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5 activités à faire (encore) en octobre

La randonnée est l’activité-phare de l’automne, mais le vélo de route et le vélo de montagne aussi. Et en octobre, l’eau des lacs, des rivières et même du fleuve Saint-Laurent n’est pas encore bien froide. Ne ratez pas l’occasion de sortir en planche à pagaie, en kayak de mer ou canot pour profiter de ce mois aux couleurs chatoyantes.

Randonnée pédestre en Outaouais

Bienvenue au Rocher-à-l’Oiseau, près de Sheenboro, dans la région du Pontiac. Ce site naturel se cache au cœur de la ZEC Saint-Patrice, sur le chemin Schyan.

Le rocher à l’Oiseau est un site sacré de la Nation algonquine qu’on atteint à pied en traversant une forêt d’arbres matures. Le sentier de 4,5 km à l’aller mène ensuite à un petit lac bucolique, puis rejoint le haut d’une paroi rocheuse qui s’élève à 150 m au-dessus de la rivière des Outaouais. Imaginez la vue plongeante!

S’il vous reste de l’énergie, n’hésitez pas à dévaler les 150 m de pente sur seulement 1,5 km pour vous rendre jusqu’à la pointe à l’Oiseau. De là, vous pourrez admirer d’en bas, bien qu’un peu de loin, le rocher à l’Oiseau, même si vous ne pourrez pas voir les pictogrammes que des chamans ont peint à la main sur la paroi.

Après un petit arrêt à la plage en bord de rivière, il sera temps de remonter sur le même sentier. Attention aux périodes de chasse au gros gibier, en septembre et novembre. Dossard orange ou vêtements de couleurs vives fortement recommandés durant cette période.

Photo: Facebook Sentier du Rocher-à-l'Oiseau / Oiseau Rock Trail

Planche à pagaie en Montérégie

L’automne, je suggère de commencer à porter un wetsuit en néoprène si vous en possédez un avant de partir faire un tour en planche à pagaie, même au sud du Québec, à moins qu’il fasse encore chaud à l’extérieur. Choisissez un plan d’eau calme (plutôt un lac ou un archipel bien abrité du vent), enfilez votre veste de sauvetage et vogue la planche…

Le bassin de Chambly, en Montérégie, est un de ces plans d’eau bien abrités, idéal pour faire un tour en planche à pagaie. On en profite pour admirer depuis l’eau la beauté architecturale d’une des icônes de la région: le lieu historique national du Fort-Chambly. L’accès au bassin se fait via le quai municipal de Chambly au parc Martel.

Photo: Facebook Tourisme Montérégie

Vélo de montagne dans la région de Québec

Le vélo de montagne est une activité parfaite pour l’automne, alors que les températures ne sont ni trop chaudes, ni trop froides. Les réseaux de qualité, avec de multiples sentiers, se multiplient et couvrent désormais toutes les régions du Québec. Vérifiez toutefois que les sites pour pratiquer cette activité sont bien ouverts quand vous le souhaitez, surtout après les jours de grosse pluie, où la boue impose des fermetures de pistes.

La Vallée Bras-du-Nord est devenue au fil des ans une destination incontournable pour le vélo de montagne, avec des pistes bien aménagées depuis 2007, pour tous les niveaux et dans un décor diversifié, incluant des bords de rivière et de gros caps rocheux. Dans le secteur Saint-Raymond, place aux experts capables de monter sur deux petits sommets et d’en redescendre.

Le secteur Shannahan offre aussi sur 8 km2 et 70 km de sentiers singletrack quelques beaux défis, comme la piste Neilson, plutôt technique, avec sa montée et plein de «ponts» de bois. Deux autres pistes (Beurre d’érable et Boréale) sont plus accessibles aux cyclistes débutants ou intermédiaires. Pour tous, c’est une invitation à plonger dans la forêt boréale, à gravir des collines et longer des falaises.

Dans le secteur Saint-Raymond, 30 km de pistes étroites, au nombre de trois et de niveau intermédiaire et avancé, sont offertes en vallée dans un décor champêtre, avec de courtes montées et des descentes pleines… d’adrénaline! 

Photo: Facebook Vallée Bras-du-Nord

En kayak de mer ou canot au parc régional du Poisson Blanc

Le parc régional du Poisson Blanc, dans les Hautes-Laurentides, n’est pas qu’un trésor pour la pêche. C’est aussi un plan d’eau exceptionnel, s’étirant sur une trentaine de kilomètres du nord au sud avec deux lacs successifs, celui des Sables et celui du Poisson blanc.

Le parc est agrémenté de plus de 84 îles, qui attirent de nombreux kayakistes et canoteurs. Ceux qui veulent encore camper en octobre y trouveront un large choix de sites rustiques bien isolés. Sinon, il y a trois microrefuges et un lean-too moderne, nommé Prisme, pour compléter l’offre d’hébergement du parc sur les rives du grand réservoir.

En plus de se balader sur l’eau, on peut marcher. Le parc a en effet développé un réseau de 10 sentiers de randonnée pédestre sur les berges ou sur les îles.

Sur place, on peut louer plusieurs types d’embarcations: canots, kayaks de mer, planches à pagaie et les originaux «catacanots», avec deux canots assemblés en parallèle. Idéal pour les familles.

Photo: Facebook Parc régional du Poisson Blanc

Vélo de route sur Le P’tit Train du Nord

Doyen des parcs linéaires québécois construits sur d’anciennes voies de chemin de fer, celui du P’tit Train du Nord est au mieux en octobre pour rouler «dans les couleurs».

De Saint-Jérôme à Mont-Laurier, il déroule ses 201 km de piste, alternant asphalte et poussière de roche. L’ajout d’une section entre Saint-Jérôme et Bois-des-Filion, dans le secteur de Sainte-Thérèse-de Blainville, porte le total à 234 km. Les autres secteurs sont ceux de la MRC Rivière-du-Nord et de la MRC des Pays-d’en-Haut, de la MRC des Laurentides et de la MRC Antoine-Labelle.

Partie du réseau de la Route verte, le parc linéaire offre l’avantage d’être en terrain relativement plat, même si la piste s’élève un peu entre Saint-Jérôme et Saint-Faustin–Lac-Carré, avant de retrouver une faible élévation jusqu’à Mont-Laurier. La majorité des cyclistes font cependant le trajet du nord au sud pour bénéficier d’une inclinaison favorable.

Photo: Facebook Parc Linéaire le P'tit Train du Nord

À l’agenda

Deux forfaits tout compris

Locapaq, jeune entreprise montréalaise de location d’équipement de plein air, organise deux activités guidées en octobre:

  • une randonnée pédestre guidée sur le sentier du Fjord, au Saguenay (entre L’Anse-Creuse et Tadoussac), du 5 au 9 octobre, en forfait tout compris, incluant même le transport depuis Montréal, avec trois nuits de camping;
  • une expédition en packraft (embarcation individuelle) sur la rivière Rouge, les 9 et 10 octobre, également en forfait tout compris.

Le Grand Mouvement ParticipACTION

ParticipACTION lance pour tout le mois d’octobre le «Grand Mouvement», une opération destinée à faire bouger les Canadiens en famille, entre amis ou avec des collègues. On explore d’abord virtuellement le pays via l’application gratuite de l’organisme voué à l’activité physique, puis on s’active en plein air en courant la chance de gagner des prix, dont un voyage au Yukon.

Grand cherche et trouve nature

L’organisme montréalais Guêpe (Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement) invite le 2 octobre à Montréal à un «Grand cherche et trouve de la nature». Des naturalistes vous confieront des missions d’observation sur le Parcours Gouin. Objectif: démystifier la biodiversité urbaine et les différents rôles des parcs urbains. Les 2 et 3 octobre, il convie aussi à un rallye-nature au parc de la Cité de Longueuil, toujours en compagnie de ses éducateurs-naturalistes.

Le Mont-Sainte-Anne, sur deux roues ou à pied

Le Mont-Sainte-Anne, entre Québec et Charlevoix, n’est pas seulement une station de ski alpin réputée. À l’image de bien d’autres au Québec (Le Massif, Sutton, Tremblant…) qui ont fortement investi ces dernières années dans une offre quatre-saisons avec de beaux réseaux de sentiers pédestres et de vélo de montagne, celle du Mont-Sainte-Anne a poursuivi cet été l’aménagement de ses pistes de vélo de montagne, activité qui gagne en popularité au Québec. Déjà bien étoffé précédemment, le réseau compte désormais 32 km de sentiers de descente et 135 km de cross-country ou enduro (mélange de descente et montées).

En descente sur deux-roues

En vélo de montagne, les pistes dites de descente ne sont pas pour tout le monde. Il faut être d’un bon calibre, être bien équipé (avec casque intégral), n’avoir pas froid aux yeux et aimer se lancer dans une pente bien raide…

La station n’a pas lésiné cette année pour faire plaisir aux adeptes de cette catégorie de cyclistes de montagne! Elle a en effet investi 150 000$ dans la rénovation complète d’une piste de 6,3 km – La Grisante – qui part du sommet. Pour s’initier à la descente, c’est une nouvelle option, en plus de La Baptême, piste de 4,5 km qui part aussi du sommet et rejoint les pistes de cross-country.

Deux autres pistes de descente classées rouge (La Vietnam et La Tordue) et huit classées noire (dont celle de La Coupe du Monde) démontrent à quel point le Mont-Sainte-Anne joue dans la cour des grands, y compris à l’international, dans cette discipline sportive.

La station n’a pas lésiné cette année pour faire plaisir aux adeptes de vélo de montagne! Photo: Hoshi Yoshida, Facebook Mont-Sainte-Anne

58 pistes de cross-country 

Ce secteur déborde complètement de la station de ski en une multitude de sentiers qui s’épivardent au nord et à l’est. De la piste multifonctionnelle de 3 km qui suit peu ou prou la rivière Jean-Larose à La Pénélope (piste extrême de 5,2 km qui transite par le mont Férréol, plein nord), la panoplie des possibilités est incroyablement diversifiée.

Pour les débutants en vélo de montagne, le Circuit Jean-Larose (6,5 km) suit la piste multifonctionnelle et permet d’atteindre gentiment La Boucle d’Or (2,7 km), aux beaux virages fluides, puis de se mesurer à une piste un peu plus difficile, comme La Germaine (1,6 km), dont les virages sont nombreux et variés.

Les options de pistes de niveau intermédiaire sont nombreuses dans le secteur du camping, mais on peut aussi partir du bas de la montagne et le rejoindre en empruntant La Bouttaboute, longue de 5,3 km et présentant son lot de défis, avec de gros virages inclinés, des ponts et quelques passages plus techniques.

La courte Cairn (1,2 km) est une autre piste très prisée des amateurs de sensations un peu fortes, tandis que les experts aiment se lancer à bride abattue sur La Yable, piste noire de seulement 700 mètres de long, et l’Avenue Royale (600 mètres seulement) pour sauter, virer et planer dans les airs!

Débutant, intermédiaire ou avancé; les options de pistes sont nombreuses! Photo: Giom Giom, Facebook Mont-Sainte-Anne

À noter:

  • En fonction jusqu’au 11 octobre, les télécabines permettent d’atteindre (avec votre vélo) le sommet de la montagne à une altitude de 800 mètres en profitant du paysage, puis d’enfourcher votre vélo sur des pistes difficiles à extrêmes.
  • Sur sa carte interactive, la station suggère trois parcours (débutant, intermédiaire et expert) pour profiter de votre expérience sans vous casser la tête à choisir où aller.
  • On peut faire du vélo-camping sur place. Le Camping Mont-Sainte-Anne sert de «camp de base», étant en effet idéalement placé au cœur du réseau de sentiers de vélo cross-country. De nombreuses pistes, et parmi les plus récentes, partent carrément à deux tours de roues du camping. De plus, un rabais de 15% est appliqué sur les billets de vélo si vous y séjournez… mais attention, ce camping est très convoité. Il est déjà complet par exemple pour le week-end de la fête du Travail. 
En fonction jusqu’au 11 octobre, les télécabines permettent d’atteindre le sommet de la montagne avec votre vélo. Photo: Giom Giom, Facebook Mont-Sainte-Anne

Rando avec vue

Le Mont-Sainte-Anne a également plus d’un tour dans son sac en matière de randonnée pédestre. De son sentier panoramique, au sommet de la montagne, jusqu’à son ascension plus technique, on découvre de magnifiques parcours et des points de vue grandioses sur le fleuve Saint-Laurent et la région de Québec, avec un réseau de 42 km au total. Les chiens en laisse sont admis sur ces sentiers.

Parmi les options possibles (jusqu’au 11 octobre), il y a celle proposée par la «Panorama Express», avec remontée mécanique pour quelques dollars en plus du billet rando, et sans chien. Du haut de la tour d’observation de 360° située près de la gare des télécabines, on se gorge déjà d’un décor naturel à couper le souffle. Il est temps ensuite de partir sur l’un des trois sentiers pédestres du sommet (Chemin des Belvédères, Le Charlevoisien et Le Panorama) pour une courte randonnée en nature, avant de dévaler les 625 mètres de dénivelé de la montagne.

Les plus valeureux montent plutôt à pied de la base de la station au sommet, où la pause pique-nique est de rigueur avant de prendre le chemin du retour. On n’a que l’embarras du choix selon son niveau avec six sentiers. On peut par exemple grimper par La Pichard, sentier facile de 4 km à l’est de la station, et redescendre côté ouest par La Libériste (7,9 km, classée difficile) ou inversement. L’Express, Le Sentier des Pionniers et La Gondoleuse montent ou descendent plus abruptement, tout comme La Crête et L’Escarpée. Reste pour les plus sportifs (marcheurs ou coureurs de trails) la Boucle de Québec Méga Trail, qui fait le grand tour de la station avec 25 km au compteur!

En randonnée, on découvre de magnifiques parcours et des points de vue grandioses sur le fleuve Saint-Laurent et la région de Québec. Photo: Étienne Dionne, Facebook Mont-Sainte-Anne

Cinq événements d’automne au Mont-Sainte-Anne

  • Du 4 au 6 septembre: Coupe du Québec XC 2021 (vélo de montagne)
  • 18 septembre: Raid MSA (15, 30, 45 et 60 km en vélo de montagne)
  • 25 septembre: Montée des Sommets GBV 2021 – défi de randonnée pédestre au profit du Centre Jeunesse de Québec consistant à gravir le sentier La Pichard autant de fois que possible en 3h30.
  • 3 octobre: Wildside Enduro  – championnat québécois de vélo de montagne
  • 8 au 10 octobre: Le défi des couleurs Simard, avec trois parcours de trails, dont un nocturne! 

Au programme dans Lanaudière: La randonnée qui fait du bien

Il reste quelques places pour une activité en forêt qui aura lieu le samedi 28 août au parc régional de la Matawinie, dans Lanaudière. «La randonnée qui fait du bien» propose sur le sentier des Murmures, dans la forêt Ouareau, un parcours guidé adapté du populaire jeu de teambuilding Totem. Objectif: marcher en nature tout en découvrant ses qualités et ses forces à travers le regard des autres.

Avec trois animateurs de choix: Patrick Auger, président de l’entreprise Kilomètre et instructeur de marche afghane; Alisson Turcotte, enseignante de yoga et consultante en développement personnel et spirituel; Denis Chagnon, journaliste, animateur et comédien amateur, qui a publié en 2020 L’homme qui marche partout.

Horaires: de 9h à 15h; infos et inscriptions ici.

9 activités de rêve sur la «route des baleines»

Rando, kayak, tyroliennes, via ferrata et même plongée… De Tadoussac à Havre-Saint-Pierre, la Côte-Nord est un paradis pour faire du plein air entre terre et mer!

1 - Tadoussac en vélo électrique

Passé le fjord du Saguenay en traversier, Tadoussac fait figure d’oasis vibrante et accueillante avant d’entrer de plain-pied dans la belle Côte-Nord. On peut désormais louer un vélo électrique chez Vélo E-Go sur la rue des Pionniers, près de l’office de tourisme, pour sillonner le charmant village et aller même un peu plus loin. Avec ses rues bien en pente, Tadoussac offre un lieu idéal pour utiliser l’assistance électrique de ces vélos, mais on peut tout de même faire grimper son rythme cardiaque sans laisser le moteur tout faire! Chacun à sa guise…

Après avoir fait le tour du cœur du village, grimpé sur ses hauteurs et longé la plage, j’ai piqué jusqu’au débarcadère des croisières, puis pris une petite route à l’est de Tadoussac. Après le golf verdoyant, elle s’enfonce dans la forêt avant de rejoindre le secteur des dunes. On domine alors l’estuaire du Saint-Laurent à l’endroit même où le grand fjord mêle ses eaux au fleuve. Avis aux ornithologues: les oiseaux migrateurs ont depuis longtemps adopté ce site de choix pour s’y reposer entre deux longs voyages dans les airs. À marée basse, on peut aussi partir de Tadoussac et suivre le bas des dunes à pied. 

Vélo E-Go propose la location de vélos électriques pour sillonner Tadoussac et les environs. Photo: Facebook Vélo E-Go

2 – Marche à dos de baleine

En route sur la 138 en direction des Bergeronnes. Curieux comme les roches lisses et bombées du bord de mer ressemblent aux dos des baleines, luisant en moins. C’est justement pour voir des mammifères marins qu’on se balade sur les rochers (à moins de jouer simplement les contemplatifs) à partir du Centre d’interprétation du Cap-de-Bon-Désir, géré par Parcs Canada. On peut marcher ainsi des heures le nez au vent en direction des Escoumins ou au contraire vers le camping du Paradis Marin.

Mieux vaut être toutefois prudent et profiter de pauses répétées pour scruter les eaux noires à la recherche de ces marsouins, petits rorquals ou grosses baleines qui fréquentent les abords de la rive. Rien de mieux qu’une guide de Parcs Canada pour expliquer pourquoi: question de hauts fonds vers Tadoussac et d’eaux de plus de 300 mètres de profondeur devant nous avec un remue-ménage marin particulièrement fort, secouant les organismes marins qui constituent la nourriture préférée de nos amis les mammifères marins. Face à ce garde-manger providentiel, leurs ébats donnent lieu à des cris de joie chez les petits et les grands spectateurs que nous sommes. 

Pour voir des mammifères marins, rien de mieux qu'une balade sur les rochers à partir du Centre d’interprétation du Cap-de-Bon-Désir. Photo: Parcs Canada│É. Lavoie, Facebook Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent

3 - Apnée nordique aux Escoumins

Comment ne pas vouloir ensuite se jeter soi-même à l’eau pour jouer à la baleine, surtout quand il pleut dehors? Le hic, c’est que la température aquatique n’est pas loin du point de congélation. Qu’à cela ne tienne, aux Escoumins, le Centre de découverte du milieu marin, autre institution du parc marin Saguenay–Saint-Laurent, géré par Parcs Canada, abrite en son sous-sol un centre réputé de plongée sous-marine. On y organise aussi des sorties en «apnée nordique» pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux… histoire d’aller voir de près tout ce qui vit dans l’eau et sur les rochers du bord de l’eau. Il faut tout de même enfiler un gros wetsuit, des mitaines, des souliers d’eau et une cagoule en néoprène. Le costume n’est pas très seyant et la marche jusqu’à l’eau un brin pataude en homme ou femme-grenouille. Reste à enfiler les palmes, le masque et le tuba, puis à se jeter à l’eau. En longeant la rive, une lampe résistante à l’eau en main et la tête sous la surface, nul doute qu’on admirera des oursins, étoiles de mer, organismes marins fluorescents et peut-être quelques anémones.

Aux Escoumins, le Centre de découverte du milieu marin abrite un centre réputé de plongée sous-marine. Photo: L. Falardeau, Facebook Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent

4 - Kayak et tyroliennes à Baie-Comeau

Un peu après Baie-Comeau, on descend à pied de la route 138 jusqu’à la mise à l’eau d’Attitude Nordique, une entreprise écotouristique qui propose des sorties en kayak de mer et en planche à pagaie, mais aussi un parcours de via ferrata côtière et deux tyroliennes vertigineuses. La base de départ pour le kayak est un lieu splendide de bord de mer avec une plage encadrée par des rochers. Sur l’eau, direction la baie de Saint-Pancrace, puis celle du Garde-Feu. Les roches du rivage portent la marque indélébile du passage des glaciers. Après avoir débarqué des kayaks, le groupe part s’épivarder dans la forêt, question de monter un peu pour se jeter ensuite dans les airs sur les câbles de deux tyroliennes au-dessus de l’eau. Frissons garantis avant le retour tranquille en kayak.

L'entreprise écotouristique Attitude Nordique propose des sorties en kayak de mer et en planche à pagaie. Photo: Facebook Attitude Nordique

5 - Rando à l’île Grande Basque

L’archipel de Sept-Îles, qui n’est pas loin de la ville, se découvre en petit bateau ou en Zodiac grâce à Croisières Sept-Îles. On peut passer une bonne partie de la journée à sillonner l’île Grande Basque à pied. Elle compte 12 kilomètres de sentiers pédestres qui parcourent la forêt, grimpent sur un sommet ou longent de magnifiques plages. Il est parfois possible aussi de passer par les rochers pour profiter au maximum de la vue sur l’eau.

Les amateurs de camping trouvent sur l’île de beaux sites rustiques installés en bordure de plages. Croisières Sept-Îles organise également de joyeuses parties de pêche à la morue qui complètent bien l’expérience nautique.

De joyeuses parties de pêche à la morue complètent l’expérience nautique offerte par Croisières Sept-Îles.Photo: Facebook Croisières Sept-Îles

6 - Balade à la chute Manitou

Entre Sept-Îles et Rivière-au-Tonnerre, la chute Manitou est accessible à pied de la halte touristique de la Minganie. En moins d’une heure aller-retour, le parcours permet de descendre jusqu’à un belvédère qui donne sur une première cascade impressionnante de la rivière Manitou, en contrebas de la route. Suit un sentier à flanc de colline en forêt, avec de beaux sous-bois mousseux. Il est agrémenté parfois de trottoirs de bois et finalement d’un long escalier qui aboutit au pied de la rivière, qui se matérialise ici en une chute de 35 mètres de haut.

Photo: Pierre-Olivier Boily, Facebook Tourisme Côte-Nord

7 - Randonnée à la chute du Sault-Blanc

Un petit panneau blanc indique au kilomètre 1080 sur la route 138, aussi entre Sept-Îles et Rivière-au-Tonnerre, le départ du sentier de la chute du Sault-Blanc. Il est aménagé au minimum en forêt profonde de résineux, avec force racines et boue, ainsi que de bonnes descentes en lacets dont on imagine la remontée.

Quel bonheur pourtant d’aboutir après deux kilomètres de marche sur une immense plage perdue! Où est la fameuse chute? On la devine au loin, à l’autre bout de la plage, longue de plus de 500 mètres. Il faut marcher dans le sable pour s’en approcher, avec le bruit des vagues pour accompagnateur. De belles roches invitent juste avant la chute à faire une pause pique-nique, puis à prendre le chemin du retour via la plage. Reste à attaquer la montée en se renfonçant dans la forêt jusqu’au point de départ.

À voir: la chute du Sault-Blanc, longue de plus de 500 mètres. Photo: Anne Pélouas

8 – En kayak de mer à l’île aux Perroquets

 Longue-Pointe-de-Mingan, l’entreprise écotouristique Noryac organise, quand le temps le permet, des sorties en kayak de mer à l’île aux Perroquets, située à l’extrémité ouest de l’archipel de Mingan, réserve de parc national canadien.

Après une heure de bons coups de pagaie, on approche de l’île aux Maisons (sans maison), paradis des canards eiders, cormorans et autres volatiles marins. En faire le tour est facile avant de rejoindre sa voisine. La minuscule île aux Perroquets a conservé son joli phare et quelques bâtiments de gardiens. On peut y passer la nuit en forfait quatre étoiles tout compris.

Pour notre part, nous nous contentons d’un pique-nique aux saveurs de la Minganie, où le saumon fumé et le pesto de persil de mer font bon ménage, après avoir profité des lieux. Les falaises de l’île abritent en effet une colonie nicheuse de macareux moines, des petits pingouins et des eiders qui virevoltent de la paroi à la mer à la recherche de nourriture. Du grand spectacle!

Au retour, nous ferons un détour marin par l’île Nue de Mingan. Belle occasion de découvrir de magnifiques monolithes sculptés par la mer, avant de rejoindre la côte. 

Un beau détour par l'île Nue de Mingan! Photo: Facebook Julien Simard

9 - Au pays des monolithes, des plantes rares et des fossiles

Neuf îles de l’archipel de Mingan sont accessibles à la randonnée pédestre, pour un total de quelque 80 kilomètres de sentiers. Plusieurs disposent également de campings. Certains parcours empruntent seulement le littoral en roches et sable et il faut surveiller les tables des marées pour éviter de se mouiller les pieds.

On peut ainsi faire le tour de l’île Nue de Mingan en 4 heures pour 9 kilomètres, celui de l’île du Havre en 8 heures pour 17 kilomètres ou celui de la Grande Île en 12 heures pour 27 kilomètres. Des parcours nettement plus courts, de 300 mètres à 4 kilomètres, traversent certaines îles. Sur l’île de Napiauskau, l’un des plus intéressants est le sentier du poète Jomphe qui, en 300 mètres, donne un excellent aperçu des monolithes cachés dans la forêt. Sur l’île Quarry, on alterne entre les monolithes superbes du bord de mer, les landes ou tourbières où des plantes rares sont visibles, tandis que les roches des falaises sont incrustées de passionnants fossiles. Entre mer et terre, un autre exemple de cette fascinante Côte-Nord qui vous attend!

Photo: Anne Pélouas

Le Haut-Richelieu, côté terre et côté rivière

Au sud de la Montérégie, le Haut-Richelieu est bourré d’attraits en plein air. L’aventure douce est à l’honneur sur l’eau comme dans le cadre bucolique de cette région plutôt agricole. Parfait pour un joli dépaysement à deux pas de Montréal. 

La rivière Richelieu a quasiment un cours rectiligne du sud au nord, de sa source dans le lac Champlain jusqu’à l’endroit où elle se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Ses berges qui abritent de hauts lieux de villégiature sont tout de même relativement accessibles pour mettre à l’eau un canot, un kayak, une planche à pagaie ou un surf électrique.

Toute nouvelle, la coopérative de solidarité Alo Richelieu offre à cet égard une plateforme transactionnelle intéressante pour profiter d’«escales expérientielles», sous forme d’activités nautiques sur la rivière Richelieu ou autour, par exemple en vélo électrique.

À voile, en canot, en kayak ou en planche à pagaie

Au centre de plein air de L’Estacade, à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, on peut suivre des cours de voile ou louer des canots le week-end pour s’aventurer sur la rivière. Plusieurs mises à l’eau permettent aussi d’utiliser sa propre embarcation. Il faut veiller au passage de bateaux à moteur rapides, surtout les fins de semaine, mais une fois le chenal de navigation traversé, la rivière retrouve son calme et il est facile d’explorer de petites îles en avant de la grande île aux Noix, avec force herbages où les hérons et autres oiseaux de rivage sont nombreux.

Alo Richelieu a inclus dans son offre celle de l’organisme à but non lucratif O SUP SHOP qui cherche à «donner accès aux sports à pagaies à tous». On y réserve des cours de planche à pagaie sur la rivière Richelieu, mais il est aussi possible d’en louer au Centre-de-Plein-Air-Ronald-Beauregard et au Refuge de l’Île, à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix.

Photo: Facebook O SUP SHOP

Plongée sur épaves ou vélo dans la campagne

En filant plein sud, à Lacolle, de vieilles cabanes de pêcheurs agrémentent le parcours vers la marina Rose-des-Vents, à l’écart de la route principale. Les amateurs de plongée sous-marine trouvent au Monde du Silence, dans la marina, une possibilité unique d’explorer le monde des épaves via des plongées-découvertes.

Passant le pont vers Noyan, filez vers Venise-en-Québec. Le circuit vélo de la vallée du lac Champlain y débute. Belle occasion d’alterner entre les paysages aquatiques de la rivière Richelieu et du lac Champlain. La boucle de 74 km monte d’abord au nord vers Saint-Sébastien et Henryville par de petites routes de campagne au milieu des champs cultivés. On s’approche de la rivière Richelieu à la hauteur de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, puis on la longe plus au sud jusqu’à Noyan. Zigzaguant ensuite des deux côtés de la route 262, le circuit rase la frontière américaine avant de revenir vers Venise-en-Québec, avec le lac Champlain pour compagnon de route.

Louer un vélo électrique est aussi une option facile grâce à Alo Richelieu, avec quatre sites pour en prendre possession: le Centre-de-Plein-Air-Ronald-Beauregard, à Saint-Jean-sur-Richelieu, la Marina St-Tropez, à Saint-Blaise-sur-Richelieu, le quai Ryan, à Sainte-Anne-de-Sabrevois, et le Refuge de l’Île, au port de plaisance de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix.

Photo: Facebook Tourisme Montérégie

Hébergements insolites

Plusieurs compagnies offrent des hébergements sur le trajet des escales d’Alo Richelieu, dont Flotel (Marina St-Tropez, à Saint-Blaise-sur-Richelieu) et la Marina 360, à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. Aloberge a ses propres cabines flottantes à la Marina Rose des Vents, à Lacolle.

J’ai testé pour ma part les huttes Bora Bora du Domaine Pourki, toujours sur la rivière Richelieu, à Sabrevois. On s’y croirait presque en Polynésie! Les huttes, installées sur des plateformes flottantes, sont très bien aménagées pour profiter au maximum d’un court séjour sur l’eau. Le centre de villégiature compte aussi 10 chalets et des «bulles» gonflables pour dormir face à la rivière.

On se croirait presque en Polynésie dans les huttes Bora Bora du Domaine Pourki! Photo: Facebook Domaine Pourki Centre de villégiature

En surf électrique

Cette expérience «électrifiante» est proposée à deux pas du Domaine Pourki par la jeune entreprise Ecosurf. Installée au quai Ryan de Sabrevois, elle propose de joyeux essais de surf électrique. Propulsé par une batterie, le surf se contrôle par Bluetooth à l’aide d’une manette sans fil tenue dans la main. Presque tout le monde parvient après quelques essais à se tenir debout sur cet engin facile à manœuvrer et qui acquiert de la stabilité avec la vitesse, mais, même à genoux ou accroupi, on prend plaisir à naviguer sur ce surf des temps modernes!

Plaisir garanti: le surf électrique! Photo: Ecosurf Canada

Pleins feux sur le vélo

Mai est officiellement «le mois du vélo» pour l’organisme Vélo Québec. C’est évidemment et surtout le début de la grande saison cycliste au Québec, donc le temps de faire le plein d’infos et de réflexions sur cette activité physique qui prend toutes sortes de formes et de montures.

Le Défi du mois du vélo se termine le 31 mai et, à quelques jours de la fin, l’organisateur Vélo Québec affichait déjà 6 680 inscrits, 32 353 déplacements enregistrés et 822 996 kilomètres parcourus. Atteindra-t-on le million de kilomètres et le 20 tonnes de CO2 épargnés par tous ces cyclistes? Ajoutez votre pierre à l’ouvrage en mettant l’épaule à la roue… de vélo pour les quelques jours restants, puis poursuivez sur cette bonne voie tout l’été! 

Attention, pénurie! 

Les magasins spécialisés du Québec le disent: depuis mars, c’est la folie des ventes dans tous les segments du marché; vélo de route, vélo hybride, vélo de montagne, vélo de gravelle… et pour tous, un engouement majeur pour leurs versions électriques. En marge, bonne chance si vous n’y avez pas pensé plus tôt pour trouver un support à vélo à accrocher derrière l’auto pour vos prochaines vacances! 

Bienvenue aux corvées

Que seraient nos sentiers pédestres et pistes de vélo de montagne sans le précieux concours de bénévoles qui, en dehors des parcs nationaux, régionaux ou privés, ont bien souvent créé ces sentiers et les entretiennent année après année? Un petit coup de pouce n’est pas de refus au printemps pour les aider et pouvoir ensuite bien débuter votre saison de marcheur ou de cycliste dans les meilleures conditions de terrain.

La Grande corvée des sentiers suit son cours en ce moment au Québec, à l’initiative de Rando Québec et Vélo Québec, et ce, jusqu’au 15 juin. Il suffit de s’inscrire au groupe Facebook «Bénévolat en plein air du Québec» et de pister les corvées à venir sur les sentiers pédestres ou pistes de vélo de montagne, comme celle du parc de la rivière Doncaster (pédestre), le 29 mai prochain, ou du parc du Mont Loup-Garou (6 juin, vélo) dans les Laurentides ou celle du sentier pédestre du mont Ouareau dans Lanaudière (8-9 juin). Surveillez aussi les sites de vos randonnées ou parcours cyclistes préférés, qui annoncent souvent leurs corvées printanières. Le 29 mai, par exemple, Vélo Mont-Tremblant en organise une dans sa zone Emi-quilibre. 

Les cartes: indispensables

Presque chaque région du Québec a désormais ses itinéraires vélo et ses cartes vélo, disponibles en version papier ou électronique par l’entremise de leurs offices de tourisme. Les centres de vélo de montagne ont aussi les leurs.

Toute fraiche, la version 2021 (gratuite) de la carte des Voies cyclables du Grand Montréal propose par exemple 3000 kilomètres de voies cyclables à parcourir dans le Grand Montréal (Montréal, Laval, Longueuil et plus), y compris le Sentier cyclable et pédestre Oka–Mont-Saint-Hilaire et le réseau de la Route verte. Elle précise non seulement le type de voies cyclables, les accès vélo aux ponts, les navettes fluviales et les bornes de réparation libre-service, mais aussi des destinations patrimoniales, certains attraits touristiques, de même que les stations de métro et gares de trains de banlieue à proximité des pistes. On la trouve à la Maison des cyclistes (1251, rue Rachel Est, Montréal), dans les boutiques de vélo et de sport du Grand Montréal, plusieurs points de service municipaux de Montréal, Longueuil et Laval (bureaux Accès Montréal, bibliothèques, centres communautaires et de loisir) et aussi en ligne.

Photo: Mathieu Dupuis, Facebook Voyages Gendron

Lectures «obligatoires»

Le printemps a vu fleurir les initiatives de publications vélo, dont voici un aperçu:

Le Québec cyclable

Cet ouvrage de la collection «Espaces verts» d’Ulysse est conçu pour les cyclistes friands de balades d’une journée, sur des parcours balisés et sécuritaires. Le guide comprend 172 cartes détaillées, avec tracés de voies cyclables, distances à parcourir, stationnements, bureaux d’information touristique et attraits faciles d’accès. Il propose en outre des circuits régionaux facilitant les raccordements aux voies cyclables urbaines. Le livre débute par une section judicieuse, consacrée à la préparation de vos excursions à vélo.

Le Québec cyclable - Guide des voies cyclables au Québec. Ulysse. 2021. 304 pages.

À vélo au Québec 2021

LE guide Vélomag pour planifier son été à bicyclette. Avec détails de pistes, hébergements, stations de lavage de vélos… Gratuit à la Maison des cyclistes, dans le dernier magazine Vélo Mag ou en ligne.

Guide pratique du vélo de montagne – Le bonheur est dans le bois

Ce guide Vélomag, écrit par Gilles Morneau, examine tous les types de pratique (cross-country, enduro, descente, fatbike et vélo à assistance électrique). Il fournit de précieux conseils pour l’achat, l’éthique en sentiers, les équipements indispensables, la mécanique, le pilotage d’un vélo de montagne, en plus de donner quelques pistes de destinations pour tous niveaux. En vente chez Vélo Québec.

Les services «VIP» à vélo

  • Pour quatre fins de semaine en juillet et août, la Véloroute des baleines propose son service de transport de bagages et de véhicule entre Tadoussac et Godbout (Côte-Nord) à prix vraiment sympa.
  • Bon à savoir: le service de remorquage de vélo est gratuit pour les membres du CAA Québec.
  • La certification «Bienvenue cyclistes» de Vélo Québec, donnée à des campings et établissements d’hébergement touristiques, vous garantit un accueil de premier choix, partout dans la province. Leurs obligations? La mise à disposition d’une pompe et de l’outillage pour les réparations mineures ainsi que la fourniture d’informations sur les réseaux cyclables et les services aux cyclistes dans les environs. Les campings certifiés doivent par ailleurs garantir aux cyclotouristes des emplacements sans réservation préalable tandis que les hébergements touristiques doivent offrir un lieu sécuritaire pour l’entreposage des vélos la nuit.
Photo: Facebook La Véloroute des Baleines

Des voyages vélo organisés

En groupe ou en liberté

Vélo Québec Voyages, dont l’expertise en la matière date de 1995, propose cette année plusieurs formules de voyages en groupe ou «en liberté», dont Le Grand Tour 2021 (5 jours en août), Arthabaska en vélo de gravelle (6 jours en août), Montréal-Québec (5 jours), le Tour des Cantons (6 à 8 jours), la Gaspésie (10 jours), le parc de la Gatineau (3 jours), la vallée du Richelieu (3 jours), Lanaudière et la Mauricie (3 jours), L’Isle-aux-Coudres (4 jours). 

Bagages et hébergements inclus

Terres d’Aventure a concocté pour l’été et l’automne avec Vélo Québec cinq voyages vélo, avec transport de bagages et hébergements inclus, dans les Laurentides, les Cantons-de-l’Est, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et l’Ontario.

Au Québec et au Canada

Gendron Vélo propose de nombreux forfaits estivaux en vélo de route, vélo de montagne et vélo de gravier en formule individuelle (avec hébergement) dans plusieurs régions du Québec ou guidée (à partir du mois d’août) au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique.

En groupe

Ekilib a sa propre liste d'offres de voyages vélo de groupes au Québec cet été, dont La découverte du fjord du Saguenay (du 13 au 18 juin) et La traversée du Québec de Gatineau à Percé en 18 jours (du 9 au 26 juin et du 25 août au 11 septembre).

Photo: Facebook Vélo Québec

Un rendez-vous vélo urbain

Adeptes comme moi du vélo urbain, à Montréal comme à Paris, Tokyo ou Copenhague, sachez que le Festival Go Vélo Montréal, organisé par Vélo Québec, présentera le 3 juin une visioconférence sur «Le vélo et la grande transformation de Paris», par Christophe Najdovski, adjoint à la mairie de Paris. Il y fera le point sur l’ambitieux Plan vélo 2015-2020 qui a transformé la capitale française en «Paris de la mobilité».

Témoignage: «sécurité» en vélo de montagne

Je pratique régulièrement le vélo de montagne en solo et sur des sentiers forestiers non balisés, ce qui n’est pas recommandé pour des raisons de sécurité, mais c’est le type de sentier se trouvant à portée de roues de mon chalet, sans compter qu'en ces temps de pandémie, il y a peu de chance de trouver des compagnons ou compagnes de sorties.

Même si je suis ultra-prudente et que j’informe toujours quelqu’un de mon itinéraire, j’ai toujours la crainte de tomber, de faire une mauvaise rencontre (généralement une ourse mal léchée avec ses petits) et de rester accidentée au fond des bois sans réseau cellulaire. Bonne occasion donc de relire quelques consignes de sécurité, comme celles publiées par le parc régional du Massif du Sud. Pour tout vous dire, il y a matière à amélioration de ma part. Pourquoi ne pas ajouter, dans le petit sac à dos, à ma bouteille d’eau et mon cellulaire, un sifflet, une boite d’allumettes et une couverture de survie?

Samedi dernier, j’ai au moins respecté l’une des recommandations du parc: «Si vous avez quitté le secteur balisé et que vous ne savez plus où vous vous trouvez, tentez d’abord de rebrousser chemin dans les traces que vous avez faites, et ce, jusqu’au secteur balisé.»

Je pensais rejoindre en vélo de montagne un sentier de gravelle connu, mais après cinq kilomètres de pédalage (incluant la poussée du vélo à pied) sur un sentier de plus en plus étroit, plein de roches et de boue, j’ai dû me rendre à l’évidence que je tournais en rond ou que le sentier se perdrait bientôt dans la forêt. Entre mon désir de trouver coûte que coûte un passage et ma sécurité, j’ai choisi la seconde. Mes traces de roues étaient bien visibles.

Petit échec, oui, mais largement compensé par le plaisir de l’exercice physique accompli, la beauté de la nature traversée et la sérénité née du sentiment de prendre la «bonne décision». Car le plus important n’est-il pas de savoir qu’on repartira bientôt en pleine forme vers de nouvelles aventures? Ou qu’il serait peut-être temps de suivre une formation de survie en forêt?