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Alimentation: 3 nouveaux lieux à découvrir

À une époque où l’alimentation et l’expérience gourmande sont au cœur des préoccupations pour plusieurs, 2019 aura bien servi les plus curieux d’entre eux. En effet, ces derniers mois, Québec et Montréal ont accueilli trois nouveaux espaces aux concepts originaux qui mettent une alimentation de qualité de l’avant.

Le Grand Marché de Québec

Inauguré le 14 juin, Le Grand Marché de Québec s’inspire des marchés de grandes villes du monde, comme ceux de Manhattan, Londres ou Copenhague. Installé dans un bâtiment datant de 1920 qui servait autrefois au commerce agricole, et entièrement rénové pour l’occasion, l’espace lumineux et aéré a été aménagé par la firme du réputé architecte Pierre Thibault. Ce lieu au goût du jour a sonné la fin du Marché du Vieux-Port, qui existait depuis 30 ans.

Ainsi, depuis cet été, près du Centre Vidéotron, à Limoilou, les clients peuvent découvrir une trentaine de commerces alimentaires et 80 étals de producteurs de partout au Québec, mais tout particulièrement de la région. On peut y faire son marché donc, mais aussi commander des sandwiches, goûter des vins d’ici ou prendre une bière à la microbrasserie.

Côté activités, des concerts et des événements sont prévus ainsi que diverses célébrations en lien avec les saisons et les fêtes. Un espace famille est également aménagé, des ateliers culinaires sont offerts et une cuisine de production est prêtée aux entreprises en démarrage alors que le kiosque des Urbainculteurs donne des conseils aux amateurs de jardinage urbain. Quant au comptoir Aux Arrivages, il propose des plats élaborés en fonction des produits de saison.

Le Grand Marché de Québec
250-M, boulevard Wilfrid-Hamel, Québec

Inauguré le 14 juin, Le Grand Marché de Québec s’inspire des marchés de grandes villes du monde. Photo: Facebook Le Grand Marché de Québec

Le Central

Plus récemment, en octobre, au coin de Sainte-Catherine et Saint-Laurent, à Montréal, une foire alimentaire nouveau genre a ouvert ses portes. Dans cet ensemble cohérent, chacun des 25 kiosques de cette foire a toutefois son propre style. Certains noms sont connus des Montréalais, comme Pizzeria Heirloom, Super Qualité ou Trou de Beigne, alors que d’autres kiosques proposent des découvertes.

Les visiteurs peuvent donc y choisir le plat de leur choix, prendre un verre et s’asseoir à l’une des 700 places de ce grand espace ouvert festif et unique.

L’endroit rappelle une ambiance de food trucks et célèbre les vagues d’immigrants qui définissent la cuisine montréalaise et la rendent si variée: dans les différents kiosques, on peut commander de la pizza, des huitres, du riz collant, des sautés, du poulet frit avec sauces chinoises, des thalis indiens, des couscous et des tacos, entre autres bonnes choses.

Ouvert sept jours sur sept, du matin au soir, et jusqu’à 23h les jeudis, vendredis et samedis, l’endroit promet d’être rassembleur.

Le Central
30, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Au coin de Sainte-Catherine et Saint-Laurent, à Montréal, une foire alimentaire nouveau genre a ouvert ses portes en octobre dernier. Photo: Facebook Le Central

Time Out Market

De son côté, le Time Out Market, ouvert depuis le 14 novembre dernier et inspiré des Time Out Market de Lisbonne et de Boston, rassemble au Centre Eaton du centre-ville de Montréal 17 comptoirs et bars mettant de l’avant ce qui se fait de meilleur en ville. Toqué!, Montréal Plaza, Olive et Gourmando, Club Chasse et Pêche et Moleskine, entre autres, y ont leur place.

Si certains peuvent penser que ce nouveau venu est similaire au Central, qu’ils se détrompent. Si le premier propose une ambiance éclatée et festive, le Time Out Market propose de son côté une ambiance plus chic où l’on peut goûter à prix doux, sur de longues tables communes, le haut de gamme de la gastronomie montréalaise. En effet, on y rassemble au même endroit les meilleurs chefs de la ville.

L’espace, ouvert du matin au soir, et jusqu’à minuit du jeudi au samedi, propose aussi diverses soirées festives animées par des DJ.

Time Out Market
705, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Photo: Instagram Time Out Market Montréal

Assurément, le Québec innove en ce qui a trait à son offre alimentaire et n’a plus rien à envier, grâce à ces nouveaux lieux, à certaines grandes villes du monde. Le Grand Marché de Québec ainsi que Le Central et le Time Out Market, à Montréal, sauront plaire autant aux touristes qu’aux Québécois, qui pourront y faire des découvertes culinaires.

Ces nouveaux espaces innovants ne sont pas sans rappeler l’agréable Marché Artisans ouvert à l’hôtel Reine Elizabeth en 2017. Et ce n’est pas fini puisqu’on attend pour janvier 2020 le Cathcart restaurants et biergarten à la Place Ville Marie, qui rassemblera trois restaurants, neuf comptoirs, deux cafés et un biergarten.

Le problème sera peut-être, bientôt, d’arriver à faire un choix…

Vers une Stratégie québécoise de l’architecture

Après des années de tergiversation, le gouvernement du Québec entreprend finalement le début des travaux qui permettront de doter la province d’une Stratégie québécoise de l’architecture. Retour sur ce dossier d’une grande importance.

L’idée d’une politique nationale de l’architecture ne date pas d’hier. L’Ordre des architectes du Québec (OAQ) milite en sa faveur depuis 2014. En octobre 2017, l’Ordre invitait notamment les citoyens à signer la Déclaration pour une politique québécoise de l’architecture. L’OAQ a également publié l’an dernier le Livre blanc pour une politique québécoise de l’architecture, qu’il a déposé auprès du ministère de la Culture et des Communications.

Ses efforts semblent porter fruit. Le gouvernement de François Legault a annoncé en avril qu’il allait élaborer sa première stratégie sur le sujet. Celle-ci «visera l’adoption de pratiques exemplaires dans les projets menés par l’État et la mise en place de mesures incitatives dans les projets qu’il subventionne. Elle répondra ainsi aux besoins des Québécois par une contribution de l’architecture à l’identité québécoise, en faisant de la culture un élément fondamental de la qualité de nos cadres de vie et de la vitalité de nos milieux».

Le gouvernement espère ainsi que les projets seront d’une plus grande qualité et bâtis pour l’avenir, en conformité avec les principes de développement durable. Des experts de toutes les disciplines seront appelés à collaborer avec l’État au cours des prochains mois pour alimenter la réflexion.

Photo: Facebook Maison de la littérature

Définir l’identité architecturale du Québec

Mais justement, quelle est l’identité architecturale québécoise? Cette dernière semble à définir. La province se caractérise-t-elle par son patrimoine historique? Par ses quelques bâtiments iconiques, comme le Stade olympique? Ou par son architecture du quotidien, qui se compose autant de beauté que de laideur, de bibliothèques inspirantes que d’immeubles où la tôle ondulée règne en maître? L’architecture du Québec manque encore de cohésion. Raison de plus pour mettre de l’ordre dans ce joyeux bordel et harmoniser le tout.

En entrevue avec Le Soleil, la présidente de l’Association des architectes en pratique privée du Québec (AAPPQ), Anne Carrier, soulignait d’ailleurs que l’objectif de la Stratégie est de définir notre identité culturelle québécoise. «Nous avons des choses à dire avec notre architecture. Je pense que nous pouvons concilier patrimoine, audace, créativité et innovation», assurait-elle alors.

La Maison des étudiants de l'École de technologie supérieure. Photo: Stéphane Brugger, v2com

L’affaire de tous

Même si l’architecture n’est pas le sujet de prédilection des Québécois, elle est l’affaire de tous. Elle façonne nos maisons, nos quartiers, nos milieux de travail et les lieux publics que nous fréquentons. Ce n’est pas pour rien que l’OAQ a fait une tournée dans 13 villes avant de lancer sa Déclaration pour une politique québécoise de l’architecture. L’Ordre espérait ainsi entendre les préoccupations des gens, mais aussi les sensibiliser à l’importance du cadre bâti dans leur vie.

Le gouvernement veut aujourd’hui «placer les citoyens au cœur des réflexions». Ce faisant, peut-être que les enjeux cruciaux de notre époque, comme l’étalement urbain, le développement durable ou le logement, intéresseront plus grandement les Québécois. Dans une province où le prix d’une construction importe plus que sa qualité, il faudra changer les mentalités.

Si la Stratégie voit le jour, ce sera une première au Canada. Une politique du genre existe toutefois déjà dans une vingtaine de pays et régions d’Europe, dont la France, l’Allemagne ou le Danemark.

Établir une telle stratégie ne réglera évidemment pas tout. Si l’État donne l’exemple en bâtissant des édifices publics de qualité, comme il l’a fait brillamment avec le réseau des bibliothèques, il pourrait néanmoins avoir une influence sur les promoteurs privés et les particuliers. Ce serait déjà un pas dans la bonne direction.

Et si on préparait notre été au Québec?

Voici venu le temps de songer aux prochaines vacances ou à quelques escapades estivales. Je vous propose un tour de piste à la grandeur du Québec axé sur les nouveautés plein air.

Dans Charlevoix 

Randonner avec un alpaga

La ferme Alpagas Charlevoix n’a pas qu’une jolie boutique de produits faits en laine d’alpaga aux Éboulements, on peut aussi aller se balader alentour avec «son» alpaga. 

Cani-trottiner sur le sentier des Caps

Près de Baie-Saint-Paul, les spécialistes du traîneau à chiens de La Reine et le Millionnaire proposent une nouvelle activité de cani-trottinette, style vélo sans selle tracté par un ou deux chiens de traîneau. 

La Reine et le Millionnaire proposent le cani-trottinette, style vélo sans selle tracté par un ou deux chiens de traîneau. Photo: Facebook La Reine et le Millionnaire

En Abitibi-Témiscamingue

Découvrir le parc national Opémican

À pied, en canot, en kayak, en camping ou en prêt-à-camper, profitez de l’été pour découvrir le tout nouveau parc national Opémican. Il ouvre ses portes en grand le 22 juin aux abords des lacs Témiscamingue et Kipawa.

La rivière Kipawa est incluse dans les limites du parc national d'Opémican qui ouvrira le 22 juin. Photo: Facebook Parc national d'Opémican

Grimper dans les arbres

À Rouyn-Noranda, le Parc-Aventure Joannès complète ses parcours d’arbre en arbre avec dix nouveaux jeux aériens et offre un parcours nocturne le 3 août. 

Sur la Côte-Nord 

Enfourcher un fatbike électrique

Offert en location pour une heure ou plus à Tadoussac, c’est le moyen parfait pour visiter cette belle région.

S’initier à la voile

Le voilier Chelona navigue dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent au départ de Tadoussac avec jusqu’à huit personnes à son bord. On en profite pour la journée ou pour dormir à bord.

Naviguer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent à bord du voilier Chelona. Photo: Facebook Voile Estuaire

Traverser en planche à pagaie

Avec Les Vagues, on s’installe sur une planche à pagaie sur la plage de Havre-Saint-Pierre, puis on file vers la Grosse Île et la Petite Île au Marteau. On fait ensuite une randonnée jusqu’au phare de la Petite Île au Marteau. Une belle aventure au milieu du fleuve!

Plonger dans la culture innue d’Unamen Shipu

Près de La Romaine sur la Basse-Côte-Nord: balade en mer sur le Bella Desgagnés, immersion chez les Innus, pêche au saumon et au homard…

En Gaspésie 

Faire une randonnée guidée

Au Géoparc mondial UNESCO de Percé pour mieux «interpréter» paysages et géosites du littoral.

Avec une randonnée guidée, on apprend à mieux interpréter paysages et géosites. Photo: Facebook Géoparc mondial UNESCO de Percé

Pousser l’adrénaline

Avec Eskamer Aventure, à Sainte-Anne-des-Monts, on survole la vallée du canyon Castor (où se pratique le canyoning) via une tyrolienne de 330 mètres de long, puis en sautant en chute libre (ou presque) d’une hauteur de 15 mètres! 

Faire de la planche à pagaie

Notamment sur un lac perdu près de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs.

Dans Lanaudière 

Combiner vélo et produits du terroir

Le nouveau circuit cyclable «Goûtez Lanaudière» propose plein d’arrêts gourmands sur 75 km. 

Les nombreux circuits cyclables sont une bonne façon de découvrir la région. Photo: Jimmy Vigneux, Facebook Tourisme Lanaudière

Randonner avec un âne

À l’asinerie L’Âne Gardien, à Sainte-Mélanie, on ne vend pas seulement des produits à base de lait d’ânesse, on peut aussi partir en forêt avec un âne.

S’initier à la voile

Sur le fleuve, dans la région de Berthierville et des îles de Sorel, c’est possible avec l’école Voilévolution. 

Dans les Laurentides

Randonner dans le parc national du Mont-Tremblant

On y ouvre le 24 juin la piste du Loup, un nouveau sentier multifonctionnel reliant le camping du Lac-Chat et les chalets Nature au centre de services du Lac-Monroe.

Faire une expérience tyrolienne

Cette expérience peut être doublée d’une balade en télécabine et d’une courte randonnée avec Ziptrek Écotours Tremblant.

Avez-vous assez de courage pour tenter cette expérience de tyrolienne à Tremblant? Photo: Facebook Ziptrek Tremblant

Dans le Bas-Saint-Laurent

Partir en bateau

La Société Duvetnor, qui gère visites et hébergements sur l’île aux Lièvres et l’île du Pot-à-l’Eau-de-Vie, a fait l’acquisition d’un nouveau bateau qui sera utilisé pour le transport vers les îles, où la marche est à l’honneur, mais aussi pour des croisières à la découverte d’autres îles du Saint-Laurent. 

Faire du vélo et camper

Notamment au parc côtier Kiskotuk. Entre Cacouna et L’Isle-Verte, ce parc a deux nouveaux chalets perchés, en plus de belles plateformes de camping avec vue sur le fleuve. Il ouvre fin juin un sentier de 5 km pour le vélo de montagne et la course à pied.

Une belle plateforme de camping avec vue sur le fleuve! Photo: Facebook Parc côtier Kiskotuk

En Mauricie

Redécouvrir les sentiers pédestres

Le secteur Rivière-à-la-Pêche du parc national de la Mauricie annonce sa réouverture après la réfection de routes. Pour mieux se balader en canot ou en kayak sur le lac Wapizagonke, le parc fournira cet été de sympathiques livrets explicatifs sur l’aqua-rando. 

Faire un safari dans les bayous

Embarquez dans une chaloupe du Domaine du Lac Saint-Pierre pour une sortie guidée axée sur la faune et la flore de ce dédale de canaux. 

Une expérience hors de l'ordinaire : un safari dans les bayous! Photo: Facebook Domaine du lac St-Pierre

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Enfourcher une monture!

À Labrecque, Haagendaz Expéditions propose des forfaits d’équitation d’une heure à deux jours, avec ou sans hébergement en gite. 

Haagendaz Expéditions propose des forfaits d’équitation d’une heure à deux jours. Photo: Facebook HaagenDaz Expéditions inc.

Randonner sur le sentier du lac Kénogami

Pour une courte marche, direction cap à l’Aigle; pour la longue randonnée, le sentier compte 40 km entre Hébertville et Laterrière, avec deux refuges et trois campings en route. 

Dans les Cantons-de-l’Est

Enfourcher un vélo de montagne

Dans le parc national du Mont-Orford, cinq sentiers dédiés «simple trace» et totalisant 12 km ouvrent cet été. Une piste cyclable de niveau facile reliera par ailleurs les secteurs Lac-Stukely et Lac-Fraser sur 10,6 km. 

De nouveaux sentiers ouvriront cette année au parc national du Mont-Orford. Photo: Facebook Parc national du Mont-Orford

Se dégourdir

Tyrolienne, avec jeu d’hébertisme aérien, méga-balançoire, mur d’escalade… Divertigo propose tout cela à flanc de mont Soleil, près du parc aquatique de Bromont.

En Montérégie

Participer au premier festival de plein air Beside

Celui-ci est organisé au parc national des Îles-de-Boucherville du 14 au 16 juin. Au programme: ateliers, conférences, activités de plein air et camping! 

Identifier les oiseaux de proie du Québec

Sur le site de Chouette à voir!, participez à un atelier, puis allez marcher sur leurs sentiers et visiter les volières de réhabilitation.

Dans Chaudière-Appalaches

Enfourcher son vélo de montagne

Au parc régional Massif-du-Sud, deux nouveaux sentiers «simple trace» totalisant 2,2 km complètent le réseau existant de 15 km.

En Outaouais

Randonner au long cours

C’est pour cet été: l’ouverture d’un sentier pédestre de 100 km qui traversera de bord en bord le territoire de Kenauk Nature, la plus vieille réserve naturelle privée d’Amérique du Nord.

Un nouveau sentier pédestre de 100 km traversera de bord en bord le territoire de Kenauk Nature. Photo: Facebook Kenauk Nature

Gravir la montagne en vélo

Au Parc des Montagnes Noires de Ripon: deux nouveaux sentiers de vélo de montagne, celui du Grand Pic (pour la descente) et celui de l’Ancêtre (pour le cross-country), ouvrent cet été. Un nouveau camping sauvage et une tour d’observation sont aussi prévus. 

Dans le Centre-du-Québec

Découvrir le «gravel bike»

Nouvelle tendance du vélo de route adapté aux chemins de gravelle. C’est possible d’en faire l’essai sur la véloroute des Appalaches, avec neuf nouvelles boucles dans les contreforts des Appalaches et un guide détaillé.

Expériences Airbnb: manger comme les locaux

Voyageurs gourmands, vous pouvez désormais vous tourner vers la plateforme d’hébergement Airbnb pour vivre des expériences culinaires uniques.

Airbnb a célébré ses dix ans d’existence l’automne dernier. La plateforme créée à San Francisco, qui permet à des propriétaires de partout dans le monde de louer leur demeure aux voyageurs, connaît beaucoup de succès. Elle continue aussi, cependant, à semer la controverse auprès des villes et des hôteliers, qui y voient une concurrence déloyale, comme l’expliquait Marie-Julie Gagnon.

De nouvelles expériences

Pour bonifier davantage son offre, Airbnb, en plus de proposer la location de chambres, d’appartements, de maisons et d’autres lieux d’hébergement insolites à travers le monde, a lancé en 2017 ses «expériences» liées à la nature, à l’art, au sport ou au divertissement. Celles-ci permettent de découvrir la destination choisie sous un nouvel angle.

À l’époque, l’entreprise avait annoncé qu’elle proposerait 5000 expériences dans 60 pays. Deux ans plus tard, force est de constater que la plateforme a fait un bon coup puisque dans un communiqué publié l’an dernier, Airbnb annonçait qu’elle avait connu une augmentation de 2500% de ses réservations d’expériences et qu’elle étendrait éventuellement son offre à plus de 25 000 activités dans 1000 villes à travers le monde.

De toutes les activités offertes par des locaux qui ont envie de faire découvrir leur lieu de vie, les plus populaires se retrouvent dans la catégorie «cuisine et boissons», expliquait l’an dernier Riccardo Ulivi, responsable de ces expériences.

De délicieuses expériences gourmandes

Repas dans un château en Dordogne ou soirée crêpes à Paris; fabrication de tortellinis à Rubiera en Italie; tour axé sur les tapas à Madrid, ou déjeuner dans le désert des Bardenas en Espagne; exploration de la cuisine de rue à Hô Chi Minh au Vietnam; cours de cuisine végétarienne à Mumbai en Inde: les expériences gourmandes offertes par la plateforme sont variées et nombreuses.

En prime, Airbnb propose aussi une liste de restaurants commentés par les utilisateurs pour plusieurs villes du monde.

On peut ainsi réserver un logement, suivre un cours de cuisine, faire un tour guidé gourmand et choisir un restaurant pour le souper d’un seul coup. Comme un des meilleurs moyens de découvrir un endroit est certainement de découvrir sa culture culinaire et de rencontrer ses habitants, pourquoi pas?

Une soirée crêpes à Paris, pourquoi pas? Photo: Monika Grabkowska, Unsplash

(Re)découvrir sa ville

Il faut poser sa candidature et respecter certains standards de qualité, mais dans les faits, tout le monde peut proposer une expérience sur le site Airbnb. Nul besoin non plus de louer un appartement ou d’en réserver un pour ce faire. Simplement remettre 20% des revenus à Airbnb lorsqu’on propose une activité.

À Montréal, par exemple, où les expériences ont été lancées au printemps 2018, on trouve une trentaine d’activités sous l’onglet «cuisine et boissons». Dégustation de bières avec un maître-brasseur, atelier de fabrication de bagels avec un boulanger, visite gourmande du Chinatown avec un blogueur, dégustation de cafés, tour sur le thème des herbes et plantes sauvages de Montréal, visite d’une distillerie, exploration du marché Jean-Talon et tour de la Petite-Italie sont entre autres offerts.

Et l’offre s’étend ailleurs au Québec, au-delà de la métropole, puisqu’on trouve aussi sur la plateforme une journée inspirée des Premières Nations et des dégustations de plats typiques à Saint-Calixte, la visite d’une érablière à Saint-Colomban, une journée sur la route des vins dans les Cantons-de-l’Est, un cours de cuisine de poutine à Québec, un pique-nique mettant en vedette des produits locaux sur les plaines d’Abraham et une épluchette de blé d’Inde à Laval, entre autres.

Les expériences sont conçues d’abord pour les voyageurs, mais Riccardo Ulivi, responsable des expériences, affirmait l’an dernier que plusieurs locaux réservaient des activités dans leur propre ville, question de mieux connaître les communautés et les cultures qui y cohabitent.

Et vous, quelle expérience feriez-vous vivre à un visiteur qui souhaite découvrir le côté gastronomique du Québec?

Voyage dans le temps: Nord-du-Québec et Nunavik

Voyage dans le temps dans le Nord-du-Québec, une destination prisée pour la chasse aux caribous, la pêche sportive et l’observation des aurores boréales.

Plus grande région de la province, représentant 55% du territoire et abritant seulement 0,5% de la population québécoise, le Nord-du-Québec demeure un lieu sauvage et mythique pour la plupart d’entre nous. Découvrez-le par le biais de ces images historiques.

1- Une femme autochtone et ses enfants devant une tente, Fort Chimo (Kuujjuaq), baie d'Ungava 1909

Photo: Hugh A. Peck. Don de M. Richard H. Peck © Musée McCord

2- Femmes autochtones et enfants devant un tipi, Fort Chimo (Kuujjuaq), baie d'Ungava, 1909

Photo: Hugh A. Peck. Don de M. Richard H. Peck © Musée McCord

3- Employés du poste de traite déchargeant des marchandises, Fort Chimo (Kuujjuaq), baie d'Ungava, 1909

Photo: Hugh A. Peck. Don de M. Richard H. Peck © Musée McCord

4- Fort Chimo (Kuujjuaq) en hiver, baie d'Ungava, 1909

Photo: Hugh A. Peck. Don de M. Richard H. Peck © Musée McCord

5- Marée basse à Fort Chimo (Kuujjuaq), baie d'Ungava, 1909

Photo: Hugh A. Peck. Don de M. Richard H. Peck © Musée McCord

6- Pilotes de la Compagnie de la Baie d'Hudson et de Revillon Frères à bord du vapeur « Adventure », Fort Chimo (Kuujjuaq), baie d'Ungava, 1909

Photo: Hugh A. Peck. Don de M. Richard H. Peck © Musée McCord

7- Vue d'ensemble de Kuujjuaq (Fort Chimo), 1910-1927

Photo: Don de Mrs. R. Mack © Musée McCord

8- Petite rivière de la Baleine, rive nord-est, baie d'Hudson, vers 1875

Photo: James Laurence Cotter © Musée McCord

9- Cinéaste de la Compagnie de la Baie d'Hudson filmant un bateau, vers 1919

Photo: Don de Mrs. R. Mack. © Musée McCord

10- La goélette « Nannuk » de la Compagnie de la Baie d'Hudson prise dans la glace, 1921 (?)

Photo: Don de Mrs. R. Mack. © Musée McCord

11- Poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson à Port Harrison (Inukjuak), 1922

Photo: Frederick W. Berchem © Musée McCord

12- Déchargement de marchandises, Port Harrison (Inukjuak), baie d'Hudson, 1909

Photo: Hugh A. Peck. Don de M. Richard H. Peck © Musée McCord

13- Groupe d'hommes et de garçons inuits, Port Harrison (Inukjuak), 1924

Photo: Frederick W. Berchem © Musée McCord

14- Lac Chibougamau, 1892

Photo: Bibliothèque et archives Canada

15- Lac Dare, Chibougamau, 1935

Photo: BAnQ

16- Camp de l’Île Merrill, Chibougamau, 1952

Photo:  R.B. Graham. BAnQ

17- Vue aérienne de la région de Chibougamau, 1952

Photo: Canadien National

18- Fort Chimo, 1960-1970

Photo: Antoine Desilets. BAnQ

19- Fort Chimo

Photo: Antoine Desilets. BAnQ

20- Vue aérienne de la ville de Chapais, 1957

Photo: Canadien National, Bibliothèque et archives Canada

21- Groupe d’Inuits au magasin de la Compagnie de la Baie d’Hudson, Fort Chimo (Kuujjuaq), 1948

Photo: Bibliothèque et archives Canada

22- Photographie prise dans la région de Kuujjuaq, 1957

Photo: Bibliothèque et archives Canada

23- La rivière Koksoak, 1945

Photo: Pierre Dagenais, BAnQ

24- Petite agglomération au pied des rapides de la rivière Koksoak, 1945

Photo: Pierre Dagenais, BAnQ

25- Une famille inuite près de la rivière Grande-Baleine, vers 1965

Photo: Armour Landry, BAnQ