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Randonnée: deux sommets pour le prix d’un à Bromont

C’est le temps de randonner dans les couleurs. Direction les Cantons-de-l’Est pour un tour sur les hauteurs de Bromont.

À environ une heure de Montréal, Bromont est bien connue pour sa station de ski et ses pistes cyclables, mais c’est aussi un site de choix pour la randonnée pédestre.

Bienvenue au Parc des Sommets, qui compte pas moins de 140 km de sentiers pédestres répartis en différents réseaux: de la montagne, du mont Oak, du lac Gale, Villageois, du mont Berthier… Bien balisés, ces sentiers sont en accès gratuits pour les résidents de Bromont et payants pour les autres, mais au coût modéré de 9,57$. Les fonds recueillis vont à l’organisme Les Amis des sentiers de Bromont, qui entretient et aménage les pistes. 

Domaine du lac Gale

Le secteur du lac Gale est bucolique à souhait, surtout en cette saison automnale où les couleurs rivalisent de diversité dans les forêts et bosquets. Le Domaine naturel du lac Gale, zone de conservation riche en diversité faunique, ornithologique et floristique, accueille les randonneurs sur 15 km et quatre sentiers, de niveaux débutant et intermédiaire. Ils donnent accès à une jolie cascade, un lac et un sommet. On peut choisir entre la boucle de La vallée (3 km), Le tour du lac (3,5 km), La forêt enchantée (1,5 km), qui mène à la cascade, ou Le sommet. Ce sentier de 6 km transite aussi par la cascade, puis grimpe jusqu’à offrir une vue panoramique sur le lac Gale. 

Photo: Gàbii MLan, Facebook

Réseau de la montagne

Au nord-est du lac Gale, le Parc des Sommets étend ses tentacules sur la montagne de Bromont, avec un réseau de sentiers de plus de 50 km pour tous niveaux et trois sommets (monts Bernard, Horizon et Spruce), du haut desquels des belvédères permettent de profiter des paysages d’automne.

J’ai jeté mon dévolu sur un doublé mont Bernard-mont Horizon par un beau matin un brin frisquet, comme c’est souvent le cas en automne. Le multicouche est alors de rigueur côté vêtements, de façon à pouvoir enlever ses «pelures» à mesure que les températures grimpent: celle de l’atmosphère et celle du corps!

Photo: Facebook Parc des Sommets Bromont

Le départ s’effectue du stationnement P7, au bout du chemin O’Connor. Comptez 6 km et deux heures trente à trois heures pour profiter de votre temps en forêt, voire pique-niquer en hauteur.

Les deux petits sommets successifs offrent un sympathique parcours sur des sentiers bien balisés et aménagés sans excès; mais attention aux cartes, qui indiquent les noms de sentiers, tandis que les panneaux de signalisation indiquent plutôt des numéros de sentiers. L’idéal est d’avoir sur soi une carte qui fait le lien entre les deux ou de suivre votre chemin sur l’application gratuite Ondago.

Dès le départ, le sentier Coureur des bois (M50) donne la mesure de la «montagne». Il monte gentiment en lacets dans la forêt pour rejoindre le sommet rocheux et dénudé du mont Bernard en une heure environ. De ce belvédère naturel, le regard plonge au sud comme à l’ouest sur la campagne environnante. On poursuit après une descente d’une quinzaine de minutes sur la piste L’entrecôte, puis La divine, toujours en pleine forêt, avant de remonter jusqu’au sommet du mont Horizon, au nord du précédent. Cette deuxième partie du trajet dure une vingtaine de minutes.

Photo: Facebook Parc des Sommets Bromont

Après un nouveau belvédère (pour la pause) donnant plutôt sur l’ouest de Bromont, on entame la descente par des sentiers différents: Ligament, Relique, Hollywood, Fer à cheval, Entrecôte, pour retrouver en fin de parcours le Coureur des bois.

Sur les sentiers, il faut tout de même être vigilant, car certains sont partagés avec les pratiquants de vélo de montagne, très nombreux dans ce secteur de la montagne. Mais peut-être voudrez-vous vous-mêmes troquer les bottes de randonnée pour une balade en vélo de montagne?

Bonnes adresses à Bromont

Beatnik Hôtel

Une bonne adresse pour loger, à deux pas du Domaine du lac Gale. L’ancien centre de plein air a des allures d’hôtel-boutique campagnard, mais aussi d’auberge de jeunesse des temps modernes, avec cuisines et salons communautaires.

Bistro Le 633

Sur la rue principale de Bromont, on déguste dans ce bistro des plats de type tapas après une bonne randonnée!

Pittstop Vélo-Café

La boutique de rêve pour tous les cyclistes, avec un café attenant plein de belles ressources santé à déguster pour le lunch après l’effort.

5 activités à faire (encore) en octobre

La randonnée est l’activité-phare de l’automne, mais le vélo de route et le vélo de montagne aussi. Et en octobre, l’eau des lacs, des rivières et même du fleuve Saint-Laurent n’est pas encore bien froide. Ne ratez pas l’occasion de sortir en planche à pagaie, en kayak de mer ou canot pour profiter de ce mois aux couleurs chatoyantes.

Randonnée pédestre en Outaouais

Bienvenue au Rocher-à-l’Oiseau, près de Sheenboro, dans la région du Pontiac. Ce site naturel se cache au cœur de la ZEC Saint-Patrice, sur le chemin Schyan.

Le rocher à l’Oiseau est un site sacré de la Nation algonquine qu’on atteint à pied en traversant une forêt d’arbres matures. Le sentier de 4,5 km à l’aller mène ensuite à un petit lac bucolique, puis rejoint le haut d’une paroi rocheuse qui s’élève à 150 m au-dessus de la rivière des Outaouais. Imaginez la vue plongeante!

S’il vous reste de l’énergie, n’hésitez pas à dévaler les 150 m de pente sur seulement 1,5 km pour vous rendre jusqu’à la pointe à l’Oiseau. De là, vous pourrez admirer d’en bas, bien qu’un peu de loin, le rocher à l’Oiseau, même si vous ne pourrez pas voir les pictogrammes que des chamans ont peint à la main sur la paroi.

Après un petit arrêt à la plage en bord de rivière, il sera temps de remonter sur le même sentier. Attention aux périodes de chasse au gros gibier, en septembre et novembre. Dossard orange ou vêtements de couleurs vives fortement recommandés durant cette période.

Photo: Facebook Sentier du Rocher-à-l'Oiseau / Oiseau Rock Trail

Planche à pagaie en Montérégie

L’automne, je suggère de commencer à porter un wetsuit en néoprène si vous en possédez un avant de partir faire un tour en planche à pagaie, même au sud du Québec, à moins qu’il fasse encore chaud à l’extérieur. Choisissez un plan d’eau calme (plutôt un lac ou un archipel bien abrité du vent), enfilez votre veste de sauvetage et vogue la planche…

Le bassin de Chambly, en Montérégie, est un de ces plans d’eau bien abrités, idéal pour faire un tour en planche à pagaie. On en profite pour admirer depuis l’eau la beauté architecturale d’une des icônes de la région: le lieu historique national du Fort-Chambly. L’accès au bassin se fait via le quai municipal de Chambly au parc Martel.

Photo: Facebook Tourisme Montérégie

Vélo de montagne dans la région de Québec

Le vélo de montagne est une activité parfaite pour l’automne, alors que les températures ne sont ni trop chaudes, ni trop froides. Les réseaux de qualité, avec de multiples sentiers, se multiplient et couvrent désormais toutes les régions du Québec. Vérifiez toutefois que les sites pour pratiquer cette activité sont bien ouverts quand vous le souhaitez, surtout après les jours de grosse pluie, où la boue impose des fermetures de pistes.

La Vallée Bras-du-Nord est devenue au fil des ans une destination incontournable pour le vélo de montagne, avec des pistes bien aménagées depuis 2007, pour tous les niveaux et dans un décor diversifié, incluant des bords de rivière et de gros caps rocheux. Dans le secteur Saint-Raymond, place aux experts capables de monter sur deux petits sommets et d’en redescendre.

Le secteur Shannahan offre aussi sur 8 km2 et 70 km de sentiers singletrack quelques beaux défis, comme la piste Neilson, plutôt technique, avec sa montée et plein de «ponts» de bois. Deux autres pistes (Beurre d’érable et Boréale) sont plus accessibles aux cyclistes débutants ou intermédiaires. Pour tous, c’est une invitation à plonger dans la forêt boréale, à gravir des collines et longer des falaises.

Dans le secteur Saint-Raymond, 30 km de pistes étroites, au nombre de trois et de niveau intermédiaire et avancé, sont offertes en vallée dans un décor champêtre, avec de courtes montées et des descentes pleines… d’adrénaline! 

Photo: Facebook Vallée Bras-du-Nord

En kayak de mer ou canot au parc régional du Poisson Blanc

Le parc régional du Poisson Blanc, dans les Hautes-Laurentides, n’est pas qu’un trésor pour la pêche. C’est aussi un plan d’eau exceptionnel, s’étirant sur une trentaine de kilomètres du nord au sud avec deux lacs successifs, celui des Sables et celui du Poisson blanc.

Le parc est agrémenté de plus de 84 îles, qui attirent de nombreux kayakistes et canoteurs. Ceux qui veulent encore camper en octobre y trouveront un large choix de sites rustiques bien isolés. Sinon, il y a trois microrefuges et un lean-too moderne, nommé Prisme, pour compléter l’offre d’hébergement du parc sur les rives du grand réservoir.

En plus de se balader sur l’eau, on peut marcher. Le parc a en effet développé un réseau de 10 sentiers de randonnée pédestre sur les berges ou sur les îles.

Sur place, on peut louer plusieurs types d’embarcations: canots, kayaks de mer, planches à pagaie et les originaux «catacanots», avec deux canots assemblés en parallèle. Idéal pour les familles.

Photo: Facebook Parc régional du Poisson Blanc

Vélo de route sur Le P’tit Train du Nord

Doyen des parcs linéaires québécois construits sur d’anciennes voies de chemin de fer, celui du P’tit Train du Nord est au mieux en octobre pour rouler «dans les couleurs».

De Saint-Jérôme à Mont-Laurier, il déroule ses 201 km de piste, alternant asphalte et poussière de roche. L’ajout d’une section entre Saint-Jérôme et Bois-des-Filion, dans le secteur de Sainte-Thérèse-de Blainville, porte le total à 234 km. Les autres secteurs sont ceux de la MRC Rivière-du-Nord et de la MRC des Pays-d’en-Haut, de la MRC des Laurentides et de la MRC Antoine-Labelle.

Partie du réseau de la Route verte, le parc linéaire offre l’avantage d’être en terrain relativement plat, même si la piste s’élève un peu entre Saint-Jérôme et Saint-Faustin–Lac-Carré, avant de retrouver une faible élévation jusqu’à Mont-Laurier. La majorité des cyclistes font cependant le trajet du nord au sud pour bénéficier d’une inclinaison favorable.

Photo: Facebook Parc Linéaire le P'tit Train du Nord

À l’agenda

Deux forfaits tout compris

Locapaq, jeune entreprise montréalaise de location d’équipement de plein air, organise deux activités guidées en octobre:

  • une randonnée pédestre guidée sur le sentier du Fjord, au Saguenay (entre L’Anse-Creuse et Tadoussac), du 5 au 9 octobre, en forfait tout compris, incluant même le transport depuis Montréal, avec trois nuits de camping;
  • une expédition en packraft (embarcation individuelle) sur la rivière Rouge, les 9 et 10 octobre, également en forfait tout compris.

Le Grand Mouvement ParticipACTION

ParticipACTION lance pour tout le mois d’octobre le «Grand Mouvement», une opération destinée à faire bouger les Canadiens en famille, entre amis ou avec des collègues. On explore d’abord virtuellement le pays via l’application gratuite de l’organisme voué à l’activité physique, puis on s’active en plein air en courant la chance de gagner des prix, dont un voyage au Yukon.

Grand cherche et trouve nature

L’organisme montréalais Guêpe (Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement) invite le 2 octobre à Montréal à un «Grand cherche et trouve de la nature». Des naturalistes vous confieront des missions d’observation sur le Parcours Gouin. Objectif: démystifier la biodiversité urbaine et les différents rôles des parcs urbains. Les 2 et 3 octobre, il convie aussi à un rallye-nature au parc de la Cité de Longueuil, toujours en compagnie de ses éducateurs-naturalistes.

Camping d’automne: bons plans et conseils

L’automne est l’une des plus belles saisons pour camper et profiter à plein des couleurs qui embrasent les forêts, mais encore faut-il prendre quelques précautions pour se protéger de la fraîcheur ambiante (surtout la nuit) et de la pluie. Bons plans et conseils pour un camping d’automne réussi!

Des campings colorés

Cette année, les experts prédisent que la saison des couleurs en forêt sera courte. Bonne raison pour repérer rapidement quelques campings intéressants afin d’être aux premières loges.

Bonjour Québec met à jour chaque jeudi une carte des couleurs automnales, histoire de faire les bons choix de régions et de sites de plein air. Cette semaine, par exemple, les feuilles de feuillus du parc national du Mont-Tremblant ont bien entamé leur «mue» vers l’orangé et le rouge. Rendez-vous aux campings du lac Monroe, du secteur de L’Assomption ou à celui du lac des Sables, par exemple, pour voir le changement de près en randonnée sur de beaux sentiers.

Vue du Belvédère de La Corniche, sentier de La Corniche, secteur de la Diable. Photo: Facebook Parc national du Mont-Tremblant

Même chose au parc d’environnement naturel de Sutton et au parc national du Mont-Mégantic. À Sutton, vous avez jusqu’au 10 octobre pour aller camper (et dormir sous abri rustique ou en refuge) au sommet du mont Sutton, tout en profitant de la beauté des paysages alentour. Au choix: randonnée pédestre avec tous vos bagages à partir de la station de ski ou du parc d’environnement naturel de Sutton; montée en télésiège à la station de ski (certains jours), puis 45 minutes de marche.

Au parc du Mont-Mégantic, la randonnée au mont Saint-Joseph est un incontournable, selon moi, pour voir les couleurs de bas en haut, quand se découvre toute une région vue du sommet. Deux secteurs (Franceville et L’Observatoire) disposent de campings de haut niveau. Dix sites de prêt-à-camper se trouvent aussi dans le secteur de Franceville.

Au parc du Mont-Mégantic, la randonnée au mont Saint-Joseph est un incontournable pour voir les couleurs. Photo: Facebook ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic

Au parc régional du Mont-Ham, on peut camper au sommet, mais les deux dates restantes pour l’automne affichent complet. Prenez rang pour l’an prochain et profitez du camping rustique au pied de cette belle petite montagne. Le parc offre aussi trois camps rustiques, cinq tentes prospecteur et cinq tipis pour l’hébergement. Vous y serez aux premières loges pour admirer les arbres en feu!

À mettre à votre agenda automnal de l'année prochaine: camping au sommet du parc régional du Mont-Ham. Photo: Facebook Parc régional du Mont-Ham

Au nord de Québec, le parc national de la Jacques-Cartier entame également sa flambée des couleurs sur les flancs d’une des plus spectaculaires vallées glaciaires du Québec. Les campings rustiques des secteurs Le Morillon, Les Hirondelles, Le Héron, L’Escarpement et Le Grand Duc sont des ports d’attache de choix avant de s’envoler sur les sentiers pour prendre de la hauteur et apprécier la vue sur la vallée de la Jacques-Cartier. Chalets, yourtes et sites de prêt-à-camper sont aussi en location.

Les couleurs commencent à changer dans le parc national de la Jacques-Cartier... Photo: Facebook Parc national de la Jacques-Cartier

Au sud de Québec, rendez-vous plutôt au parc régional du Massif-du-Sud pour vos dernières expériences de camping automnal. Le camping des Érables s’impose en cette saison, vu son nom, même si tous les autres secteurs de camping donnent accès à un grand terrain de jeu en forêt. Et pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable en vous inscrivant à l’une des dernières excursions de mycologie vers les sommets, orientation carte et boussole, plantes médicinales et mycogastronomie organisées durant le week-end des 18 et 19 septembre au parc régional?

Vue du belvédère de la tête de la vallée du Milieu. Photo: Facebook Parc régional du Massif du Sud

C’est parti aussi pour la valse des couleurs dans le parc national du Fjord-du-Saguenay, côté sud ou côté nord. Dormez au camping (abrité) de la Baie-Éternité. Les quatre sentiers du secteur, dont celui de La Statue, vous en mettront plein la vue sur le couvert forestier flamboyant en bordure de notre majestueux fjord. Côté nord, les campings Le Bleuvet et La Pointe-du-Moulin, en bordure de la Baie-Sainte-Marguerite, offrent en plus des couleurs au bas des falaises plongeant dans le fjord, une occasion unique de voir des bélugas au bout du sentier Halte du béluga.

Les campings Le Bleuvet et La Pointe-du-Moulin, en bordure de la Baie-Sainte-Marguerite, offrent une occasion unique de voir des bélugas. Photo: Facebook Parc national du Fjord-du-Saguenay

Glamping au Québec

L’automne est sans doute la meilleure saison pour expérimenter cette forme de «camping confort», avec une offre variée de formules de prêt-à-camper dans la plupart de nos parcs nationaux et régionaux. En voici deux autres à considérer:

Hôtel Uniq

Ce village éphémère de tentes disposant de vrais lits avec couettes s’est déplacé depuis ce printemps de Chaudière-Appalaches à la Gaspésie, puis au Domaine Saint-Bernard dans les Laurentides. Une tente commune avec tables de pique-nique et tout ce qu’il faut pour cuisiner est à disposition des campeurs. Les week-ends, des concerts sont donnés en plein air sur le site. On profite jusqu’au 11 octobre de ces «unités nomades insolites québécoises» dans un décor de rêve, surtout en automne, avec une magnifique forêt où il fait bon randonner et faire du vélo.

Photo: Facebook Hôtel UNIQ

Huttopia

Le premier site d’Huttopia en Amérique du Nord a pignon sur route depuis des années à Sutton. Pleins feux sur les couleurs au cœur d’une forêt de 65 hectares et à deux pas du mont Sutton. Même si le site compte 20 emplacements de camping rustique, on le connait surtout pour ses formules de prêt-à-camper (tentes en toile et bois et chalets). Loger sur place permet d’accéder facilement aux multiples sentiers de randonnée pédestre et de vélo de montagne de la région.

Photo: Facebook Huttopia Sutton

Quelques conseils «camping d’automne»

Le blogue de Mountain Equipment Coop (MEC) fournit de précieux conseils sur les choix de tentes, d’emplacements de camping, de sacs de couchage et matelas de sol. On y suggère notamment d’utiliser une tente trois saisons (hors hiver), mais qui est «munie d’un double toit complet, qui se prolonge jusqu’au sol, plutôt qu’un double toit qui ne descend qu’à la mi-hauteur de la tente». Le sac de couchage pour fin d’été et automne se doit d’être chaud! Personnellement, j’utilise un «trois saisons», prévu pour des températures allant de - 15 à - 1 °C, avec un drap intérieur cousu, en synthétique ou en soie. Si vous avez trop chaud, il sera toujours temps d’ouvrir le sac de couchage… En forme de momie, il vous permet de garder aussi la tête au chaud. Quant à l’isolant du sac, en duvet ou synthétique, chacun a sa théorie… Pour ma part, j’utilise celui en duvet quand je porte tout sur mon dos, car le sac de couchage est plus léger et plus compressible. Par contre, en «camping d’auto», je préfère celui en synthétique, qui conserve la chaleur même mouillé ou bien humide.

MEC fournit aussi une liste de «10 essentiels pour la randonnée et le camping» à avoir sous la main avant de faire ses bagages, ainsi que de bons conseils pour «se protéger du froid», qui peut vous gâcher un week-end de camping d’automne. Rester au sec, se protéger du vent, utiliser un système multicouche de vêtements figurent au rang des consignes de base. N’hésitez surtout pas à mettre mitaines, tuque et foulard dans vos bagages, souvent très utiles pour les soirées d’automne en camping.

Sur le blogue de la Sépaq, on s’intéresse aux jours de pluie, qui sont plus fréquents en automne. Avec cette suggestion de ne pas s’empêcher de se promener dans les bois. «Lorsqu’il pleut, la faune, la flore et le paysage prennent un autre visage, y lit-on. La forêt revêt son aura de mystère, les sons sont plus feutrés et ça sent tellement bon, la terre mouillée! On découvre la nature sous un autre angle et ça fait de superbes photos. En plus, la pluie est souvent moins dense quand on marche sous les arbres». Il suffit pour avoir du plaisir de porter de bonnes bottes de randonnée et des vêtements haut et bas imperméables. «Le sac étanche est aussi un must pour garder au sec nos vêtements de rechange, lunch et équipement. Autre option: la housse imperméable pour recouvrir le sac à dos», une option que de nombreux sacs de jour ont désormais. À mettre dedans: «un bon thermos de chocolat chaud ou de soupe poulet et nouilles».

Pour le camping, la Sépaq suggère de vérifier à l’avance que votre tente ne fuit pas ou, sinon, d’appliquer sur ses coutures un bon produit imperméabilisant. Un tapis de sol vous garantira de limiter l’humidité pendant la nuit, mais l’ajout d’une lanterne à chandelles (vendue dans les magasins de plein air) permet de réchauffer davantage l’intérieur avant de s’endormir, parole d’utilisatrice! Veillez seulement à l’allumer à l’extérieur de la tente et à la suspendre de façon sécuritaire à l’intérieur. 

À lire

En feu!

La youtubeuse et blogueuse professionnelle Manon Lapierre, cofondatrice de la chaîne La petite bette, a publié au printemps dernier aux éditions Cardinal En feu!, un guide original de recettes pour le camping, la vie en camping-car ou le glamping, agrémenté de belles photos et de toutes sortes de conseils pour bien réussir sa cuisine sur feu de bois ou au gaz. Du petit déjeuner à la guimauve du dessert, en passant par les légumes de camping et les plats à partager, elle consacre également une partie du livre aux «plats principaux pour les soirées fraiches». Chili, goulash, gnocchis, soupe aux lentilles, raclette de feu de camp, cassoulexpress, fondue au fromage, couscous, morue salée: que des plats à préparer d’avance ou à faire cuire au campement sans trop de tracas!

À l’agenda

Festival de plein air NORR

Voilà un rendez-vous idéal pour vous initier à une activité de plein air et, bonne nouvelle, il reste de la place pour les activités guidées en vélo de montagne (avec son propre vélo), l’initiation au canot, à la planche à pagaie (stand up paddle [SUP]) et au kayak, pour la course en sentier, la rando «bain de forêt» et dans plusieurs ateliers techniques, dont la photographie et le campement sans traces.

Du 17 au 19 septembre dans la vallée Bras-du-Nord (région de Portneuf).

Photo: Facebook Festival NORR

Entraînement au ski de fond

Pour certains, c’est déjà le temps de penser au ski de fond! Et pour bien démarrer la prochaine saison hivernale, rien de mieux que des entraînements spécifiques en automne. C’est ce que propose l’organisme Ski de fond Montréal sur plusieurs semaines de mi-septembre à fin novembre. Des groupes de différents niveaux sont formés pour un entraînement par semaine en fin d’après-midi au parc du Mont-Royal. Belle occasion de se remettre en forme, d’augmenter son tonus musculaire, de perfectionner sa technique en ski de fond (sans neige) et d’avoir du plaisir…

De mi-septembre à fin novembre.

Le Mont-Sainte-Anne, sur deux roues ou à pied

Le Mont-Sainte-Anne, entre Québec et Charlevoix, n’est pas seulement une station de ski alpin réputée. À l’image de bien d’autres au Québec (Le Massif, Sutton, Tremblant…) qui ont fortement investi ces dernières années dans une offre quatre-saisons avec de beaux réseaux de sentiers pédestres et de vélo de montagne, celle du Mont-Sainte-Anne a poursuivi cet été l’aménagement de ses pistes de vélo de montagne, activité qui gagne en popularité au Québec. Déjà bien étoffé précédemment, le réseau compte désormais 32 km de sentiers de descente et 135 km de cross-country ou enduro (mélange de descente et montées).

En descente sur deux-roues

En vélo de montagne, les pistes dites de descente ne sont pas pour tout le monde. Il faut être d’un bon calibre, être bien équipé (avec casque intégral), n’avoir pas froid aux yeux et aimer se lancer dans une pente bien raide…

La station n’a pas lésiné cette année pour faire plaisir aux adeptes de cette catégorie de cyclistes de montagne! Elle a en effet investi 150 000$ dans la rénovation complète d’une piste de 6,3 km – La Grisante – qui part du sommet. Pour s’initier à la descente, c’est une nouvelle option, en plus de La Baptême, piste de 4,5 km qui part aussi du sommet et rejoint les pistes de cross-country.

Deux autres pistes de descente classées rouge (La Vietnam et La Tordue) et huit classées noire (dont celle de La Coupe du Monde) démontrent à quel point le Mont-Sainte-Anne joue dans la cour des grands, y compris à l’international, dans cette discipline sportive.

La station n’a pas lésiné cette année pour faire plaisir aux adeptes de vélo de montagne! Photo: Hoshi Yoshida, Facebook Mont-Sainte-Anne

58 pistes de cross-country 

Ce secteur déborde complètement de la station de ski en une multitude de sentiers qui s’épivardent au nord et à l’est. De la piste multifonctionnelle de 3 km qui suit peu ou prou la rivière Jean-Larose à La Pénélope (piste extrême de 5,2 km qui transite par le mont Férréol, plein nord), la panoplie des possibilités est incroyablement diversifiée.

Pour les débutants en vélo de montagne, le Circuit Jean-Larose (6,5 km) suit la piste multifonctionnelle et permet d’atteindre gentiment La Boucle d’Or (2,7 km), aux beaux virages fluides, puis de se mesurer à une piste un peu plus difficile, comme La Germaine (1,6 km), dont les virages sont nombreux et variés.

Les options de pistes de niveau intermédiaire sont nombreuses dans le secteur du camping, mais on peut aussi partir du bas de la montagne et le rejoindre en empruntant La Bouttaboute, longue de 5,3 km et présentant son lot de défis, avec de gros virages inclinés, des ponts et quelques passages plus techniques.

La courte Cairn (1,2 km) est une autre piste très prisée des amateurs de sensations un peu fortes, tandis que les experts aiment se lancer à bride abattue sur La Yable, piste noire de seulement 700 mètres de long, et l’Avenue Royale (600 mètres seulement) pour sauter, virer et planer dans les airs!

Débutant, intermédiaire ou avancé; les options de pistes sont nombreuses! Photo: Giom Giom, Facebook Mont-Sainte-Anne

À noter:

  • En fonction jusqu’au 11 octobre, les télécabines permettent d’atteindre (avec votre vélo) le sommet de la montagne à une altitude de 800 mètres en profitant du paysage, puis d’enfourcher votre vélo sur des pistes difficiles à extrêmes.
  • Sur sa carte interactive, la station suggère trois parcours (débutant, intermédiaire et expert) pour profiter de votre expérience sans vous casser la tête à choisir où aller.
  • On peut faire du vélo-camping sur place. Le Camping Mont-Sainte-Anne sert de «camp de base», étant en effet idéalement placé au cœur du réseau de sentiers de vélo cross-country. De nombreuses pistes, et parmi les plus récentes, partent carrément à deux tours de roues du camping. De plus, un rabais de 15% est appliqué sur les billets de vélo si vous y séjournez… mais attention, ce camping est très convoité. Il est déjà complet par exemple pour le week-end de la fête du Travail. 
En fonction jusqu’au 11 octobre, les télécabines permettent d’atteindre le sommet de la montagne avec votre vélo. Photo: Giom Giom, Facebook Mont-Sainte-Anne

Rando avec vue

Le Mont-Sainte-Anne a également plus d’un tour dans son sac en matière de randonnée pédestre. De son sentier panoramique, au sommet de la montagne, jusqu’à son ascension plus technique, on découvre de magnifiques parcours et des points de vue grandioses sur le fleuve Saint-Laurent et la région de Québec, avec un réseau de 42 km au total. Les chiens en laisse sont admis sur ces sentiers.

Parmi les options possibles (jusqu’au 11 octobre), il y a celle proposée par la «Panorama Express», avec remontée mécanique pour quelques dollars en plus du billet rando, et sans chien. Du haut de la tour d’observation de 360° située près de la gare des télécabines, on se gorge déjà d’un décor naturel à couper le souffle. Il est temps ensuite de partir sur l’un des trois sentiers pédestres du sommet (Chemin des Belvédères, Le Charlevoisien et Le Panorama) pour une courte randonnée en nature, avant de dévaler les 625 mètres de dénivelé de la montagne.

Les plus valeureux montent plutôt à pied de la base de la station au sommet, où la pause pique-nique est de rigueur avant de prendre le chemin du retour. On n’a que l’embarras du choix selon son niveau avec six sentiers. On peut par exemple grimper par La Pichard, sentier facile de 4 km à l’est de la station, et redescendre côté ouest par La Libériste (7,9 km, classée difficile) ou inversement. L’Express, Le Sentier des Pionniers et La Gondoleuse montent ou descendent plus abruptement, tout comme La Crête et L’Escarpée. Reste pour les plus sportifs (marcheurs ou coureurs de trails) la Boucle de Québec Méga Trail, qui fait le grand tour de la station avec 25 km au compteur!

En randonnée, on découvre de magnifiques parcours et des points de vue grandioses sur le fleuve Saint-Laurent et la région de Québec. Photo: Étienne Dionne, Facebook Mont-Sainte-Anne

Cinq événements d’automne au Mont-Sainte-Anne

  • Du 4 au 6 septembre: Coupe du Québec XC 2021 (vélo de montagne)
  • 18 septembre: Raid MSA (15, 30, 45 et 60 km en vélo de montagne)
  • 25 septembre: Montée des Sommets GBV 2021 – défi de randonnée pédestre au profit du Centre Jeunesse de Québec consistant à gravir le sentier La Pichard autant de fois que possible en 3h30.
  • 3 octobre: Wildside Enduro  – championnat québécois de vélo de montagne
  • 8 au 10 octobre: Le défi des couleurs Simard, avec trois parcours de trails, dont un nocturne! 

Au programme dans Lanaudière: La randonnée qui fait du bien

Il reste quelques places pour une activité en forêt qui aura lieu le samedi 28 août au parc régional de la Matawinie, dans Lanaudière. «La randonnée qui fait du bien» propose sur le sentier des Murmures, dans la forêt Ouareau, un parcours guidé adapté du populaire jeu de teambuilding Totem. Objectif: marcher en nature tout en découvrant ses qualités et ses forces à travers le regard des autres.

Avec trois animateurs de choix: Patrick Auger, président de l’entreprise Kilomètre et instructeur de marche afghane; Alisson Turcotte, enseignante de yoga et consultante en développement personnel et spirituel; Denis Chagnon, journaliste, animateur et comédien amateur, qui a publié en 2020 L’homme qui marche partout.

Horaires: de 9h à 15h; infos et inscriptions ici.

9 activités de rêve sur la «route des baleines»

Rando, kayak, tyroliennes, via ferrata et même plongée… De Tadoussac à Havre-Saint-Pierre, la Côte-Nord est un paradis pour faire du plein air entre terre et mer!

1 - Tadoussac en vélo électrique

Passé le fjord du Saguenay en traversier, Tadoussac fait figure d’oasis vibrante et accueillante avant d’entrer de plain-pied dans la belle Côte-Nord. On peut désormais louer un vélo électrique chez Vélo E-Go sur la rue des Pionniers, près de l’office de tourisme, pour sillonner le charmant village et aller même un peu plus loin. Avec ses rues bien en pente, Tadoussac offre un lieu idéal pour utiliser l’assistance électrique de ces vélos, mais on peut tout de même faire grimper son rythme cardiaque sans laisser le moteur tout faire! Chacun à sa guise…

Après avoir fait le tour du cœur du village, grimpé sur ses hauteurs et longé la plage, j’ai piqué jusqu’au débarcadère des croisières, puis pris une petite route à l’est de Tadoussac. Après le golf verdoyant, elle s’enfonce dans la forêt avant de rejoindre le secteur des dunes. On domine alors l’estuaire du Saint-Laurent à l’endroit même où le grand fjord mêle ses eaux au fleuve. Avis aux ornithologues: les oiseaux migrateurs ont depuis longtemps adopté ce site de choix pour s’y reposer entre deux longs voyages dans les airs. À marée basse, on peut aussi partir de Tadoussac et suivre le bas des dunes à pied. 

Vélo E-Go propose la location de vélos électriques pour sillonner Tadoussac et les environs. Photo: Facebook Vélo E-Go

2 – Marche à dos de baleine

En route sur la 138 en direction des Bergeronnes. Curieux comme les roches lisses et bombées du bord de mer ressemblent aux dos des baleines, luisant en moins. C’est justement pour voir des mammifères marins qu’on se balade sur les rochers (à moins de jouer simplement les contemplatifs) à partir du Centre d’interprétation du Cap-de-Bon-Désir, géré par Parcs Canada. On peut marcher ainsi des heures le nez au vent en direction des Escoumins ou au contraire vers le camping du Paradis Marin.

Mieux vaut être toutefois prudent et profiter de pauses répétées pour scruter les eaux noires à la recherche de ces marsouins, petits rorquals ou grosses baleines qui fréquentent les abords de la rive. Rien de mieux qu’une guide de Parcs Canada pour expliquer pourquoi: question de hauts fonds vers Tadoussac et d’eaux de plus de 300 mètres de profondeur devant nous avec un remue-ménage marin particulièrement fort, secouant les organismes marins qui constituent la nourriture préférée de nos amis les mammifères marins. Face à ce garde-manger providentiel, leurs ébats donnent lieu à des cris de joie chez les petits et les grands spectateurs que nous sommes. 

Pour voir des mammifères marins, rien de mieux qu'une balade sur les rochers à partir du Centre d’interprétation du Cap-de-Bon-Désir. Photo: Parcs Canada│É. Lavoie, Facebook Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent

3 - Apnée nordique aux Escoumins

Comment ne pas vouloir ensuite se jeter soi-même à l’eau pour jouer à la baleine, surtout quand il pleut dehors? Le hic, c’est que la température aquatique n’est pas loin du point de congélation. Qu’à cela ne tienne, aux Escoumins, le Centre de découverte du milieu marin, autre institution du parc marin Saguenay–Saint-Laurent, géré par Parcs Canada, abrite en son sous-sol un centre réputé de plongée sous-marine. On y organise aussi des sorties en «apnée nordique» pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux… histoire d’aller voir de près tout ce qui vit dans l’eau et sur les rochers du bord de l’eau. Il faut tout de même enfiler un gros wetsuit, des mitaines, des souliers d’eau et une cagoule en néoprène. Le costume n’est pas très seyant et la marche jusqu’à l’eau un brin pataude en homme ou femme-grenouille. Reste à enfiler les palmes, le masque et le tuba, puis à se jeter à l’eau. En longeant la rive, une lampe résistante à l’eau en main et la tête sous la surface, nul doute qu’on admirera des oursins, étoiles de mer, organismes marins fluorescents et peut-être quelques anémones.

Aux Escoumins, le Centre de découverte du milieu marin abrite un centre réputé de plongée sous-marine. Photo: L. Falardeau, Facebook Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent

4 - Kayak et tyroliennes à Baie-Comeau

Un peu après Baie-Comeau, on descend à pied de la route 138 jusqu’à la mise à l’eau d’Attitude Nordique, une entreprise écotouristique qui propose des sorties en kayak de mer et en planche à pagaie, mais aussi un parcours de via ferrata côtière et deux tyroliennes vertigineuses. La base de départ pour le kayak est un lieu splendide de bord de mer avec une plage encadrée par des rochers. Sur l’eau, direction la baie de Saint-Pancrace, puis celle du Garde-Feu. Les roches du rivage portent la marque indélébile du passage des glaciers. Après avoir débarqué des kayaks, le groupe part s’épivarder dans la forêt, question de monter un peu pour se jeter ensuite dans les airs sur les câbles de deux tyroliennes au-dessus de l’eau. Frissons garantis avant le retour tranquille en kayak.

L'entreprise écotouristique Attitude Nordique propose des sorties en kayak de mer et en planche à pagaie. Photo: Facebook Attitude Nordique

5 - Rando à l’île Grande Basque

L’archipel de Sept-Îles, qui n’est pas loin de la ville, se découvre en petit bateau ou en Zodiac grâce à Croisières Sept-Îles. On peut passer une bonne partie de la journée à sillonner l’île Grande Basque à pied. Elle compte 12 kilomètres de sentiers pédestres qui parcourent la forêt, grimpent sur un sommet ou longent de magnifiques plages. Il est parfois possible aussi de passer par les rochers pour profiter au maximum de la vue sur l’eau.

Les amateurs de camping trouvent sur l’île de beaux sites rustiques installés en bordure de plages. Croisières Sept-Îles organise également de joyeuses parties de pêche à la morue qui complètent bien l’expérience nautique.

De joyeuses parties de pêche à la morue complètent l’expérience nautique offerte par Croisières Sept-Îles.Photo: Facebook Croisières Sept-Îles

6 - Balade à la chute Manitou

Entre Sept-Îles et Rivière-au-Tonnerre, la chute Manitou est accessible à pied de la halte touristique de la Minganie. En moins d’une heure aller-retour, le parcours permet de descendre jusqu’à un belvédère qui donne sur une première cascade impressionnante de la rivière Manitou, en contrebas de la route. Suit un sentier à flanc de colline en forêt, avec de beaux sous-bois mousseux. Il est agrémenté parfois de trottoirs de bois et finalement d’un long escalier qui aboutit au pied de la rivière, qui se matérialise ici en une chute de 35 mètres de haut.

Photo: Pierre-Olivier Boily, Facebook Tourisme Côte-Nord

7 - Randonnée à la chute du Sault-Blanc

Un petit panneau blanc indique au kilomètre 1080 sur la route 138, aussi entre Sept-Îles et Rivière-au-Tonnerre, le départ du sentier de la chute du Sault-Blanc. Il est aménagé au minimum en forêt profonde de résineux, avec force racines et boue, ainsi que de bonnes descentes en lacets dont on imagine la remontée.

Quel bonheur pourtant d’aboutir après deux kilomètres de marche sur une immense plage perdue! Où est la fameuse chute? On la devine au loin, à l’autre bout de la plage, longue de plus de 500 mètres. Il faut marcher dans le sable pour s’en approcher, avec le bruit des vagues pour accompagnateur. De belles roches invitent juste avant la chute à faire une pause pique-nique, puis à prendre le chemin du retour via la plage. Reste à attaquer la montée en se renfonçant dans la forêt jusqu’au point de départ.

À voir: la chute du Sault-Blanc, longue de plus de 500 mètres. Photo: Anne Pélouas

8 – En kayak de mer à l’île aux Perroquets

 Longue-Pointe-de-Mingan, l’entreprise écotouristique Noryac organise, quand le temps le permet, des sorties en kayak de mer à l’île aux Perroquets, située à l’extrémité ouest de l’archipel de Mingan, réserve de parc national canadien.

Après une heure de bons coups de pagaie, on approche de l’île aux Maisons (sans maison), paradis des canards eiders, cormorans et autres volatiles marins. En faire le tour est facile avant de rejoindre sa voisine. La minuscule île aux Perroquets a conservé son joli phare et quelques bâtiments de gardiens. On peut y passer la nuit en forfait quatre étoiles tout compris.

Pour notre part, nous nous contentons d’un pique-nique aux saveurs de la Minganie, où le saumon fumé et le pesto de persil de mer font bon ménage, après avoir profité des lieux. Les falaises de l’île abritent en effet une colonie nicheuse de macareux moines, des petits pingouins et des eiders qui virevoltent de la paroi à la mer à la recherche de nourriture. Du grand spectacle!

Au retour, nous ferons un détour marin par l’île Nue de Mingan. Belle occasion de découvrir de magnifiques monolithes sculptés par la mer, avant de rejoindre la côte. 

Un beau détour par l'île Nue de Mingan! Photo: Facebook Julien Simard

9 - Au pays des monolithes, des plantes rares et des fossiles

Neuf îles de l’archipel de Mingan sont accessibles à la randonnée pédestre, pour un total de quelque 80 kilomètres de sentiers. Plusieurs disposent également de campings. Certains parcours empruntent seulement le littoral en roches et sable et il faut surveiller les tables des marées pour éviter de se mouiller les pieds.

On peut ainsi faire le tour de l’île Nue de Mingan en 4 heures pour 9 kilomètres, celui de l’île du Havre en 8 heures pour 17 kilomètres ou celui de la Grande Île en 12 heures pour 27 kilomètres. Des parcours nettement plus courts, de 300 mètres à 4 kilomètres, traversent certaines îles. Sur l’île de Napiauskau, l’un des plus intéressants est le sentier du poète Jomphe qui, en 300 mètres, donne un excellent aperçu des monolithes cachés dans la forêt. Sur l’île Quarry, on alterne entre les monolithes superbes du bord de mer, les landes ou tourbières où des plantes rares sont visibles, tandis que les roches des falaises sont incrustées de passionnants fossiles. Entre mer et terre, un autre exemple de cette fascinante Côte-Nord qui vous attend!

Photo: Anne Pélouas