir la distance entre l'Atlantique et le Pacifique, Port Arthur, Ontario, 1886

Photo: © Musée McCord
Photo: © Musée McCord

19- Groupe du service d'ingénierie du chemin de fer du Grand Tronc, 1877

Photo: Notman & Sandham. © Musée McCord
Photo: Notman & Sandham. © Musée McCord

20- Lavage du chemin de fer Canadien Pacifique dans la carrière de gravier de Bell, pont aux chutes de la Chaudière, vers 1879

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

21- Chemin de fer sur le fleuve Saint-Laurent gelé, Montréal, 1880

Photo: William Notman. © Musée McCord
Photo: William Notman. © Musée McCord

22- Arrivée du premier train de Winnipeg, Prince Rupert, Colombie-Britannique, 9 avril 1914

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

23- Visite royale: vue du canyon Lower Kicking Horse depuis la fenêtre d'une voiture de train, Colombie-Britannique, 1901

Photo : William McFarlane Notman. © Musée McCord
Photo : William McFarlane Notman. © Musée McCord

24- Salon du vapeur «Montréal», vers 1875

Photo: Louis Prudent Vallée. © Musée McCord
Photo: Louis Prudent Vallée. © Musée McCord

25- Canadian Pacific Railway train no. 1, Imperial Limited, locomotive no. 3811 - Colombie-Britannique, Canada

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

26- A. G. Yates et quelques amis devant une voiture de train, QC, 1892

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

27- Premier train à franchir la distance entre l'Atlantique et le Pacifique, 1886

Photo: © Musée McCord
Photo: © Musée McCord

28- Train de voyageurs dans le canyon Kicking Horse au mont Stephen, Colombie-Britannique, vers 1887

Photo: A. B. Thom. Don de la succession de M. Omer Lavallée. © Musée McCord
Photo: A. B. Thom. Don de la succession de M. Omer Lavallée. © Musée McCord 

29- Déraillement d'un train de la Moncton & Buctouche Railway à Scotch Settlement, Nouveau-Brunswick

Photo: J. S. Ross. Don de Major C. W
Photo: J. S. Ross. Don de Major C. Warren Anderson. © Musée du Nouveau-Brunswick

30- Wagon-salon du chemin de fer du Grand Tronc, Montréal, vers 1890

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

Jamais sans mes bâtons de marche!

En raquettes hier, à pied demain, mes bâtons télescopiques accompagnent mes pas depuis des lustres. Pour les adeptes de randonnée pédestre, ils sont désormais aussi précieux que le sac à dos ou la bouteille d’eau: des indispensables, tout simplement. Apprenez pourquoi, mais aussi comment faire des choix judicieux à l’achat, et surtout, comment les utiliser adéquatement.

Exercice complet

Le gros avantage des bâtons de marche est qu’ils permettent de répartir l’effort musculaire sur la totalité du corps plutôt que sur les jambes seulement. En montée dans un sentier, les experts estiment à au moins 15% l’allègement procuré aux jambes, tandis que le haut du corps comble la différence. Même chose pour le bas du dos, moins sollicité. En tant qu’aide au mouvement, «les bâtons vous permettent d’être moins énergivores», selon l’expression de Mathieu Fortin, conseiller chez Mountain Equipment Coop (MEC).

En descente, l’utilisation de bâtons est magique pour amortir les chocs, réduire les risques de chutes et protéger ses genoux, surtout si vous vous apprêtez à «avaler» un bon dénivelé, et encore plus si vous portez un sac à dos. On estime à 25 à 30% la réduction des chocs aux articulations en descente (surtout aux genoux, mais aussi aux chevilles). 

Photo: Giorgio Minguzzi, Flickr
Photo: Giorgio Minguzzi, Flickr

Équilibre et points d’appui

Qui n’a jamais ramassé un bout de bois sur le bord d’un chemin ou utilisé un «bâton de berger» pour marcher en montagne? Le problème, c’est que vous ne travaillez qu’avec un seul côté du corps, alors qu’avec deux bâtons, l’équilibre est bien établi et la posture, parfaitement ergonomique.

Les bâtons constituent en effet pour le marcheur deux points additionnels de contact avec le sol, ce qui améliore grandement la stabilité, surtout en terrain accidenté, dans la boue printanière ou lorsqu’il faut traverser un ruisseau.

S’ils sont moins nécessaires sur terrain plat, ils rythment néanmoins la cadence et vous rendent prêts à toute éventualité dès que le sentier grimpe ou descend. Ils peuvent cependant être plus encombrants qu’autre chose sur les roches, particulièrement lorsqu’on atteint des sommets dénudés ou qu’il faut s’aider des mains pour monter. De plus, en descente sur roches ou dans des pierriers, il faut être très vigilants pour s’assurer de poser les pointes de bâtons de façon à ce qu’ils ne dérapent pas… Rien n’est parfait!

Les bâtons de marche améliorent la stabilité. Photo: Deposit
Les bâtons de marche améliorent la stabilité. Photo: Deposit

Télescopiques, vous dites? 

Il existe des bâtons en une, deux ou trois sections et la gamme est devenue très sophistiquée au fil des ans. Les plus vendus pour la randonnée sont désormais en deux ou trois sections rétractables, ce qui facilite grandement le rangement, y compris dans un sac à dos ou une valise. 

Matériaux et prix 

L’aluminium, le carbone et le titane sont les matériaux les plus utilisés. L’aluminium est passablement résistant, durable, plutôt léger, et le moins coûteux des trois. Il est à noter que les bâtons d’aluminium plient avant de casser, alors que les bâtons en carbone, plus légers, vont casser sans plier. On peut également opter pour le titane, réputé ultra-résistant, ultra-léger, mais aussi le plus cher sur le marché.

Le carbone est le matériau qui a la cote à l’heure actuelle. Pour les voyageurs, mais aussi les coureurs en sentier, Mathieu prédit un bel avenir au petit dernier de Black Diamond, dénommé Carbon FLZ. Doté de trois sections ajustables, il ne mesure que 34 cm plié!

Les prix varient de 70$ à plus de 200$, selon le matériau et le système de fermeture utilisé pour bloquer les sections de bâtons. Ne lésinez pas trop sur le prix si vous voulez les apprécier longtemps. «À partir de 100$, vous aurez une bonne qualité», estime Mathieu Fortin.

Chez MEC, par exemple, les meilleurs vendeurs sont les bâtons Black Diamond Trail Poles, trois sections, en aluminium, à 99$, avec longueurs différentes pour hommes et femmes. Les plus chers? D’autres Black Diamond, à 180$, mais en carbone, donc les plus légers sur le marché…

Préférez en tout cas les systèmes de fermeture (pour régler les longueurs de sections) à clip (très faciles à utiliser) plutôt que ceux où l’on visse l’une des sections sur l’autre, ce système vieillissant mal. 

Le meilleur vendeur chez MEC: les bâtons Trail de Black Diamond à 99$. Photo: MEC
Le meilleur vendeur chez MEC: les bâtons Trail de Black Diamond à 99$. Photo: MEC

Régler ses bâtons selon sa taille et le terrain 

Comme ils sont télescopiques, les bâtons sont très faciles à ajuster selon sa taille. La seule règle importante à retenir est que, les mains sur les poignées, les bras doivent être à 90 degrés par rapport au sol sur terrain plat. En montée, il faut réduire la longueur d’une section pour éviter de lever les bras et les épaules trop haut. «Cela permet de mieux faire travailler les muscles», note Mathieu.

On peut aussi sortir ses mains des dragonnes (les boucles de tissu qui aident à maintenir les bâtons dans vos mains) et garder la règle du 90 degrés en montant ou en descendant ses mains le long des bâtons. Plusieurs fabricants ont entouré le tube de caoutchouc sous la poignée pour permettre cette manipulation sans se faire d’ampoules. Comme une poignée secondaire!

En descente, inversement, mieux vaut rallonger ses bâtons pour garder une bonne position et une stabilité optimale, surtout en forte pente. Plus ils sont longs, plus vous pourrez vous appuyer dessus et donner du répit à vos genoux! 

Photo: Giorgio Minguzzi, Flickr
Photo: Giorgio Minguzzi, Flickr

Poignées, rondelles et pointes 

Prenez bien en main les poignées de bâtons avant un achat pour vérifier qu’elles ne vont pas à l’encontre de la morphologie de vos mains, car sinon, vous risquez d’avoir une mauvaise préhension ou de vous faire des ampoules. Vérifiez aussi que le matériau vous convient, qu’il soit en caoutchouc, en liège (Leki s’est fait une belle réputation en la matière) ou en mousse dure. Les poignées en plastique rigide, dans les modèles d’entrée de gamme, finissent par être inconfortables.

Les pointes sont parfois munies de capsules de caoutchouc qu’on peut retirer pour plus d’adhérence ou remettre quand on ne veut pas abimer le terrain. Certains parcs, notamment aux États-Unis, exigent les pointes avec caoutchouc.

Enfin, parlons rondelles… Il y en a plusieurs sortes, interchangeables, qui se vissent ou se fixent sur les pointes de bâtons. Pensez à bien les nettoyer en fin de saison, surtout pour les systèmes à vis, si vous voulez qu’elles durent! Les plus petites sont utilisées pour la randonnée pédestre, les plus larges pour la neige.

Les bâtons de marche: des indispensables! Photo: Deposit
Avant un achat, prenez bien en main les poignées de bâtons afin de vérifier qu’elles ne vont pas à l’encontre de la morphologie de vos mains. Photo: Deposit

Usages secondaires 

En dehors du fait que les bâtons aident à mieux marcher, ils ont plusieurs autres utilités, comme celle de pousser des branches hors du sentier sans se pencher. Ils peuvent également servir de piquets pour un double-toit, une bâche ou tout autre abri de fortune. Et j’aime surtout les utiliser, plantés dans le sol, pour faire sécher mes bas ou une chemise à la pause du midi ou le soir, au camping, quand il n’y a pas d’arbres ou d’arbustes alentour…