Destination très prisée pour les vacances à la mer, le Maine a accueilli des milliers d’immigrants québécois à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Certains villages étaient alors majoritairement francophones, bien qu’il ne reste que 7% des familles qui parlent français de nos jours. Voici des photos de cette destination balnéaire à travers les âges.
(Source : Wikipédia)
1- Charles Cassils, Temple et H. Haig-Sims sur la plage, île Cushing, Maine, 1901
Le 6 mai dernier, la Société de promotion de la photographie du Québec (SPPQ) présentait son 30e gala. C’était l’occasion d’annoncer les gagnants du concours de photographie annuel auquel participent les photographes amateurs membres d’un des 70 clubs de photo affiliés à la SPPQ. Coup d’œil sur les photographies primées… qui n’ont rien d’amateur!
Photo de l’année et gagnante du thème Animalier
Frimeur, Marie-France Falardeau, club photo de Boisbriand
Photo gagnante du thème Architecture en noir et blanc
Le cycle de la vie, Jean Lapointe, club photo Polarisé de l’Outaouais
Photo gagnante du thème Humain
Slam dunk, Pierre Vigneau, club photo de Sherbrooke
Photo gagnante du thème Nature au Québec
Trois-Pistoles, Normand Chassé, club photo l’Œil du photographe
Livre gagnant
Photo de Marilène Lucas et Carolyves Bélair, club photo de Boucherville
Photo couleur gagnante du Circuit-Photo
Cabane sous les étoiles, Daniel Forand, club photo de Boucherville
Photo noir et blanche gagnante du Circuit-Photo
Pont Honoré-Mercier, Maxime Lemieux, club Passion photo des Laurentides.
Prix et prochain défi
Le titre du «Club photo de l’année» a quant à lui été remis au Club photo de Boucherville qui devance, cette année encore, les 40 autres clubs participants.
Des bourses d’une valeur de plus de 14 000 $ et des trophées «Prisme de cristal», spécialement dessinés pour l’occasion, ont été offerts aux gagnants.
Le gala a aussi été l’occasion de présenter le thème annuel pour 2019-2020, soit La photographie desport. Envie de participer? Devenez membre d’un club photo!
De nos jours, un nombre impressionnant de photos sont prises à tout moment et à propos de tout. Vous faites partie de ceux qui, appareil photo ou cellulaire à la main, ne veulent rien oublier? Votre banque de photos inclut des instants du quotidien, des paysages de voyage, des prouesses d’animaux de compagnie, des découvertes culinaires, mais peu de portraits? Ou alors vous hésitez à partager ceux-ci parce qu’insatisfait des résultats? Voici quelques trucs et conseils simples d'un expert membre de la Société de promotion de la photographie du Québec (SPPQ), qui devraient vous permettre de renverser la tendance.
Pourquoi faire des portraits?
Oui, il est agréable de regarder des photos de lieux visités dans le passé, de maisons habitées, de merveilleux couchers de soleil. Pourtant, si vous ouvrez un album photo (oui, le papier a encore sa place), inévitablement, ce sont les photographies de personnes qui capteront l’attention. Enfants, parents, grands-parents, amis… à travers différentes époques, les portraits demeurent associés à une multitude de souvenirs et sont de grands générateurs d’émotions. Vous serez heureux d’avoir osé.
Le bon équipement pour le portrait
Vous pouvez faire un bon portrait avec à peu près n’importe quel appareil photo ou cellulaire. Commencez avec ce que vous avez en main. Plus tard, si ce type de photographie vous intéresse particulièrement, vous pourrez rechercher des équipements mieux adaptés.
Vous possédez déjà un appareil muni d’un objectif de type «zoom»? Favorisez alors l’utilisation d’une longueur focale de 50 mm ou plus pour un meilleur rendu du visage lors d’un plan rapproché.
Portrait par Jean-Pierre Denault. Nikon D750, objectif Tamron 24-70-mm.
Le bon modèle
Un paysage, un oiseau, une nature morte… ces sujets n’ont pas besoin d’être dirigés lors de la prise de vue. De plus, ils ne donnent pas leur avis sur le résultat obtenu! Ces facteurs (comment diriger la personne photographiée et que va-t-elle penser du résultat et de mes talents de photographe) sont probablement les écueils les plus importants lorsqu’on débute en portrait.
Des trucs: commencez avec un proche, une personne qui vous connait bien et qui est prête à jouer le jeu du modèle. Cela vous permettra d’expérimenter, de recevoir du «feedback» honnête et de rapidement voir ce qui fonctionne ou pas.
Ne soyez pas trop sévère avec vous et les résultats obtenus. Nous sommes bombardés de photos représentant des top-modèles maquillés, coiffés, déguisés et fortement retouchés à l’aide de logiciels spécialisés. L’effet est souvent artificiel. Regardez plutôt l’émotion qui se dégage du portrait que vous venez de faire. Le plaisir, la joie, la surprise, la peine, le questionnement; ce sont ces éléments qu’il faut rechercher et qui feront la force d’un portrait.
Quand et où faire des portraits?
Tout est prétexte à faire un portrait. Les anniversaires et rassemblements d’amis, les voyages ou les simples sorties sont autant d’occasions à saisir. C’est bien beau de prendre le gâteau de fête ou la tour Eiffel dans toute sa splendeur, mais la prochaine fois, pourquoi ne pas tenter de mettre l’accent sur la personne (gros plan) quitte à ne voir que partiellement le symbole de Paris?
Portrait par Jean-Pierre Denault. Appareil: Nikon D750, objectif Nikon 70-200 mm
Quelques trucs de base
Voici quelques éléments simples qui favoriseront la réalisation d’un meilleur portrait:
Généralement, on cherche un contact visuel entre le photographe et le sujet;
Faites le focus sur les yeux du sujet. C’est vraiment important et c’est le prérequis à un très bon résultat;
L’utilisation d’un petit zoom facilite souvent le rapport entre le sujet et le photographe. L’appareil photo devient moins envahissant et on ne donne pas l’impression d’entrer dans la «bulle» de la personne photographiée;
Évitez le soleil qui plombe directement sur la figure du sujet. Les yeux plissés ne sont pas un gage de réussite;
À l’extérieur, comme pour tout genre de photo, la lumière de début et de fin de journée favorise un meilleur rendu. La lumière de milieu de journée implique souvent des ombres dures sur le visage et rend la composition plus difficile;
À l’intérieur, parce que la lumière est moins présente, augmentez le réglage de la sensibilité de votre appareil (ISO). Un coup d’œil à votre manuel d’utilisation vous indiquera comment faire. Cette approche est à favoriser par rapport à l’utilisation du flash de votre appareil photo;
Le flou d’arrière-plan est souvent recherché dans un portrait. Ce résultat s’obtient en utilisant une grande ouverture focale. Ce paramètre est une caractéristique majeure d’un objectif photo. Plus l’objectif permettra une grande ouverture, plus il favorisera le flou hors focus, mais plus il sera dispendieux;
Partagez vos portraits. L’envoi électronique est facile et rapide. Les gens vous remercieront et vous en redemanderont d’autres!
Portrait par Jean-Pierre Denault. Appareil: Nikon D750, objectif Nikon 70-200 mm
Besoin d’un coup de pouce?
Il existe plusieurs manières d’entreprendre une démarche pour développer ses connaissances et sa pratique de la photographie de portrait. Mis à part les collèges et maisons d’enseignement offrant des programmes complets en photographie, plusieurs petites organisations offrent des cours et ateliers sur le portrait à des prix abordables. C’est une excellente façon de débuter en compagnie d’amateurs souhaitant faire le même apprentissage.
Le web est également une ressource quasi inépuisable sur le sujet. On y retrouve une multitude d’articles et de vidéos sur le portrait. Certains sont gratuits, d’autres exigent un paiement. Bien sûr, tout n’est pas de qualité égale. Vous trouverez rapidement des sites intéressants et gratuits.
Enfin, rien ne remplace la discussion et le partage avec des personnes partageant le même intérêt. Alors, pourquoi ne pas s’inscrire à un club photo près de chez vous? Vous y trouverez du soutien et des réponses à vos questions sur la photographie de portrait et plus encore!
À propos de l'auteur
Jean-Pierre Denault est un amateur de photographie membre du club photo ALPA de Longueuil. Toutes les photos de cet article sont de lui.
Jean-Pierre Denault. Autoportrait. Nikon D750, objectif Nikon 70-200 mm
* Cet article a été réalisé grâce à la coopération avec la Société de promotion de la photographie du Québec (SPPQ). Celle-ci a pour mission la promotion de la pratique de la photographie en tant que loisir et passion en favorisant les échanges au sein de la communauté photographique québécoise et en bâtissant la synergie entre les photographes amateurs, les clubs photo, les boutiques, les fabricants, les artisans, les experts, les professionnels, les formateurs et tous les admirateurs de cet art qui, s'il est dit mineur, n'en est pas moins populaire.
Les noms des gagnants et gagnantes de la 40e édition du concours photo Montréal à l’œil ont été dévoilés hier soir par le Centre d’histoire de Montréal. Coup d’œil sur des œuvres qui nous font voir la grande ville sous un œil nouveau.
Organisé en collaboration avec Tourisme Montréal, Photoservice, la Maison de la photo de Montréal et le Conseil jeunesse de Montréal, le concours photo Montréal à l’œil vise à faire connaitre, comprendre et découvrir la ville à partir du point de vue de ses habitants. Les participants étaient invités à se plonger dans l’architecture de la ville pour saisir son caractère historique et en dévoiler le patrimoine qu’ils aiment.
Le jury, composé de représentants des partenaires du concours, a analysé les 390 photographies soumises et décerné quatre prix. Les voici!
1er prix: Abandonné, Alexandre Choquette
Cette photo nous offre une vision singulière et graphique de la ville. Elle est composée de plusieurs couches superposées qui mettent en valeur un aspect onirique de notre cité. Les vitraux, la végétation et la ville en arrière-plan créent un ensemble pictural inspirant.
Tourisme Montréal a attribué un contrat de photographie d’une valeur de 5000$ au gagnant, Alexandre Choquette.
Alexandre Choquette, «Abandonné», Centre d'histoire de Montréal
2e prix: La dernière neige, Julie St-Georges
Une scène de la vie quotidienne pendant une journée hivernale. L’ambiance et la sensibilité qui ressortent de cette image semblent raconter une histoire, renforcée encore davantage par la composition.
La gagnante, Julie St-Georges, a reçu un bon d’achat d’une valeur de 1000$ de Photoservice.
Julie St-George, «La dernière neige», Centre d’histoire de Montréal
3e prix: Sphère urbaine, Eric Gagnon
Une photo qui frappe par son angle de vue, très original. L’effet de perspective est saisissant, d’autant plus que la netteté de l’image est remarquable. La sphère prend ici une dimension inédite.
Le gagnant, Eric Gagnon, a reçu un chèque-cadeau de La Vitrine d’une valeur de 500$.
Eric Gagnon, «Sphère urbaine», Centre d'histoire de Montréal
Prix du Conseil jeunesse de Montréal: Rêves suspendus / Olympic Dreams, Louis-Olivier Brassard
Le stade olympique comme on ne l’a jamais vu! Cette image aux allures lunaires semble être photographiée en noir et blanc alors qu’elle est pourtant bel et bien en couleur. Cela donne un rendu abstrait, à la frontière entre le réel et l’imaginaire.
Le gagnant, Louis-Olivier Brassard, a reçu un chèque-cadeau d’une valeur de 500$ de la boutique en ligne de la Maison de la photo de Montréal.
Louis-Olivier Brassard, «Rêves suspendus / Olympic Dreams », Centre d'histoire de Montréal
Montréal, histoire et patrimoine
Les œuvres des gagnants et gagnantes, ainsi qu’une cinquantaine des meilleurs clichés reçus dans le cadre de ce concours, sont exposées au troisième étage du Centre d’histoire de Montréal, du 11 avril au 12 mai 2019, dans le cadre de l’exposition Montréal, histoire et patrimoine.
Vous aimez la photographie et désirez approfondir vos connaissances? Devenir membre d’un club photo pourrait répondre à vos besoins.
«N’importe qui ayant de l’intérêt pour la photographie peut adhérer à un club. Ce n’est pas nécessaire d’être bourré de connaissances et d’avoir un gros appareil, il faut juste avoir le goût d’apprendre et d’aller un petit peu plus loin», affirme Corrie Heeremans, directrice des communications à la Société de promotion de la photographie du Québec (SPPQ), dont la mission est «la promotion de la pratique de la photographie en tant que loisir et passion en favorisant les échanges au sein de la communauté photographique québécoise et en bâtissant la synergie entre les photographes amateurs, les clubs photo, les boutiques, les fabricants, les artisans, les experts, les professionnels, les formateurs et tous les admirateurs de cet art qui, s’il est dit mineur, n’en est pas moins populaire».
Ainsi, peu importe votre âge et votre expérience, vous pouvez adhérer à un club photo près de chez vous. Les frais d’adhésion annuels se situent généralement entre 50$ et 100$. La SPPQ répertorie 70 clubs à travers le Québec, mais certains autres existent, que vous pouvez trouver sur Google ou Facebook.
Voici 10 avantages d’être membre d’un club photo.
1 – Tisser des liens avec d’autres passionnés
Parler photo avec vos amis, c’est bien, mais parler photo avec des gens animés de cette même passion, c’est encore mieux. En adhérant à un club photo, vous intégrez une communauté qui partage vos intérêts et avec qui vous pouvez parler prise de vue, flash et tout autre sujet connexe à la photographie pendant de nombreuses heures! «Je me suis créé un nouveau réseau d’amis en devenant membre d’un club photo. On se rencontre une fois par semaine et c’est toujours hyper-stimulant», raconte Corrie Heeremans.
Selon le club auquel vous adhérez, des rencontres hebdomadaires ou mensuelles sont organisées afin de discuter et d’échanger. «Il n’y a aucune retenue dans le partage des connaissances. Tout le monde s’aide. C’est très dynamique», souligne Mme Heeremans.
En plus de ces réunions, certains clubs ont des groupes Facebook très actifs, où les passionnés peuvent continuer les discussions, demander conseil, partager leurs créations et trouvailles, échanger du matériel, etc.
2 – Participer à des sorties organisées
La plupart des clubs photo organisent des sorties thématiques (photographie de paysage, d’architecture, etc.). En petit groupe, on se rend à un endroit donné pour faire de la photo. C’est le moment de partager les points de vue, de faire des commentaires constructifs, etc.
Les clubs photo regroupant des gens de tous horizons, du débutant au très avancé, c’est au contact des autres qu’on apprend, qu’on évolue… et qu’on a du plaisir!
3 – Participer à des ateliers et à des conférences
Des ateliers thématiques et des conférences avec des photographes professionnels sont offerts dans la majorité des clubs photo. C’est l’occasion d’approfondir vos connaissances, d’améliorer vos techniques et d’apprendre auprès de vrais pros.
4 – Participer à des concours et à des expositions
Les membres d’un club photo ont la chance de mettre leur talent de l’avant en participant à des concours régionaux et internationaux. «On peut se comparer avec les autres, sans compétition», souligne Corrie Heeremans.
De plus, certains clubs organisent des expositions annuelles afin de valoriser le travail de leurs membres auprès du grand public. Quel honneur!
5 – Profiter de rabais chez certains fournisseurs
Des rabais chez différents distributeurs photographiques sont généralement offerts aux membres d’un club photo. Une réduction de 5% à l’achat d’un appareil photo de qualité, ce n’est jamais de refus!
7 – Avoir accès à du matériel
Studio, chambre noire, imprimante… certains clubs mettent des outils à la disposition de leurs membres. Pratique!
Photo: Alexander Dummer, Unsplash
8 – Rester à l’affût des nouveautés
Canon vient de sortir un nouvel appareil? Une nouvelle version de Photoshop est disponible? Vous ne raterez jamais une nouveauté en étant membre d’un club photo!
9 – Accéder à un réseau de conseillers
Vous pensez acheter un nouvel appareil, mais ne savez pas lequel serait le meilleur choix pour vous? Vous avez un problème avec votre flash et ne savez pas comment le régler? Vous trouverez auprès des membres d’un club photo les réponses à toutes vos questions. Les meilleurs conseils s’échangent entre passionnés!
10 – Stimuler sa créativité
«Tout seul, on manque parfois d’énergie ou de motivation. J’ai réalisé que c’est très stimulant d’être membre d’un club, que cela t’encourage à faire de la photo, à aller plus loin», mentionne Corrie Heeremans.