Entre 1850 et 1900, la population de Montréal s’est multipliée par six devenant alors la ville la plus peuplée et le plus grand centre industriel du pays.
Même si les images d’archives de la fin du XIXe, début du XXe siècle, mettent souvent en vedette les mieux nantis qui pouvaient se payer les services d’un photographe, il ne faut pas oublier que la majorité de la population vivait modestement de leur terre ou en tant qu’ouvrier en ces années d’industrialisation intense.
Voici quelques images du monde ouvrier au tournant du XXe siècle.
1- Femmes empesant des cols et des poignets, vers 1901
2- Fonderie, aile Workman, Université McGill, Montréal, vers 1901
3- Département de tournage du bois, aile Workman, Université McGill, Montréal, vers 1901
4- Salle d'assemblage des gramophones, Berliner Gramophone Co., Montréal, 1910
5- Construction du bâtiment de la Canada Life, Montréal, 1894
6- Maisons photographiées pour M. Meredith, Montréal, 1903
7- Groupe d'ouvriers démolissant des bâtiments de la rue University, Montréal, vers 1910
8- Vue de Montréal depuis la cheminée de la centrale de la Montreal Street Railway, 1896
9- Femme repassant des cols empesés, vers 1901
10- Personnel du service d'ingénierie, chemin de fer du Grand Tronc, 1896
11- Crieur de journaux dans la rue, vers 1905
12- Femmes au travail, International Manufacturing Co., Montréal, 1914-1918
13- Scaphandrier et ouvriers, sortie d'eau Delorimier, 1919
14- Coulage du béton, édifice Dandurand, Montréal, 1913
15- Famille d'ouvriers, 1914-1917
16- Ouvriers, 1914-1917
17- Structure et ouvriers, 1914-1917
18- Chantier de construction, T. Eaton Company, Montréal, 1925
19- Famille sur une galerie, vers 1925
20- Chargement de sacs de grain sur un bateau, Montréal, vers 1920
Les noms des gagnants et gagnantes de la 40e édition du concours photo Montréal à l’œil ont été dévoilés hier soir par le Centre d’histoire de Montréal. Coup d’œil sur des œuvres qui nous font voir la grande ville sous un œil nouveau.
Organisé en collaboration avec Tourisme Montréal, Photoservice, la Maison de la photo de Montréal et le Conseil jeunesse de Montréal, le concours photo Montréal à l’œil vise à faire connaitre, comprendre et découvrir la ville à partir du point de vue de ses habitants. Les participants étaient invités à se plonger dans l’architecture de la ville pour saisir son caractère historique et en dévoiler le patrimoine qu’ils aiment.
Le jury, composé de représentants des partenaires du concours, a analysé les 390 photographies soumises et décerné quatre prix. Les voici!
1er prix: Abandonné, Alexandre Choquette
Cette photo nous offre une vision singulière et graphique de la ville. Elle est composée de plusieurs couches superposées qui mettent en valeur un aspect onirique de notre cité. Les vitraux, la végétation et la ville en arrière-plan créent un ensemble pictural inspirant.
Tourisme Montréal a attribué un contrat de photographie d’une valeur de 5000$ au gagnant, Alexandre Choquette.
2e prix: La dernière neige, Julie St-Georges
Une scène de la vie quotidienne pendant une journée hivernale. L’ambiance et la sensibilité qui ressortent de cette image semblent raconter une histoire, renforcée encore davantage par la composition.
La gagnante, Julie St-Georges, a reçu un bon d’achat d’une valeur de 1000$ de Photoservice.
3e prix: Sphère urbaine, Eric Gagnon
Une photo qui frappe par son angle de vue, très original. L’effet de perspective est saisissant, d’autant plus que la netteté de l’image est remarquable. La sphère prend ici une dimension inédite.
Le gagnant, Eric Gagnon, a reçu un chèque-cadeau de La Vitrine d’une valeur de 500$.
Prix du Conseil jeunesse de Montréal: Rêves suspendus / Olympic Dreams, Louis-Olivier Brassard
Le stade olympique comme on ne l’a jamais vu! Cette image aux allures lunaires semble être photographiée en noir et blanc alors qu’elle est pourtant bel et bien en couleur. Cela donne un rendu abstrait, à la frontière entre le réel et l’imaginaire.
Le gagnant, Louis-Olivier Brassard, a reçu un chèque-cadeau d’une valeur de 500$ de la boutique en ligne de la Maison de la photo de Montréal.
Montréal, histoire et patrimoine
Les œuvres des gagnants et gagnantes, ainsi qu’une cinquantaine des meilleurs clichés reçus dans le cadre de ce concours, sont exposées au troisième étage du Centre d’histoire de Montréal, du 11 avril au 12 mai 2019, dans le cadre de l’exposition Montréal, histoire et patrimoine.
Voyageurs gourmands, vous pouvez désormais vous tourner vers la plateforme d’hébergement Airbnb pour vivre des expériences culinaires uniques.
Airbnb a célébré ses dix ans d’existence l’automne dernier. La plateforme créée à San Francisco, qui permet à des propriétaires de partout dans le monde de louer leur demeure aux voyageurs, connaît beaucoup de succès. Elle continue aussi, cependant, à semer la controverse auprès des villes et des hôteliers, qui y voient une concurrence déloyale, comme l’expliquait Marie-Julie Gagnon.
De nouvelles expériences
Pour bonifier davantage son offre, Airbnb, en plus de proposer la location de chambres, d’appartements, de maisons et d’autres lieux d’hébergement insolites à travers le monde, a lancé en 2017 ses «expériences» liées à la nature, à l’art, au sport ou au divertissement. Celles-ci permettent de découvrir la destination choisie sous un nouvel angle.
À l’époque, l’entreprise avait annoncé qu’elle proposerait 5000 expériences dans 60 pays. Deux ans plus tard, force est de constater que la plateforme a fait un bon coup puisque dans un communiqué publié l’an dernier, Airbnb annonçait qu’elle avait connu une augmentation de 2500% de ses réservations d’expériences et qu’elle étendrait éventuellement son offre à plus de 25 000 activités dans 1000 villes à travers le monde.
Repas dans un château en Dordogne ou soirée crêpes à Paris; fabrication de tortellinis à Rubiera en Italie; tour axé sur les tapas à Madrid, ou déjeuner dans le désert des Bardenas en Espagne; exploration de la cuisine de rue à Hô Chi Minh au Vietnam; cours de cuisine végétarienne à Mumbai en Inde: les expériences gourmandes offertes par la plateforme sont variées et nombreuses.
En prime, Airbnb propose aussi une liste de restaurants commentés par les utilisateurs pour plusieurs villes du monde.
On peut ainsi réserver un logement, suivre un cours de cuisine, faire un tour guidé gourmand et choisir un restaurant pour le souper d’un seul coup. Comme un des meilleurs moyens de découvrir un endroit est certainement de découvrir sa culture culinaire et de rencontrer ses habitants, pourquoi pas?
(Re)découvrir sa ville
Il faut poser sa candidature et respecter certains standards de qualité, mais dans les faits, tout le monde peut proposer une expérience sur le site Airbnb. Nul besoin non plus de louer un appartement ou d’en réserver un pour ce faire. Simplement remettre 20% des revenus à Airbnb lorsqu’on propose une activité.
À Montréal, par exemple, où les expériences ont été lancées au printemps 2018, on trouve une trentaine d’activités sous l’onglet «cuisine et boissons». Dégustation de bières avec un maître-brasseur, atelier de fabrication de bagels avec un boulanger, visite gourmande du Chinatown avec un blogueur, dégustation de cafés, tour sur le thème des herbes et plantes sauvages de Montréal, visite d’une distillerie, exploration du marché Jean-Talon et tour de la Petite-Italie sont entre autres offerts.
Et l’offre s’étend ailleurs au Québec, au-delà de la métropole, puisqu’on trouve aussi sur la plateforme une journée inspirée des Premières Nations et des dégustations de plats typiques à Saint-Calixte, la visite d’une érablière à Saint-Colomban, une journée sur la route des vins dans les Cantons-de-l’Est, un cours de cuisine de poutine à Québec, un pique-nique mettant en vedette des produits locaux sur les plaines d’Abraham et une épluchette de blé d’Inde à Laval, entre autres.
Les expériences sont conçues d’abord pour les voyageurs, mais Riccardo Ulivi, responsable des expériences, affirmait l’an dernier que plusieurs locaux réservaient des activités dans leur propre ville, question de mieux connaître les communautés et les cultures qui y cohabitent.
Et vous, quelle expérience feriez-vous vivre à un visiteur qui souhaite découvrir le côté gastronomique du Québec?
Aux 19e et 20e siècles, de richissimes membres de la bourgeoisie montréalaise se sont fait construire de somptueuses demeures. Celles qui tiennent encore debout aujourd’hui ont généralement été transformées en édifices publics. Plusieurs autres ont quant à elles été démolies au fil du temps.
L’un des plus célèbres exemples d’opulence est la résidence de Hugh Montagu Allan, banquier, armateur et sportif canadien. Surnommée «Maison Ravenscrag», elle a été construite entre 1861 et 1863. Elle comptait 72 pièces, ce qui en faisait la plus grande maison au pays (et la plus chère!) Léguée à l’hôpital Royal Victoria en 1940, la Maison Ravenscrag abrite maintenant une partie de la faculté de médecine de l’Université McGill.
1- «Ravenscrag», résidence de Hugh Montagu Allan, Montréal, 1901
2- Résidence de Mme John Redpath, rue Sherbrooke, 1899
3- Résidence de Herbert Holt, Montréal, vers 1890
4- Résidence de Van Horne, rue Sherbrooke entre Stanley et Peel, vers 1900
5- Résidence de l'honorable George Drummond, rue Sherbrooke entre Metcalfe et Mansfield, 1891
6- Résidence de J. T. Davis, rue Drummond, Montréal, 1921
7- Résidence de M. Hollis Shorey, rue Sainte-Catherine entre Du Fort et Chomedey, 1884
8- «Dilcoosha», maison de Jesse Joseph, Université McGill, 1913
9- Résidence de M. Baumgarten, rue McTavish, 1904
10- Résidence de William Notman, 557 rue Sherbrooke Ouest, 1893
11- Résidence de Stanley Bagg, rue Sherbrooke, vers 1900
12- Club Mount Stephen, rue Drummond, 1934-1935
13- Résidence de Mme Galt, rue Simpson, Montréal, 1912
14- Résidence de Hector McKenzie, rue Sherbrooke, Montréal, vers 1900
15- «Outremont», résidence de D. Lorn MacDougall, Outremont, vers 1880
16- Résidence de Hugh Paton, rue Sherbrooke, Montréal, 1889
17- Résidence de Lord Strathcona, rue Dorchester, Montréal, 1907
18- Résidence de F. W. Thompson, rue Redpath, Montréal, 1908
19- Résidence de M. Olivier Faucher, rue Dorchester, Montréal, 1899