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Couper Netflix et cie: voici l’offre télévisuelle au Québec en 2025

Après plus de 10 ans passés à «couper le câble» au profit de services en ligne comme Netflix et Prime Video, la guerre tarifaire avec les États-Unis incite ces temps-ci plusieurs Québécois à revenir en arrière. Le paysage télévisuel n’est toutefois plus le même qu’à l’époque. Voici vos options.

Les services en ligne locaux

Les plateformes locales, comme CraveTV de Bell, Illico+ de Vidéotron (anciennement Club Illico) et ICI Tou.TV Extra de Radio-Canada, se sont beaucoup bonifiées au cours des dernières années.

Alors que Crave était principalement considérée au départ comme la porte d’entrée pour les émissions de la chaîne américaine HBO au Canada, le contenu québécois y est désormais en avant-plan. Les séries exclusives sont de plus en plus nombreuses et Bell offre désormais des forfaits intégrants à la fois Crave et la chaîne sportive RDS, néanmoins aussi accessible avec sa propre application (vous économisez environ 30% en souscrivant aux deux).

Il est par ailleurs plus facile maintenant de s’abonner à Illico+ – qui offre notamment du contenu exclusif et des traductions – qu’au début pour ceux qui ne sont pas membres de Vidéotron, mais le service est encore un peu cher (15$ par mois) pour ceux qui ne profitent pas d’une offre groupée. Notons que les abonnés de Telus et de Koodo ont aussi droit à des rabais pour profiter d’Illico+.

Radio-Canada (Tou.TV), Télé-Québec et TVA (TVA+) ont aussi des applications mobiles permettant d’accéder gratuitement à leur contenu. Dans le cas de Tou.TV, un abonnement est aussi offert pour des films et des séries supplémentaires.

Dans chacun des cas, ces applications peuvent être installées sur un appareil mobile et généralement sur une télé intelligente récente ou une console pour télé intelligente, comme une Apple TV ou une Google TV. Si vous pouviez regarder Netflix, vous pouvez probablement les regarder de la même manière.

La télé câblée par Internet, sur une appli

Il existe désormais plusieurs services de télé qui offrent les chaînes généralistes et spécialisées que l’on retrouve habituellement auprès des fournisseurs de télé câblée traditionnels, mais accessibles seulement en ligne, avec une application mobile qui peut être installée sur un téléphone, une tablette ou une télé intelligente.

Vous avez généralement accès à une vingtaine de chaînes généralistes en anglais et en français, puis vous pouvez payer un peu plus pour regarder des chaînes à la carte.

Dans bien des cas, comme avec Fizz TV, EBOX TV, VirginPlus TV et VMedia, vous devez aussi être abonnés au service Internet de l’entreprise pour y avoir droit.

Ces services offrent généralement moins de fonctionnalités que les forfaits des fournisseurs traditionnels (la plupart ne permettent par exemple pas d’enregistrer ses émissions, quoiqu’il y ait des exceptions, comme EBOX TV, qui permet de le faire à partir de 4,50$ par mois), et ils offrent une plus petite sélection de chaînes.

Ils sont toutefois aussi moins chers. Le forfait de Fizz, par exemple, débute à seulement 7$ par mois pour 23 chaînes, et vous pouvez obtenir 10 chaînes supplémentaires au choix (y compris RDS et TVA Sports) pour 20$ par mois en tout.

Plusieurs de ces services offrent dans certains cas du contenu sur demande gratuit, accessible en tout temps, tout comme Netflix et les autres services du genre.

La télé câblée traditionnelle

Les services télés traditionnels, comme Télé Fibe de Bell, EPICO de Cogeco, Télé OPTIK de Telus et Helix de Vidéotron, ont beaucoup rehaussé leur offre au cours des dernières années, pour faire face à la concurrence étrangère.

Bell et Vidéotron, par exemple, incluent avec leur offre un accès à leurs services par abonnement Illico+ ou Crave, et leurs abonnés peuvent regarder une grande variété de contenus sur demande gratuits et payants. Les contenus sont offerts à partir d’un enregistreur numérique, mais aussi avec une application mobile, ce qui permet de regarder la télé plus facilement à l’extérieur de son domicile (y compris les émissions enregistrées), ou de regarder plusieurs chaînes simultanément à la maison.

Ici aussi, vous devez toutefois être abonnés au service Internet du fournisseur pour pouvoir profiter d’un forfait télé.

Notons que ces forfaits sont toutefois plus chers que les autres. Un ensemble Internet 500 et 10 chaînes au choix coûte notamment 72$ chez Fizz, mais 112$ chez Vidéotron (avec plus de fonctionnalités et des services comme Illico+ inclus, cela dit). Vous pouvez aussi économiser près de 20$ par mois en n’optant que pour l’application mobile de ces services, sans enregistreur numérique.

5 applications pour mieux faire l’épicerie

Provenance des aliments, rabais, lutte au gaspillage alimentaire, valeur nutritive: de nombreuses applications permettent de faire l’épicerie plus intelligemment. En voici cinq à considérer.

25 Percent

Créée en réponse aux menaces de tarifs douaniers américains, l’application 25 Percent permet de numériser le code-barre de n’importe quel produit en épicerie pour savoir s’il provient des États-Unis ou non.

L’interface est très épurée et n’affiche qu’un minimum d’informations, soit le nom du produit, une petite photo et le message «Fabriqué aux USA» sur fond rose avec un dessin représentant Donald Trump si le produit provient des États-Unis, et «C’est parfait!» sur fond vert, avec un dessin représentant Justin Trudeau si le produit vient du Canada ou d’ailleurs dans le monde.

Il est aussi possible de cliquer sur un point d’interrogation pour aller consulter la fiche du produit pour avoir plus de détails.

Le service n’est pas parfait, cependant. Il serait intéressant d’avoir la provenance des produits qui ne sont pas du Canada, par exemple, et plusieurs aliments ne sont pas répertoriés. Il faut aussi pour l’instant passer par un site web pour s’en servir (une véritable application mobile est en développement). La numérisation est aussi souvent plutôt lente.

Pour ceux qui souhaitent boycotter les aliments américains, 25 Percent va toutefois droit au but et vous permet d’avoir une réponse rapidement.

Créée en réponse aux menaces de tarifs douaniers américains, l’application 25 Percent permet de numériser le code-barre de n’importe quel produit en épicerie pour savoir s’il provient des États-Unis ou non.

Glouton

Une application qui rassemble les circulaires d’épiceries et qui analyse la qualité des rabais par rapport aux historiques de rabais (le saumon à 9,99$ la livre en ce moment chez Metro est évalué à 9/10, ce qui en fait un excellent achat). Si vous n’avez pas une bonne mémoire par rapport aux prix, c’est pratique. Notons que cette note est affichée dans les circulaires directement, ou encore quand vous effectuez une recherche pour un produit précis.

Glouton offre aussi des milliers de recettes, provenant de différents sites sur le web, comme Recettes d’ici et Ricardo. Détail intéressant, ces recettes sont proposées en fonction des rabais de la semaine à l’épicerie, et sont aussi affichées avec un «Indice d’économie», établi en pourcentage en fonction des rabais accordés sur les différents ingrédients.

Cet indice est à prendre avec un grain de sel, cela dit. Une semaine où le beurre est offert au rabais, par exemple, donnera l’impression que presque toutes les recettes valent la peine d’être réalisées.

Glouton est une application qui rassemble les circulaires d’épiceries et qui analyse la qualité des rabais par rapport aux historiques de rabais.

Flipp

Flipp (qui possède aussi l’application identique Reebee) est une appli de circulaires avec moins de fonctionnalités que Glouton, mais son interface est un peu plus facile d’utilisation et elle va droit au but si vous cherchez simplement les rabais de la semaine.

L’application rassemble les circulaires et vous permet de chercher des produits d’une façon directe et efficace. Contrairement à Glouton, elle offre aussi un lien vers le produit sur le site du détaillant directement, si vous souhaitez l’acheter en ligne ou avoir plus d’informations, par exemple.

Flipp offre quelques autres fonctionnalités, comme la possibilité de se mettre des alertes pour être avisé lorsque certains produits sont en offert en circulaire.

L’application Flipp rassemble les circulaires et vous permet de chercher des produits d’une façon directe et efficace.

Too Good to Go

Des épiceries, dépanneurs, restaurants et autres affichent sur cette application des aliments à très bas prix, mais qui sont sur le point d’être périmés.

Certains rabais valent plus la peine que d’autres, et il faut aimer cuisiner les légumes défraîchis, mais c’est une bonne façon d’économiser, tout en réduisant le gaspillage alimentaire.

Notons qu’il existe aussi une application similaire, Flashfood, qui offre pour sa part des aubaines dans les bannières Maxi et Provigo.

Des épiceries, dépanneurs, restaurants et autres affichent sur cette application des aliments à très bas prix, mais qui sont sur le point d’être périmés.

Yuka

L’application mobile Yuka n’est pas conçue pour économiser, mais plutôt pour en savoir plus sur la valeur nutritive des aliments et la qualité des produits cosmétiques qu’on achète.

Comme avec 25 Percent, il suffit de numériser un code-barre pour obtenir des informations sur le produit, comme une cote générale sur 100, ses défauts (les additifs, les calories, la quantité de sucre), ses qualités (fibres, protéines) et les solutions de rechange qui offrent une meilleure note générale.

Le pointage est parfois à prendre avec un grain de sel (une barre tendre peut par exemple perdre des points si elle est trop calorique, même si l’objectif est justement de nous sustenter), mais les fiches sont assez détaillées pour nous permettre de prendre des décisions éclairées rapidement.

L’application mobile Yuka est conçue pour en savoir plus sur la valeur nutritive des aliments et la qualité des produits cosmétiques qu’on achète.

Essai des lunettes Ray-Ban Meta Smart Glasses

Les lunettes intelligentes sont l’un des gadgets de l’heure dans le monde des nouvelles technologiques. Le modèle le plus populaire sur le marché, les Ray-Ban Meta Smart Glasses, est aussi le meilleur... à condition de lui parler en anglais.

Que permettent de faire les lunettes intelligentes?

Les Ray-Ban Meta Smart Glasses sont dotées de deux petites caméras sur la monture pour prendre des photos et faire des vidéos, de microphones pour interagir avec l’intelligence artificielle (IA) Meta AI et de petits haut-parleurs, que vous seuls pouvez entendre. Vous pouvez donc vous en servir pour prendre des photos et faire des vidéos sans passer par votre téléphone, en plus d'écouter de la musique et d'interagir avec l'assistant IA.

Les Ray-Ban Meta Smart Glasses, sont notamment dotées de deux petites caméras sur la monture pour prendre des photos et faire des vidéos

Peut-on voir des images, comme en réalité augmentée?

Les lunettes de Meta ne sont dotées d’aucun écran. Vous ne pouvez donc pas voir d’informations s’afficher par-dessus ce que vous voyez, ni lire vos courriels pendant une conversation ennuyante, par exemple.

Cette technologie est encore rare. Certains prototypes de lunettes intelligentes avec un écran ont été dévoilés au salon CES de Las Vegas au début janvier. Meta compte lancer prochainement une version pour développeurs de ses lunettes de réalité augmentée Orion, mais tous ces modèles sont encore loin d’être prêts pour le grand public.

Que permet de faire l’IA de Meta?

L’IA de Meta rappelle un peu ChatGPT. Vous pouvez lui poser à peu près n’importe quelle question, ou même lui demander d’inventer une histoire ou de réciter un poème. Plus intéressant encore, cette IA peut, si vous lui en donnez l’autorisation, analyser les photos que vous prenez avec les lunettes.

Si vous voyez un poisson étrange dans un aquarium, vous pouvez donc demander à l’IA de l’identifier pour vous. Vous pouvez aussi lui demander de traduire une phrase écrite dans une autre langue sur le menu d’un restaurant, par exemple.

L’IA permet aussi de contrôler les lunettes elles-mêmes, pour avancer la musique que vous écoutez, contrôler le volume ou encore enregistrer une vidéo.

Notons que les contrôles vocaux fonctionnent en français, mais que les discussions plus évoluées avec l’IA sont réservées à l’anglais pour l’instant.

Les Ray-Ban Meta Smart Glasses connaîtront-elles plus de succès que les échecs du passé, comme les Google Glass?

Les lunettes intelligentes existent depuis plusieurs années déjà, mais le genre a été marqué par des échecs importants, tout particulièrement les Google Glass, dévoilées en grande pompe en 2012, mais qui n’ont jamais vraiment décollé.

Les Ray-Ban Meta Smart Glasses sont toutefois fort différentes de ces premiers modèles. Elles ont une apparence beaucoup plus près de lunettes normales. Si on fait fi de ses deux petites caméras, les lunettes de Meta ont l’air de Ray-Ban régulières, et peuvent même être équipées de verres de transition et de verres de prescription.

Leur autonomie est aussi beaucoup plus grande qu’à l’époque, l'assistant vocal de Meta est beaucoup plus puissant que celui de Google à l'époque et leur prix est plus abordable (les lunettes de Meta sont vendues à partir de 369$, tandis que celles de Google valaient plus de 2000$ à leur lancement).

Quelles sont les autres lunettes intelligentes sur le marché?

Même si Meta domine largement ce marché, il existe quelques autres modèles en vente, comme les Nautica Smart Eyewear de Lucyd (vendues à partir de 291$), qui permettent de converser avec ChatGPT. Elles n’ont cependant aucune caméra intégrée, ce qui les rend un peu plus discrètes.

Aux États-Unis, Amazon offre aussi des lunettes pour converser avec son assistant vocal Alexa, qui est toutefois loin derrière ChatGPT et l’IA de Meta.

Quelques modèles sur le marché sont aussi dotés d’un écran, comme les XReal Air 2. Il s’agit toutefois plutôt de lunettes de réalité augmentée à utiliser pour consulter un écran virtuel pendant une courte période (pour regarder un film, par exemple) que de lunettes que l’on porte dans la vie de tous les jours, comme c’est le cas avec les modèles de Meta et de Lucyd.

Les Nautica Smart Eyewear de Lucyd (vendues à partir de 291$) permettent de converser avec ChatGPT.

Est-ce que ça vaut la peine?

Le genre est prometteur, mais l’intérêt des lunettes intelligentes en 2025 est encore assez limité. Même si les IA fonctionnent assez bien, elles sont rarement utiles au quotidien.

Pour l’instant, seuls deux usages des Ray-Ban Meta Smart Glasses valent vraiment la peine: écouter de la musique sans rien insérer dans ses oreilles et faire des vidéos avec les mains libres (à vélo, par exemple, ou même pour se filmer en train de jardiner ou de cuisiner).

Bref, dans les deux cas, ce n’est pas pour tout le monde.

Une pelle électrique, ça vaut la peine?

Vous n’avez pas l’espace, l’argent ou le besoin d’avoir une souffleuse à neige, mais le pelletage à la main semble de plus en plus difficile? Les pelles à neige électriques pourraient être la réponse à vos problèmes. À condition de connaître leurs limites.

Les pelles à neige électriques sont des appareils qui permettent de souffler la neige un peu comme une souffleuse, mais dans un format qui rappelle celui d’une pelle.

Ces appareils datent d’il y a quelques années déjà, mais les améliorations récentes par rapport aux batteries d’outils électriques font que les modèles sans fil sont plus légers, moins chers et qu’ils offrent une meilleure autonomie qu’à leurs premières années.

Ceci explique probablement cela, mais il y a d’ailleurs de plus en plus de marques et de modèles sur le marché. Celui essayé ici en est une du fabricant Snow Joe, mais Ryobi, Toro et Greenworks proposent aussi des appareils du genre.

J’ai été agréablement surpris par la Snow Joe 24V-SS13. Photo: Emilie Laperrière

Comment ça fonctionne?

Les pelles électriques diffèrent des souffleuses à neige de différentes manières. Elles n’ont tout d’abord aucune roue et aucun mécanisme pour avancer automatiquement. Vous devez pousser la pelle électrique dans la neige, comme vous le feriez avec une pelle traditionnelle.

Ensuite, contrairement à une souffleuse, vous ne pouvez généralement pas diriger la neige vers un endroit précis. Celle-ci est plutôt soufflée droit devant vous.

Par rapport à une souffleuse, déneiger une entrée devrait être un peu plus long, mais vous pourrez transporter la pelle électrique à plus d’endroits (sur un balcon ou dans des marches, par exemple). Par rapport à une pelle, déneiger sera un peu plus rapide, mais vous forcerez aussi beaucoup moins physiquement.

Vous devez pousser la pelle électrique dans la neige, comme vous le feriez avec une pelle traditionnelle. Photo: Emilie Laperrière

Est-ce que ça fonctionne bien?

J’ai été agréablement surpris par la Snow Joe 24V-SS13. La pelle permet de ramasser la neige sur 13 pouces de large et sur 6 pouces de haut. J’ai essayé avec de la neige légère et avec de la neige mouillée et lourde et, dans les deux cas, ça a bien fonctionné.

Ce n’est pas parfait, cela dit. La neige lourde peut parfois faire arrêter le moteur, par exemple, mais il suffit alors d’attendre deux ou trois secondes et de la faire repartir en appuyant sur la gâchette pour continuer. Quand la neige est plus haute que 6 pouces, il suffit de passer une première fois sur une couche supérieure, puis de repasser sur la couche inférieure, ce qui augmente aussi un peu la charge de travail.

Malgré ces défauts, j’ai été en mesure de balayer un stationnement, des marches, un balcon et un patio, le tout sans aucun problème, plus rapidement et en étant beaucoup moins à bout de souffle qu’à l’habitude (surtout quand la neige était lourde).

Le fait qu’il ne soit pas possible de diriger la neige peut toutefois être embêtant. Si vous ne faites pas attention, vous risquez en effet de souffler chez vos voisins et sur vos fenêtres (ce qu’on veut éviter, surtout s’il y a des morceaux de glace dans la neige). On finit par s’y habituer en déblayant différemment qu’à l’habitude (de gauche à droite du stationnement plutôt que de haut en bas, par exemple), mais il est évident qu’un petit mécanisme simple qui offrirait un peu plus de contrôle pour diriger la neige serait apprécié.

Côté autonomie, le modèle que j’ai essayé est livré avec une batterie de 4 Ah permettant de souffler 1620 livres sur une seule charge. Snow Joe annonce une autonomie de 22 minutes, mais celle-ci varie grandement en fonction de la neige soufflée. À la maison, il me reste encore environ 75% de charge après avoir tout pelleté après une petite tempête.

Le fait qu’il ne soit pas possible de diriger la neige peut être embêtant. Photo: Emilie Laperrière

Qu’est-ce que ça remplace?

Les critiques des pelles électriques sont généralement assez négatives. C’est en partie, je crois, parce que ceux qui les testent sont habitués aux souffleuses, qui sont plus puissantes et qui se contrôlent mieux.

C’est toutefois un peu une erreur de penser de cette façon, puisqu’une pelle électrique ne remplace pas une souffleuse, mais plutôt une pelle qui fonctionne à l’huile de bras. Après tout, ce n’est pas tout le monde qui a l’espace ou un terrain assez grand pour justifier une souffleuse, ni l’argent pour en acheter une.

Une pelle électrique ne remplace pas une souffleuse, mais plutôt une pelle qui fonctionne à l’huile de bras. Photo: Emilie Laperrière

Est-ce que ça vaut la peine?

Le modèle de pelle électrique testé ici coûte environ 260$, selon l’endroit où vous l’achetez et selon l’ensemble sélectionné. Est-ce essentiel? Probablement pas. Mais je serai tout de même un peu moins marabout lors de la prochaine grosse tempête de neige. Personnellement, je ne reviendrai plus en arrière.

Bluesky: guide pour comprendre le réseau social de l’heure

Des milliers de Québécois ont déserté le réseau social X (anciennement Twitter) au profit de Bluesky. Voici ce que vous devez savoir sur le réseau social de l’heure.

Bluesky ressemble à X

Le réseau social Bluesky a été fondé en projet interne chez Twitter, avant son rachat par Elon Musk, et ça paraît. Dans l’ensemble, les deux réseaux se ressemblent beaucoup, avec des publications principalement textuelles (mais il est possible de publier aussi des photos et des vidéos) que l’on peut commenter, aimer ou partager. Les gens y partagent des articles trouvés sur Internet, commentent l’actualité ou discutent entre eux, par exemple. Notons que les publications sur Bluesky sont limitées à 300 caractères, soit légèrement plus que les 280 de X.

Si vous avez déjà aimé Twitter, vous aimerez Bluesky. Si vous n’y avez jamais vu l’intérêt, Bluesky ne vous fera probablement pas changer d’idée.

Forte hausse des abonnés

Au moment d’écrire ces lignes, Bluesky a le vent dans les voiles. Le réseau compte 19 millions d’abonnés, ce qui est petit par rapport à X, Facebook ou Instagram, mais, au cours des derniers jours, le réseau a attiré en moyenne un million de nouveaux utilisateurs quotidiennement.

Au Québec, les utilisateurs précoces et les journalistes se sont rapidement rués sur la plateforme la semaine dernière, et on y retrouve désormais aussi des politiciens (Yves-François Blanchet et Manon Massé, par exemple), des personnalités connues (comme Guy A. Lepage, qui avait quitté X il y a quelques années) et des organisations (l’Union des municipalités du Québec et l’Université du Québec à Montréal, pour ne nommer que celles-là). Le mouvement de foule de X vers Bluesky est clair.

Vous n’avez plus besoin d’invitation pour ouvrir un compte

Jusqu’à plus tôt cette année, il fallait une invitation pour ouvrir un compte Bluesky. Ce n’est plus le cas. Pour créer un compte, vous n’avez qu’à vous y inscrire, comme avec n’importe quel autre réseau social. Vous pouvez vous inscrire sur le web, ou encore par l’application mobile iOS ou Android.

Votre nom d’utilisateur est un peu plus complexe qu’ailleurs

Votre nom d’utilisateur sur Bluesky est votre nom choisi, suivi du nom de l’hébergeur (généralement Bluesky) choisi au moment de créer votre compte. Pour ma part, mon nom est donc @maximejohnson.bsky.social, ce qui est un peu plus complexe que sur les autres plateformes. Ceux qui possèdent une adresse Internet personnelle, ainsi que les organisations, peuvent toutefois utiliser cette adresse plutôt que bsky.social, en choisissant un hébergeur personnalisé au moment de s’inscrire, plutôt que Bluesky Social.

Ce que vous voyez n’est pas dicté par un algorithme

Bluesky est l’un des seuls réseaux à l’heure actuelle où l’ordre des publications est chronologique, et non algorithmique. Le premier message que vous voyez dans votre fil principal à l’ouverture de l’application est le dernier à avoir été publié. Sur X, Facebook ou Instagram, c’est plutôt la popularité et le niveau d’« engagement » (si vous risquez de cliquer ou commenter, peu importe que ce soit pour les bonnes raisons ou non) qui dictent l’ordre.

Vous pouvez facilement trouver des gens à suivre

Puisque du contenu ne vous est pas présenté automatiquement, vous devez suivre des gens sur Bluesky pour voir des publications apparaître sur le site web ou dans l’application mobile. Le meilleur moyen est d’ajouter les gens proposés dans des « kits de démarrage », des listes rassemblant différents comptes sur un lien précis, comme le kit de démarrage des journalistes et collaborateurs d’Avenues.ca. Notons qu’il existe aussi des outils pour retrouver les utilisateurs que l’on suivait sur X et qui ont aussi un compte Bluesky. La marche à suivre est accessible ici.

Vous pouvez suivre des fils thématiques

En plus de votre fil de nouvelles principal, qui rassemble les publications publiées, partagées, aimées ou commentées par les gens que vous suivez, vous pouvez aussi suivre d’autres fils thématiques, rassemblés dans l’onglet «Fils d’actus» de l’application. C’est pratique si vous aimez vous informer d’un sujet précis à l’occasion (l’art, la science, la littérature, etc.), sans que votre fil principal soit toujours monopolisé par celui-ci.

La modération y est plus poussée qu’ailleurs

Vous pouvez signaler une publication abusive sur Bluesky, mais vous pouvez aussi prendre la modération entre vos mains, notamment en créant ou en suivant des listes de modération, où des comptes à éviter ont été ajoutés par la communauté. Il est aussi possible, par exemple, de masquer un commentaire sous une de vos publications, pour vous ou pour tout le monde. Ça pourrait changer avec le temps, mais, pour l’instant, le ton sur Bluesky est généralement beaucoup moins toxique que sur X.

Bluesky est ouvert et sera décentralisé

Bluesky est l’un des rares réseaux sociaux (avec Mastodon, notamment) dont le code source est ouvert, ce qui permet d’avoir une plus grande transparence sur son fonctionnement. Le réseau a aussi des ambitions d’être décentralisé, notamment en permettant à d’autres entreprises de créer des réseaux compatibles, et aux utilisateurs d’y transférer leur contenu et leurs listes d’abonnements.

Il n’y a pas de publicités sur Bluesky

Bluesky n’affiche aucune publicité à l’heure actuelle, et l’entreprise ne compte pas le faire. Celle-ci devrait se monétiser en offrant des abonnements et des fonctionnalités payantes, ou en permettant à d’autres entreprises de le faire sur son réseau. Mais d’ici là, tout y est gratuit.