Le 29 avril marque la Journée internationale de la danse.
Des danses rituelles des Autochtones mentionnées dès 1534 dans les journaux de Jacques Cartier à la danse contemporaine en passant par les ballets russes, les bals masqués, les sets carrés et toutes les formes de danses sociales, la danse a toujours occupé une place de choix au Canada. Voici 22 photos pour en témoigner.
1- La «Klukwan Potlatch», danse de bienvenue aux Sitkas, 1900
18- Claude Menier, Jean Menier, sénateur Gaston Menier, Louise Cuchy gouvernante des enfants, Hubert Menier et M. Mme Georges Menier exécutant un pas de danse sur le pont du S.S. SAVOY. Anticosti, 1923
Photo: Bibliothèque et Archives Canada
19- La foule regarde danser un couple non identifié
Photo: Bibliothèque et Archives Canada
20- Madame MacLachlan exécutant une danse des Highlands pendant que son époux Duncan MacLachlan et James Nowlan jouent de la cornemuse
Photo: Bibliothèque et Archives Canada
21- Martha Graham dans Ekstasis
Photo: Soichi Sunami. Bibliothèque du Congrès, avec la permission de la famille Sunami
Vous êtes célibataire? Vos ami(e)s ou conjoint(e)s ne sont pas libres ou n’ont pas envie de faire une sortie? Vous n’avez pas d’auto? Savez-vous qu’il existe plusieurs organismes à but non lucratif qui proposent tout au long de l’année des sorties de groupes pour vous rendre la vie de plein air facile? Club sportif et club social réunis!
Plus ou moins connus, ces organismes fonctionnent généralement sur la base du bénévolat ou avec une petite équipe de salariés et guides. Leur mission est d’encourager la pratique d’activités de plein air, de réduire les coûts des sorties en pratiquant le covoiturage ou le transport en bus, de favoriser l’esprit de groupe et l’entraide, ainsi que de veiller à la sécurité des participants. Idéal, donc, pour ceux qui se sentent isolés ou qui n’ont pas trop d’argent à consacrer à leurs loisirs.
Certains demandent une adhésion annuelle dont le prix varie entre 15 à 50$. Par contre, il est souvent possible de payer seulement 5$ pour avoir le droit de participer à une sortie. Les niveaux de difficulté des activités sont bien identifiés et il y en a pour tous les goûts, des débutants aux experts. Voici un petit aperçu de ce monde grouillant de projets.
Les clubs de marche
Il en existe dans toutes les régions du Québec. Gérés par des bénévoles, ils organisent régulièrement des randonnées à pied ou en raquettes dans leur coin de pays. Ils font très souvent un travail remarquable pour l’aménagement et l’entretien de sentiers en région.
Une cinquantaine sont affiliés à la Fédération québécoise de la marche. Son site, Rando Québec, contient un bon répertoire pour entrer en contact avec eux. On ne saurait trop vous conseiller d’adhérer à la fédération (29,50$ par an) qui publie un beau magazine mensuel. Le site est aussi une mine d’informations pour trouver les activités organisées par les clubs affiliés.
Cet organisme a un fonctionnement bien rodé, avec transport en bus et guides accompagnateurs.
Des balades sont organisées chaque dimanche matin sur le mont Royal. Le samedi, ce sont des marches citadines dans différents quartiers de Montréal. Les sorties d’une journée ou plus sont un peu plus chères qu’ailleurs, mais on n’a pas le tracas du transport.
Né en 1974, ce club de plein air d’abord centré sur le vélo a élargi ses horizons. Il propose entre autres du cyclotourisme, de la randonnée pédestre, du ski de fond (en piste ou hors piste), de la raquette, sur une journée ou plus. Les organisateurs sont tous bénévoles. Le covoiturage est de rigueur et il suffit de payer 4$ à la première sortie pour devenir membre.
Le MOAC est né en 2004 et compte plus de 2000 membres, anglophones et francophones. Il fait partie du vaste mouvement international Meetup, lequel regroupe 30 millions de membres dans 183 pays. Cette organisation où l’entraide est la norme vise à rassembler des gens selon leurs intérêts pour «explorer, apprendre, partager» dans des domaines très variés comme la cuisine, l’écriture ou la nature. Le MOAC a plusieurs cordes à son arc: ski de fond, randonnée, vélo, canot, camping.
Fort de plus de 500 membres, il s’affiche résolument comme un club social et sportif. L’adhésion annuelle est plus chère (50$), mais les sorties sont à coûts réduits, en mode covoiturage.
On touche à tout: rando, escalade de roche ou de glace, ski de fond, ski hors-piste, ski de haute route, raquette, alpinisme… et même à des cours et ateliers.
Ce club est spécialisé dans le ski de fond et la raquette. Constitué en coopérative, il nolise un autocar pour huit dimanches en janvier et février à l’intention de ses membres. Cependant, les invités sont acceptés en échange d’une somme modique. Les sorties se font principalement dans les Laurentides (Domaine Saint-Bernard, parc du Mont-Tremblant, parc régional de la forêt Ouareau, par exemple), dans Lanaudière (la Montagne coupée) et dans les Cantons-de-l’Est (parc du Mont-Orford).
C’est l’un des vétérans de ce monde de passionnés de randonnée, de ski nordique et de raquette. Créé en 1949, il regroupe 250 membres, pratique le covoiturage avec partage du prix de l’essence, les sorties avec un chef d’équipe bénévole, et ne demande que 20$ en frais d’adhésion annuelle.
Photo: Pascale Dominique. Facebook Club de Montagne le Canadien.
Ce club se spécialise depuis 2002 dans les excursions et voyages de plein air pour les gais et leurs amis. L’adhésion ne coûte que 15$, mais on peut aussi payer 5$ pour chaque activité. Le club fonctionne avec le covoiturage et des bénévoles pour organiser les sorties. Au menu: randonnées, canot, kayak, raquette, ski de fond, vélo…
Le scandale entourant Facebook a fait réaliser à plusieurs l’étendue des informations personnelles amassées par les géants technos. Parfois, les entreprises de la Silicon Valley vous connaissent mieux que vous-mêmes…
Votre âge et votre sexe
Même si vous n’avez jamais dit à Google votre âge et votre sexe, l’entreprise est capable de prédire ces informations en fonction de votre utilisation du web, que ce soit avec le moteur de recherche ou par ses autres services. Vous ne le croyez pas? Vous pouvez le vérifier par vous-mêmes. Notons que Google n’est pas la seule entreprise à faire des prédictions du genre. Twitter, par exemple, découvre aussi votre sexe pour ses annonceurs.
Ce que vous aimez
Facebook sait ce que vous aimez grâce aux boutons J’aime sur lesquels vous cliquez et aux pages que vous suivez. C’est évident. Mais Google, Twitter et les autres prédisent aussi vos champs d’intérêt en fonction de ce que vous cherchez, de ce que vous publiez et du contenu avec lequel vous interagissez. Vous avez tweeté à propos d’une série télé? Twitter s’en souvient. Vous cherchez souvent des gadgets sur le web? Google sait que vous aimez l’électronique. Vous pouvez consulter ce que vous aimez selon Google ici, et selon Twitter, ici.
Où vous êtes allé
Si vous possédez un téléphone Android, Google suit à la trace vos moindres déplacements, ce qui vous permet de retrouver le dépanneur que vous avez visité la semaine dernière ou de suivre pas à pas votre itinéraire de voyage d’il y a sept ans. Ces informations sont aussi conservées si vous possédez un iPhone et que vous utilisez Google Maps, mais avec moins de précision.
Les numéros de téléphone de vos amis
Lorsque vous avez créé votre compte Facebook, le service vous a demandé d’entrer vos informations personnelles, comme votre compte Gmail ou votre bottin téléphonique mobile, pour accéder à vos contacts afin de retrouver vos amis sur le réseau social. Facebook n’a toutefois pas fait que retrouver ces personnes: l’entreprise a gardé en mémoire toutes les informations obtenues par ces recherches, comme leurs adresses personnelles, leurs numéros de téléphone et les notes que vous aviez enregistrées à propos d’eux. Pour obtenir ces informations, vous devez télécharger les données que Facebook possède sur vous.
Votre historique précis dans les services en ligne
Pratiquement tous les services en ligne conservent chaque menu détail de vos interactions avec eux, et ce, à perpétuité. Les répercussions de cette sauvegarde sont particulièrement impressionnantes pour ceux qui utilisent les produits de Google, comme Chrome et YouTube. À partir d’ici, vous pouvez, notamment, voir tous les sites que vous avez consultés, tout ce que vous avez cherché, toutes les vidéos YouTube que vous avez regardées et beaucoup plus.
Votre vitesse sur la route
Plusieurs entreprises connaissent votre vitesse sur la route, notamment celles qui produisent des logiciels de navigation GPS. L’information n’est pas obtenue par votre véhicule directement, mais par votre téléphone, qui est constamment suivi par les tours cellulaires ou les GPS. Il y a quelques années, cette information a d’ailleurs été vendue par le fabricant TomTom à la police néerlandaise, qui l’a utilisée pour choisir les endroits où placer ses agents pour les contrôles de vitesse.
Plusieurs entreprises connaissent votre vitesse sur la route, notamment celles qui produisent des logiciels de navigation GPS. Photo: Dan Chung, Unsplash
Si vous êtes désirable ou non
Ceux qui utilisent le service Tinder – généralement les plus jeunes qui ont grandi avec Internet – pour trouver l’âme sœur ou pimenter leurs soirées seront peut-être étonnés d’apprendre que le réseau social leur accorde une note pour savoir s’ils sont désirables ou non. Un Adonis que les gens aiment constamment se fera donc surtout proposer de jolies personnes, alors qu’un individu moche verra surtout des gens «moyens» sur l’application. Vous ne pouvez toutefois pas connaître votre pointage.
À quoi vous ressemblez
Facebook est capable de vous reconnaître sur une photo, même si elle a été téléversée par un étranger, ce qui permet notamment de se protéger si un individu malveillant utilise notre image à notre insu. La reconnaissance faciale est aussi utilisée par d’autres entreprises, comme Amazon, Apple et Google. Dans le cas d’Apple, notons que les données reliées à cette reconnaissance sont sauvegardées dans les téléphones directement, et non sur ses serveurs.
Quel genre de personne vous êtes
Savoir ce que vous aimez est une chose, mais Facebook pousse la note en extrapolant aussi sur le genre de personne que vous êtes. Si vous utilisez le réseau social de partout dans le monde, Facebook vous identifiera ainsi comme un grand voyageur auprès des annonceurs, et si quelqu’un d’autre dans votre foyer qui n’est pas un membre de la famille utilise Facebook, vous serez identifié comme habitant en colocation. Vous pouvez accéder à ces informations ici.
L’arrivée de la locomotive à vapeur au XIXe siècle a joué un rôle fondamental dans l’histoire du Canada.
Des industries et des villes ont poussé le long des chemins de fer, des régions se sont ouvertes, la Confédération de 1867 fut elle-même fondée sur des liens d’acier. Bien entendu, ces investissements massifs entraînèrent leurs lots d’abus et de scandales, mais il reste qu’on ne peut nier notre héritage ferroviaire.
Voici 30 images de ces belles machines, d’un océan à l’autre.
1- Donald Smith, devenu Lord Strathcona, enfonçant le dernier crampon, CP, Craigellachie, Colombie-Britannique, 1885 (reproduction vers 1910)
En raquettes hier, à pied demain, mes bâtons télescopiques accompagnent mes pas depuis des lustres. Pour les adeptes de randonnée pédestre, ils sont désormais aussi précieux que le sac à dos ou la bouteille d’eau: des indispensables, tout simplement. Apprenez pourquoi, mais aussi comment faire des choix judicieux à l’achat, et surtout, comment les utiliser adéquatement.
Exercice complet
Le gros avantage des bâtons de marche est qu’ils permettent de répartir l’effort musculaire sur la totalité du corps plutôt que sur les jambes seulement. En montée dans un sentier, les experts estiment à au moins 15% l’allègement procuré aux jambes, tandis que le haut du corps comble la différence. Même chose pour le bas du dos, moins sollicité. En tant qu’aide au mouvement, «les bâtons vous permettent d’être moins énergivores», selon l’expression de Mathieu Fortin, conseiller chez Mountain Equipment Coop (MEC).
En descente, l’utilisation de bâtons est magique pour amortir les chocs, réduire les risques de chutes et protéger ses genoux, surtout si vous vous apprêtez à «avaler» un bon dénivelé, et encore plus si vous portez un sac à dos. On estime à 25 à 30% la réduction des chocs aux articulations en descente (surtout aux genoux, mais aussi aux chevilles).
Photo: Giorgio Minguzzi, Flickr
Équilibre et points d’appui
Qui n’a jamais ramassé un bout de bois sur le bord d’un chemin ou utilisé un «bâton de berger» pour marcher en montagne? Le problème, c’est que vous ne travaillez qu’avec un seul côté du corps, alors qu’avec deux bâtons, l’équilibre est bien établi et la posture, parfaitement ergonomique.
Les bâtons constituent en effet pour le marcheur deux points additionnels de contact avec le sol, ce qui améliore grandement la stabilité, surtout en terrain accidenté, dans la boue printanière ou lorsqu’il faut traverser un ruisseau.
S’ils sont moins nécessaires sur terrain plat, ils rythment néanmoins la cadence et vous rendent prêts à toute éventualité dès que le sentier grimpe ou descend. Ils peuvent cependant être plus encombrants qu’autre chose sur les roches, particulièrement lorsqu’on atteint des sommets dénudés ou qu’il faut s’aider des mains pour monter. De plus, en descente sur roches ou dans des pierriers, il faut être très vigilants pour s’assurer de poser les pointes de bâtons de façon à ce qu’ils ne dérapent pas… Rien n’est parfait!
Les bâtons de marche améliorent la stabilité. Photo: Deposit
Télescopiques, vous dites?
Il existe des bâtons en une, deux ou trois sections et la gamme est devenue très sophistiquée au fil des ans. Les plus vendus pour la randonnée sont désormais en deux ou trois sections rétractables, ce qui facilite grandement le rangement, y compris dans un sac à dos ou une valise.
Matériaux et prix
L’aluminium, le carbone et le titane sont les matériaux les plus utilisés. L’aluminium est passablement résistant, durable, plutôt léger, et le moins coûteux des trois. Il est à noter que les bâtons d’aluminium plient avant de casser, alors que les bâtons en carbone, plus légers, vont casser sans plier. On peut également opter pour le titane, réputé ultra-résistant, ultra-léger, mais aussi le plus cher sur le marché.
Le carbone est le matériau qui a la cote à l’heure actuelle. Pour les voyageurs, mais aussi les coureurs en sentier, Mathieu prédit un bel avenir au petit dernier de Black Diamond, dénommé Carbon FLZ. Doté de trois sections ajustables, il ne mesure que 34 cm plié!
Les prix varient de 70$ à plus de 200$, selon le matériau et le système de fermeture utilisé pour bloquer les sections de bâtons. Ne lésinez pas trop sur le prix si vous voulez les apprécier longtemps. «À partir de 100$, vous aurez une bonne qualité», estime Mathieu Fortin.
Chez MEC, par exemple, les meilleurs vendeurs sont les bâtons Black Diamond Trail Poles, trois sections, en aluminium, à 99$, avec longueurs différentes pour hommes et femmes. Les plus chers? D’autres Black Diamond, à 180$, mais en carbone, donc les plus légers sur le marché…
Préférez en tout cas les systèmes de fermeture (pour régler les longueurs de sections) à clip (très faciles à utiliser) plutôt que ceux où l’on visse l’une des sections sur l’autre, ce système vieillissant mal.
Le meilleur vendeur chez MEC: les bâtons Trail de Black Diamond à 99$. Photo: MEC
Régler ses bâtons selon sa taille et le terrain
Comme ils sont télescopiques, les bâtons sont très faciles à ajuster selon sa taille. La seule règle importante à retenir est que, les mains sur les poignées, les bras doivent être à 90 degrés par rapport au sol sur terrain plat. En montée, il faut réduire la longueur d’une section pour éviter de lever les bras et les épaules trop haut. «Cela permet de mieux faire travailler les muscles», note Mathieu.
On peut aussi sortir ses mains des dragonnes (les boucles de tissu qui aident à maintenir les bâtons dans vos mains) et garder la règle du 90 degrés en montant ou en descendant ses mains le long des bâtons. Plusieurs fabricants ont entouré le tube de caoutchouc sous la poignée pour permettre cette manipulation sans se faire d’ampoules. Comme une poignée secondaire!
En descente, inversement, mieux vaut rallonger ses bâtons pour garder une bonne position et une stabilité optimale, surtout en forte pente. Plus ils sont longs, plus vous pourrez vous appuyer dessus et donner du répit à vos genoux!
Photo: Giorgio Minguzzi, Flickr
Poignées, rondelles et pointes
Prenez bien en main les poignées de bâtons avant un achat pour vérifier qu’elles ne vont pas à l’encontre de la morphologie de vos mains, car sinon, vous risquez d’avoir une mauvaise préhension ou de vous faire des ampoules. Vérifiez aussi que le matériau vous convient, qu’il soit en caoutchouc, en liège (Leki s’est fait une belle réputation en la matière) ou en mousse dure. Les poignées en plastique rigide, dans les modèles d’entrée de gamme, finissent par être inconfortables.
Les pointes sont parfois munies de capsules de caoutchouc qu’on peut retirer pour plus d’adhérence ou remettre quand on ne veut pas abimer le terrain. Certains parcs, notamment aux États-Unis, exigent les pointes avec caoutchouc.
Enfin, parlons rondelles… Il y en a plusieurs sortes, interchangeables, qui se vissent ou se fixent sur les pointes de bâtons. Pensez à bien les nettoyer en fin de saison, surtout pour les systèmes à vis, si vous voulez qu’elles durent! Les plus petites sont utilisées pour la randonnée pédestre, les plus larges pour la neige.
Avant un achat, prenez bien en main les poignées de bâtons afin de vérifier qu’elles ne vont pas à l’encontre de la morphologie de vos mains. Photo: Deposit
Usages secondaires
En dehors du fait que les bâtons aident à mieux marcher, ils ont plusieurs autres utilités, comme celle de pousser des branches hors du sentier sans se pencher. Ils peuvent également servir de piquets pour un double-toit, une bâche ou tout autre abri de fortune. Et j’aime surtout les utiliser, plantés dans le sol, pour faire sécher mes bas ou une chemise à la pause du midi ou le soir, au camping, quand il n’y a pas d’arbres ou d’arbustes alentour…