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Les 100 ans de la SAQ en photos

En février 1921, le gouvernement Taschereau crée la Commission des liqueurs – la future Société des alcools du Québec (SAQ) – pour gérer la vente d’alcool à travers la province.

Dans le contexte du mouvement de prohibition pour combattre le fléau de l’alcoolisme, il s’agissait d’une solution audacieuse, une première en Amérique du Nord.

Les succursales de l’époque ne ressemblaient en rien à celles d’aujourd’hui, comme le montrent ces photos. Les clients devaient passer leur commande derrière un grillage et n’avaient droit qu’à une bouteille de spiritueux par personne jusqu’au début des années 1940.

1- Commission des liqueurs du Québec, années 1920

Photo: BAnQ

2- Magasin de la Commission des liqueurs dans les années 1920

Photo: Courtoisie de la SAQ

3- Commission des liqueurs du Québec, comptoirs avec grillages, 1926

Photo: Courtoisie de la SAQ

4-  Entrepôt de la Commission des liqueurs du Québec, 1920-1930

Photo: Courtoisie de la SAQ

5- Bouteille, 1926

Photo: Courtoisie de la SAQ

6- Livraison, années 1920

Photo: Courtoisie de la SAQ

7- Commission des liqueurs du Québec, années 1920

Photo: Courtoisie de la SAQ

8- Commission des liqueurs du Québec, années 1920

Photo: Courtoisie de la SAQ

9- Commission des liqueurs du Québec, années 1920

Photo: Courtoisie de la SAQ

10-  Tonnellerie, années 1930

Photo: Courtoisie de la SAQ

11- Camions de la Commission des liqueurs, 1930

Photo: Courtoisie de la SAQ

12- Commission des liqueurs du Québec, rue Peel, Montréal, 1930

Photo: Wm. Notman & Son. Musée McCord

13- Laboratoire, 1920-1930

Photo: Courtoisie de la SAQ

14- Groupe d’employés, 1920-1930

Photo: Courtoisie de la SAQ

15- Groupe d’employés, 1942

Photo: Courtoisie de la SAQ

16- Laboratoire, 1920-1930

Photo: Courtoisie de la SAQ

17- Libre-service, 1970

Photo: Courtoisie de la SAQ

18- Succursale, années 1980

Photo: Courtoisie de la SAQ

19- Groupe d’employés, 1986

Photo: Michel Gravel, BAnQ

Amour éternel: des cartes de Saint-Valentin d’antan

Que diriez-vous d’une carte de Saint-Valentin du 19e siècle avec de la dentelle et des rubans? En voici quelques beaux spécimens de la collection du Musée McCord et de la Bibliothèque du Congrès.

La tradition d’envoyer des cartes de vœux à la main remonte au 18e siècle. Les cartes préimprimées apparaissent au début du 19e siècle en Angleterre. Elles deviendront de plus en plus populaires au cours du siècle.

1- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

2- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

3- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

4- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

5- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

6- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

7- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

8- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

9- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

10-Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

11- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

12- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

13- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

14- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

15- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

16- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

17- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

18- Carte de Saint-Valentin, 1884

Bibliothèque du Congrès

19- Carte de Saint-Valentin, 1883

Bibliothèque du Congrès

20- Carte de Saint-Valentin, 1883

Bibliothèque du Congrès

21- Carte de Saint-Valentin, 1880-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

22- Carte de Saint-Valentin, 1890-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

23- Carte de Saint-Valentin, 1884

Bibliothèque du Congrès

24- Carte de Saint-Valentin, 1890-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

25- Carte de Saint-Valentin, 1919

Bibliothèque du Congrès

26- Carte de Saint-Valentin, 1890-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

27- Carte de Saint-Valentin, 1890-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

28- Carte de Saint-Valentin, 1900-1960

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

29- Carte de Saint-Valentin, 1900-1960

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

30- Carte de Saint-Valentin, 1900-1960

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

31- Carte de Saint-Valentin, 1900-1960

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

32- Carte de Saint-Valentin, 1890-1910

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

33- Carte de Saint-Valentin, 1900-1960

Don de Mme Dorothy Cushing, Musée McCord

Il était une fois… le chocolat

De boisson amère à monnaie d’échange, jusqu’à la multitude de produits qui en sont issus aujourd’hui, le cacao qu’on transforme en chocolat a connu toute une épopée.

L’histoire du chocolat ne date pas d’hier. On estime que déjà 2000 ans av. J.-C., la cabosse de cacao jouait un rôle important dans certaines cultures et servait même parfois de monnaie d’échange. On pouvait par exemple échanger dix fèves contre un lapin ou quatre fèves contre une courge.

Peu à peu, le cacaoyer s’est répandu en Amérique centrale. Certaines civilisations se sont mises à le cultiver et il était même considéré comme «l’arbre des dieux». Les Aztèques utilisaient les fruits du cacaoyer pour en faire une boisson épicée et amère. Le mot «chocolat» veut d’ailleurs dire «liquide chaud».

L’histoire dit que le chocolat est ensuite devenu l’allié des grands explorateurs et on raconte que Cortès, quand il est revenu en Espagne autour de 1528, après un voyage en Amérique, a rapporté des produits inconnus comme la tomate, le haricot blanc, la pomme de terre, le maïs, le piment, le tabac et… le chocolat. Il aurait alors dit à Charles V: «Une tasse de cette précieuse boisson permet à un homme de marcher un jour entier sans manger.» Pourtant, le chocolat à boire est alors amer et ne plait pas à tous. Ce sont les Espagnols qui ont l’idée de l’associer au sucre pour diminuer son amertume naturelle.

Une cinquantaine d’années plus tard, en 1585, les premières cargaisons de cacao arrivaient en Europe, où il est alors transformé dans des monastères et devient une boisson de luxe.

Le chocolat s’étend ensuite peu à peu en Europe, jusqu’à se démocratiser au 19e siècle et à être éventuellement vendu en tablette, à être mélangé avec du lait ou des noisettes.

On estime que déjà 2000 ans av. J.-C., la cabosse de cacao jouait un rôle important dans certaines cultures et servait même parfois de monnaie d’échange. Photo: Pablo Merchan Montes, Unsplash

Le chocolat au Québec

Ici, nous connaissons le chocolat depuis le Régime français, soit autour du 17e siècle. Selon Michel Lambert, historien de la cuisine familiale, ce sont les administrateurs de la colonie qui l’ont importé en Amérique de France, alors qu’il est à l’époque très populaire dans l’aristocratie française. On raconte d’ailleurs que la reine Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, en raffolait tellement qu’elle ne pouvait se passer de boisson au chocolat, plusieurs fois par jour.

Ici, l’engouement est le même, alors que les femmes de la classe favorisée prennent du chocolat le matin, comme première boisson de la journée. On dit que de leur côté, les paysans qui en avaient les moyens se le permettaient les dimanches matins ou lorsqu’ils étaient malades, et les femmes, après un accouchement.

Mais c’est surtout grâce aux Anglais, amateurs de sucre, que les recettes de desserts au chocolat sont arrivées ici. C’est autour de 1840 qu’on peut d’ailleurs observer les premières recettes de gâteaux au chocolat dans les livres.

Photo: Maddi Bazzocco, Unsplash

Le chocolat prend sa place

Depuis ces premières recettes, le chocolat en a fait du chemin au Québec! On le trouve désormais sous de nombreuses formes: en boisson chaude et sucrée comme autrefois, mais aussi en tablette, en boite, sous forme de desserts, en crème glacée…

Laura Secord, une entreprise ontarienne qui a plus d’un siècle d’existence et qui appartient maintenant à deux Québécois, est certainement l’acteur le plus important de cette démocratisation. Petit commerce de friandises ayant pignon sur rue à Toronto à ses débuts, Laura Secord propose aujourd’hui plus de 400 produits issus du chocolat dans plus d’une centaine de magasins au pays.

Désormais autant, sinon plus connu à travers la province, Chocolats Favoris fêtait de son côté ses 40 ans d’existence en 2019. En 1979, c’est avant tout pour créer des emplois que Christine Beaulieu, son mari Gaétan Vézina et d’autres membres de la famille ont créé Chocolats Favoris. D’abord spécialisée en chocolats de Pâques, l’entreprise familiale s’est lancée en 1996 dans la crème glacée trempée dans le chocolat qui fait aujourd’hui sa renommée.

L’expansion de ces entreprises prouve bien l’engouement qu’ont les Québécois pour les délices chocolatés. On évalue d’ailleurs la valeur de l’industrie québécoise du chocolat à environ 3 milliards de dollars et on estime qu’après le porc, le chocolat est au deuxième rang des exportations de produits agroalimentaires.

Il y a même à Bromont un Musée du chocolat où on peut en apprendre plus sur son histoire et sa fabrication.

Photo: Louis Hansel, Unsplash

Le chocolat nouvelle génération

Bien sûr, chez nous, le cacao ne peut être local puisque le climat québécois ne se prête pas à sa culture. Pourtant, il est bien possible de se procurer du chocolat d’une grande qualité fait au Québec.

En effet, depuis une quinzaine d’années, des artisans passionnés par la qualité et la traçabilité du chocolat travaillent à créer des produits «de la fève à la tablette», c’est-à-dire qu’à partir des meilleures fèves de cacao et d’ingrédients de première qualité, ils appliquent une quinzaine d’étapes de transformation afin de produire un chocolat qui goûtera le terroir d’où vient le cacao. Pour la dizaine d’artisans qui œuvrent au Québec dans ce créneau, c’est vraiment la fève de cacao qui est le cœur du produit final et qu’on cherche à faire goûter. Un réel art!

Nul doute que depuis la boisson amère qu’on consommait autrefois, le cacao a vécu toute une transformation. Et désormais, dans le monde comme au Québec, il y en a vraiment pour tous les goûts.

30 fascinantes images de la Chine il y a plus de 100 ans

La Chine garde un côté mystérieux pour la majorité des Occidentaux. Imaginez parcourir ce vaste pays au début du XXe siècle!

À la suite de la défaite de la Chine au cours de la guerre sino-japonaise de la fin du XIXe siècle, cette période trouble est marquée par la révolte des Boxers et le siège par les nations alliées contre la Chine qui mènera à la chute de la dynastie Qing et la création de la République de Chine une dizaine d’années plus tard.

1- Femme chinoise aux petits pieds, vers 1905

Photo: Bibliothèque du Congrès

2- Jeunes filles qui chantent, vers 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès

3- Barbier, vers 1902

Photo: Bibliothèque du Congrès

4- Prisonniers à Cangue, Chine

Photo: Bibliothèque du Congrès

5- L’heure sociale, groupe de Chinois qui fument, 1902

Photo: Bibliothèque du Congrès

6- Palanquin et porteurs, Shanghai, 1902

Photo: Bibliothèque du Congrès

7- Cordonniers sur le bord de la route, vers 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès

8- Dames chinoises et enfants de la classe supérieure, vers 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès

9- Enfants chinois à l’Olympia, vers 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès

10- Empereur PU-YI (le dernier empereur)

Photo: Bibliothèque du Congrès

11- Porte de Hata-men, Pékin, province de Hopeh, entre 1890 et 1923

Photo: Bibliothèque du Congrès

12- Des femmes chinoises sarclent le gazon à Shanghai, entre 1890 et 1923

Photo: Bibliothèque du Congrès

13- Culture de riz en Chine, vers 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès

14- Prêtres chinois dans leurs robes ecclésiastiques, Canton, Chine (entre 1910-1920)

Photo: Bibliothèque du Congrès

15- Des femmes européennes qui magasinent à Hong Kong, vers 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès

16- Foochow Road, Shanghai, Chine, 1931

Photo: Bibliothèque du Congrès

17- Porte du palais, ville impériale, Pékin, Chine, 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès

18- Un mandarin vénérant sa mère, Pékin, Chine, vers 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès

19- Jour du Nouvel An chinois, Hong Kong, Chine, 1902

Photo: Bibliothèque du Congrès

20- Professeur chinois, 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès

21- Une femme «aux pieds de lys» de Chine, 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès

22- La gare de Pékin, Chine

Photo: Bibliothèque du Congrès

23- Musiciens chinois, Canton, Chine

Photo: Bibliothèque du Congrès

24- Marché de poissons, Huai An, Chine

Photo: Bibliothèque du Congrès

25- Restaurant en plein air, Pékin, vers 1924

Photo: Bibliothèque du Congrès

26- Rue à Hong Kong, 1902

Photo: Bibliothèque du Congrès

27- Mariés et mariés chinois, Canton, Chine 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès

28- Enfants chinois jouant à l'église, Tonku, Chine, 1902

Photo: Bibliothèque du Congrès

29- Marché à Hong Kong, vers 1902

Photo: Bibliothèque du Congrès

30- Groupe d’enfants, vers 1905

Photo: Bibliothèque du Congrès

150 ans de glissade pour les petits et les grands

Emprunté aux autochtones, le toboggan, d’abord un moyen de transport indispensable, est devenu une activité hivernale divertissante au cours du XIXe siècle. Que ce soit à Québec sur l’impressionnante glissoire de la terrasse Dufferin aménagée en 1884 et encore active de nos jours, ou sur le Mont Royal où l’on se lançait sur des rampes vertigineuses accessibles jusqu’en 1925, ou sur les flancs des collines un peu partout à travers la province, la glissade fait le bonheur des petits et des grands depuis longtemps!

Notons que plusieurs des superbes clichés du célèbre photographe William Notman ci-bas ont été prises en studio.

 1- R. Stevenson et quelques amis en toboggan, Montréal, 1870

Photo: William Notman © Musée McCord

2- Les enfants de Mme Belcher en toboggan, Montréal, 1892

Photo: Wm. Notman & Son © Musée McCord

3- Le groupe de toboggan de Mme Hamilton, Montréal, 1881

Photo: Notman & Sandham © Musée McCord

4- J. Thorne et une amie en toboggan, Montréal, 1885

Photo: Wm. Notman & Son © Musée McCord

5- Descente en toboggan, parc du Mont-Royal, vers 1870

Photo: Alexander Henderson. Don de Miss E. Dorothy Benson © Musée McCord

6- Toboggan, photographie composite, vers 1870

Photo: Alexander Henderson. Don de Miss E. Dorothy Benson © Musée McCord

7- Toboggan, Mont Royal, vers 1870

Photo: Alexander Henderson. Don de Miss E. Dorothy Benson © Musée McCord

8- Mme N. Mercer et quelques amis en toboggan, Montréal, 1869-1870

Photo: William Notman © Musée McCord

9- Le groupe de toboggan de M. Vanderbilt, photographie composite, 1876

Photo: William Notman © Musée McCord

10- Deux hommes en skis sur la glissade, Terrasse Dufferin, Québec, vers 1900

Photo: Don de Mrs. G. R. Marani © Musée McCord

11- Toboggan sur le Mont Royal

Photo: BAnQ

12- Party de toboggan, vers 1908

Photo: BAnQ

13- Préparatifs d'une glissade sur traîne-sauvage

Photo: BAnQ

14- Glissade aux chutes Montmorency

Photo: BAnQ

15- Manoir Montmorency en hiver, entre 1906 et 1908

Photo: BAnQ

16- Descente en toboggan, Montréal, 1904

Photo: Wm. Notman & Son © Musée McCord

17- Fletcher's Field, (parc Jeanne Mance) Montréal, entre 1903 et 1909

Photo: BanQ

18- Le Club de Toboggan du Mont Royal, entre 1904 et 1910

Photo: Neurdein frères, BanQ

19- Glissade du Mont Royal, Montréal, 1904

Photo: Alfred Walter Roper © Musée McCord

20- Glissade du Mont Royal, Montréal, 1904

Photo: BAnQ

21- Glissade du Mont Royal, Montréal, années 30

Photo: BAnQ

22- En traîne sauvage, Montréal, entre 1903 et 1940

Photo: BAnQ

23- Glissade et patineuses, parc du Mont-Royal, vers 1930

Photo: Harry Sutcliffe. Don de Peter, Paul, Robert et Carolyn Sutcliffe © Musée McCord

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