Sur le radar économique

En route vers l’abolition de la taxe de bienvenue?

Immobilier: abolir les droits de mutation?



Quoi de plus fâchant que de devoir assumer une lourde dépense additionnelle lors de l’achat d’un bien immobilier? «La taxe de bienvenue porte très mal son nom. Y a-t-il une plus détestable manière d’accueillir les nouveaux propriétaires que de leur expédier une charmante facture de plusieurs milliers de dollars?», demande Stéphanie Grammond dans La Presse+. Il serait, en effet, peut-être temps d’abolir cette taxe ou d’en revoir sérieusement les modalités.

D’ailleurs, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) continue de faire des représentations en ce sens auprès des différentes instances gouvernementales. L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) voit aussi cette recommandation d’un bon œil. Les échelles de taxation utilisées pour calculer les droits de mutation immobilière sont au beau fixe depuis 1992. La valeur des propriétés, elle, a été multipliée par près de trois fois lors de cette même période.

Dans un autre ordre d’idées, les investisseurs immobiliers à la recherche de leur prochain immeuble à revenus ont tout intérêt à lire ce texte rédigé par Yvan Cournoyer, sur Les Affaires. Vous y trouverez quelques pistes pertinentes pour dénicher plus rapidement l’aubaine convoitée!

Banques: au tour de la Laurentienne de faire couler beaucoup d’encre!

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La semaine passée, le Mouvement Desjardins annonçait la suppression de 83 postes de direction. Cette semaine, c’est la Banque Laurentienne du Canada qui coupe 300 postes et fusionne 50 succursales. De l’avis même du président et chef de la direction de la Laurentienne, François Desjardins, le fonctionnement du modèle bancaire traditionnel est «désuet». Cette annonce importante… en cacherait-elle une autre? Entretemps, les employés syndiqués de l’institution ont obtenu une ordonnance pour empêcher leur employeur de déployer le projet-pilote «Mascouche» destiné à l’implantation d’un nouveau modèle de succursale bancaire.

Bourse: un déclin à venir?

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Les Bourses canadiennes et américaines continuent de bien faire, progressant lentement mais sûrement, sans recul d’importance. Les investisseurs semblent faire fi des différents événements susceptibles d’influer négativement les marchés dans leur quête d’obtenir un rendement décent. Mais attention! Des mises en garde surgissent à gauche et à droite. C’est ainsi que le stratège boursier bien connu François Trahan vient de passer dans le camp des moins optimistes.

De son côté, dans un billet publié sur le blogue «La Sentinelle de la Bourse», Dominique Beauchamp se demande si le recul des rachats d’actions effectués par les entreprises du S&P 500 pourrait s’avérer le signe d’une surévaluation des marchés boursiers. À la fin de celui-ci, une liste des dix entreprises les plus habiles pour racheter à des fins d’annulation leurs actions au rabais.

Finances personnelles: compte bancaire conjoint «nouveau genre»

La banque en ligne américaine Simple s’attaque au fléau des chicanes de couple causées par… l’argent! La société propose désormais un compte partagé (Simple Shared) sous haute surveillance. Celui-ci permet au détenteur d’être averti, en temps réel, des dépenses effectuées par les personnes ayant accepté de partager le compte. Chaque client possède un «compte privé» et peut envoyer une demande de partage. Est ainsi créé un troisième compte — partagé — une fois que le destinataire visé accepte la requête. Toutes les transactions réalisées dans ce compte bancaire sont visibles par tous, en temps réel, alertes incluses. L’objectif? Remettre en question une dépense considérée comme superflue dès qu’elle survient, et non au moment de la réception du relevé. Tous les détails sur Conseiller et sur Bloomberg.