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Virée hivernale en Outaouais

Quoi de mieux pour faire du plein air que d’avoir un port d’attache d’où l’on peut facilement rayonner sans faire des kilomètres en voiture? Tel est le cas de Chelsea, dans les collines de la Gatineau, en Outaouais.

Le village de Chelsea est idéalement situé pour le plein air, aux portes du parc de la Gatineau, considéré comme le poumon vert de l’Outaouais. En hiver, on y pratique autant le ski alpin, le ski de fond, la raquette que le fatbike.

Le Camp Fortune pour le ski alpin

À quelques kilomètres seulement de Chelsea, au nord de Gatineau, le Camp Fortune est une station de ski très prisée de la région. Cette institution du plein air en Outaouais a été fondée en 1920 et continue d’attirer des milliers de skieurs chaque hiver. La station familiale avec un charmant petit côté vintage propose 27 pistes sur différents versants, accessibles via huit remontées mécaniques. Il y a de quoi s’amuser, qu’on soit débutant ou expert.

La station familiale avec un charmant petit côté vintage. Photo: Anne Pélouas

On se met en jambes avec les pistes verte Marshall et bleue Clifford, puis on attaque les pistes 11 ou 12, avant de remonter par le télésiège Meech, qui donne accès à la 10 (Skyway), puis il faut aller découvrir le sympathique versant, plus à-pic, avec la remontée mécanique Skyline. Place ici aux pistes expertes, mais aussi à une jolie bleue (la Sparks) dont la première partie permet également de traverser la forêt pour rentrer au cœur de la station. En prime: cinq sous-bois pour les amateurs.

En crampons ou en raquettes dans le parc de la Gatineau

Ce parc de conservation de 361 km2 est un formidable terrain de jeu pour les amateurs de plein air hivernal, avec ses pistes de ski de fond, de raquette et de fatbike. À Chelsea même se trouvent le Centre des visiteurs du parc et l’une de ses principales portes d’entrée. Avec Nomades du parc, entreprise de plein air basée à Old Chelsea, on peut s’y rendre facilement en louant les équipements qui nous manquent (skis de fond, raquettes, fatbikes) ou en réservant une sortie guidée.

C’est en compagnie de Jacob Saumur-Gouin, copropriétaire de Nomades du parc, que je suis partie en crampons (alors que la neige tombait à pleins flocons, mais pas assez pour justifier des raquettes), du stationnement P11 de la plage O’Brien, sur le chemin du lac Meech. Nous avons pris la direction des ruines Carbide Willson. Curieux d’aller voir des ruines en hiver, me suis-je dit au départ, mais finalement, j’ai adoré ce site.

Au premier pont, le paysage était déjà magnifique, tout en noir et blanc, avec le lac Meech à gauche, et un autre petit lac à droite. Photo: Anne Pélouas

Les ruines sont accessibles en raquettes, en skis de fond, comme en fatbike (sauf pour les cent derniers mètres) et le sentier est facile. Nous sommes partis en montant un peu le long d’un ruisseau, et au premier pont, le paysage était déjà magnifique, tout en noir et blanc, avec le lac Meech à gauche, et un autre petit lac à droite.

Après une descente sont apparues les ruines: d’abord, les murs du bâtiment principal, et ensuite les restes de ce qui fut en 1907 la fabrique d’engrais chimiques de l’Ontarien Thomas Leopold Willson, qui révolutionna l’électrochimie au Canada. Il découvrit notamment, en 1892, un procédé de fabrication du carbure de calcium, ou calcium carbide en anglais, ce qui lui valut le surnom de «Carbide».

Les ruines sont accessibles en raquettes, en skis de fond, comme en fatbike (sauf pour les cent derniers mètres) et le sentier est facile. Photo: Anne Pélouas

Le complexe comptait à l’origine trois bâtiments: une tour de condensation d’acide, un barrage et une station génératrice. Il ne reste plus que la fondation du moulin, et de l’usine, les murs aux fenêtres béantes qui se dressent près de superbes chutes dévalant en cascade dans la forêt. Les gens de la région y viennent fréquemment s’y baigner l’été.

De superbes chutes dévalant en cascade dans la forêt. Photo: Anne Pélouas

Au retour, j’aurais pu aller voir la plage O’Brien, lieu aussi très réputé du lac Meech en été, mais il neigeait toujours beaucoup et une autre activité de plein air m’attendait.

Spa nordique à Chelsea

Quoi de mieux que de se prélasser dans un bain chaud en plein air, une tuque sur la tête, tandis qu’il neige? À Chelsea, le Nordik Spa-Nature porte bien son nom, enserré qu’il est dans un écrin de verdure, à deux pas du village. Aux alentours des bains fumants, la nature est certes très blanche en cette saison, mais c’est aussi ce qui fait le charme du site.

J’ai arpenté pendant deux heures l’immense terrain de jeux d’eau divisé en trois zones nommées «silence, murmure et social» pour passer quelques minutes dans une baignoire à remous, un sauna et un bain vapeur, me plonger ensuite dans un bain froid, puis aller m’étendre dans une salle de repos. Quelle bonne façon de clore en beauté un week-end de plein air!

Aux alentours des bains fumants, la nature est certes très blanche en cette saison, mais c’est aussi ce qui fait le charme du site. Photo: Facebook Nordik Spa-Nature / Chelsea

Bonnes adresses à Old Chelsea:

  • Les Lofts du Village ont deux bâtiments d’hébergement, avec des lofts contemporains et très lumineux. Certains sont bien pour deux personnes, d’autres conviennent davantage aux familles ou aux couples d’amis. Pour les clés, on passe par la «grocery», ancien dépanneur du village qui a été transformé en boutique avec plein d’objets choisis et de produits régionaux.
  • Biscotti & Cie est un bon café à l’ancienne, idéal pour le petit déjeuner, tandis que le Pub Chelsea propose sa cuisine bistro.
  • Parmi les autres options de restauration, il y a Olivia (et ses originaux plats pour le lunch) et L’Orée du Bois, pour un repas gastronomique.
  • La Distillerie du Square a sa «cocktailerie» à l’étage et sa boutique au rez-de-chaussée. On y déguste et achète le Gin du Jardin, le Gin du Jardin Méditerranéen, au citron, pistaches et huile d’olive, ou encore le Bella Ciao!, version «chelséanne» de l’Aperol Spritz.
La Distillerie du Square est le dernier-né du projet Square Old Chelsea, qui contribue depuis quelques années à la revitalisation de ce village. Photo: Anne Pélouas

Des nouveautés pour vos sorties hivernales

L’hiver s’en vient à grands pas et avec lui le temps de la raquette, de la marche sur neige, du ski sous toutes ses formes, du traîneau à chiens, du patin et de bien d’autres activités pour jouer dehors! Faites le plein de nouveautés plein air afin de bien préparer vos sorties hivernales.

Au rang des activités de plein air les plus en vogue au Québec, la raquette, le ski alpin et le ski de fond tiennent toujours le haut du pavé, mais la randonnée alpine, le ski hors-piste et le fatbike continuent de gagner du terrain.

Pour la randonnée alpine, qui consiste à faire l’ascension d’une montagne à l’aide de skis alpins munis d’une fixation pivotante et de «peaux de phoque» sous les skis, avant une descente traditionnelle sur piste, l’activité est désormais offerte dans une quarantaine de stations de ski alpin au Québec, des plus petites (comme Mont Gleason, Mont Avalanche ou Mont Rigaud) aux plus grosses (comme Mont Tremblant, Mont-Orford ou Mont-Sainte-Anne). 

Le défi du réchauffement climatique

Malgré les changements encore appréhendés cet hiver dans les conditions de neige en raison du réchauffement climatique, les stations de ski alpin demeurent optimistes au vu des statistiques de l’an passé: six millions de visites dans les 73 stations membres de l’Association des stations de ski du Québec, avec plus de 800 millions de dollars de retombées économiques.

Selon Josée Cusson, directrice des communications et du marketing, 23% de la population active québécoise a fréquenté une station l’an passé. C’est dire qu’il y a, selon elle, encore «beaucoup d’engouement pour les sports de glisse». Le plus grand défi de la prochaine saison, ajoute-t-elle, sera de changer la perception de la clientèle, qui croit que l’absence de neige à Montréal signifie qu’on ne peut pas skier ailleurs. «Dans nos stations, on aura toujours de la neige en hiver», martèle-t-elle.

Valérie Bélanger, responsable des communications de Québec Aventure Plein air, qui représente quelque 300 entreprises (membres d’Aventure Écotourisme Québec) et parcs régionaux, place de son côté notre hiver prochain sous le signe de la «diversification des activités de plein air», qui permettent de s’adapter à la météo et de troquer par exemple les skis ou les raquettes pour les crampons ou le fatbike.

À la SEPAQ, la tendance est aussi à une offre diversifiée pour profiter de l’hiver de différentes façons et au regroupement des départs d’activités au même endroit pour pouvoir choisir l’une ou l’autre en fonction du couvert de neige. Si les parcs nationaux développent aujourd’hui plus de sentiers de fatbike, la randonnée (en bottes, en crampons ou en raquettes) demeure cependant l’activité reine dans ces parcs.

Quoi de neuf cet hiver?

Abitibi-Témiscamingue

  • Traîneau à chiens: La Meute de la Petite Germaine propose à Saint-Vital-de-Clermont deux forfaits (famille et groupe) comprenant une randonnée en traîneau à chiens d’une durée de 60 à 90 minutes.
  • Ski-raquette à la Pourvoirie du Lac Matchi-Manitou: On le pratique sur un sentier de 5 km ou en hors-piste aux alentours du lac Matchi-Manitou ou du lac Savoie. Un forfait hivernal propose l’hébergement en yourtes ainsi que d’autres activités, comme la pêche blanche et la glissade sur tube.
  • Multi-activités à Val-d’Or: La Forêt récréative offre à moins de cinq minutes du centre-ville une large panoplie de sentiers balisés et entretenus. Activités possibles: patin sur un sentier glacé (2 km); fatbike ou trottinette des neiges (4 km); ski de fond (50 km); raquette (25 km).

Bas-Saint-Laurent

  • Multi-activités sur le site de TERFA (Saint-Narcisse-de-Rimouski), incluant la réserve faunique Duchénier: Sentiers de raquette (4 km), pistes de ski de fond (12 km), fatbike (13 km) et ski-raquette. Trois boucles de ski nordique non tracées (10,8 km, 27 km et 35 km) sont aussi accessibles. On dort dans l’un des quatre chalets, cinq yourtes et quatre prêts-à-camper. La location d’équipements est offerte.
  • Raquette, ski de fond et fatbike au Canyon des Portes de l’Enfer: Ajout de la location de chalets et d’équipements à son nouveau pavillon d’accueil.
  • Randonnée équestre chez Cheval Tribal, à Saint-Onésime-d’Ixworth: Les activités sont axées sur la relation privilégiée avec les chevaux, autant pour une randonnée que pour prendre soin des animaux ou apprendre à «parler cheval». Sur place, cinq logements et deux chambres sont disponibles à la location.

Cantons-de-l’Est

  • Luge au parc national du Mont-Mégantic: La piste de descente en luge autrichienne, de 350 mètres de long, est située derrière l’ASTROLab, au pied de la montagne, non loin de l’accueil du parc. Elle sera accessible de mi-décembre à fin mars, selon les conditions d’enneigement, et il faudra monter à pied pour la descendre en luge, histoire de se réchauffer!
  • Ski alpin à Bromont, montagne d’expériences: La station introduit une application mobile pour permettre à sa clientèle d’accéder à des informations en temps réel sur l’état des pistes et l’enneigement.
  • Randonnée alpine au Mont Sutton: La station lance un service de guide de randonnée alpine.
  • Randonnée alpine à Owl’s Head: La station étoffe son offre, en plus d’introduire un système de sécurité innovant pour ses remontées mécaniques.
  • Randonnée alpine à la Station Mont Ste-Cécile, au nord de Mégantic: Le site a reçu sa première belle neige le 15 octobre et prévoit tripler son offre de pistes (avec dénivelé de 420 m) pour la randonnée alpine cet hiver. Sur place, le Cécile Lodges propose de nouveaux hébergements avec accès direct aux pistes.
  • Raquette ou marche sur neige sur le Sentier Massawippi: Aménagé et géré par la Fondation Massawippi, qui protège les abords du lac, ce sentier est prolongé de 5 km vers le sud, sur le territoire de Sainte-Catherine-de-Hatley.
  • Raquette sur les Sentiers transfrontaliers: À Chartierville, de nouveaux parcours pédestres voient le jour dans le secteur Brise-Culotte, permettant de grimper vers les sommets des monts Salmon et Trumbell en rando d’un jour, qui n’étaient accessibles auparavant qu’en longue randonnée.

Centre-du-Québec

  • Raquette au parc régional des Grandes-Coulées (près de Plessisville): Le parc a deux secteurs pour la randonnée, la Forêt ancienne (12 km) et la Grande tourbière de Villeroy (3 km). En février, on ouvrira trois hébergements quatre saisons en prêts-à-camper, construits dans le style unique de phares de bord de mer.
  • Marche sur Les sentiers du Mouvement Essartsà Saint-Pie-de-Guire (près de Drummondville): Ils ne font que 1,5 km de long, mais l’idée est ici de venir admirer des œuvres d’art contemporain installées en milieu boisé. Le site, d’accès gratuit, abrite une cinquantaine de sculptures grand format réalisées par 41 artistes en provenance de 14 pays différents. Le Mouvement Essarts, dont la mission est de diffuser et rendre accessible l’art contemporain, tout particulièrement la sculpture, a doté son site d’un nouveau pavillon extérieur, pour se tenir au chaud l’hiver.

Charlevoix

  • Kayak de mer hivernal avec Katabatik(La Malbaie): L’entreprise ajoute à son offre de kayak au milieu des glaces du Saint-Laurent depuis Cap-à-l’Aigle un départ de Petite-Rivière-Saint-François. Tous les week-ends de mars.
  • Ski nordique et raquette au parc national des Grands-Jardins: Un nouveau sentier balisé à partir de l’accueil Thomas-Fortin permettra de rejoindre le réseau de pistes existant (28 km), avec un point de vue spectaculaire au kilomètre trois. Ajout également d’un hébergement en formule camp rustique au chalet Bois-Verts.
  • Fatbike et ski de fond au parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie: Sept fatbikes électriques sont ajoutés à la flotte de location existante (non électrique) pour faciliter l’accès au secteur de l’Équerre; la piste multifonctionnelle (8 km à l’allée) sera à nouveau tracée pour le ski de fond. Elle relie le pavillon Le Draveur au secteur de l’Équerre. Les adeptes de ski nordique empruntent ensuite la piste de la Coulée à Girard (10 km).
  • Longue randonnée à la Traversée de Charlevoix: L’ajout d’un nouveau refuge sur le sentier de l’Orignac bonifie l’offre de longues randonnées pédestres, mais pour en profiter en skis, il faudra attendre l’hiver 2025-2026. Parmi les nouvelles options: la Traversée de l’Orignac (43 km, 2 nuits/3 jours), la Traversée des Montagnes à la Mer (127 km, 7 nuits/8 jours) et la Traversée des Hautes Gorges à la Mer (74 km, 4 nuits/5 jours). Les refuges existants ont par ailleurs tous été rénovés.
  • Ski alpin au Mont Grand-Fonds: Rachetée par la Compagnie des montagnes de ski du Québec, filiale de la française E-Liberty, la station met en fonction le 1er décembre une remontée débrayable à six places, à la fine pointe de la technologie.
  • Via ferrata et marche à La Malbaie: Projet Vertical se prépare à la saison hivernale en procédant à des changements et améliorations de la via ferrata La Charlevoix sur la paroi rocheuse du Fairmont Le Manoir Richelieu.
  • Raquette et ski de fond aux Éboulements: Les Hauts Refuges (micro-chalets) annonce l’ouverture d’un sentier de raquette (3 km) qui permet de rejoindre le réseau des Vallons des Éboulements (50 km de raquette et ski de fond).
  • Marche et raquette au Fairmont Le Manoir Richelieu: Le sentier des Planètes s’allonge de 1,75 km vers Saint-Irénée tandis que deux sentiers voient le jour: Pinède (2 km) et Le Belvédère (1 km).
  • Multi-activités au Domaine du Lac Brouillard de Sagard: Randonnées en raquettes, patin et pêche blanche figurent notamment au menu d’un séjour en forêt à l’Auberge Boréale, inaugurée l’hiver dernier.

Chaudière-Appalaches

  • Marche ou raquette au Sanctuaire de loups LUPO (à Sainte-Apolline-de-Patton): Un réseau de sentiers sillonne le territoire de 73 acres de cette entreprise dont la mission est de faire découvrir le loup à travers des visites guidées et un centre d’interprétation.
  • Ski hors-piste et camping d’hiver au parc du Massif du Sud: Un deuxième corridor de descente de niveau intermédiaire ouvre dans la zone de l’Érablière, avec nouveau sentier d’accès. Quelques sites de camping d’hiver seront aussi à louer à proximité. Six prêts-à-camper sont aussi disponibles en hiver.
  • Ski hors-piste à la Station touristique Massif du Sud: Une nouvelle zone de ski hors-piste couvrant 120 acres en terrain boisé s’ajoute à quatre sentiers de haute route. On y accède en peaux de phoque du bas de la montagne ou par la remontée mécanique, laquelle a fait l’objet d’une remise à niveau majeure.
  • Fatbike sur les Sentiers Vélo Lévis (à Lévis): Un sentier relie celui du parc Valero Les Écarts à celui de Pintendre, donnant 30 km accessibles en continu.

Eeyou Istchee Baie-James

  • Raquette, ski-raquette et paraski avec la Corporation Nibiischii: Aux abords du lac Waconichi, on dort en chalets rustiques ou chalets sur glace, avec accès au sauna, aux sentiers de raquette ou ski hok et à l’expérience du paraski.

Gaspésie

  • Ski hors-piste avec Le Couloir (à Mont-Louis): L’offre de services de guide est bonifiée, avec notamment un territoire exclusif à Saint-Maxime-du-Mont-Louis (six descentes en forêt mature et de nombreuses coulées adjacentes, pour tous niveaux). Le camping d’hiver est autorisé. Les forfaits guidés en ski hors-piste incluent également le mont Saint-Pierre, le mont Porphyre à Murdochville, le mont Lyall, le parc national de la Gaspésie et la réserve faunique des Chic-Chocs.
  • Raquette et formation au camping d’hiver au Nordet (à Saint-Georges-de-Malbaie): Le forfait hivernal «Babiche et Bikini» offre des sorties (guidées ou non) en raquettes pour découvrir la tourbière et la pointe Saint-Pierre, ainsi que l’accès au spa nordique. On peut dormir et manger sur place. Une nouvelle formation au camping d’hiver est également proposée par son école de plein air.
  • Marche ou raquette à la Station de montagne sur mer de Mont-Saint-Pierre (Mont-Saint-Pierre): Les deux sentiers du Delta (6,4 km aller-retour, donnant accès au sommet du mont Saint-Pierre) et du Lynx (14,6 km à l’aller, menant au point de vue du mont François-Bernèche) sont ouverts à l’année. Ils ont été réaménagés avant l’ouverture, l’été dernier, de la station.
  • Ski hors-piste avec Cap Castor Ski (à Sainte-Anne-des-Monts): L’entreprise propose des forfaits d’initiation ou de perfectionnement en ski hors-piste sur trois versants de montagne, avec un nouveau chalet à louer au sommet.

Îles-de-la-Madeleine

  • Fatbike: L’hiver aux Îles-de-la-Madeleine, c’est magique… et quoi de mieux qu’un fatbike pour explorer certains secteurs de l’archipel. Trois entreprises en proposent la location: Éco-vélo des Îles, Vélos Évasion (vélos à assistance électrique), Le Pédalier (vélos non électriques).

Lanaudière

  • Ski hors-piste au parc régional de la forêt Ouareau: Bien connu pour ses sentiers de ski de fond et raquette, il ajoute le ski hors-piste dans le secteur Grande-Ourse, avec deux pistes intermédiaires en sous-bois. Pour y accéder, un sentier de 1,5 km relie le stationnement au sommet. Condition: être membre de la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME).
  • Raquette, ski de fond hors-piste, patin et camping d’hiver ou en van à Forêt Ô Cascades (Rawdon): Le site de camping reste ouvert tout l’hiver et propose un nouveau sentier de patin d’un kilomètre de long. Marches aux flambeaux et fête hivernale en février sont aussi au programme.
  • Cani-kart chez Aventures Liguoriennes (Saint-Liguori): Le spécialiste du traîneau à chiens innove avec une activité pour le début de l’hiver, le printemps et l’automne avec le cani-kart, monté sur roues et tracté par des chiens.

Laurentides

  • Ski alpin à la Station Mont Tremblant: La nouvelle carte Nordik (deux à quatre jours de ski, 94$ par jour) est en vente jusqu’au 14 novembre. À utiliser du dimanche au vendredi (sauf du 27 décembre 2024 au 3 janvier 2025 et du 15 au 20 février 2025). Pour plus de jours, un rabais de 15% est offert avec la carte.
  • Raquette et ski de fond au parc régional du Poisson Blanc(Hautes-Laurentides): Désormais ouvert à l’année, il offre un sentier balisé de 15 km de raquette, ski de fond ou ski nordique, en plus de la location d’équipements à prix fixe, quelle que soit la durée du séjour. On loge dans l’un des sept micro-refuges, dont le nouveau Grand-Héron, à l’architecture audacieuse, accessible seulement à pied ou en raquettes, à l’aide d’un chariot ou traîneau pour transporter ses bagages.
  • Ski de fond hors-piste: Les Routes Blanches remet à l’honneur des pistes mythiques qui reliaient autrefois des villages de la région. Trois circuits guidés ou autoguidés sont proposés cet hiver: Parcours Est – l’arrière-pays du P’tit Train du Nord (trois jours de ski de Val-David à Prévost); Parcours Nord – sur les traces de Jackrabbit (deux jours de ski nordique à Mont Tremblant); Parcours Ouest (rustique) – secteur de Morin-Heights à Saint-Adolphe-d’Howard, avec camping d’hiver.
  • Navette hivernale au parc régional Montagne du Diable (Ferme-Neuve): Une navette hivernale sur chenilles permettra cet hiver d’accéder au sommet de la montagne et de visiter la tour de Garde-Feu (21 mètres de haut). On peut passer la nuit à proximité en tente prospecteur. Deux autres se trouvent dans le Village des Bâtisseurs, au pied de la montagne, comptant aussi plusieurs chalets réaménagés pour cet hiver. Le parc dispose de 56 km de sentiers de ski de fond hors-piste et de 80 km de sentiers de raquette. On peut aller d’hébergement en hébergement, avec trois refuges et quatre abris rustiques sur les parcours. Le 18 janvier, le parc organise son Festival ski et raquette (gratuit). Au programme : initiation au ski de fond, trottinette des neiges, contes sous la tente, chasse au trésor et construction d’igloo; bar après-ski.
  • Raquette au parc de la Rivière Doncaster (à Sainte-Adèle): Le parc municipal s’agrandit et prolonge notamment d’un kilomètre le sentier no 2 aux abords de la rivière. Une boucle en forêt permettra d’atteindre un cap rocheux et un point de vue.
  • Nouvelle navette touristique chez D-Tour Tremblant: L’entreprise ajoute ce service au départ de Montréal et des hébergements de la région de Mont-Tremblant à ses activités guidées, notamment de raquette et fatbike.
À la Station Mont Tremblant, la carte Nordik (deux à quatre jours de ski, 94$ par jour) est en vente jusqu’au 14 novembre. Photo: Facebook Tremblant

Mauricie

  • Camping d’hiver au parc de la rivière Batiscan: En plus de cinq prêts-à-camper dans le secteur Murphy, le parc s’ouvre au camping hivernal dans le secteur Barrage. On peut louer sur place du matériel de camping, des crampons, des raquettes ou des skis-raquettes.
  • Raquette aux Versants de la Falaise (Trois-Rives): Au cœur de la forêt de Trois-Rives en Haute-Mauricie, on dort sous l’un des quatre dômes à flanc de montagne ou dans le nouveau chalet issu de la transformation d’un silo à grain sur le site des Versants de la Falaise. Location de raquettes gratuite.
  • Initiation au ski de fond et service de location de skis de fond au parc national de la Mauricie: En plus de l’ajout de deux nouveaux chalets (accessibles aux personnes à mobilité réduite), près de l’entrée de Saint-Jean-des-Piles, le parc propose un nouveau service de location d’équipements de ski de fond à «tarifs attractifs» et des ateliers d’initiation à ce sport de glisse.
Au cœur de la forêt de Trois-Rives en Haute-Mauricie, on dort sous l’un des quatre dômes à flanc de montagne sur le site des Versants de la Falaise. Location de raquettes gratuite. Photo: Facebook Dômesvdlf - les versants de la falaise

Montérégie

  • Vélo tandem sur glace au Récréoparc de Sainte-Catherine: Nouvelle activité à tester en famille sur un parcours de glace illuminé à bord d’un «Ballado d’hiver», vélo tandem quatre saisons pouvant accueillir jusqu’à huit personnes.
  • Raquette et trottinette des neiges à Chouette à voir! (Saint-Jude): Le site de l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP) ouvre ses sentiers cet hiver. La location de raquettes et trottinettes des neiges est offerte et un nouveau centre d’interprétation ouvrira début 2025.
  • Ski alpin au Mont Rigaud: La station profitera d’une nouvelle remontée quadruple, recyclée de la station Bromont, montagne d’expériences.
Au Récréoparc de Sainte-Catherine, parcourez un sentier de glace illuminé à bord d’un «Ballado d’hiver», vélo tandem quatre saisons. Photo: Facebook REKCREA

Outaouais

  • Ornithologie au Parc Oméga: À la Ferme d’Antan, des spécialistes partagent leur passion pour les faucons lors de présentations. En nouveauté, côté hébergement: 14 chalets panoramiques, perchés au plus haut sommet du site.
  • Raquette au HOM Mini Chalets (Val-des-Monts): 5 km de sentiers balisés sur le territoire de cette entreprise qui propose 12 mini-chalets avec spa ou circuit thermal au bord du lac McGregor, à proximité de Gatineau et d’Ottawa.
  • Ski de fond et fatbike sur le sentier Wakefield-Chelsea: De l’Auberge Krön (six chambres), sur la colline Wakefield, avec vue sur la rivière Gatineau, on pratique l’une de ces activités sur la Voie Verte longeant la rivière Gatineau sur 22 km.

Québec (région)

  • Ski hors-piste à la Vallée Bras-du-Nord (Saint-Raymond): Un secteur de 50 hectares est ouvert au ski de montagne, en formule autonome ou guidée.
  • Ski de fond et raquette dans la réserve faunique des Laurentides: Avec l’ajout de 12 nouveaux chalets Horizon dans le secteur de l’Étape de la réserve faunique, on profitera à plein d’activités de plein air dans la région. Un sentier de 5 km à parcourir en crampons ou raquettes se trouve sur place et le Camp Mercier, destination-vedette des skieurs de fond, est à moins de 30 minutes.
Dans la réserve faunique des Laurentides, les nouveaux chalets Horizon vous permettront de profiter à plein d’activités de plein air dans la région. Photo: Facebook Réserve faunique des Laurentides

Saguenay–Lac-Saint-Jean

  • Raquette, via ferrata, tyroliennes et pêche blanche au Parc Aventures Cap Jaseux (Saint-Fulgence): Ouvert pour la première fois cet hiver, ce site magnifique – réaménagé en 2023 – proposera son parcours d’arbre en arbre «Fjord en arbre», avec tyroliennes géantes, mais aussi sa via ferrata donnant sur le fjord du Saguenay. Sur place, aussi, 5 km de nouveaux sentiers, agrémentés de belvédères et accessibles en raquettes (location gratuite), des cabanes de pêche sur glace, des dômes, des chalets et des pods pour loger bien au chaud.
  • Ski de fond hors-piste avec Aventure Rose-des-Vents(Sainte-Rose-du-Nord): L’entreprise propose de nouveaux parcours de ski nordique, combinés à des forfaits gourmands. Hébergement en yourtes ou à l’auberge.
À Sainte-Rose-du-Nord, Aventure Rose-des-Vents propose de nouveaux parcours de ski nordique, combinés à des forfaits gourmands. Photo: Facebook Aventure Rose-des-Vents

Ski alpin

  • L’Association des stations de ski du Québec met en vente, de nouveau et jusqu’au 30 novembre, sa carte Ski Passe-Partout au prix de 49,99$ (54,99$ ensuite). Elle accorde cinq rabais de 30% dans plus de 70 stations au Québec. En l’achetant, on soutient les programmes d’initiation destinés à plus de 30 000 enfants. Nouveauté cette année: la carte donnera accès direct aux remontées mécaniques équipées de la technologie RFID dans 22 stations.
  • De retour, aussi, le forfait «Ma Première Fois» (à l’achat dans un magasin Sports Experts à partir de décembre). Il permet, pour 29,95$ plus taxes, de s’initier au ski alpin dans une quarantaine de stations, avec une leçon de groupe, la location de l’équipement, l’accès à la zone d’apprentissage et une deuxième visite gratuite.

Découvrez les Rocheuses de l’Alberta: ski, randonnée et aventures printanières

Vous rêvez encore de ski alpin, de randonnée alpine, de raquette, mais vous aimeriez bien aussi randonner ou faire du vélo? Dans les Rocheuses de l’Alberta, la neige est de très belle qualité sur les hauteurs au moins jusqu’à mi-mai, tandis que la vallée de la Bow est déjà en mode printanier. Pourquoi choisir, quand on peut faire le matin une activité de plein air hivernale et l’après-midi, enfourcher un vélo ou se balader à pied en forêt?

Mi-avril, du haut de la tour de Calgary, on aperçoit très bien (par temps clair) la chaîne des Rocheuses canadiennes, bien enneigées. À une heure de route de la métropole albertaine, on entre dans la longue vallée de la Bow, encadrée par les premiers sommets. De Canmore à Jasper, cette vallée mythique vous en mettra plein la vue avec sa kyrielle de sommets de 3000 à 4000 mètres, ses glaciers renommés et ses rivières larges comme des fleuves. Et, ce qui ne gâte rien, la période de mi-avril à début juin est idéale pour découvrir ses attraits naturels sans la foule de l’été et de l’hiver, en profitant des meilleurs tarifs d’hébergement.

Dans les Rocheuses de l’Alberta, la neige est de très belle qualité sur les hauteurs au moins jusqu’à mi-mai. Photo: Anne Pélouas

Canmore et ses environs

Premier arrêt dans la petite ville de Canmore, où sport et plein air constituent l’activité principale de loisirs.

Je me suis rendue directement au parc provincial Centre nordique Canmore, connu mondialement depuis que s’y sont tenues les épreuves de ski de fond des Jeux olympiques d’hiver de Calgary, en 1988. Le centre est demeuré la Mecque du ski de fond dans les Rocheuses.

En cette fin de saison, quatre pistes demeuraient ouvertes, dont la Banff (2,6 km). Personne ou presque au stationnement alors que je m’élançais en ski de fond sur la trace des champions olympiques. La piste était en «parfaite» condition printanière, avec une alternance de neige mouillée et parfois glacée, mais je n’ai pas boudé mon plaisir de glisser ainsi, peut-être pour la dernière fois cette année.

Ski de fond à Canmore. Photo: Anne Pélouas

Sur place, il y a aussi neuf sentiers de fatbike ouverts, de 0,7 à 4,7 km. Puis viendra le temps du vélo de montagne sur 100 km de pistes. Le centre est aussi très réputé pour le vélo de montagne et compte de beaux sentiers pédestres qui seront accessibles d’ici quelques semaines à peine.

Ce ne sera pas long non plus (le 1er mai) pour voir débuter les sorties en rafting sur la rivière Bow organisées par Canmore Raft Tours. Une activité familiale où l’adrénaline sera au rendez-vous pendant une heure sur l’eau.

Canmore est par ailleurs le camp de base des grimpeurs, été comme hiver, avec l’escalade de glace pour activité vedette.

À noter: Le Bear Day du 20 avril, qui célèbre le réveil des ours après leur hibernation, tout en invitant les amateurs de plein air à la prudence en forêt.

Banff et ses environs

Peu après Canmore, on pénètre dans l’immense parc national Banff, premier parc national, créé en 1883. Une guérite routière invite à payer son tribut au parc dans lequel se trouve la ville de Banff. À 11$ par jour et par adulte, c’est l’occasion de vous questionner, si vous restez plusieurs jours dans la région, sur l’achat (à 75,25$) de la carte d’entrée Découverte de Parcs Canada, valable un an. Dans le parc, on trouve 1600 km de sentiers pour randonner à pied, à bicyclette ou à cheval.

À Banff, tout est à portée de l’amateur de plein air à quelques kilomètres maximum, autant le ski alpin que la marche à pied ou le vélo, avec tout ce qu’il faut pour louer éventuellement de l’équipement.

Fatbike électrique à Banff . Photo: Anne Pélouas

Dans les environs, le parc national Banff dispose encore de plusieurs sentiers de ski de fond tracés mais, à moins de nouvelles chutes de neige, ce ne sera pas pour longtemps. Par contre, six sentiers sont accessibles en raquettes ou crampons, dont la boucle du versant ouest du mont Sulphur, qui s’ajouteront avec le dégel à plusieurs «sentiers de marche hivernale», généralement dans le fond de la vallée.

Pour le ski alpin, direction Sunshine, à seulement 20 minutes d’auto ou de bus de Banff. La station est perchée à 2700 mètres d’altitude et offre de magnifiques vues des Rocheuses. Elle a reçu 518 cm de neige cet hiver et il en reste 150 aux dernières nouvelles. De quoi tenir les skieurs sur les planches, y compris en hors-piste, jusqu’à fin mai.

Je vous propose aussi une balade en téléphérique via la Banff Gondola, qui prend d’assaut le mont Sulphur, suivie d’une belle sortie à pied sur les hauteurs de la vallée de la Bow. Un long trottoir de bois court sur le flanc de la montagne, «agrémenté» de 370 marches réparties sur le parcours par groupes de 5 ou 10 marches. De quoi atteindre le vrai sommet qu’occupe une station météo sans avoir le souffle trop court!

À pied vers le sommet du mont Sulphur. Photo: Anne Pélouas

Dans la descente vers le téléphérique, on profite du paysage sur les sommets environnants, la vallée et la ville de Banff en contrebas, comme de panneaux d’interprétation, qui (comme partout à l’intérieur des limites des parcs nationaux canadiens) sont bilingues.

Le fatbike est une autre activité «printanière» (après avoir été hivernale) à faire dans le secteur de Banff. Radventures propose des sorties guidées de deux heures en fatbike électrique. On y explore les bords de la rivière Bow en se rendant jusqu’aux Bow Falls, de jolies cascades, puis par une petite route longeant le golf du Fairmont Banff Springs. Un troupeau de wapitis s’y balade sur l’herbe rase, sans plus de traces de neige. Les pneus cloutés du fatbike trouvent tout de même encore leur utilité dès qu’on pénètre en forêt, les chemins étant encore bien enneigés et parfois glacés.

Fatbike électrique à Banff et troupeau de wapitis. Photo: Anne Pélouas

En fin de journée, quand il fait encore soleil, l’idéal est d’aller relaxer dans les eaux chaudes de la piscine extérieure du Banff Upper Hot Springs, sur la route du mont Sulphur.

Après l’effort, la détente aux Banff Upper Hot Springs. Photo: Anne Pélouas

Avant de partir en randonnée, consultez la liste des sentiers du parc national Banff et leur état.

Lake Louise

De Banff, le Bow Valley Parkway conduit non loin de Lake Louise, lac magique au bord duquel trône l’imposant Fairmont Château Lake Louise. Le lac est réputé pour le patinage, mais c’en est fini pour la saison. Par contre, la station de ski Lake Louise, l’une des plus cotées et des plus vastes d’Amérique du Nord, garde la majorité de ses 164 pistes ouvertes et entretenues jusqu’au 5 mai. On peut aussi y réserver des sorties guidées de raquette, y compris une de nuit. Selon la station, les conditions demeurent excellentes pour le ski, avec des températures largement sous zéro la nuit et une bonne couverture de neige.

L’imposant Fairmont Château Lake Louise. Photo: Wenhao Ji, Unsplash

Sur la promenade des Glaciers

Au printemps, cette drôle de «promenade» de 232 km en auto sur la route 93 prend des allures d’épopée fantastique, surtout sous un soleil radieux. Pas de service cellulaire, pas d’ondes radio, une seule station-service entre Lake Louise et Jasper et quasiment pas âme qui vive… Bienvenue en territoire sauvage!

Bienvenue en territoire sauvage! Photo: Anne Pélouas

Au menu, une route panoramique qui sinue dans la vallée de la Bow et offre un spectacle ininterrompu de montagnes aux sommets enneigés, ainsi que des champs de glace, plus quelques animaux sauvages éventuellement sur la route, notamment des mouflons à cornes.

En chemin, on quitte le parc national Banff pour entrer dans celui de Jasper, qui protège un territoire de 11 000 km2. Plus de 1000 km de sentiers y sont chargés d’histoire, car ils ont bien souvent été tracés, à pied ou à cheval, par des autochtones, des commerçants de fourrure, des explorateurs ou des aventuriers. Plusieurs débutent sur les bas-côtés de la route, qui compte aussi quelques stationnements et belvédères pour profiter encore plus de la vue. Le premier est celui du lac Hector, alimenté par des eaux de glacier. Au lac Peyto, un sentier de 3 km mène au Bow Summit, point le plus élevé du secteur, avec vue splendide sur le lac couleur bleu turquoise. Toujours dans le parc national Banff, le Mistaya Canyon mérite la courte randonnée qui y conduit.

En auto sur la Promenade des Glaciers entre Banff et Jasper. Photo: Anne Pélouas

Le Saskatchewan River Crossing marque la traversée de la rivière Saskatchewan et le retour à un brin de civilisation avec un magasin général, une station-service et une route menant à Red Deer.

En poursuivant vers Jasper sur une soixantaine de kilomètres, dans un paysage de carte postale montagnarde, on parvient au belvédère du Weeping Wall (paroi en pleurs), où des cascades de glace se transforment en chutes d’eau au printemps. Vient ensuite le clou du spectacle de la promenade des Glaciers: le glacier Athabasca, partie du champ de glace Columbia et du parc national Jasper. On peut marcher sur le front du glacier (sentier 52 de 1,8 km aller-retour), mais mieux vaut participer à une randonnée guidée d’Athabasca Glacier Icewalks (à partir de fin mai) pour s’aventurer plus avant sur le glacier, dont les crevasses sont très dangereuses.

En auto sur la Promenade des Glaciers entre Banff et Jasper. Photo: Anne Pélouas

De l’autre côté de la route, le Columbia Icefield Glacier Center fournit de précieuses informations sur les glaciers et organise des sorties guidées en gros véhicule sur la glace. À 3 km du centre, le sentier du col Wilcox (8 km aller-retour) grimpe en forêt jusqu’à un plateau d’où l’on découvre un superbe panorama sur le glacier Athabasca et les sommets voisins.

Sur la route de Jasper, vous passerez ensuite près des chutes et du canyon Sunwapta. L’un des sentiers de randonnée partant de la route mène au pied des chutes en 1,3 km. C’est aussi l’un des meilleurs repaires d’ours dans le parc Jasper. Peu après, les chutes Athabasca impressionnent par leur hauteur de 23 mètres.

Croisé sur la route entre Banff et Jasper! Photo: Anne Pélouas

Jasper et ses environs

De col en vallée au cœur du parc national Jasper, qui est classé «réserve de ciel étoilé», la route 93 se rapproche de la petite ville plutôt tranquille de Jasper, du moins au printemps quand la foule des touristes arrivant de Banff ou de Colombie-Britannique par la route ou en train n’est pas encore là.

Dans la vallée, plus aucune trace de neige mi-avril, mais non sur les sommets environnants. La seule station de ski du parc national – Marmot Basin – est tout de même ouverte au moins jusqu’à fin avril et sa neige naturelle est réputée excellente.

Le Jasper SkyTram, petit téléphérique datant de 1964, vous transporte en 7 minutes à 2263 mètres sur un éperon rocheux de la Whistlers Mountain. Photo: Anne Pélouas

Pour ma part, j’ai pris le Jasper SkyTram, petit téléphérique datant de 1964 qui vous transporte en 7 minutes à 2263 mètres sur un éperon rocheux de la Whistlers Mountain. De là, il faut utiliser raquettes ou bons crampons pour atteindre le vrai sommet, à 2463 mètres, et être habillés en hiver, car un vent glacial souffle souvent sur les hauteurs.

De gros blocs de pierre et des champs de pierraille constituent l’environnement d’un parcours particulièrement insolite. Photo: Anne Pélouas

Une maigre trace de neige tapée ou glacée marque le «sentier» de 1,4 km (aller) en montée quasi constante, sur lequel j’ai croisé une seule personne. De gros blocs de pierre et des champs de pierraille constituent l’environnement d’un parcours particulièrement insolite, avec d’incroyables points de vue sur les montagnes alentour, la vallée de la Bow et la ville de Jasper. Magique!

Incroyables point de vue sur les montagnes alentour, la vallée de la Bow et la ville de Jasper. Magique! Photo: Anne Pélouas

En basse altitude, il faut attendre début mai pour faire du rafting en rivière, par exemple avec Jasper Raft Tours, ou un tour de vélo de montagne avec Journey Bikes Guides. Même chose pour profiter des fameuses sources thermales Miette, alimentées par les eaux les plus chaudes des Rocheuses.

Les sentiers de randonnée aménagés sur les bords du canyon Maligne, à quelques kilomètres de Jasper, sont pour leur part déjà bien secs. Très encaissée, la gorge compte six ponts, de nombreuses cascades de glace ou d’eau, des fossiles et des «marmites de géant». On peut se contenter d’une petite balade de 20 minutes ou entreprendre une exigeante randonnée de 3 heures, en descente abrupte, puis remontée exigeante.

Randonnée du Canyon Maligne. Photo: Anne Pélouas

Autres activités printanières dans le parc national Jasper

Sur son site, le parc suggère plusieurs activités à ne pas manquer au printemps.

Il est facile d’y explorer le fond des vallées en randonnée, en vélo de route ou en vélo de montagne, dès que les sentiers sont un peu secs.

L’observation d’animaux sauvages figure, selon le parc, parmi les expériences les plus exaltantes. Le printemps y est particulièrement propice, car «c’est la saison où les chevreuils, les wapitis et d’autres ongulés mettent bas, où les ours et leurs petits émergent de leur hibernation et où les chevreaux se mettent à gambader». Chez les wapitis, la mise bas s’étend du 15 mai au 30 juin dans le parc. Attention alors aux femelles, qui n’aiment pas qu’on s’approche de leurs petits. Certains sentiers de randonnée sont fermés pour éviter les confrontations.

Le printemps est aussi une excellente saison pour observer les oiseaux, car plusieurs espèces migratrices reviennent du Sud. Il est ainsi possible d’apercevoir des pygargues à tête blanche, souvent près des lacs Maligne et Medicine, près de Jasper. Au marécage Cottonwood, plusieurs espèces d’oiseaux aquatiques et de rivage s’observent facilement, tandis qu’en randonnée jusqu’au belvédère du col Wilcox, on verra sûrement des oiseaux à haute altitude.

Les pentes orientées vers le sud et les prés du fond des vallées sont par ailleurs des sites rêvés pour qui aime les plantes à floraison hâtive, comme la pulsatille multifide, aux pétales pourpres délavés et au centre jaune vif. Début juin, le fond des vallées se couvre d’un tapis de fleurs. Pour une randonnée «florale» d’un jour, le parc suggère la vallée des Cinq Lacs, la terrasse Pyramid ou la boucle des Fleurs.

Les chutes et cascades sont au mieux au printemps. Au programme sur la route 93 ou non loin, en plus des chutes Athabasca et Sunwapta, le parc suggère les chutes Tangle et les chutes Stanley, qui sont accessibles par une courte randonnée.

Conseils

  • Pour réussir vos duos d’activités hiver-printemps dans la même journée, privilégiez le ski alpin ou la raquette le matin, et les activités plus printanières l’après-midi. «Le printemps est la saison de ski par excellence», selon le magazine local d’Hostelling International Canada, qui explique que «à partir d’avril, les journées sont plus chaudes et la neige a tendance à fondre en après-midi. La nuit, les températures froides gèlent à nouveau la neige. Les cycles de fonte et de gel créent des conditions très stables dès le matin».
  • Le printemps est la saison de prédilection pour observer les animaux sauvages dans le fond des vallées. Mouflons et ours fréquentent souvent les abords des routes, quand ils ne sont pas sur la chaussée. La prudence est donc de mise sur la promenade des Glaciers. Il y a aussi des risques d’avalanche dans la région, y compris au printemps. La route 93 est fermée à l’occasion. N’oubliez pas de consulter les conditions routières sur le site www.alberta511.ca et le dernier bulletin d’avalanche avant de partir sur la route ou en excursion.
  • Les grizzlis et ours noirs sont sortis. Les Rocheuses canadiennes sont l’habitat du grizzli et de l’ours noir, qui commencent tous deux à sortir de leur hibernation. À Banff, mi-avril, on avait déjà vu le «Boss», grizzli vedette de la ville, tandis que le premier ours noir avait été aperçu le 2 avril dans le parc national Jasper. «Vous pourriez rencontrer un ours n’importe où, aussi bien sur un sentier de grande affluence aux abords de la ville que dans un coin reculé de l’arrière-pays. Les ours préfèrent généralement éviter les humains, mais le hasard provoque quelquefois des rencontres», précise le parc national Banff sur son site. La meilleure approche selon le site est «d’éviter les rencontres» en faisant du bruit sur un sentier, en quittant le secteur si l’on voit des traces fraîches d’ours (pistes, crottes, trous dans le sol ou roches retournées), en privilégiant les sorties de groupe, en randonnant de jour et en restant sur les sentiers officiels. Pour les cas de rencontre avec un ours, le parc suggère de «transporter en tout temps sur les sentiers une bonbonne de gaz poivré» et d’avoir appris à s’en servir auparavant.
  • À lire et emporter dans ses bagages: le guide Explorez les Rocheuses canadiennes, publié fin 2023 par les Guides de voyage Ulysse.

Profitez des dernières chutes de neige pour le ski, la raquette et le fatbike

Les mordus de sports d’hiver ont encore de beaux jours devant eux avec les chutes de neige des derniers jours dans plusieurs régions du Québec et un froid relatif qui maintient le couvert neigeux. Si vous habitez dans les régions de Québec et de Charlevoix ou que vous avez le temps de vous y rendre, elles remportent à coup sûr la palme des plus belles chutes de neige récentes, mais une kyrielle de sites de plein air ailleurs au Québec demeurent de belles destinations en cette fin du mois de mars. Tour d’horizon de quelques stations, parcs et autres lieux où pratiquer votre activité favorite, en ce tout début du printemps, qu’on parle de raquette, de ski alpin, ski de fond, randonnée alpine ou fatbike.

Raquettes ou crampons?

Voici d’abord une recommandation du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie que je fais mienne à votre intention, considérant qu’elle vaut pour tout le Québec en fin de saison hivernale: «Étant donné les changements très rapides des conditions des sentiers, il est préférable d’apporter préalablement tout le matériel (crampons et raquettes), afin de faire face à toute éventualité, lors de votre arrivée au parc. Soyez prudents!»

En cette période de l’année, en effet, les débuts de sentiers nécessitent parfois les raquettes pour ne pas s’enfoncer, alors que les crampons sont souvent un gage de sécurité sur les sommets qui peuvent être glacés.

  • Le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie (Charlevoix) indique que la cinquantaine de kilomètres de ses sentiers de raquette (ou marche avec crampons) sont encore ouverts à la pratique. Même chose au parc national de la Jacques-Cartier, où les raquettes sont encore fortement recommandées.
  • Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps.
  • Au parc national du Mont-Mégantic (Cantons-de-l’Est), «le dégel est en cours». On recommande fortement le port des crampons pour la randonnée dans le secteur Franceville et celui des raquettes dans le secteur de l’Observatoire, «parce que ça défonce» et que «les trous laissés par les passages en crampons sont dangereux pour tous». Il est aussi autorisé de randonner sur les pistes de ski de fond en ce moment.
  • Au parc national du Mont-Tremblant (Laurentides), seules la raquette ou la marche avec crampons (sur 26 km et sur neige granulée durcie) demeurent possibles, en plus de la marche sur neige durcie sur 6 km.
  • Le parc national du Mont-Orford (Cantons-de-l’Est) a de son côté fermé ses sentiers de randonnée hivernale à l’exception de celui de l’Étang-Fer-de-Lance (secteur des chalets). Par contre, «la marche est exceptionnellement permise dans les pistes de ski de fond» qui ne sont plus praticables en ski.
  • Dans la région de Québec, la Station touristique Duchesnay demeure ouverte à la raquette sur 23 km, tout comme la Vallée Bras-du-Nord (où la plupart des sentiers sont accessibles en raquette ou crampons), le Camp Mercier (33 km sur nouvelle neige humide) et le territoire d’Empire 47 au lac Delage.
Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps. Photo: Facebook Sentier des Caps de Charlevoix

Du ski alpin à son meilleur

Nombreuses sont encore les stations ouvertes dans toutes nos régions pour deux ou trois semaines de «ski de printemps», mais deux se démarquent en ce moment:

  • La station de ski de Tremblant prévoit poursuivre ses opérations jusqu’au 14 avril. Son domaine skiable sur quatre versants offre cette semaine 62 pistes ouvertes sur 102, soit 60% du territoire. Certains secteurs s’ouvrent progressivement dans la journée, en attendant le dégel des surfaces de glisse, mais l’apport de 25 cm de neige fraîche en début de semaine, ainsi que le maintien de températures entre -3 et -16 degrés cette semaine autorisent tous les espoirs d’avoir encore plus de pistes ouvertes! Des rabais sont aussi offerts en cette fin de saison sur les billets de remontées mécaniques et les hébergements.
  • «L’hiver est loin d’être terminé», clame la station du Massif de Charlevoix, en se réjouissant des chutes de neige des sept derniers jours, totalisant 36 cm. Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. De plus, le mercure demeurera entre -1 et -17 degrés, garantie contre la fonte accélérée… Sauf pour quelques pistes expertes ou de bosses, tous les voyants sont donc au vert pour profiter de la glisse de rêve sur une cinquantaine de pistes entre montagne et fleuve. En prime, la piste de 7,5 km de descente en luge demeure ouverte, y compris dans sa version nocturne!
Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. Photo: Facebook Le Massif de Charlevoix

Ski hors-piste ou randonnée alpin

Plusieurs stations de ski alpin de la province, dont celles de Tremblant, du Mont-Saint-Anne ou du Mont-Orford, autorisent encore la pratique de la randonnée alpine, mais c’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine.

«Nous vous attendons pour les plus belles fins de semaine de ski de la saison», affirme l’entreprise Chic-Chac sur sa page Facebook, en se réjouissant de «sortir de trois jours de tempête consécutifs pour un total de 60 cm reçu».

C’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine. Photo: Facebook Chic-Chac

Ski de fond = ski de printemps

  • Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides (région de Québec), est le paradis du ski de fond au plus fort de l’hiver. Il affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond et 20 km de pas de patin. Même si la «nouvelle neige est humide», les conditions de ski y sont qualifiées de «généralement très bonnes».
  • Le Sentier des Caps de Charlevoix s’enorgueillit pour sa part de 60 cm de neige fraîche reçue en début de semaine. Son réseau de ski de fond (35 km) est presque entièrement ouvert, mais les conditions sont printanières.
  • À la Station touristique Duchesnay (région de Québec), forte de 72 cm de neige tombée ces derniers jours, les pistes de ski de fond sont toujours tracées, mais les conditions sont «glacées et rapides», tant pour le ski classique que le pas de patin.
  • Au parc national de la Jacques-Cartier (région de Québec), on a encore 70 cm de neige au sol et un apport de 23 cm au cours des derniers jours, ce qui autorise la belle pratique de ski de fond sur 68 km, même si la neige est humide.
  • Au parc national du Mont-Mégantic, qui croule généralement sous la neige, la saison s’achève avec seulement 2,14 m de neige tombée. Les sentiers de ski nordique sont dorénavant fermés, mais non ceux de ski de fond (14 km). Les conditions sont toutefois printanières.
  • Au parc national de la Gaspésie, on calcule à peine 1,65 m de neige accumulée cet hiver, du jamais vu. Le parc a toutefois reçu 21 cm de neige dans la dernière semaine, mais le ski de fond, bien que possible, n’est pas au mieux, la surface étant croûtée et les sentiers n’étant plus tracés.
Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides, affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond. Photo: Mikael Rondeau © SEPAQ

Fatbike: c’est la fin!

Sport hivernal de plus en plus en vogue au Québec, le fatbike vit ses derniers jours en cette fin du mois de mars, à moins que les températures demeurent froides (comme cette semaine) ou que de nouvelles chutes de neige viennent rendre le sourire aux fatbikers!

  • Dans la région de Québec, Empire 47 est la Mecque du vélo de montagne à Lac-Delage. L’hiver, place au fatbike sur 50 km. En cette fin de saison, il est encore largement possible d’en faire sur ses pistes réservées à cette pratique. Seule contrainte: la fermeture des pistes à 15h pour cause de réchauffement de la neige.
  • Dans la Vallée Bras-du-Nord, quatre pistes de fatbike sont encore accessibles, mais seulement en avant-midi, car ensuite la neige devient trop molle.
  • Le fatbike se pratique encore au parc national de la Gaspésie, mais aussi sur «surface molle».

Preuve qu’il reste de la neige à fouler

Trois compétitions de ski de fond se déroulent au Québec fin mars:

  • 23 mars: 26e édition de la Loppet Skimau, au parc national de la Mauricie. «Il y a encore de la neige en abondance, car nous avons reçu 35 cm en fin de semaine», indiquent les organisateurs.
  • 23-24 mars: Coupe Québec de ski de fond au Mont-Sainte-Anne. Pour des raisons de manque de neige dans la région de Rimouski, où devait se tenir l’événement, Coupe Québec se déplace à Saint-Ferréol-les-Neiges, «un des rares endroits où les conditions de neige demeurent enviables».
  • 30 mars: l’édition 2024 de la Classique Alex Harvey se déroule aussi au Mont-Sainte-Anne, avec des épreuves individuelles en style libre (50 km, 25 km, 15 km) et un 15 km familial.

À l’agenda

  • 23 et 24 mars, à Montréal: Salon Aventure et Plein Air, avec de nombreux exposants d’ici et d’ailleurs, des conférences et des démonstrations.
  • 27 mars: ouverture des réservations à la SEPAQ pour les nouveaux hébergements en camping et prêts-à-camper dans les parcs nationaux de Plaisance (Outaouais), de la Yamaska (Montérégie), de Frontenac (Centre-du-Québec), du Mont-Tremblant (Laurentides), des Grands-Jardins (Charlevoix), dans la réserve faunique du Saint-Maurice (Mauricie) et celle de Port-Cartier–Sept-Îles (Côte-Nord).
  • Jusqu’au 30 mars: expérimentez le canot à glace avec des pros, de jour ou au coucher du soleil, avec accès à un sauna panoramique en fin d’activité. La sortie est proposée par Canot à glace expérience sur le fleuve Saint-Laurent, à partir d’un site proche du Vieux-Québec.

Aller skier en train dans le bon vieux temps!

Il n’y a pas si longtemps, des milliers de skieurs prenaient le train à partir de Montréal vers les Laurentides et l’Estrie. Les voici en images.

Il n’y a pas si longtemps, avant le règne de la voiture et des autoroutes congestionnées, des milliers de skieurs prenaient le train à partir de Montréal vers les Laurentides et l’Estrie. Arrivés à destination, ils pouvaient parfois même chausser directement leurs skis pour se rendre au pied des pentes ou accéder aux sentiers de ski de fond situés près des gares. Alors que le ski gagnait de plus en plus d’adeptes au cours des années 1930-1940, les trains de ski d’une capacité de 1000 passagers se multiplièrent pour offrir un service régulier et efficace dans les Laurentides. Même si l’excursion sans voiture est loin d’être aussi simple de nos jours, on assiste à un certain retour de cette heureuse tradition.

La majorité des images de cette galerie sont une gracieuseté d’ Exporail, le musée ferroviaire canadien.

1- Tain de ski du Canadien Pacifique dans les Laurentides, vers 1937

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

2- Passagers à bord d'un train de ski dans les Laurentides

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

3- Train de ski à Sainte-Agathe-des-Monts

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

4- Train de ski du Canadien Pacifique près de Val-David, 1948

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

5- Train de ski du Canadien Pacifique près de Val-David, 1948

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

6- Skieurs dans un train de ski dans les Laurentides, mars 1947

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

7- Skieurs à la gare de Sainte-Agathe-des-Monts, vers 1948

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

8- Skieurs attendant le retour du train de ski à Val-David

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

9- Train de ski du Canadien Pacifique dans les Laurentides, vers 1937

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

 

10- Passagers à bord d'un train de ski dans les Laurentides

ACHF/Exporail, Fonds Canadian Pacific Railway Company

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