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Mon printemps à vélo

Au printemps, les cyclistes, sauf évidemment les plus endurants qui roulent en hiver, surtout en ville, se précipitent pour sortir les vélos, moi la première. C’est l’occasion d’un tour de piste pour parler sécurité, visibilité et tendances de l’heure en matière de bicyclette avant de s’élancer sur la route, la rue, le sentier de montagne ou de gravier.

À bas les amendes, vive la sécurité!

Vaste sujet que celui de la sécurité en vélo! Pour cette fois, je me concentre sur deux aspects: la visibilité et le casque. Il faut cependant rappeler qu’un vélo en bon état de fonctionnement est la première condition pour rouler de façon sécuritaire, en plus d’améliorer les performances.

On trouve sur Internet de judicieux conseils pour mettre soi-même sa bicyclette en ordre avant les premiers coups de pédale. Évidemment, si vous ne vous en sentez pas le courage (ou les compétences), toutes les boutiques de réparation de vélo offrent un forfait de mise au point.

Voir et se faire voir

L’an passé, le Code de la sécurité routière a été modifié au Québec. Ainsi, gare aux amendes (de 80 $ à 100 $) pour ceux qui se font prendre sans les réflecteurs adéquats!

En plus des réflecteurs avant et arrière, il en faut sur les deux côtés des pneus ou des jantes et sur les deux pédales, en avant et en arrière. On peut opter pour une petite lampe (réflecteur blanc) sur le guidon ou le casque pour l’avant et une lampe (réflecteur rouge) pour être visible de l’arrière.

Pour les ajouts, il existe plusieurs options: des jantes ou des pneus réfléchissants, des réflecteurs jaunes ou blancs dans les rayons de la roue avant, rouges ou blancs pour la roue arrière, visibles des deux côtés.

À défaut d’avoir aussi des réflecteurs sur les pédales, une bande réfléchissante autour des chevilles ou des chaussures pourvues de bandes réfléchissantes feront l’affaire.

Tout cela peut coûter assez cher. La solution la moins coûteuse et la plus facile consiste à installer des bandes réfléchissantes autocollantes (vendues en kit) sur les jantes de roues et les pédales.

Bien sûr, les vêtements réfléchissants augmentent d’un cran la sécurité du cycliste. Il y en a pour tous les goûts. Dernièrement, j’ai découvert les produits réfléchissants et véganes de la compagnie montréalaise Boïda: leggings pour le yoga ou la course à pied, mais aussi pantalons et manteaux de plein air munis de discrets éléments réfléchissants vous rendant visible de tous côtés.

Photo: Facebook Boida Athletica

Jamais sans mon casque (bien ajusté) 

Il y a beaucoup d’adeptes du sans-casque… dont je ne suis pas. Il y a aussi le problème des vélos en libre-service urbain partout dans le monde sans casque fourni. De toutes mes pérégrinations en vélo urbain, c’est à Vancouver seulement que j’ai vu des vélos offerts avec casque via le système Mobi.

Personnellement, quand je prévois faire du vélo dans une ville et que j’ai un peu de place dans mes bagages, j’y glisse mon casque pliable Overade, au volume qui se réduit par trois et qui se déplie en trois secondes. Génial! Sauf qu’il faut le commander sur Internet ou le rapporter d’Europe, car il n’est pas encore vendu au Canada.

Porter un casque, c’est bien, mais encore faut-il bien le choisir (en fonction de l’utilisation qu’on en fera) et bien l’ajuster, ce qui est loin d’être le premier souci de bien des gens.

Pour le choix initial, référez-vous aux conseils de MEC. On y parle de bonne grandeur de casque et aussi du fait qu’il faut en changer dès qu’il semble un peu abîmé, surtout si on est déjà tombé dessus!

Pour le bon ajustement – qu’il faut faire régulièrement –, les principes sont qu’il ne doit pas bouger quand on secoue la tête et qu’il protège bien le front (à deux doigts au-dessus des sourcils). Pour ce faire, les sangles juste au-dessus des oreilles et la boucle de jugulaire doivent être bien serrées, au point de pouvoir à peine ouvrir la bouche. La Cordée suggère qu’on ne devrait «pas être capable de passer plus d’un doigt entre menton et attache».

Dans son numéro de mai-juin, le magazine Vélo Mag consacre plusieurs pages aux «familles» de casques et aux étapes d’un bon ajustement, et propose «10 casques pour toutes les pratiques». 

Le casque pliable Overade est super pratique! Photo: Facebook Overade

Gravel bike et bikepacking

Après le vélo de montagne, le fatbike (à larges pneus) et le gravel bike (dont je vous parlais déjà en 2018) s’installent confortablement sur le marché de la bicyclette, alors que la pratique du bikepacking prend aussi son envol.

Sorte d’hybride entre le vélo de route et le vélo de montagne, avec freins à disque et larges pneus, le gravel bike plaît à ceux qui veulent autant rouler sur l’asphalte qu’aller s’épivarder sur les routes de gravier ou de terre, en forêt ou sur les plages. C’est l’explosion des modèles du côté des fabricants, alors que les parcours ciblés pour les amateurs se multiplient.

Le bikepacking est une version plus aventureuse du cyclotourisme. Vélo adapté à ce qu’on veut faire, équipement minimaliste (encore que les sacoches se multiplient partout sur le vélo) et, hop, on part en autonomie dans le bois, la montagne, la brousse.

Dans le dernier numéro de Vélo Mag, on présente quatre destinations pour le pratiquer, dont un Trans-ZEC Express au Québec et une Traversée de Charlevoix «extrême». La Cordée propose pour sa part des idées sur la façon de bien préparer un itinéraire de bikepacking et fournit des références sur des circuits préétablis. Bien équipé, promet Vincent Lorber, gérant à La Cordée, «on se concentre sur l’essentiel: l’aventure».

Nettoyage et entretien printanier de l’équipement de plein air

Vêtements, bottes, skis… Au printemps, c’est le temps de prendre soin de tout ce que vous avez utilisé cet hiver pour faire du plein air, voire simplement marcher en ville. Ce nettoyage est souvent négligé et ce n’est pas une bonne idée!

Le matériel de plein air et les vêtements dits «techniques» coûtent souvent cher et les défauts d’entretien nuisent à leur durabilité et à leur efficacité. 

4 règles d’or

1- Bien lire les étiquettes

Chaque sous-vêtement ou vêtement de sport a ses particularités en matière de composition (par exemple, en laine mérinos ou en duvet) et certains sont traités en usine (pour être imperméabilisés, par exemple). La température de lavage en machine et le mode de séchage indiqués sont notamment à observer scrupuleusement.

2- Nettoyer

Si les sous-vêtements sont à laver à chaque utilisation, les manteaux et les bottes doivent au minimum l’être à chaque fin de saison, et beaucoup plus souvent si vous les utilisez de façon intensive. En principe, tout peut se laver à la machine et à la maison, à condition de prendre certaines précautions. Le nettoyage à sec n’est pas recommandé, même pour le duvet. Les produits nettoyants techniques, vendus dans les magasins de plein air, sont à privilégier.

3- Traiter

En traitant les manteaux et pantalons imperméables ou déperlants avec des produits spécialisés dès qu’ils perdent en efficacité, de même que les bottes qui ne sont pas en caoutchouc, vous vous éviterez d’accuser la marque de défaut de fabrication et resterez bien au sec.

4- Ranger adéquatement

Tout ce que vous n’utiliserez pas avant l’hiver prochain doit être bien sec et entreposé dans un endroit aussi sec. Les skis ne devraient pas l’être dans un endroit trop chaud (comme en hauteur, sous le toit d’un garage).

La première règle d'or: bien lire les étiquettes! Photo: Pixabay

Des sous-vêtements en «santé» 

Matières synthétiques

Le principal problème des couches de base en matières synthétiques est qu’elles emmagasinent souvent les odeurs, d’où l’importance de bien les laver. Chez Mountain Equipment Coop (MEC), recommande à cet égard d’utiliser un savon technique anti-odeurs, mais faites d’abord l’essai avec votre détergent à lessive habituel, qui suffit dans la plupart des cas.

Laine mérinos 

C’est la fibre vedette du plein air. L’essayer, c’est l’adopter! Elle vous garde au chaud, ne retient pas les odeurs, et contrairement à la laine normale, elle est très douce, à cause de ses fibres longues et fines, précise-t-on chez MEC. «Naturellement antimicrobienne, on peut ne pas laver ses sous-vêtements à chaque utilisation» et quand on le fait, mieux vaut le faire à la machine, à cycle normal et à l’eau froide ou tiède, recommande pour sa part La Cordée sur son blogue. L’idéal serait, selon plusieurs, d’utiliser pour ce faire un savon doux spécial, vendu dans les magasins de plein air.

La laine mérinos étant une fibre délicate, on recommande de bien fermer les fermetures éclair d’autres vêtements mis dans la machine pour éviter qu’elles accrochent la laine. Cela dit, si vous constatez comme moi qu’à la longue votre sous-vêtement a de petits trous, c’est normal! La fibre est en effet très efficace, mais moins durable que le synthétique. Elle fait des trous, ce qui n’empêche pas de continuer à porter le sous-vêtement. C’est juste un peu plus aéré!

Photo: Pixabay

Des manteaux pour être au sec

Imperméables, Gore-Tex, softshell… Qu’ils soient bien imperméables, déperlants ou coupe-vent, les vestes ou manteaux sont la coquille (deuxième ou troisième couche) derrière laquelle s’abrite l’amateur de plein air pour lutter contre le vent, la pluie ou la neige. Son entretien est à prendre au sérieux!

MEC propose ce test simple: étendez votre manteau imperméable ou imper-respirant à plat et arrosez-le d’un peu d’eau; si l’eau perle à la surface, contentez-vous d’un bon nettoyage; si le vêtement absorbe l’eau, il est temps de le laver ET de le traiter. 

Nettoyer

L’accumulation de saleté, qu’elle vienne de l’extérieur ou de votre propre sueur, nuit à l’efficacité de ce type de vêtement, d’où l’intérêt de le laver régulièrement à la machine. Si l’imperméabilité est encore bonne, un produit nettoyant, comme ceux vendus en magasin de plein air (par exemple, les produits des marques Nikwax ou Granger’s), suffit à bien laver le manteau, améliorer sa respirabilité et raviver le déperlant. Il faut veiller à remonter les fermetures éclair, laver à l’eau tiède, ne pas utiliser d’assouplisseur, rincer abondamment, essorer à cycle délicat et sécher à l’air libre.

Certains recommandent de remettre le vêtement une fois sec dans la sécheuse pendant 20 minutes à température élevée pour «réactiver la déperlance du vêtement» sur sa surface extérieure, mais le mieux est de suivre les indications du fabricant. 

Réimperméabiliser

Utilisez dans la laveuse un nettoyant imperméabilisant spécial (vendu en boutique de plein air) ou mieux, un produit imperméabilisant, après un premier lavage, pour vraiment redonner au manteau (ou au pantalon) sa performance d’origine. Cette méthode est préférable à un traitement déperlant par vaporisation.

Le duvet, un cas à part 

Le pouvoir isolant de la veste ou du manteau en duvet est réduit par la saleté. Son lavage est donc une condition pour vous garder au chaud plus longtemps.

Dans le cas de la «doudoune» en matières synthétiques, on peut utiliser les mêmes produits nettoyants que pour les autres manteaux, mais pas pour ceux en duvet (plumes de canard ou d’oie). La mention vaut aussi pour les sacs de couchage en matières synthétiques ou en duvet.

Nettoyer

Faites l'opération dans votre propre laveuse, à condition qu’elle soit à chargement frontal, et à cycle délicat. Remontez les fermetures éclair avant le lavage. L’utilisation d’un savon liquide conçu spécialement pour le duvet est essentielle. La Cordée recommande une eau à 40 degrés Celsius. Le mieux est de faire un deuxième cycle de rinçage et au moins deux d’essorage.

Sécher

En machine aussi, à basse température, avec une, deux ou trois «balles de séchage», qui peuvent aussi être des balles de tennis propres. L’opération, qui peut durer plus de deux heures, permet d’empêcher les amas de duvet, d’accélérer son séchage et de lui redonner son volume. Répétez l’opération si nécessaire.

Entreposer

Rangez le duvet avec soin, seulement quand vous êtes sûrs qu’il est bien sec, sinon il risque de s’y développer des bactéries, prévient La Cordée sur son blogue. On y indique que le fabricant de vêtements en duvet Rab «suggère d’attendre deux jours après avoir laissé sécher votre duvet pour le ranger» sur une tablette, dans un bac et non sur un cintre, méthode qui altère le duvet se trouvant sur les épaules.  

Des bottes pour un bel hiver… prochain

Avant d’enfiler vos souliers de course et vos sandales, pensez à remiser vos bottes de ville, de ski ou de raquette de façon à ce qu’elles soient en bonne condition pour l’hiver prochain. 

Nettoyer

Dans la plupart des cas, un linge humide et un mélange d’eau chaude et de vinaigre, voire un coup de brosse suffiront à bien laver vos bottes, selon le blogue de La Cordée. Les lacets sont à laver à part, surtout s’ils sont pleins de calcium. Dans le cas des bottes de ski alpin, Benoit Lapierre suggère fortement d’enlever le chausson intérieur et de bien le brosser. Même chose pour la semelle intérieure (des bottes de ski alpin, de fond ou de raquette), qu’on doit sortir, nettoyer et même remplacer si possible pour l’hiver suivant afin d’améliorer efficacité et isolation!

Traiter

Seules les bottes de ville réclament, en général, un traitement régulier. Il peut être déperlant pour les bottes en tissu ou revitalisant pour celles en cuir ou en suède. Évitez pour ces dernières l’application d’un déperlant avant de les ranger, au risque d’empêcher ces matières naturelles de respirer pendant l’hiver, précise La Cordée. 

Sécher

En l’absence de sèche-bottes, on peut utiliser un sèche-cheveux pour s’assurer que l’intérieur de la botte est bien sec avant l’entreposage. Le truc de Benoit Lapierre: une fois sèche, bourrer la botte de papier journal, qui absorbera le reste éventuel d’humidité.

Photo: Riccardo Mion, Unsplash

Des skis prêts à farter? 

Pour les skis alpins ou de haute route, on recommande généralement, si on ne le fait pas soi-même, de faire «préparer» ses skis (cire de glisse) au printemps plutôt qu’au début de l’hiver. Il y a moins de monde dans les magasins et la cire préserve vos skis pour l’été.

Pour les skis de fond, on gratte les vieux farts (pour ceux qui fartent encore leurs skis), on défarte et on applique une couche de cire de glisse à la grandeur du ski pour protéger la base pour l’été.

Des raquettes et des crampons bien propres 

Pour les raquettes, un simple rinçage à l’eau et un bon séchage suffisent avant rangement. On en profite pour vérifier l’état général, notamment les pivots et les fixations, car mieux vaut envoyer ses raquettes en réparation au printemps plutôt qu’à la première neige.

Pour les crampons, de plus en plus utiles en ville comme à la campagne quand la glace est de la partie, ils nécessitent un bon nettoyage à l’eau savonneuse, notamment pour enlever le calcium. Avant de les ranger au chaud, utilisez un sèche-cheveux pour bien les assécher.

Et maintenant, place au printemps!

Et si on préparait notre été au Québec?

Voici venu le temps de songer aux prochaines vacances ou à quelques escapades estivales. Je vous propose un tour de piste à la grandeur du Québec axé sur les nouveautés plein air.

Dans Charlevoix 

Randonner avec un alpaga

La ferme Alpagas Charlevoix n’a pas qu’une jolie boutique de produits faits en laine d’alpaga aux Éboulements, on peut aussi aller se balader alentour avec «son» alpaga. 

Cani-trottiner sur le sentier des Caps

Près de Baie-Saint-Paul, les spécialistes du traîneau à chiens de La Reine et le Millionnaire proposent une nouvelle activité de cani-trottinette, style vélo sans selle tracté par un ou deux chiens de traîneau. 

La Reine et le Millionnaire proposent le cani-trottinette, style vélo sans selle tracté par un ou deux chiens de traîneau. Photo: Facebook La Reine et le Millionnaire

En Abitibi-Témiscamingue

Découvrir le parc national Opémican

À pied, en canot, en kayak, en camping ou en prêt-à-camper, profitez de l’été pour découvrir le tout nouveau parc national Opémican. Il ouvre ses portes en grand le 22 juin aux abords des lacs Témiscamingue et Kipawa.

La rivière Kipawa est incluse dans les limites du parc national d'Opémican qui ouvrira le 22 juin. Photo: Facebook Parc national d'Opémican

Grimper dans les arbres

À Rouyn-Noranda, le Parc-Aventure Joannès complète ses parcours d’arbre en arbre avec dix nouveaux jeux aériens et offre un parcours nocturne le 3 août. 

Sur la Côte-Nord 

Enfourcher un fatbike électrique

Offert en location pour une heure ou plus à Tadoussac, c’est le moyen parfait pour visiter cette belle région.

S’initier à la voile

Le voilier Chelona navigue dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent au départ de Tadoussac avec jusqu’à huit personnes à son bord. On en profite pour la journée ou pour dormir à bord.

Naviguer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent à bord du voilier Chelona. Photo: Facebook Voile Estuaire

Traverser en planche à pagaie

Avec Les Vagues, on s’installe sur une planche à pagaie sur la plage de Havre-Saint-Pierre, puis on file vers la Grosse Île et la Petite Île au Marteau. On fait ensuite une randonnée jusqu’au phare de la Petite Île au Marteau. Une belle aventure au milieu du fleuve!

Plonger dans la culture innue d’Unamen Shipu

Près de La Romaine sur la Basse-Côte-Nord: balade en mer sur le Bella Desgagnés, immersion chez les Innus, pêche au saumon et au homard…

En Gaspésie 

Faire une randonnée guidée

Au Géoparc mondial UNESCO de Percé pour mieux «interpréter» paysages et géosites du littoral.

Avec une randonnée guidée, on apprend à mieux interpréter paysages et géosites. Photo: Facebook Géoparc mondial UNESCO de Percé

Pousser l’adrénaline

Avec Eskamer Aventure, à Sainte-Anne-des-Monts, on survole la vallée du canyon Castor (où se pratique le canyoning) via une tyrolienne de 330 mètres de long, puis en sautant en chute libre (ou presque) d’une hauteur de 15 mètres! 

Faire de la planche à pagaie

Notamment sur un lac perdu près de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs.

Dans Lanaudière 

Combiner vélo et produits du terroir

Le nouveau circuit cyclable «Goûtez Lanaudière» propose plein d’arrêts gourmands sur 75 km. 

Les nombreux circuits cyclables sont une bonne façon de découvrir la région. Photo: Jimmy Vigneux, Facebook Tourisme Lanaudière

Randonner avec un âne

À l’asinerie L’Âne Gardien, à Sainte-Mélanie, on ne vend pas seulement des produits à base de lait d’ânesse, on peut aussi partir en forêt avec un âne.

S’initier à la voile

Sur le fleuve, dans la région de Berthierville et des îles de Sorel, c’est possible avec l’école Voilévolution. 

Dans les Laurentides

Randonner dans le parc national du Mont-Tremblant

On y ouvre le 24 juin la piste du Loup, un nouveau sentier multifonctionnel reliant le camping du Lac-Chat et les chalets Nature au centre de services du Lac-Monroe.

Faire une expérience tyrolienne

Cette expérience peut être doublée d’une balade en télécabine et d’une courte randonnée avec Ziptrek Écotours Tremblant.

Avez-vous assez de courage pour tenter cette expérience de tyrolienne à Tremblant? Photo: Facebook Ziptrek Tremblant

Dans le Bas-Saint-Laurent

Partir en bateau

La Société Duvetnor, qui gère visites et hébergements sur l’île aux Lièvres et l’île du Pot-à-l’Eau-de-Vie, a fait l’acquisition d’un nouveau bateau qui sera utilisé pour le transport vers les îles, où la marche est à l’honneur, mais aussi pour des croisières à la découverte d’autres îles du Saint-Laurent. 

Faire du vélo et camper

Notamment au parc côtier Kiskotuk. Entre Cacouna et L’Isle-Verte, ce parc a deux nouveaux chalets perchés, en plus de belles plateformes de camping avec vue sur le fleuve. Il ouvre fin juin un sentier de 5 km pour le vélo de montagne et la course à pied.

Une belle plateforme de camping avec vue sur le fleuve! Photo: Facebook Parc côtier Kiskotuk

En Mauricie

Redécouvrir les sentiers pédestres

Le secteur Rivière-à-la-Pêche du parc national de la Mauricie annonce sa réouverture après la réfection de routes. Pour mieux se balader en canot ou en kayak sur le lac Wapizagonke, le parc fournira cet été de sympathiques livrets explicatifs sur l’aqua-rando. 

Faire un safari dans les bayous

Embarquez dans une chaloupe du Domaine du Lac Saint-Pierre pour une sortie guidée axée sur la faune et la flore de ce dédale de canaux. 

Une expérience hors de l'ordinaire : un safari dans les bayous! Photo: Facebook Domaine du lac St-Pierre

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Enfourcher une monture!

À Labrecque, Haagendaz Expéditions propose des forfaits d’équitation d’une heure à deux jours, avec ou sans hébergement en gite. 

Haagendaz Expéditions propose des forfaits d’équitation d’une heure à deux jours. Photo: Facebook HaagenDaz Expéditions inc.

Randonner sur le sentier du lac Kénogami

Pour une courte marche, direction cap à l’Aigle; pour la longue randonnée, le sentier compte 40 km entre Hébertville et Laterrière, avec deux refuges et trois campings en route. 

Dans les Cantons-de-l’Est

Enfourcher un vélo de montagne

Dans le parc national du Mont-Orford, cinq sentiers dédiés «simple trace» et totalisant 12 km ouvrent cet été. Une piste cyclable de niveau facile reliera par ailleurs les secteurs Lac-Stukely et Lac-Fraser sur 10,6 km. 

De nouveaux sentiers ouvriront cette année au parc national du Mont-Orford. Photo: Facebook Parc national du Mont-Orford

Se dégourdir

Tyrolienne, avec jeu d’hébertisme aérien, méga-balançoire, mur d’escalade… Divertigo propose tout cela à flanc de mont Soleil, près du parc aquatique de Bromont.

En Montérégie

Participer au premier festival de plein air Beside

Celui-ci est organisé au parc national des Îles-de-Boucherville du 14 au 16 juin. Au programme: ateliers, conférences, activités de plein air et camping! 

Identifier les oiseaux de proie du Québec

Sur le site de Chouette à voir!, participez à un atelier, puis allez marcher sur leurs sentiers et visiter les volières de réhabilitation.

Dans Chaudière-Appalaches

Enfourcher son vélo de montagne

Au parc régional Massif-du-Sud, deux nouveaux sentiers «simple trace» totalisant 2,2 km complètent le réseau existant de 15 km.

En Outaouais

Randonner au long cours

C’est pour cet été: l’ouverture d’un sentier pédestre de 100 km qui traversera de bord en bord le territoire de Kenauk Nature, la plus vieille réserve naturelle privée d’Amérique du Nord.

Un nouveau sentier pédestre de 100 km traversera de bord en bord le territoire de Kenauk Nature. Photo: Facebook Kenauk Nature

Gravir la montagne en vélo

Au Parc des Montagnes Noires de Ripon: deux nouveaux sentiers de vélo de montagne, celui du Grand Pic (pour la descente) et celui de l’Ancêtre (pour le cross-country), ouvrent cet été. Un nouveau camping sauvage et une tour d’observation sont aussi prévus. 

Dans le Centre-du-Québec

Découvrir le «gravel bike»

Nouvelle tendance du vélo de route adapté aux chemins de gravelle. C’est possible d’en faire l’essai sur la véloroute des Appalaches, avec neuf nouvelles boucles dans les contreforts des Appalaches et un guide détaillé.

Encore un peu de neige?

Avis aux amateurs! Le printemps est là, mais la neige est encore présente dans la plupart des régions du Québec. Les dernières bordées ont encore épaissi les beaux tapis blancs qui ont recouvert de nombreuses pistes de ski alpin, de ski de fond et de raquette tout au long de l’hiver. Profitons des températures plus douces pour faire des activités en plein air!

Avril en ski de fond et raquette 

Conditions printanières? Les raquettes demeurent nécessaires pour aller marcher sur bien des pistes, même aux portes de Montréal et Québec, pour quelques bonnes semaines encore. Et pour le ski de fond, les choix sont tout aussi variés.

Dans les Laurentides

Les pistes de ski de fond et de raquette du Club Viking, de Morin-Heights, de Mont-Tremblant, de L’Interval et du parc régional de la Montagne du Diable ont reçu tellement de neige – plus de quatre mètres pour certaines – qu’elles sont encore très accessibles.

Photo: Facebook Parc régional Montagne du Diable

Dans la région de Québec

Le Camp Mercier ferme le 7 avril. Comme chaque année, il mène le bal des stations de ski et de raquette ayant la plus belle neige tardive. Pas étonnant que les Boutiques Courir y organisent leur dernière sortie de groupe en ski de fond et raquette le 31 mars, avec transport en bus inclus depuis Longueuil.

Les Sentiers de l’Estrie pratiquent plutôt le covoiturage pour leurs sorties printanières de groupe en raquette (ou bottes et crampons selon les conditions). Il en reste deux au programme: le 3 avril, avec la boucle du mont Mégantic dans le parc national du mont Mégantic, et le 15 avril au mont Hereford, une belle montagne sauvage.

La palme de la longévité saisonnière revient toutefois au parc national de la Gaspésie, qui reste ouvert jusqu’au 30 avril. Pour la longue randonnée en ski de fond, comme pour les balades à la journée en ski ou en raquette, c’est le paradis au cœur des montagnes! Les offres d’hébergement sont variées: du refuge au chalet, en passant par le Gîte du Mont-Albert.

Photo: Facebook Les Sentiers de l'Estrie Inc.

Avril en ski alpin

On a battu tous les records de précipitations neigeuses cet hiver, ce qui permet de skier dans d’excellentes conditions et pour quelques semaines encore dans plusieurs régions du Québec et au Vermont!

Pour les conditions de neige, vérifiez sur le site de chaque station ou sur celui de Maneige.

Quelques échéances de fermeture tardive:

  • 14 avril: Stoneham
  • 20 avril: Massif de Charlevoix
  • 21 avril: Station touristique Massif du Sud
  • 22 avril: Mont-Sainte-Anne
  • 22 avril: Station Mont-Tremblant
  • 5 mai: Mont Sutton

Le top 10 des stations «les plus enneigées» cet hiver (donc, là où il reste le plus de neige en avril):

  1. Centre de ski du Mont-Édouard (Saguenay–Lac-Saint-Jean): 6,79 mètres
  2. Station Le Valinouët (Saguenay–Lac-Saint-Jean): 6,78 mètres
  3. Station touristique Massif du Sud (Chaudière-Appalaches): 6,73 mètres
  4. Mont-Sainte-Anne (région de Québec): 6,08 mètres
  5. Massif de Charlevoix (Charlevoix): 6 mètres
  6. Mont Grand-Fonds (Charlevoix): 5,82 mètres
  7. Station Mont-Tremblant (Laurentides): 5,72 mètres
  8. Parc régional Val d’Irène (Gaspésie): 5,57 mètres
  9. Mont Sutton (Cantons-de-l’Est): 5,47 mètres
  10. Mont-Orford (Cantons-de-l’Est): 5,18 mètres

Chez nos voisins du Vermont

Les grandes stations de ski alpin (qui ont aussi des pistes de ski de fond et de raquette à proximité) ont eu leur lot de chutes de neige, tôt et tard en saison. Ainsi, tout est ouvert encore, notamment à Jay Peak, Sugarbush, Stowe, Smugglers’ Notch.

À la station de Sugarbush, par exemple, on me signale «deux pieds supplémentaires de neige le week-end dernier» et «cinq à six semaines de ski encore, au moins jusqu’à début mai»!

Photo: Facebook Sugarbush Resort

Escalade ou kayak de glace?

Samedi 30 mars, dernière chance pour s’initier à l’escalade de glace avec des pros. Une belle paroi gelée, deux piolets, des crampons et un guide d’Aventurex pour une sortie enlevante à Saint-Alban, dans Portneuf. Réservations par téléphone au 418 647-4422.

Autre belle sortie pour les amoureux du Saint-Laurent: le «kayak hivernal-printanier» ou comment aller pagayer sur le fleuve, à la hauteur de Cap-à-l’Aigle, dans Charlevoix, au beau milieu des blocs de glace mouvants. Jusqu’au 20 avril, tous les samedis et dimanches, l’entreprise de kayak de mer Katabatik organise des sorties guidées très sécuritaires le long de la côte. Une occasion unique d’être sur l’eau si tôt, d’approcher de petits icebergs, d’admirer des colonnes de glace sur les falaises, de voir des kakaouis voler et peut-être des phoques dans l’eau.

Photo: Facebook Katabatik - Aventure dans Charlevoix

Trois balades et trois spas nordiques près de Québec

Et si on marchait ou skiait «tranquille»? Parfois, pas besoin d’en faire beaucoup, même en hiver, pour se gorger de beaux panoramas sur la nature. Et on peut même se gâter un peu, après, en profitant des bienfaits d’un spa nordique.

Parc des Chutes-de-la-Chaudière

Collé sur deux autoroutes (Jean-Lesage et 73), ce parc de Lévis est, bizarrement, à l’abri des bruits de la circulation routière. Il faut dire que le bruit des chutes, sous le barrage de la rivière Chaudière, peut être assourdissant, surtout l’été, en raison d’un débit important. L’hiver, le site est aussi magnifique et accessible même si le parc est officiellement fermé de novembre à avril.

Du stationnement en bordure de l’autoroute 73 (en direction de Saint-Georges), un sentier dévale vers le bas de la chute. On peut aussi descendre quelques escaliers non déneigés si l’on n’a pas peur de glisser. On atteint alors une grande passerelle, longue de 113 mètres et suspendue à 23 mètres au-dessus de la rivière. Construite selon le modèle du pont Pierre-Laporte, qui n’est qu’à quelques minutes de voiture, elle est l’endroit idéal pour admirer les chutes, hautes de 35 mètres.

On poursuit ensuite, à pied ou en raquettes, sur un réseau de 4,5 kilomètres de sentiers, non entretenus l’hiver mais néanmoins très fréquentés. Le plus intéressant est de suivre la rivière en remontant vers le barrage et au-delà, car de nombreux belvédères permettent d’avoir des points de vue spectaculaires.

De nombreux belvédères permettent d’avoir des points de vue spectaculaires des chutes, hautes de 35 mètres. Photo: StepHD.SdPhoto, Flickr

Pour compléter cette balade, rien de tel qu’un petit tour dans un spa nordique. Au milieu d’un quartier résidentiel proche de la rivière Chaudière, un manoir victorien datant de 1905 a été transformé en spa. Ce n’est pas la seule originalité du Sento Spa, dont le nom évoque celui des bains publics japonais. Il est en effet l’un des seuls du Québec, sinon le seul, à s’inspirer des traditions japonaises et de la philosophie asiatique, y compris dans l’emploi de matériaux naturels comme la pierre et le bois. L’endroit est magique pour un rituel de purification par l’eau et le zen obligatoire!

Dans le jardin derrière le manoir, on retrouve un sauna finlandais et un hammam, mais aussi des bains japonais en pierre et bois où il fait bon se garder au chaud avant de plonger dans un bain froid. La caverne de sel qui sert de salle de repos est elle aussi unique. L’atmosphère saline est excellente pour les voies respiratoires et c’est un peu comme aller à la mer.

Le Sento Spa est un manoir victorien datant de 1905 qui a été complètement transformé.Photo: Facebook Sento Spa

Parc de la Rivière Saint-Charles

Dans un décor semi-industriel, entre les quartiers Limoilou et Saint-Roch, la rivière Saint-Charles offre un sympathique terrain de jeu extérieur. Les amateurs de ski de fond ont à leur disposition une belle piste, de niveau facile, tracée sur chaque rive. En comptant les deux côtés, elle court sur 8,6 kilomètres, avec passage par un pont. La piste de ski de fond est doublée d’un parcours pédestre pour ceux qui préfèrent marcher ou faire de la raquette quand la neige est fraîche. Et cet hiver, Québec n’en manque pas! Des randonnées aux flambeaux et des sorties guidées en raquettes sont organisées dans le parc plusieurs fois au cours du mois de mars.

Le site des sports d’hiver de la Pointe-aux-Lièvres, en bordure de rivière, offre par ailleurs un joli sentier de patin d’environ 1,5 kilomètre. Il est éclairé le soir et gratuit.

Il est possible de faire de belles rencontres lors de votre balade! Photo: Facebook Société de la Rivière Saint-Charles

Après cette balade en bord de rivière, rendez-vous au bord du fleuve. Le Strøm Spa du Vieux-Québec est installé sur le boulevard Champlain, avec vue directe sur le Saint-Laurent. L’établissement offre une expérience thermale (chaud, froid, détente) hors de l’ordinaire, surtout à cause du décor extérieur. L’intérieur est chic et sobre à la fois, avec de superbes salles de détente, dont certaines avec lits de pierre et hamacs. En extérieur, des bains à remous chauds voisinent avec des bains tempérés et glacés. En plus des saunas finlandais et d’un bain vapeur à l’eucalyptus, on trouve aussi un sauna sec, avec vitrine donnant sur le fleuve. Essayez le bain flottant au sel d’Epsom, si dense qu’on y flotte sans aucun effort. 

On va au Strøm Spa du Vieux-Québec pour les soins... et la vue! Photo: Facebook Strøm Spa Nordique - Vieux-Québec

Sur les traces de Félix Leclerc 

De la côte de Beauport, il faut franchir le pont de l’île d’Orléans, tourner à gauche vers Saint-Pierre et s’arrêter presque aussitôt à l’Espace Félix-Leclerc. Ce lieu est dédié à la mémoire de notre grand poète-chansonnier, qui avait choisi l’île d’Orléans pour y vivre. Des spectacles de chansons y sont organisés régulièrement, surtout en période estivale.

En toutes saisons, il fait bon se promener aux alentours sur les Sentiers d’un flâneur. Traversez la route, chaussez les raquettes et descendez à travers les prés enneigés vers le fleuve. Le sentier mène d’abord à une imposante sculpture représentant Félix Leclerc jouant de la guitare au pied d’un arbre… en plein champ de neige. Il serpente ensuite dans une petite forêt. De palier en palier, on descend jusqu’à un joli point de vue sur les battures, au ras du fleuve. Et on comprend pourquoi Félix Leclerc aimait tant s’y balader.

La vue... spectaculaire! Photo: Facebook Tourisme île d'Orléans

De retour sur la côte de Beauport, on file sur le boulevard Sainte-Anne jusqu’au Spa des Neiges, à Sainte-Anne-de-Beaupré. Lui aussi a vue directe sur le fleuve, souvent glacé à cette hauteur en hiver, mais avec l’île d’Orléans pour horizon. Le spa nordique offre des bains à remous extérieurs, un grand bain chaud, un très chaud ainsi qu’un bassin et une chute d’eau froide. Le hammam tout en céramique diffuse une vapeur chaude à l’huile d’eucalyptus tandis que le sauna finlandais, chauffé par pierres brûlantes, est en cèdre. Les espaces de détente (à l’intérieur et à l’extérieur) donnent tous côté fleuve. Magique!

Le Spa des Neiges offre une vue directe sur le fleuve, avec l’île d’Orléans pour horizon. Photo: Facebook Spa des Neiges