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À la recherche des dernières neiges

Si la neige a quasiment disparu de Montréal, tel n’est pas le cas partout dans la province. Les amoureux de la glisse, de la raquette ou du fatbike ont encore de beaux jours devant eux. Tour d’horizon, en invitant cependant au respect des normes de la Santé publique concernant les déplacements non recommandés d’une région à une autre et le port du couvre-visage... même s’il fait chaud!

Météo, spéciale «giboulées de mars»

On a beau s’y attendre année après année, le mois de mars et ses giboulées nous surprennent toujours. Les températures jouent au yoyo entre - 10 et + 20 degrés dans la même journée... mais ce n’est pas pour longtemps! Dès cette fin de semaine, il faudra remettre le Goretex (ou l’imperméable) pour sortir jouer dehors.

En début de semaine, Météomédia prévenait qu’«alors que le réchauffement des températures semble bien amorcé, avec trois records de chaleur le week-end dernier… c’est la neige qui pourrait faire son retour d’ici la fin de la semaine». Des bordées de neige sont en effet attendues dans plusieurs coins du pays, de l’Abitibi-Témiscamingue à la Gaspésie, en passant par la région de Québec d’ici fin mars. Ne rangez donc pas trop vite vos skis alpins, skis de fond, raquettes ou fatbikes… Sinon, vous risquez de trouver le temps drôlement long jusqu’au vrai printemps!

Ski alpin de printemps

Quel bonheur de se dévêtir un peu pour profiter de la glisse sur une piste de ski alpin! Les stations proches de Montréal sont en voie de fermeture, mais ailleurs, plusieurs vont continuer leurs opérations jusqu’au 5 avril, voire bien au-delà.

Le Valinouët

Au palmarès de l’enneigement, la station Le Valinouët, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, est toujours la championne du Québec avec 461 cm reçus au 22 mars, selon l’Association des stations de ski du Québec, qui compile les statistiques de ses 75 membres. Elle en avait reçu le double l’hiver passé, mais il en reste tout de même pour quelques semaines sur ses 32 pistes de neige naturelle.

Le parc régional de Val d'Irène

Deuxième sur le podium de l’enneigement, avec 436 cm reçus, le parc régional de Val d’Irène, en Gaspésie, se glorifie aussi d’offrir un terrain de jeu avec 100% de neige naturelle. Il devrait demeurer ouvert jusqu’au 18 avril, du vendredi au dimanche!

La station touristique du Massif du Sud

Troisième pour l’enneigement, avec 374 cm reçus cet hiver, la station touristique du Massif du Sud, dans Chaudière-Appalaches, prévoit pour sa part ne pas fermer avant le 18 avril et peut-être même le 25. «Il y a encore du très beau ski à faire» sur ses 33 pistes, avec 10 en sous-bois, précise-t-on sur le site. La montagne étant orientée face au nord, la neige fond moins qu’ailleurs.

La station Gallix

La station Gallix, à Sept-Îles, sur la Côte-Nord, fermera ses portes le 4 avril cette année. Pour ceux qui vivent sur la Côte-Nord, voilà une belle petite station qui se mérite année après année un superbe enneigement (370 cm cet hiver), avec des tempêtes de neige souvent mémorables en avril.

Mont-Tremblant

Mont-Tremblant, dans les Laurentides, arrive au cinquième rang pour l’enneigement cette année (354 cm). La station vient d’interrompre le programme «premières traces», qui permet aux lève-tôt d’aller skier avant les autres, mais sinon, la plupart de la centaine de pistes de la station sont ouvertes jusqu’au 18 avril.

Stoneham

À la station de Stoneham, à 20 minutes au nord de Québec, le ski de soirée est terminé pour la saison, mais une bonne part des 43 pistes vous attendent pour encore deux bonnes semaines, jusqu’au 5 avril, avec conditions printanières assurées.

Mont-Sainte-Anne

Au Mont-Sainte-Anne, fort de 340 cm de neige reçue depuis décembre, on garde la date du 11 avril comme limite d’ouverture cette saison.

Mont Sutton

Nappée d’une belle neige fraîche mi-mars, la station du Mont Sutton «en a encore beaucoup même si la surface est un peu rigide et rapide». Elle avait encore cette semaine 56 pistes sur 60 ouvertes. «Dans l’ensemble, du beau ski vous attend», promet encore la station des Cantons-de-l’Est.

Photo: Facebook Mont Sutton

Massif

Finie la luge, mais pas le ski alpin au Massif, dans Charlevoix, où la saison de glisse perdure jusqu’au 11 avril, avec vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent!

À noter: Plusieurs stations mettent en vente depuis quelques jours leurs cartes de saison pour l’hiver prochain, avec des réductions allant parfois jusqu’à 25% et la possibilité d’utiliser ces cartes pour skier dès maintenant.

Ski de fond, randonnée alpine, raquettes, crampons, fatbike

La plupart des centres de ski de fond terminent ces temps-ci le traçage des pistes, mais plusieurs sont encore ouverts pour la pratique de ski de patin comme de ski classique. Même chose pour la raquette, encore bien utile pour randonner en forêt et éviter de trop s’enfoncer dans la neige molle. Là où la neige est plus tapée, l’utilisation des crampons est indispensable, surtout à l’approche de sommets où les plaques de glace peuvent être dangereuses. La plupart des lieux de pratique de randonnée alpine (montée avec peaux d’ascension, descente sur pistes damées ou non) accueillent aussi les skieurs. Quelques exemples ci-dessous:

Parc national du Mont-Mégantic

Le parc national du Mont-Mégantic annonce que «les sentiers de ski de fond ne sont plus tracés», ce qui n’exclut pas de les emprunter. «Le port de raquettes à crampons est recommandé pour tous les sentiers», précise-t-on également sur le site de la SÉPAQ.

Parc national de la Gaspésie

Au parc national de la Gaspésie, où la neige est reine souvent jusqu’en mai, les sentiers de raquette et de ski nordique, notamment pour grimper sur les hauteurs des Chic-Chocs, sont ouverts et les sentiers de ski de fond sont toujours tracés.

Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, dans Charlevoix, interdit désormais toute activité sur la rivière elle-même (par souci de sécurité), mais l’ensemble des autres sentiers sont praticables, avec raquettes ou crampons «fortement recommandés». Les locations d’équipements (fatbikes, raquettes, ski-hok et crampons) sont encore possibles également.

Photo: Facebook Parc national des Hautes Gorges de la Rivière Malbaie

Parc régional de la Montagne du Diable

Dans les Hautes-Laurentides, les conditions de neige sont aussi «printanières». Au parc régional de la Montagne du Diable, tous les sentiers de ski de fond, de ski nordique et de raquette sont ouverts, mais l’entretien des pistes est fini depuis le 21 mars. Le parc annonce de très bonnes conditions encore pour le ski de patin mais, au contraire, difficiles pour le ski classique. Quant aux sentiers pédestres, les raquettes sont encore de rigueur.

Mont-Saint-Anne

Le centre de ski de fond du Mont-Saint-Anne poursuit sa saison sept jours sur sept jusqu’à ce dimanche, avec 13 pistes «aux conditions variables». Dernières chances pour le ski de fond: le long week-end de Pâques, puis les 10 et 11 avril «si les conditions le permettent toujours à cette date». Pour le fatbike, six pistes sont encore praticables pour quelque temps aussi.

Sentiers du Moulin

Quant aux Sentiers du Moulin, près de Québec, le fatbike n’y est plus autorisé que le matin. Le traçage des pistes de ski de fond est terminé. Elles sont encore accessibles pour le ski de patin, mais qui peut déjà prendre parfois des allures de «ski de roches». Gare aux égratignures! La raquette est obligatoire pour marcher dans les sentiers dédiés, sauf dans le secteur Maelstrom, où «les bottes sont tolérées lorsque le fond est durci».

Domaine du Radar

Au Domaine du Radar, dans Chaudière-Appalaches, c’en est fini de la luge autrichienne pour cette année, mais on peut encore «visiter» le territoire en raquettes et en ski hors-piste.

Tremblant

À la station Tremblant, les sentiers de randonnée alpine seront en principe praticables jusqu’à la fermeture de la station, le 18 avril, et ceux de raquette, tant qu’il y aura de la neige au sol! Là comme au Domaine Saint-Bernard, le ski de fond et le fatbike ne sont plus possibles, sauf sur la piste du P’tit Train du Nord, où les conditions de neige varient de «glacées le matin à potentiellement mou l’après-midi».

Sur la piste des traces d’animaux dans la neige

L’hiver est la saison idéale pour suivre la piste des animaux. On les voit rarement, mais leurs traces dans la neige fraîche sont la preuve de leur discrète présence. Encore faut-il savoir minimalement les distinguer. Voici des trucs pour vous aider!

Qui n’a jamais été mis en présence de belles traces animales au cours de ses randonnées d’hiver au Québec? De la minuscule empreinte du campagnol aux trous profonds des pattes d’un orignal, l’observation des pistes animales dans les champs comme dans les forêts permet de mesurer à quel point les animaux se déplacent!

«Nul besoin d’être un expert pour identifier les animaux d’après leurs empreintes et la disposition de leurs pistes», précise l’organisme Conservation de la nature Canada dans un dépliant bien utile à avoir dans son sac. Les indices ne manquent pas pour les pisteurs! La loutre a, par exemple, des pattes palmées; le renard, des pattes rondes avec des poils, qui laissent une empreinte un peu floue; le vison, des mini-pattes avec cinq orteils formant un C; tandis que le coyote en a quatre, avec un X entre eux et le coussinet.

La démarche particulière à chacun, la ligne qu’il trace, l’écart entre les empreintes (qui révèle la taille de l’animal) permettent une évaluation sommaire, suggère la Fédération canadienne de la faune. Vient ensuite l’empreinte elle-même, dont on peut mesurer la longueur et la largeur, compter le nombre de doigts et vérifier la présence de griffes.

Le b.a-ba de l’empreinte animale

  • L’empreinte est-elle ronde comme celle d’un raton laveur et d’un renard ou allongée comme celle d’un porc-épic?
  • L’espace entre les doigts et les coussinets des empreintes des pattes avant forme-t-il un C ou un X?, aide précieuse pour distinguer la piste d’un félin de celle d’un canidé. Aux félins, la forme arrondie en C de l’empreinte; aux canidés, comme le renard roux ou le coyote, la forme en X.
  • Combien compte-t-on d’orteils-doigts? Les musaraignes et les ratons laveurs en ont cinq, tandis que les lièvres tentent de nous induire en erreur avec leurs cinq doigts à l’avant et quatre à l’arrière.
  • Comment sont les coussinets métacarpiens (paume)? Petits chez les félins, les visons et belettes, ils sont au contraire larges et arrondis chez les martres.
  • L’empreinte montre-t-elle des griffes ou non? Les ratons laveurs et les coyotes ont des griffes minces et acérées, contrairement aux chiens, aux grosses griffes aux pointes arrondies. Petits malins, plusieurs félins ne laissent pas de traces de griffes dans la neige, vu que les leurs sont rétractables.
  • De quelle grosseur est l’empreinte? De la minuscule de la souris à la grosse du porc-épic, l’indice est majeur! Tout comme il l’est pour distinguer les traces semblables d’un écureuil roux de celles d’un écureuil gris, deux fois plus grosses.
Traces de renard dans la neige. Photo: Parc national Forillon, Parcs Canada

Deux par deux ou quatre par quatre?

Même à quatre pattes, certains animaux (comme la belette, la moufette rayée ou la souris) se déplacent en laissant des empreintes par paires, tandis que d’autres mettent une patte devant l’autre, laissant plutôt des traces étroites et droites dans la neige, comme le coyote et le renard.

Un indice pour ne pas confondre un coyote d’un chien en liberté? Selon David Bree, chargé des programmes éducatifs au parc provincial ontarien Presqu’île, le chien marche avec les pattes plus écartées et rarement en ligne droite, sauf s’il est tenu en laisse.

Les traces sautillantes du lièvre d’Amérique sont aussi faites de groupes de quatre empreintes formant un triangle dans la neige et, s’il va vite, la distance entre ces groupes peut atteindre 1,30 m!

La souris sylvestre, on s’en doute, laisse en sautillant seulement deux empreintes légères (et très rapprochées l’une de l’autre), tandis que la moufette s’enfoncera plus dans la neige (et avec une empreinte un peu plus en avant que l’autre).

Si vous observez des groupes de quatre empreintes, misez plutôt sur un lièvre d’Amérique ou un écureuil gris, le premier laissant des traces plus longues que larges, alors que celles des pattes avant du second sont souvent côte à côte.

Comme ils font au contraire des bonds rapides, les lapins et les lièvres atterrissent sur leurs deux pattes postérieures en laissant traîner les pattes antérieures l’une derrière l’autre. Les écureuils sautent aussi avec leurs pattes postérieures, mais c’est l’une à côté de l’autre que leurs pattes antérieures touchent le sol. Autre indice distinctif: si la piste aboutit au pied d’un arbre et qu’il y a des bouts d’écorce ou des égratignures visibles, c’est celle d’un écureuil ou d’un porc-épic et non celle d’un lièvre (non grimpeur).

Les pistes à empreintes alternées sont par ailleurs typiques de la façon de marcher du cerf de Virginie, dont l’empreinte à deux doigts en forme de cœur fendu est facile à repérer, et de celle du raton laveur, dont les doigts forment un éventail, avec empreintes de pattes arrière plus longues.

Photo: Depositphotos.com

La trace, signe de comportement animal

Un bon observateur pourra déduire des pistes de cerfs de Virginie combien fréquentent tel parc, les trajets qu’ils empruntent pour aller boire l’eau d’un lac, leur «chambre à coucher» ou encore la présence de jeunes dans la harde. David Bree explique qu’il peut aussi voir «où des petits oiseaux, juncos ou moineaux, ont sauté sur la neige pour s’approcher de bouts d’herbes qui dépassaient et manger les graines qui s’y trouvaient». On peut suivre aussi à la trace une souris ou un campagnol se dirigeant vers son prochain tunnel. Plus fréquemment encore, des traces de lièvres dans tous les sens suggèrent un «rassemblement» nocturne un peu agité d’au moins deux individus.

Les trois commandements du pisteur

  • Sortir après une petite chute de neige plutôt qu’après une grosse tempête. Selon David Bree, les meilleures empreintes se trouvent dans une couche de neige de 5 à 20 millimètres sur une base dure.
  • Privilégier les «enquêtes de terrain» du matin, la plupart des animaux étant nocturnes.
  • Éviter si possible de marcher dans les traces d’animaux, pour laisser aux autres le plaisir de les voir!

Pour aller plus loin

La tempête du siècle en 20 photos

Le 4 mars 1971, une tempête de neige mémorable s’abattait sur le Sud du Québec, les provinces maritimes et une partie du Nord-Est des États-Unis.

Avec des précipitations de plus de 50 cm à Montréal et jusqu’à 80 cm dans certaines régions, des vents atteignant 110 km/h et des pannes d’électricité prolongées, la tempête de neige remporte le titre de «tempête du siècle», même si elle ne détient pas le record d’accumulation de neige. On déplore au total 30 morts, dont 17 dans la région de Montréal, principalement victimes de malaises cardiaques.

Les plus de 50 ans se souviennent peut-être encore des impressionnants bancs de neige, des motoneiges et des skieurs qui parcouraient les rues!

1- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

2- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

3- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

4- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

5- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

6- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

7- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

8- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

9- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

10- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

11- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

12- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

13- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

14- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

15- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

16- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

17- Tempête de neige sur le boulevard Édouard-Montpetit

Photo: Patricia Ling, Archives de la Ville de Montréal

18- Tempête de neige, 4 mars 1971, Charlesbourg, Québec

Photo: Suzanne Gravel sur Pinterest

19- Tempête de neige, 4 mars 1971

Photo: Gino sur Pinterest

20- Tempête de neige, 4 mars 1971

Photo: Voyageurs de passages sur Pinterest

Petite histoire du déneigement en photos

Si vous trouvez que le processus de déneigement est long au 21e siècle, imaginez le temps qui était nécessaire lorsque cette opération se faisait à la pelle avec des bennes tirées par des chevaux!

Ce n’est qu’à partir de 1905 que la Ville commence à prendre à charge le déneigement des voies publiques. La première souffleuse mécanisée Sicard, quant à elle, n’apparaît que dans les années 1920. Voici quelques images retraçant l’histoire du déneigement à Montréal et à Québec.

À voir aussi: 20 photos de tempête historiques

1- Bancs de neige, rue Craig, Montréal,  1869

Photo: James Inglis, © Musée McCord

2- Déneigement, rue Notre-Dame, Montréal, vers 1887

Photo: Wm. Notman & Son, © Musée McCord

3- Déneigement, rue Notre-Dame, Montréal, vers 1887

Photo: Wm. Notman & Son, © Musée McCord

4- Rue Sous-le-Cap, Québec, vers 1895

Photo: Wm. Notman & Son, © Musée McCord

5- Vue en direction est de la rue Saint-Jacques, Montréal, vers 1869

Photo: James Inglis, © Musée McCord

6- Journée de tempête, rue Sainte-Catherine, Montréal, 1901

Photo: Wm. Notman & Son, © Musée McCord

7- Chasse-neige électrique, Montréal, vers 1895

Photo: Wm. Notman & Son, © Musée McCord

8- Déneigement de la rue après une tempête, vers 1900

Photo: BAnQ

9- Balayeuse au travail de déneigement de la rue en hiver à Québec, vers 1900

Photo: BAnQ

10- Quartier Saint-Jean-Baptiste, Québec, 1904

Photo: Fred C. Würtele, BAnQ

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