Archives du mot-clé histoire

Réfection de la Basilique Notre-Dame de Montréal: un véritable casse-tête

Indissociable de l’histoire de Montréal, la Basilique Notre-Dame attire fidèles et visiteurs depuis sa construction, il y a 200 ans. Ses murs trahissent toutefois son âge. Des travaux sans précédent devraient lui redonner son lustre d’antan. Visite du chantier.

Pierres fissurées et infiltrations d’eau: la Basilique Notre-Dame de Montréal a grandement besoin d’une cure de jouvence. Les maçonneries, solins, clochers de même que d’autres éléments architecturaux devront être retapés. Il faut dire que cet emblème du Vieux-Montréal ne date pas d’hier. Sa construction remonte à deux siècles, soit entre 1824 et 1829. On doit son allure austère et néogothique à l’architecte James O’Donnell.

Église Notre-Dame, Montréal, 1876. Musée McCord.

C’est par un mercredi frisquet que l’auteure de ces lignes a eu la chance de monter au sommet de la tour est, dite de la Tempérance. Les vents, pourtant cléments sur le parvis, prennent à cette hauteur de la vigueur puisqu’ils n’y rencontrent pas autant d’obstacles. De quoi donner un peu le tournis. La vue sur la métropole et le fleuve se révèle néanmoins impressionnante.

Notre journaliste au sommet de la tour est, dite de la Tempérance.

On constate l’avancée des travaux à 69 mètres d’altitude. Les pierres grises de près de 135 kilos, qui proviennent d’une ancienne carrière du Mile-End, sont enlevées une par une, numérotées puis descendues au sol. Elles sont ensuite réparées ou remplacées par de nouvelles, identiques, dénichées à la carrière de Saint-Marc-des-Carrières, dans la région de Québec. On les réinstallera à leur place par la suite.

«C’est un peu comme un immense casse-tête», illustre Pascal Létourneau, associé principal chez DFS.

Cœur de pierre

L’architecte pointe le centre de la tour en expliquant comment la construction s’effectuait quand on a bâti l’église. «Les murs étaient composés à l’époque d’une belle pierre taillée en surface, alors qu’à l’intérieur, on trouvait ce qu’on appelle des moellons, soit de la pierre grossière, des galets et du mortier. La qualité du cœur varie d’un édifice à l’autre. Ici, ça a été bien construit», assure-t-il.

Reste que le temps – sans compter les intempéries et les cycles de gel et de dégel – a fait son œuvre. L’eau s’est infiltrée un peu partout au cours des décennies et les solins (ces capots de métal qui empêchent la pluie de rentrer) datent quand même de 1940. «C’était devenu une passoire», ajoute l’architecte.

La Basilique Notre-Dame en 1964.

DFS ne vous dit peut-être rien, mais la firme d’architecture a elle aussi une longue histoire. Il s’agit de la plus ancienne en opération au Canada. Elle célèbre cette année ses 120 ans.

Le bureau a surtout fait sa marque au pays lorsqu’il portait le nom de Ross et Macdonald, au début du 20e siècle. Des clients comme les familles Ogilvy et Eaton, la compagnie ferroviaire du Grand Tronc et la Banque Royale lui ont confié des mandats. Plus récemment, les concepteurs ont participé à la restauration du Marché Bonsecours et du manège militaire Voltigeurs de Québec.

Un travail de moine, échelonné sur plusieurs années

Comme tout bâtiment d’âge vénérable, celui-ci a réservé des surprises à l’équipe de restauration. La détérioration des pierres calcaires était notamment plus avancée que ce à quoi les architectes s’attendaient. Certaines, trop effritées, ne survivent même pas au démontage.

Ces surprises ont fait grimper la facture de 30 à 50 millions de dollars. La Fabrique de la paroisse Notre-Dame assume presque en totalité ce montant.

Environ 2000 pierres ont dû être changées dans la tour ouest. «Ça représente à peu près le quart», croit Hugo Latrémouille, estimateur chez Maçonnerie Rainville et Frères. On peut d’ailleurs remarquer la démarcation entre les pierres neuves, plus pâles, et les anciennes. À noter que cette tour abrite un bourdon, une grosse cloche pesant environ 11 000 kilos.

Les travaux devraient se poursuivre au moins jusqu’en 2025.

Entre 2000 et 2500 pierres devront être remplacées dans la tour est, actuellement en chantier. Ce minutieux travail devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2025. D’autres phases de travaux suivront, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

Les préservateurs de notre patrimoine s’affairent dans l’ombre. Hugo Latrémouille souligne que, si le travail est bien fait, personne ne le remarquera dans 10 ans, comme si la Basilique n’avait pas été touchée. Ce métier d’artisan, d’une époque révolue, ne s’apprend plus à l’école. C’est sur le chantier que ces passionnés se font la main.

Hommage à Gilles Vigneault en photos

Né le 27 octobre 1928 à Natashquan, l’infatigable Gilles Vigneault soufflera ses 96 bougies cette année. Son immense œuvre de poésie, de contes et de chansons lui a valu d’innombrables honneurs et distinctions ici et à travers la francophonie. Ardent défenseur de la langue et de la culture québécoise, il a participé activement aux deux campagnes référendaires et sa chanson Mon Pays, composée en 1964, est considérée comme l’hymne national non officiel du Québec.

1- Gilles Vigneault en 1930

Négatif reproduit en 1983 (original créé en 1930). BAnQ

2- La mère de Gilles Vigneault, Marie Appoline Adélaïde, dite « Marie Landry », à Natashquan

BAnQ

3- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

4- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

5- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

6- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

7- Gilles Vigneault avec Pauline Julien et Jacques Normand

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

8- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

9- Gilles Vigneault avec Monique Leyrac

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

10- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

11- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

12- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

13- Gilles Vigneault avec Yvon Deschamps et Félix Leclerc

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

14- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

15- Gilles Vigneault, 1960-1976

Photo: Antoine Desilets, BAnQ

 

Continue reading

Hommage à Dominique Michel en photos

Née le 24 septembre 1932 à Sorel, celle que l’on prénomme affectueusement «Dodo» fait ses débuts comme chanteuse dans les années 1950 avant de se tourner vers la comédie où elle connaîtra ses plus grands succès.

Dès le début des années 1960, elle se joint à l'équipe du Bye Bye et participera à plus de 17 éditions du populaire rendez-vous annuel québécois. Son inoubliable duo avec la comédienne Denise Filiatrault dans la télésérie Moi et l’autre sera l’un des grands succès de la télévision québécoise, suivi de plusieurs premiers rôles au petit écran (DominiqueChère Isabelle et Métro-boulot-dodo). Comédienne polyvalente, elle brille également au théâtre et au cinéma et récolte un grand nombre de distinctions, dont plusieurs prix Gémeaux.

1-Dominique Michel, 1963

BAnQ

2- Dominique Michel, 1970

BAnQ

3- Dominique Michel, scène de l'émission Moi et l'autre

BAnQ

4- Dominique Michel, 1966

BAnQ

5- Dominique Michel avec Olivier Guimond, Claire Lepage et Daniel Guérard, Gala des Artistes, 1966

BAnQ

6- Dominique Michel avec Denise Filiatrault, 1966

BAnQ

7- Dominique Michel avec Denise Filiatrault, 1979

BAnQ

8- Dominique Michel, 1963-1996

BAnQ

9- Dominique Michel, 1969

BAnQ

10- Dominique Michel, 1970

BAnQ

11- Dominique Michel, 1979

BAnQ

12- Dominique Michel avec René Lévesque, 1987

BAnQ

Continue reading

Voyage dans le temps en Afrique du Sud vers 1900

Ces images de l'Afrique du Sud prises au tournant du 20e siècle témoignent à la fois de la beauté de la région et de l’horreur du système colonialiste.

Territoire riche en ressources naturelles et premier producteur d’or mondial, l’Afrique du Sud a longtemps suscité la convoitise des puissances coloniales européennes. Dès le milieu du 17e siècle, des colons hollandais occupent progressivement les terres des premiers peuples, dont les Khoi khoi, les Bochimans (San) et les populations de langue bantoue.

Au 19e siècle, la colonie du Cap passe sous la domination de la Grande-Bretagne. S’en suit une importante migration des Boers (les descendants des colons hollandais), qui refoulent les tribus installées sur les territoires convoités et des affrontements avec les forces britanniques à la fin du siècle.

1- Government Avenue, Cape Town, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

2- Lion's Head et Three Anchor Bay,1890-1910

Bibliothèque du Congrès

3- Une vieille maison hollandaise, colonie du Cap, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

4- Pic du Diable, depuis Waterloo Green, Wynberg, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

5- Jinrikisha, dans le Natal, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

6- Guérisseur autochtone, Afrique du Sud, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

7- Famille zoulou, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

8- Guerrier Zoulou, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

9- Mariée Zoulou, région du Natal, 1901

Bibliothèque du Congrès

10- Femme zoulou, 1890-1910

Bibliothèque du Congrès

Continue reading

Les conférences de Québec de 1943 et 1944 en photos

À voir: des photos historiques des rencontres entre Churchill et Roosevelt à Québec en 1943 et en 1944.

En août 1943 et en septembre 1944, le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King accueillait Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt ainsi que de hauts dirigeants des armées alliées pour deux importantes réunions stratégiques dans la ville de Québec.

Au cours de la première conférence, les alliés commencent à planifier le débarquement de Normandie qui aura lieu en juin 1944.

Le contexte est fort différent en 1944 alors que l’Allemagne nazie est sur le point de capituler. Les alliés se penchent alors sur l’après-guerre et la reconstruction de l’Europe. Au milieu de ces heures sombres, les trois chefs d’État en profitent tout de même pour se détendre un peu, notamment lors de mémorables parties de pêche.

Pour en savoir plus: Quand Churchill et Roosevelt se sont rencontrés à Québec en 1943 et en 1944

1- Franklin D. Roosevelt, William Lyon Mackenzie King et Winston Churchill à la citadelle pendant la conférence de Québec

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

2- Le président Franklin D. Roosevelt salue Anthony Eden, secrétaire aux Affaires étrangères britanniques

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

3- Photographie de groupe lors de la première Conférence de Québec (1943) ou la deuxième Conférence de Québec (1944)

BAnQ

4- Mackenzie King, Franklin D. Roosevelt et Winston Churchill avec des officiers supérieurs américains et britanniques

Bibliothèque et Archives Canada

5- Chef d'état-major de l'air Marshal Lloyd S. Breadner, Vice-amiral Percy W. Nelles et le Lieutenant-General Kenneth Stuart

Bibliothèque et Archives Canada

6- Le premier ministre Mackenzie King, le maréchal en chef de l'air Lloyd S. Breadner, Lady Clementine Churchill, le vice-amiral Percy W. Nelles et le lieutenant-général Kenneth Stuart à la Citadelle lors de la Conférence de Québec

Bibliothèque et Archives Canada

7- Le premier ministre L. Mackenzie King avec Henry L. Stimson, secrétaire à la Guerre des États-Unis

Bibliothèque et Archives Canada

8- Le comte d'Athlone, gouverneur général du Canada, avec les dirigeants du Canada, de la Grande-Bretagne et des États-Unis

Bibliothèque et Archives Canada

9- Réunion conjointe des chefs d'état-major britanniques et canadiens

Bibliothèque et Archives Canada

10- Mme Franklin D. Roosevelt, le premier ministre MacKenzie King, Mme Winston Churchill et Sir Shuldam Redfern arrivant à la Citadelle

Fonds Canadian Pacific Railway Company Fonds

Continue reading