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En hiver au parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier offre un excellent terrain de jeu pour les amateurs de randonnées hivernales, à moins d’une heure au nord de Québec.

La forêt boréale se présente sous son meilleur jour, colonisant les flancs de montagnes majestueuses du massif des Laurentides et encadrant l’immense fracture dans la croûte terrestre que constitue la vallée de la Jacques-Cartier. Le parc national qui l’enserre depuis près de 40 ans nous attend pour un séjour de trois jours qui promet.

Skis de fond, raquettes et crampons sont dans l’auto. En ces temps climatiques incertains, mieux vaut tout avoir sous la main pour profiter des plaisirs de l’hiver.

Passé la guérite du parc, on rejoint son secteur sud, puis le bord de la rivière Jacques-Cartier. Sa vallée offre déjà un spectacle grandiose, encadrée de sommets de 800 à 1000 mètres, de crêtes et d’éperons rocheux. On file jusqu’au centre de découverte. De là démarre notre périple de trois jours d’exploration dans la partie nord du parc.

En route pour le refuge Sautauriski

Le temps est gris mais n’entache pas la beauté de la Jacques-Cartier. Un court méandre et elle reprend sa course presque parfaite dans un axe nord-sud. Les sacs à dos lestés de tout ce qu’il faut pour dormir et manger en refuge sont un peu lourds (avec raquettes en plus), mais nous n’avons que 2,5 km à parcourir, sans dénivelé, et la rivière nous offre son courant continu et sonore pour paysage permanent. Une aire de pique-nique estivale donne l’occasion d’une pause avec vue sur la turbulente rivière Sautauriski qui se jette dans la Jacques-Cartier.

Avec gros sacs à dos mais seulement 2,5 km à parcourir. Photo: Anne Pélouas

Marchant pour quelques minutes encore, nous rejoignons un pont et le refuge Sautauriski. Ouvert en 2020, il sert de relais aux visiteurs du parc le jour et de refuge pour ceux qui y ont réservé une place pour la nuit. Ce sera notre havre de paix pour les trois prochaines nuits. Le «chalet» est spacieux et bien aménagé, avec son coin cuisine et son coin «feu de bois», ainsi que plusieurs tables pour manger au chaud. Le relais est ouvert à tous de 10h à 15h. Après, place aux privilégiés qui restent ici pour la soirée et la nuit. On dort à l’étage-mezzanine, aménagé en dortoir avec six lits à une place et une belle fenestration.

Le haut du refuge Sautauriski, aménagé en dortoir avec six lits à une place. Photo: Anne Pélouas

Pour les adeptes de la longue randonnée comme moi, demeurer plusieurs nuits au même refuge est un luxe, que je savoure dès le premier soir. Les après-midis après l’effort s’organisent facilement: on met nos vêtements du jour et gants à sécher; on déballe les victuailles, sacs de couchage… En temps normal, après avoir épuisé nos ressources en eau transportée par nous-mêmes, il faut faire fondre de la neige, mais ici, la rivière Sautauriski est tout près. Une longue corde est sortie d’un sac à dos et attachée fermement à une marmite. Il faudra beaucoup d’adresse à la plus jeune du groupe pour lancer la marmite du haut du pont dans le courant et surtout l’obliger à se remplir d’eau avant de la remonter pleine avec la corde. On applaudit à la manœuvre! Les soupers en refuge, préparés avec soin à la maison, puis congelés, sont toujours mémorables, tout comme les soirées entre feu de bois, chandelles et jeu de cartes. On se couche avant 22h sans problème.

Le refuge Sautauriski. Photo: Anne Pélouas

Sur la piste des loups 

Dans la nuit, l’une d’entre nous s’est éveillée en entendant une meute de loups par la fenêtre ouverte… prémisse à notre randonnée du jour sur le sentier Les Loups. Il démarre juste après le pont enjambant la Sautauriski et une jolie petite boucle (Le Confluent) que nous avons empruntée la veille sur 1,7 km après notre arrivée. Raquettes aux pieds, nous partons à l’assaut de la Montagne de la Sautauriski. Deux heures de montée abrupte sur un sentier de neige tapée et glacée par endroits nous démontrent que les crampons auraient été plus indiqués, mais ils sont restés au refuge.

En route pour la Montagne de la Sautauriski (en arrière-plan) via le magnifique sentier des Loups en raquettes ou crampons. Photo: Anne Pélouas

Après trois kilomètres en forêt à flanc de montagne, une intersection indique une dernière montée vers le sud. On oblique dans un superbe couloir de sapins enneigés pour atteindre un belvédère, à 763 mètres d’altitude. La rivière Jacques-Cartier est littéralement à nos pieds, et toute sa vallée s’étirant vers le sud dans une «mer» de montagnes environnantes. On lunche dans l’allégresse, sous un ciel bleu et un soleil radieux, tandis qu’une jolie martre attend en contrebas quelques miettes de nos repas.

La jolie martre qui attendait les miettes de notre repas! Photo: Anne Pélouas

Le chemin du retour, en boucle et descente quasi constante, nous mènera à un second belvédère, tourné cette fois vers le nord de la vallée, puis au bord de la fameuse Jacques-Cartier qu’on voyait de si haut. Bilan: 11 km en cinq heures trente, pauses comprises.

Du haut du sentier des Loups. Photo: Anne Pélouas

À l’assaut des Coulées 

Le lendemain, place au ski de fond pour explorer le sentier des Coulées. La boucle complète de randonnée pédestre compte 10,4 km, accessible du centre de découverte, comme de notre refuge. En ski de fond (que nous sommes allées rechercher à l’auto tout en y laissant nos raquettes), nous ferons plutôt un aller-retour, débutant gentiment le long de la rivière Sautauriski sur 2,4 km. De jolis rochers recouverts de glace y ressemblent à des icebergs.

Place au ski de fond pour explorer le sentier des Coulées. Photo: Anne Pélouas

Le sentier bifurque ensuite vers le sud pour une montée continue en forêt sur 2,3 km. La Voie-du-Bûcheron conduit à un petit pont. À gauche, on peut rejoindre à 400 mètres un point de vue sur la rivière Sautauriski et la montagne gravie la veille. Au-delà du pont, la Voie-du-Bûcheron devient secteur de ski hors-piste, tandis que le sentier des Coulées mène en descente au centre de découverte. En ski de fond, il faut faire demi-tour, mais quelle gratification que cette longue et belle descente jusqu’au bord de la rivière Sautauriski, où l’on retrouve le soleil qui se couche derrière les montagnes, et sur le joli camping endormi Le Grand-Duc, à deux pas du cours d’eau. C’est trop beau: il faudra revenir!

5 bonnes raisons de s’entraîner dehors en hiver

Non, l’hiver n’est pas que pelletage et froid polaire. En s’armant de courage pour aller s’entraîner dehors, on découvre rapidement les nombreux bienfaits du plein air en hiver. 

1- Renforcement du système immunitaire

Selon une étude japonaise citée par l’organisme ParticipACTION, l’activité de certaines cellules combattant les infections et aidant à prévenir le cancer augmenterait significativement après une simple promenade. Une autre étude du Center for Environment, Health and Field Sciences révèle que 30 minutes passées en plein air permettent d’abaisser ses pulsations et sa pression artérielle. De plus, profiter de la lumière naturelle permet de faire le plein de vitamine D.

2- Stimulation du cerveau

L’exercice en extérieur donne plus de stimuli au cerveau qu’une activité intérieure. Être obligé d’être en alerte par rapport à son environnement a notamment un effet positif sur notre vivacité, notre mémoire, notre capacité de concentration et nos capacités cognitives. 

3- Réduction du stress et de l’anxiété

Même en hiver, être dehors joue un rôle positif sur le bien-être en réduisant le stress et l’anxiété. En plus de relaxer le corps et le mental, l’activité physique (promenade comprise) libère des endorphines (hormones du bien-être), favorise la production de sérotonine (hormone influant sur l’humeur) et diminue celle de cortisol (hormone du stress).

Selon une étude de l’Université de Sherbrooke, l’exercice en plein air hausserait de beaucoup le degré de satisfaction vis-à-vis de l’entraînement comparativement à celui effectué en salle. Dans les deux cas, par contre, l’exercice en groupe a l’avantage de stimuler la volonté et de renforcer les interactions sociales, essentielles au bien-être psychologique.

Photo: Lukas Budimaier, Unsplash
Photo: Lukas Budimaier, Unsplash

4- Dépense significative d’énergie

En extérieur l’hiver, on dépense plus d’énergie qu’en été et qu’à l’intérieur. On a donc besoin de moins de temps pour atteindre le même niveau de mise en forme et de perte calorifique.

De plus, bouger en s’exposant à un environnement qu’on ne contrôle pas totalement (vent, pluie ou neige modérée) permet de relativiser l’inconfort et rend plus conscient de notre capacité à produire notre propre chaleur même quand il fait froid ou qu’il pleut.  

5- Réduction des dépenses

Sauf à vouloir être à tout prix au top des dernières tendances en matière de vêtements et d’équipements sportifs, la marche, la course et bien des activités de plein air ne nécessitent pas beaucoup d’investissements matériels. Ceux qui coûtent le plus cher, comme les skis ou les raquettes, sont à considérer comme des dépenses à long terme. Les activités en groupes sont bien sûr plus chères que la course à pied ou la marche en solo, mais moins que les cours dans la plupart des centres d’entraînement.

Une pelle électrique, ça vaut la peine?

Vous n’avez pas l’espace, l’argent ou le besoin d’avoir une souffleuse à neige, mais le pelletage à la main semble de plus en plus difficile? Les pelles à neige électriques pourraient être la réponse à vos problèmes. À condition de connaître leurs limites.

Les pelles à neige électriques sont des appareils qui permettent de souffler la neige un peu comme une souffleuse, mais dans un format qui rappelle celui d’une pelle.

Ces appareils datent d’il y a quelques années déjà, mais les améliorations récentes par rapport aux batteries d’outils électriques font que les modèles sans fil sont plus légers, moins chers et qu’ils offrent une meilleure autonomie qu’à leurs premières années.

Ceci explique probablement cela, mais il y a d’ailleurs de plus en plus de marques et de modèles sur le marché. Celui essayé ici en est une du fabricant Snow Joe, mais Ryobi, Toro et Greenworks proposent aussi des appareils du genre.

J’ai été agréablement surpris par la Snow Joe 24V-SS13. Photo: Emilie Laperrière

Comment ça fonctionne?

Les pelles électriques diffèrent des souffleuses à neige de différentes manières. Elles n’ont tout d’abord aucune roue et aucun mécanisme pour avancer automatiquement. Vous devez pousser la pelle électrique dans la neige, comme vous le feriez avec une pelle traditionnelle.

Ensuite, contrairement à une souffleuse, vous ne pouvez généralement pas diriger la neige vers un endroit précis. Celle-ci est plutôt soufflée droit devant vous.

Par rapport à une souffleuse, déneiger une entrée devrait être un peu plus long, mais vous pourrez transporter la pelle électrique à plus d’endroits (sur un balcon ou dans des marches, par exemple). Par rapport à une pelle, déneiger sera un peu plus rapide, mais vous forcerez aussi beaucoup moins physiquement.

Vous devez pousser la pelle électrique dans la neige, comme vous le feriez avec une pelle traditionnelle. Photo: Emilie Laperrière

Est-ce que ça fonctionne bien?

J’ai été agréablement surpris par la Snow Joe 24V-SS13. La pelle permet de ramasser la neige sur 13 pouces de large et sur 6 pouces de haut. J’ai essayé avec de la neige légère et avec de la neige mouillée et lourde et, dans les deux cas, ça a bien fonctionné.

Ce n’est pas parfait, cela dit. La neige lourde peut parfois faire arrêter le moteur, par exemple, mais il suffit alors d’attendre deux ou trois secondes et de la faire repartir en appuyant sur la gâchette pour continuer. Quand la neige est plus haute que 6 pouces, il suffit de passer une première fois sur une couche supérieure, puis de repasser sur la couche inférieure, ce qui augmente aussi un peu la charge de travail.

Malgré ces défauts, j’ai été en mesure de balayer un stationnement, des marches, un balcon et un patio, le tout sans aucun problème, plus rapidement et en étant beaucoup moins à bout de souffle qu’à l’habitude (surtout quand la neige était lourde).

Le fait qu’il ne soit pas possible de diriger la neige peut toutefois être embêtant. Si vous ne faites pas attention, vous risquez en effet de souffler chez vos voisins et sur vos fenêtres (ce qu’on veut éviter, surtout s’il y a des morceaux de glace dans la neige). On finit par s’y habituer en déblayant différemment qu’à l’habitude (de gauche à droite du stationnement plutôt que de haut en bas, par exemple), mais il est évident qu’un petit mécanisme simple qui offrirait un peu plus de contrôle pour diriger la neige serait apprécié.

Côté autonomie, le modèle que j’ai essayé est livré avec une batterie de 4 Ah permettant de souffler 1620 livres sur une seule charge. Snow Joe annonce une autonomie de 22 minutes, mais celle-ci varie grandement en fonction de la neige soufflée. À la maison, il me reste encore environ 75% de charge après avoir tout pelleté après une petite tempête.

Le fait qu’il ne soit pas possible de diriger la neige peut être embêtant. Photo: Emilie Laperrière

Qu’est-ce que ça remplace?

Les critiques des pelles électriques sont généralement assez négatives. C’est en partie, je crois, parce que ceux qui les testent sont habitués aux souffleuses, qui sont plus puissantes et qui se contrôlent mieux.

C’est toutefois un peu une erreur de penser de cette façon, puisqu’une pelle électrique ne remplace pas une souffleuse, mais plutôt une pelle qui fonctionne à l’huile de bras. Après tout, ce n’est pas tout le monde qui a l’espace ou un terrain assez grand pour justifier une souffleuse, ni l’argent pour en acheter une.

Une pelle électrique ne remplace pas une souffleuse, mais plutôt une pelle qui fonctionne à l’huile de bras. Photo: Emilie Laperrière

Est-ce que ça vaut la peine?

Le modèle de pelle électrique testé ici coûte environ 260$, selon l’endroit où vous l’achetez et selon l’ensemble sélectionné. Est-ce essentiel? Probablement pas. Mais je serai tout de même un peu moins marabout lors de la prochaine grosse tempête de neige. Personnellement, je ne reviendrai plus en arrière.

Des nouveautés pour vos sorties hivernales

L’hiver s’en vient à grands pas et avec lui le temps de la raquette, de la marche sur neige, du ski sous toutes ses formes, du traîneau à chiens, du patin et de bien d’autres activités pour jouer dehors! Faites le plein de nouveautés plein air afin de bien préparer vos sorties hivernales.

Au rang des activités de plein air les plus en vogue au Québec, la raquette, le ski alpin et le ski de fond tiennent toujours le haut du pavé, mais la randonnée alpine, le ski hors-piste et le fatbike continuent de gagner du terrain.

Pour la randonnée alpine, qui consiste à faire l’ascension d’une montagne à l’aide de skis alpins munis d’une fixation pivotante et de «peaux de phoque» sous les skis, avant une descente traditionnelle sur piste, l’activité est désormais offerte dans une quarantaine de stations de ski alpin au Québec, des plus petites (comme Mont Gleason, Mont Avalanche ou Mont Rigaud) aux plus grosses (comme Mont Tremblant, Mont-Orford ou Mont-Sainte-Anne). 

Le défi du réchauffement climatique

Malgré les changements encore appréhendés cet hiver dans les conditions de neige en raison du réchauffement climatique, les stations de ski alpin demeurent optimistes au vu des statistiques de l’an passé: six millions de visites dans les 73 stations membres de l’Association des stations de ski du Québec, avec plus de 800 millions de dollars de retombées économiques.

Selon Josée Cusson, directrice des communications et du marketing, 23% de la population active québécoise a fréquenté une station l’an passé. C’est dire qu’il y a, selon elle, encore «beaucoup d’engouement pour les sports de glisse». Le plus grand défi de la prochaine saison, ajoute-t-elle, sera de changer la perception de la clientèle, qui croit que l’absence de neige à Montréal signifie qu’on ne peut pas skier ailleurs. «Dans nos stations, on aura toujours de la neige en hiver», martèle-t-elle.

Valérie Bélanger, responsable des communications de Québec Aventure Plein air, qui représente quelque 300 entreprises (membres d’Aventure Écotourisme Québec) et parcs régionaux, place de son côté notre hiver prochain sous le signe de la «diversification des activités de plein air», qui permettent de s’adapter à la météo et de troquer par exemple les skis ou les raquettes pour les crampons ou le fatbike.

À la SEPAQ, la tendance est aussi à une offre diversifiée pour profiter de l’hiver de différentes façons et au regroupement des départs d’activités au même endroit pour pouvoir choisir l’une ou l’autre en fonction du couvert de neige. Si les parcs nationaux développent aujourd’hui plus de sentiers de fatbike, la randonnée (en bottes, en crampons ou en raquettes) demeure cependant l’activité reine dans ces parcs.

Quoi de neuf cet hiver?

Abitibi-Témiscamingue

  • Traîneau à chiens: La Meute de la Petite Germaine propose à Saint-Vital-de-Clermont deux forfaits (famille et groupe) comprenant une randonnée en traîneau à chiens d’une durée de 60 à 90 minutes.
  • Ski-raquette à la Pourvoirie du Lac Matchi-Manitou: On le pratique sur un sentier de 5 km ou en hors-piste aux alentours du lac Matchi-Manitou ou du lac Savoie. Un forfait hivernal propose l’hébergement en yourtes ainsi que d’autres activités, comme la pêche blanche et la glissade sur tube.
  • Multi-activités à Val-d’Or: La Forêt récréative offre à moins de cinq minutes du centre-ville une large panoplie de sentiers balisés et entretenus. Activités possibles: patin sur un sentier glacé (2 km); fatbike ou trottinette des neiges (4 km); ski de fond (50 km); raquette (25 km).

Bas-Saint-Laurent

  • Multi-activités sur le site de TERFA (Saint-Narcisse-de-Rimouski), incluant la réserve faunique Duchénier: Sentiers de raquette (4 km), pistes de ski de fond (12 km), fatbike (13 km) et ski-raquette. Trois boucles de ski nordique non tracées (10,8 km, 27 km et 35 km) sont aussi accessibles. On dort dans l’un des quatre chalets, cinq yourtes et quatre prêts-à-camper. La location d’équipements est offerte.
  • Raquette, ski de fond et fatbike au Canyon des Portes de l’Enfer: Ajout de la location de chalets et d’équipements à son nouveau pavillon d’accueil.
  • Randonnée équestre chez Cheval Tribal, à Saint-Onésime-d’Ixworth: Les activités sont axées sur la relation privilégiée avec les chevaux, autant pour une randonnée que pour prendre soin des animaux ou apprendre à «parler cheval». Sur place, cinq logements et deux chambres sont disponibles à la location.

Cantons-de-l’Est

  • Luge au parc national du Mont-Mégantic: La piste de descente en luge autrichienne, de 350 mètres de long, est située derrière l’ASTROLab, au pied de la montagne, non loin de l’accueil du parc. Elle sera accessible de mi-décembre à fin mars, selon les conditions d’enneigement, et il faudra monter à pied pour la descendre en luge, histoire de se réchauffer!
  • Ski alpin à Bromont, montagne d’expériences: La station introduit une application mobile pour permettre à sa clientèle d’accéder à des informations en temps réel sur l’état des pistes et l’enneigement.
  • Randonnée alpine au Mont Sutton: La station lance un service de guide de randonnée alpine.
  • Randonnée alpine à Owl’s Head: La station étoffe son offre, en plus d’introduire un système de sécurité innovant pour ses remontées mécaniques.
  • Randonnée alpine à la Station Mont Ste-Cécile, au nord de Mégantic: Le site a reçu sa première belle neige le 15 octobre et prévoit tripler son offre de pistes (avec dénivelé de 420 m) pour la randonnée alpine cet hiver. Sur place, le Cécile Lodges propose de nouveaux hébergements avec accès direct aux pistes.
  • Raquette ou marche sur neige sur le Sentier Massawippi: Aménagé et géré par la Fondation Massawippi, qui protège les abords du lac, ce sentier est prolongé de 5 km vers le sud, sur le territoire de Sainte-Catherine-de-Hatley.
  • Raquette sur les Sentiers transfrontaliers: À Chartierville, de nouveaux parcours pédestres voient le jour dans le secteur Brise-Culotte, permettant de grimper vers les sommets des monts Salmon et Trumbell en rando d’un jour, qui n’étaient accessibles auparavant qu’en longue randonnée.

Centre-du-Québec

  • Raquette au parc régional des Grandes-Coulées (près de Plessisville): Le parc a deux secteurs pour la randonnée, la Forêt ancienne (12 km) et la Grande tourbière de Villeroy (3 km). En février, on ouvrira trois hébergements quatre saisons en prêts-à-camper, construits dans le style unique de phares de bord de mer.
  • Marche sur Les sentiers du Mouvement Essartsà Saint-Pie-de-Guire (près de Drummondville): Ils ne font que 1,5 km de long, mais l’idée est ici de venir admirer des œuvres d’art contemporain installées en milieu boisé. Le site, d’accès gratuit, abrite une cinquantaine de sculptures grand format réalisées par 41 artistes en provenance de 14 pays différents. Le Mouvement Essarts, dont la mission est de diffuser et rendre accessible l’art contemporain, tout particulièrement la sculpture, a doté son site d’un nouveau pavillon extérieur, pour se tenir au chaud l’hiver.

Charlevoix

  • Kayak de mer hivernal avec Katabatik(La Malbaie): L’entreprise ajoute à son offre de kayak au milieu des glaces du Saint-Laurent depuis Cap-à-l’Aigle un départ de Petite-Rivière-Saint-François. Tous les week-ends de mars.
  • Ski nordique et raquette au parc national des Grands-Jardins: Un nouveau sentier balisé à partir de l’accueil Thomas-Fortin permettra de rejoindre le réseau de pistes existant (28 km), avec un point de vue spectaculaire au kilomètre trois. Ajout également d’un hébergement en formule camp rustique au chalet Bois-Verts.
  • Fatbike et ski de fond au parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie: Sept fatbikes électriques sont ajoutés à la flotte de location existante (non électrique) pour faciliter l’accès au secteur de l’Équerre; la piste multifonctionnelle (8 km à l’allée) sera à nouveau tracée pour le ski de fond. Elle relie le pavillon Le Draveur au secteur de l’Équerre. Les adeptes de ski nordique empruntent ensuite la piste de la Coulée à Girard (10 km).
  • Longue randonnée à la Traversée de Charlevoix: L’ajout d’un nouveau refuge sur le sentier de l’Orignac bonifie l’offre de longues randonnées pédestres, mais pour en profiter en skis, il faudra attendre l’hiver 2025-2026. Parmi les nouvelles options: la Traversée de l’Orignac (43 km, 2 nuits/3 jours), la Traversée des Montagnes à la Mer (127 km, 7 nuits/8 jours) et la Traversée des Hautes Gorges à la Mer (74 km, 4 nuits/5 jours). Les refuges existants ont par ailleurs tous été rénovés.
  • Ski alpin au Mont Grand-Fonds: Rachetée par la Compagnie des montagnes de ski du Québec, filiale de la française E-Liberty, la station met en fonction le 1er décembre une remontée débrayable à six places, à la fine pointe de la technologie.
  • Via ferrata et marche à La Malbaie: Projet Vertical se prépare à la saison hivernale en procédant à des changements et améliorations de la via ferrata La Charlevoix sur la paroi rocheuse du Fairmont Le Manoir Richelieu.
  • Raquette et ski de fond aux Éboulements: Les Hauts Refuges (micro-chalets) annonce l’ouverture d’un sentier de raquette (3 km) qui permet de rejoindre le réseau des Vallons des Éboulements (50 km de raquette et ski de fond).
  • Marche et raquette au Fairmont Le Manoir Richelieu: Le sentier des Planètes s’allonge de 1,75 km vers Saint-Irénée tandis que deux sentiers voient le jour: Pinède (2 km) et Le Belvédère (1 km).
  • Multi-activités au Domaine du Lac Brouillard de Sagard: Randonnées en raquettes, patin et pêche blanche figurent notamment au menu d’un séjour en forêt à l’Auberge Boréale, inaugurée l’hiver dernier.

Chaudière-Appalaches

  • Marche ou raquette au Sanctuaire de loups LUPO (à Sainte-Apolline-de-Patton): Un réseau de sentiers sillonne le territoire de 73 acres de cette entreprise dont la mission est de faire découvrir le loup à travers des visites guidées et un centre d’interprétation.
  • Ski hors-piste et camping d’hiver au parc du Massif du Sud: Un deuxième corridor de descente de niveau intermédiaire ouvre dans la zone de l’Érablière, avec nouveau sentier d’accès. Quelques sites de camping d’hiver seront aussi à louer à proximité. Six prêts-à-camper sont aussi disponibles en hiver.
  • Ski hors-piste à la Station touristique Massif du Sud: Une nouvelle zone de ski hors-piste couvrant 120 acres en terrain boisé s’ajoute à quatre sentiers de haute route. On y accède en peaux de phoque du bas de la montagne ou par la remontée mécanique, laquelle a fait l’objet d’une remise à niveau majeure.
  • Fatbike sur les Sentiers Vélo Lévis (à Lévis): Un sentier relie celui du parc Valero Les Écarts à celui de Pintendre, donnant 30 km accessibles en continu.

Eeyou Istchee Baie-James

  • Raquette, ski-raquette et paraski avec la Corporation Nibiischii: Aux abords du lac Waconichi, on dort en chalets rustiques ou chalets sur glace, avec accès au sauna, aux sentiers de raquette ou ski hok et à l’expérience du paraski.

Gaspésie

  • Ski hors-piste avec Le Couloir (à Mont-Louis): L’offre de services de guide est bonifiée, avec notamment un territoire exclusif à Saint-Maxime-du-Mont-Louis (six descentes en forêt mature et de nombreuses coulées adjacentes, pour tous niveaux). Le camping d’hiver est autorisé. Les forfaits guidés en ski hors-piste incluent également le mont Saint-Pierre, le mont Porphyre à Murdochville, le mont Lyall, le parc national de la Gaspésie et la réserve faunique des Chic-Chocs.
  • Raquette et formation au camping d’hiver au Nordet (à Saint-Georges-de-Malbaie): Le forfait hivernal «Babiche et Bikini» offre des sorties (guidées ou non) en raquettes pour découvrir la tourbière et la pointe Saint-Pierre, ainsi que l’accès au spa nordique. On peut dormir et manger sur place. Une nouvelle formation au camping d’hiver est également proposée par son école de plein air.
  • Marche ou raquette à la Station de montagne sur mer de Mont-Saint-Pierre (Mont-Saint-Pierre): Les deux sentiers du Delta (6,4 km aller-retour, donnant accès au sommet du mont Saint-Pierre) et du Lynx (14,6 km à l’aller, menant au point de vue du mont François-Bernèche) sont ouverts à l’année. Ils ont été réaménagés avant l’ouverture, l’été dernier, de la station.
  • Ski hors-piste avec Cap Castor Ski (à Sainte-Anne-des-Monts): L’entreprise propose des forfaits d’initiation ou de perfectionnement en ski hors-piste sur trois versants de montagne, avec un nouveau chalet à louer au sommet.

Îles-de-la-Madeleine

  • Fatbike: L’hiver aux Îles-de-la-Madeleine, c’est magique… et quoi de mieux qu’un fatbike pour explorer certains secteurs de l’archipel. Trois entreprises en proposent la location: Éco-vélo des Îles, Vélos Évasion (vélos à assistance électrique), Le Pédalier (vélos non électriques).

Lanaudière

  • Ski hors-piste au parc régional de la forêt Ouareau: Bien connu pour ses sentiers de ski de fond et raquette, il ajoute le ski hors-piste dans le secteur Grande-Ourse, avec deux pistes intermédiaires en sous-bois. Pour y accéder, un sentier de 1,5 km relie le stationnement au sommet. Condition: être membre de la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME).
  • Raquette, ski de fond hors-piste, patin et camping d’hiver ou en van à Forêt Ô Cascades (Rawdon): Le site de camping reste ouvert tout l’hiver et propose un nouveau sentier de patin d’un kilomètre de long. Marches aux flambeaux et fête hivernale en février sont aussi au programme.
  • Cani-kart chez Aventures Liguoriennes (Saint-Liguori): Le spécialiste du traîneau à chiens innove avec une activité pour le début de l’hiver, le printemps et l’automne avec le cani-kart, monté sur roues et tracté par des chiens.

Laurentides

  • Ski alpin à la Station Mont Tremblant: La nouvelle carte Nordik (deux à quatre jours de ski, 94$ par jour) est en vente jusqu’au 14 novembre. À utiliser du dimanche au vendredi (sauf du 27 décembre 2024 au 3 janvier 2025 et du 15 au 20 février 2025). Pour plus de jours, un rabais de 15% est offert avec la carte.
  • Raquette et ski de fond au parc régional du Poisson Blanc(Hautes-Laurentides): Désormais ouvert à l’année, il offre un sentier balisé de 15 km de raquette, ski de fond ou ski nordique, en plus de la location d’équipements à prix fixe, quelle que soit la durée du séjour. On loge dans l’un des sept micro-refuges, dont le nouveau Grand-Héron, à l’architecture audacieuse, accessible seulement à pied ou en raquettes, à l’aide d’un chariot ou traîneau pour transporter ses bagages.
  • Ski de fond hors-piste: Les Routes Blanches remet à l’honneur des pistes mythiques qui reliaient autrefois des villages de la région. Trois circuits guidés ou autoguidés sont proposés cet hiver: Parcours Est – l’arrière-pays du P’tit Train du Nord (trois jours de ski de Val-David à Prévost); Parcours Nord – sur les traces de Jackrabbit (deux jours de ski nordique à Mont Tremblant); Parcours Ouest (rustique) – secteur de Morin-Heights à Saint-Adolphe-d’Howard, avec camping d’hiver.
  • Navette hivernale au parc régional Montagne du Diable (Ferme-Neuve): Une navette hivernale sur chenilles permettra cet hiver d’accéder au sommet de la montagne et de visiter la tour de Garde-Feu (21 mètres de haut). On peut passer la nuit à proximité en tente prospecteur. Deux autres se trouvent dans le Village des Bâtisseurs, au pied de la montagne, comptant aussi plusieurs chalets réaménagés pour cet hiver. Le parc dispose de 56 km de sentiers de ski de fond hors-piste et de 80 km de sentiers de raquette. On peut aller d’hébergement en hébergement, avec trois refuges et quatre abris rustiques sur les parcours. Le 18 janvier, le parc organise son Festival ski et raquette (gratuit). Au programme : initiation au ski de fond, trottinette des neiges, contes sous la tente, chasse au trésor et construction d’igloo; bar après-ski.
  • Raquette au parc de la Rivière Doncaster (à Sainte-Adèle): Le parc municipal s’agrandit et prolonge notamment d’un kilomètre le sentier no 2 aux abords de la rivière. Une boucle en forêt permettra d’atteindre un cap rocheux et un point de vue.
  • Nouvelle navette touristique chez D-Tour Tremblant: L’entreprise ajoute ce service au départ de Montréal et des hébergements de la région de Mont-Tremblant à ses activités guidées, notamment de raquette et fatbike.
À la Station Mont Tremblant, la carte Nordik (deux à quatre jours de ski, 94$ par jour) est en vente jusqu’au 14 novembre. Photo: Facebook Tremblant

Mauricie

  • Camping d’hiver au parc de la rivière Batiscan: En plus de cinq prêts-à-camper dans le secteur Murphy, le parc s’ouvre au camping hivernal dans le secteur Barrage. On peut louer sur place du matériel de camping, des crampons, des raquettes ou des skis-raquettes.
  • Raquette aux Versants de la Falaise (Trois-Rives): Au cœur de la forêt de Trois-Rives en Haute-Mauricie, on dort sous l’un des quatre dômes à flanc de montagne ou dans le nouveau chalet issu de la transformation d’un silo à grain sur le site des Versants de la Falaise. Location de raquettes gratuite.
  • Initiation au ski de fond et service de location de skis de fond au parc national de la Mauricie: En plus de l’ajout de deux nouveaux chalets (accessibles aux personnes à mobilité réduite), près de l’entrée de Saint-Jean-des-Piles, le parc propose un nouveau service de location d’équipements de ski de fond à «tarifs attractifs» et des ateliers d’initiation à ce sport de glisse.
Au cœur de la forêt de Trois-Rives en Haute-Mauricie, on dort sous l’un des quatre dômes à flanc de montagne sur le site des Versants de la Falaise. Location de raquettes gratuite. Photo: Facebook Dômesvdlf - les versants de la falaise

Montérégie

  • Vélo tandem sur glace au Récréoparc de Sainte-Catherine: Nouvelle activité à tester en famille sur un parcours de glace illuminé à bord d’un «Ballado d’hiver», vélo tandem quatre saisons pouvant accueillir jusqu’à huit personnes.
  • Raquette et trottinette des neiges à Chouette à voir! (Saint-Jude): Le site de l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP) ouvre ses sentiers cet hiver. La location de raquettes et trottinettes des neiges est offerte et un nouveau centre d’interprétation ouvrira début 2025.
  • Ski alpin au Mont Rigaud: La station profitera d’une nouvelle remontée quadruple, recyclée de la station Bromont, montagne d’expériences.
Au Récréoparc de Sainte-Catherine, parcourez un sentier de glace illuminé à bord d’un «Ballado d’hiver», vélo tandem quatre saisons. Photo: Facebook REKCREA

Outaouais

  • Ornithologie au Parc Oméga: À la Ferme d’Antan, des spécialistes partagent leur passion pour les faucons lors de présentations. En nouveauté, côté hébergement: 14 chalets panoramiques, perchés au plus haut sommet du site.
  • Raquette au HOM Mini Chalets (Val-des-Monts): 5 km de sentiers balisés sur le territoire de cette entreprise qui propose 12 mini-chalets avec spa ou circuit thermal au bord du lac McGregor, à proximité de Gatineau et d’Ottawa.
  • Ski de fond et fatbike sur le sentier Wakefield-Chelsea: De l’Auberge Krön (six chambres), sur la colline Wakefield, avec vue sur la rivière Gatineau, on pratique l’une de ces activités sur la Voie Verte longeant la rivière Gatineau sur 22 km.

Québec (région)

  • Ski hors-piste à la Vallée Bras-du-Nord (Saint-Raymond): Un secteur de 50 hectares est ouvert au ski de montagne, en formule autonome ou guidée.
  • Ski de fond et raquette dans la réserve faunique des Laurentides: Avec l’ajout de 12 nouveaux chalets Horizon dans le secteur de l’Étape de la réserve faunique, on profitera à plein d’activités de plein air dans la région. Un sentier de 5 km à parcourir en crampons ou raquettes se trouve sur place et le Camp Mercier, destination-vedette des skieurs de fond, est à moins de 30 minutes.
Dans la réserve faunique des Laurentides, les nouveaux chalets Horizon vous permettront de profiter à plein d’activités de plein air dans la région. Photo: Facebook Réserve faunique des Laurentides

Saguenay–Lac-Saint-Jean

  • Raquette, via ferrata, tyroliennes et pêche blanche au Parc Aventures Cap Jaseux (Saint-Fulgence): Ouvert pour la première fois cet hiver, ce site magnifique – réaménagé en 2023 – proposera son parcours d’arbre en arbre «Fjord en arbre», avec tyroliennes géantes, mais aussi sa via ferrata donnant sur le fjord du Saguenay. Sur place, aussi, 5 km de nouveaux sentiers, agrémentés de belvédères et accessibles en raquettes (location gratuite), des cabanes de pêche sur glace, des dômes, des chalets et des pods pour loger bien au chaud.
  • Ski de fond hors-piste avec Aventure Rose-des-Vents(Sainte-Rose-du-Nord): L’entreprise propose de nouveaux parcours de ski nordique, combinés à des forfaits gourmands. Hébergement en yourtes ou à l’auberge.
À Sainte-Rose-du-Nord, Aventure Rose-des-Vents propose de nouveaux parcours de ski nordique, combinés à des forfaits gourmands. Photo: Facebook Aventure Rose-des-Vents

Ski alpin

  • L’Association des stations de ski du Québec met en vente, de nouveau et jusqu’au 30 novembre, sa carte Ski Passe-Partout au prix de 49,99$ (54,99$ ensuite). Elle accorde cinq rabais de 30% dans plus de 70 stations au Québec. En l’achetant, on soutient les programmes d’initiation destinés à plus de 30 000 enfants. Nouveauté cette année: la carte donnera accès direct aux remontées mécaniques équipées de la technologie RFID dans 22 stations.
  • De retour, aussi, le forfait «Ma Première Fois» (à l’achat dans un magasin Sports Experts à partir de décembre). Il permet, pour 29,95$ plus taxes, de s’initier au ski alpin dans une quarantaine de stations, avec une leçon de groupe, la location de l’équipement, l’accès à la zone d’apprentissage et une deuxième visite gratuite.

Profitez des dernières chutes de neige pour le ski, la raquette et le fatbike

Les mordus de sports d’hiver ont encore de beaux jours devant eux avec les chutes de neige des derniers jours dans plusieurs régions du Québec et un froid relatif qui maintient le couvert neigeux. Si vous habitez dans les régions de Québec et de Charlevoix ou que vous avez le temps de vous y rendre, elles remportent à coup sûr la palme des plus belles chutes de neige récentes, mais une kyrielle de sites de plein air ailleurs au Québec demeurent de belles destinations en cette fin du mois de mars. Tour d’horizon de quelques stations, parcs et autres lieux où pratiquer votre activité favorite, en ce tout début du printemps, qu’on parle de raquette, de ski alpin, ski de fond, randonnée alpine ou fatbike.

Raquettes ou crampons?

Voici d’abord une recommandation du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie que je fais mienne à votre intention, considérant qu’elle vaut pour tout le Québec en fin de saison hivernale: «Étant donné les changements très rapides des conditions des sentiers, il est préférable d’apporter préalablement tout le matériel (crampons et raquettes), afin de faire face à toute éventualité, lors de votre arrivée au parc. Soyez prudents!»

En cette période de l’année, en effet, les débuts de sentiers nécessitent parfois les raquettes pour ne pas s’enfoncer, alors que les crampons sont souvent un gage de sécurité sur les sommets qui peuvent être glacés.

  • Le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie (Charlevoix) indique que la cinquantaine de kilomètres de ses sentiers de raquette (ou marche avec crampons) sont encore ouverts à la pratique. Même chose au parc national de la Jacques-Cartier, où les raquettes sont encore fortement recommandées.
  • Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps.
  • Au parc national du Mont-Mégantic (Cantons-de-l’Est), «le dégel est en cours». On recommande fortement le port des crampons pour la randonnée dans le secteur Franceville et celui des raquettes dans le secteur de l’Observatoire, «parce que ça défonce» et que «les trous laissés par les passages en crampons sont dangereux pour tous». Il est aussi autorisé de randonner sur les pistes de ski de fond en ce moment.
  • Au parc national du Mont-Tremblant (Laurentides), seules la raquette ou la marche avec crampons (sur 26 km et sur neige granulée durcie) demeurent possibles, en plus de la marche sur neige durcie sur 6 km.
  • Le parc national du Mont-Orford (Cantons-de-l’Est) a de son côté fermé ses sentiers de randonnée hivernale à l’exception de celui de l’Étang-Fer-de-Lance (secteur des chalets). Par contre, «la marche est exceptionnellement permise dans les pistes de ski de fond» qui ne sont plus praticables en ski.
  • Dans la région de Québec, la Station touristique Duchesnay demeure ouverte à la raquette sur 23 km, tout comme la Vallée Bras-du-Nord (où la plupart des sentiers sont accessibles en raquette ou crampons), le Camp Mercier (33 km sur nouvelle neige humide) et le territoire d’Empire 47 au lac Delage.
Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps. Photo: Facebook Sentier des Caps de Charlevoix

Du ski alpin à son meilleur

Nombreuses sont encore les stations ouvertes dans toutes nos régions pour deux ou trois semaines de «ski de printemps», mais deux se démarquent en ce moment:

  • La station de ski de Tremblant prévoit poursuivre ses opérations jusqu’au 14 avril. Son domaine skiable sur quatre versants offre cette semaine 62 pistes ouvertes sur 102, soit 60% du territoire. Certains secteurs s’ouvrent progressivement dans la journée, en attendant le dégel des surfaces de glisse, mais l’apport de 25 cm de neige fraîche en début de semaine, ainsi que le maintien de températures entre -3 et -16 degrés cette semaine autorisent tous les espoirs d’avoir encore plus de pistes ouvertes! Des rabais sont aussi offerts en cette fin de saison sur les billets de remontées mécaniques et les hébergements.
  • «L’hiver est loin d’être terminé», clame la station du Massif de Charlevoix, en se réjouissant des chutes de neige des sept derniers jours, totalisant 36 cm. Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. De plus, le mercure demeurera entre -1 et -17 degrés, garantie contre la fonte accélérée… Sauf pour quelques pistes expertes ou de bosses, tous les voyants sont donc au vert pour profiter de la glisse de rêve sur une cinquantaine de pistes entre montagne et fleuve. En prime, la piste de 7,5 km de descente en luge demeure ouverte, y compris dans sa version nocturne!
Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. Photo: Facebook Le Massif de Charlevoix

Ski hors-piste ou randonnée alpin

Plusieurs stations de ski alpin de la province, dont celles de Tremblant, du Mont-Saint-Anne ou du Mont-Orford, autorisent encore la pratique de la randonnée alpine, mais c’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine.

«Nous vous attendons pour les plus belles fins de semaine de ski de la saison», affirme l’entreprise Chic-Chac sur sa page Facebook, en se réjouissant de «sortir de trois jours de tempête consécutifs pour un total de 60 cm reçu».

C’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine. Photo: Facebook Chic-Chac

Ski de fond = ski de printemps

  • Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides (région de Québec), est le paradis du ski de fond au plus fort de l’hiver. Il affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond et 20 km de pas de patin. Même si la «nouvelle neige est humide», les conditions de ski y sont qualifiées de «généralement très bonnes».
  • Le Sentier des Caps de Charlevoix s’enorgueillit pour sa part de 60 cm de neige fraîche reçue en début de semaine. Son réseau de ski de fond (35 km) est presque entièrement ouvert, mais les conditions sont printanières.
  • À la Station touristique Duchesnay (région de Québec), forte de 72 cm de neige tombée ces derniers jours, les pistes de ski de fond sont toujours tracées, mais les conditions sont «glacées et rapides», tant pour le ski classique que le pas de patin.
  • Au parc national de la Jacques-Cartier (région de Québec), on a encore 70 cm de neige au sol et un apport de 23 cm au cours des derniers jours, ce qui autorise la belle pratique de ski de fond sur 68 km, même si la neige est humide.
  • Au parc national du Mont-Mégantic, qui croule généralement sous la neige, la saison s’achève avec seulement 2,14 m de neige tombée. Les sentiers de ski nordique sont dorénavant fermés, mais non ceux de ski de fond (14 km). Les conditions sont toutefois printanières.
  • Au parc national de la Gaspésie, on calcule à peine 1,65 m de neige accumulée cet hiver, du jamais vu. Le parc a toutefois reçu 21 cm de neige dans la dernière semaine, mais le ski de fond, bien que possible, n’est pas au mieux, la surface étant croûtée et les sentiers n’étant plus tracés.
Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides, affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond. Photo: Mikael Rondeau © SEPAQ

Fatbike: c’est la fin!

Sport hivernal de plus en plus en vogue au Québec, le fatbike vit ses derniers jours en cette fin du mois de mars, à moins que les températures demeurent froides (comme cette semaine) ou que de nouvelles chutes de neige viennent rendre le sourire aux fatbikers!

  • Dans la région de Québec, Empire 47 est la Mecque du vélo de montagne à Lac-Delage. L’hiver, place au fatbike sur 50 km. En cette fin de saison, il est encore largement possible d’en faire sur ses pistes réservées à cette pratique. Seule contrainte: la fermeture des pistes à 15h pour cause de réchauffement de la neige.
  • Dans la Vallée Bras-du-Nord, quatre pistes de fatbike sont encore accessibles, mais seulement en avant-midi, car ensuite la neige devient trop molle.
  • Le fatbike se pratique encore au parc national de la Gaspésie, mais aussi sur «surface molle».

Preuve qu’il reste de la neige à fouler

Trois compétitions de ski de fond se déroulent au Québec fin mars:

  • 23 mars: 26e édition de la Loppet Skimau, au parc national de la Mauricie. «Il y a encore de la neige en abondance, car nous avons reçu 35 cm en fin de semaine», indiquent les organisateurs.
  • 23-24 mars: Coupe Québec de ski de fond au Mont-Sainte-Anne. Pour des raisons de manque de neige dans la région de Rimouski, où devait se tenir l’événement, Coupe Québec se déplace à Saint-Ferréol-les-Neiges, «un des rares endroits où les conditions de neige demeurent enviables».
  • 30 mars: l’édition 2024 de la Classique Alex Harvey se déroule aussi au Mont-Sainte-Anne, avec des épreuves individuelles en style libre (50 km, 25 km, 15 km) et un 15 km familial.

À l’agenda

  • 23 et 24 mars, à Montréal: Salon Aventure et Plein Air, avec de nombreux exposants d’ici et d’ailleurs, des conférences et des démonstrations.
  • 27 mars: ouverture des réservations à la SEPAQ pour les nouveaux hébergements en camping et prêts-à-camper dans les parcs nationaux de Plaisance (Outaouais), de la Yamaska (Montérégie), de Frontenac (Centre-du-Québec), du Mont-Tremblant (Laurentides), des Grands-Jardins (Charlevoix), dans la réserve faunique du Saint-Maurice (Mauricie) et celle de Port-Cartier–Sept-Îles (Côte-Nord).
  • Jusqu’au 30 mars: expérimentez le canot à glace avec des pros, de jour ou au coucher du soleil, avec accès à un sauna panoramique en fin d’activité. La sortie est proposée par Canot à glace expérience sur le fleuve Saint-Laurent, à partir d’un site proche du Vieux-Québec.