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Paris, je t’aime…sur Planète+

Paris… À lui seul, le mot fait rêver. Sa lumière, son histoire, son architecture, sa gastronomie, ses monuments, sa tour, ses jardins, tout fait de la Ville Lumière une cité d’exception. Et voilà que Paris ouvre ses portes aux Jeux olympiques de 2024. Le monde entier aura les yeux rivés sur la Seine. Pour cette occasion unique, la chaîne Planète+, qui diffuse sans publicité, a concocté une programmation spéciale et présentera du 22 juillet à la fin août plus d’une quinzaine de documentaires sur Paris, révélant, chacun, un pan d’histoire de la ville, un de ses mille visages, quelques-unes de ses célébrités et plusieurs de ses lieux phares. De quoi vous faire rêver d’un prochain voyage ou de comprendre comment Paris est devenue cette ville mythique.

Que vous soyez déjà allé ou non à Paris, vous aimerez plonger dans ces films qui en révèlent la force et la beauté… Paris l’éternelle, la romantique et érotique, Paris occupée et meurtrie, Paris berceau de la gastronomie, Paris la mystérieuse, belle de nuit dans ses cabarets ou verdoyante dans ses jardins. À chacun de ces documentaires, on s’émeut de la beauté, du raffinement, des savoir-faire, des moments forts de cette ville qui a bercé le talent de Victor Hugo, de Flaubert, des impressionnistes, de Dior et de tant d’autres figures mythiques de la culture.

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Photo tirée de la série Paris pluriels

Dans Horizons Paris (27 juillet, 21h), Éric Bacos promène une caméra amoureuse et curieuse sur tous les grands monuments, lieux, jardins, cours d’eau de la capitale française, qu’on découvre ainsi d’hier à aujourd’hui, et même en arrière-scène. La direction photo de ce documentaire fait honneur à la beauté de Paris. Le canal Saint-Martin, le cimetière du Père-Lachaise, la petite histoire de la tour Eiffel, la beauté architecturale des rives de la Seine ou de la place des Vosges, les charmes du Marais, les bouquinistes des quais, difficile de ne pas succomber au charme de Paris. Si vous aimez la ville, vous aimerez y retourner au fil de ces images, et si vous n’y êtes jamais allé, vous comprendrez pourquoi on dit que Paris est un musée à ciel ouvert.

La gastronomie est millénaire, mais c’est à Paris que la gastronomie moderne a vu le jour. Et sa petite histoire, que nous raconte le documentaire Paris, capitale de la gastronomie (25 juillet, 21h), un de nos coups de cœur, est à tous points de vue savoureuse. Tout d’abord, on nous apprend que le mot «gastronomie» nous vient de l’Antiquité et signifiait littéralement «législation de l’estomac». L’expression vous fait sourire? Sachez qu’elle a pourtant inspiré un certain Joseph Berchoux qui, en 1801, féru de poésie et sans doute de bonne chère, écrivit et publia un poème de mille vers intitulé La gastronomie. Le mot plaît, devient à la mode et fera école.

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Photo tirée de Paris capitale de la gastronomie. Une adresse fameuse.

L’art culinaire, jusque-là réservé à l’aristocratie et aux rois, se démocratisera au fil du siècle. La restauration, avec nappes et couverts, fait son entrée dans le quartier du Palais-Royal. Et même les révolutionnaires de Robespierre iront s’y attabler. «Ils avaient beau être révolutionnaires, ils aimaient tout de même bien manger», raconte une des intervenantes. Cette remarque suave à souhait témoigne de la passion des Parisiens et des Français pour la bonne chère.

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Photo tirée du film Paris capitale de la gastronomie.

Le documentaire signé Salah-Edine Ben Jamaa et Olivier Durie fait ensuite le tour de cette passion, des savoir-faire, des classiques et de tout ce qui constitue non seulement la gastronomie, mais aussi l’art de la table dont les Parisiens ont fait leur marque. Car comme le dit le narrateur en ouverture: «À Paris plus qu’ailleurs, on aime se mettre à table, manger et cultiver les plaisirs… »

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Photo tirée du film Paris au jardin.

L’étymologie du mot «jardin» est «paradis» et, si, depuis l’Antiquité, les jardins étaient réservés aux rois et à leur cour, c’est à Paris que le concept de jardin public verra le jour, sous la gouverne du fameux Eugène Haussmann qui, à la demande de Napoléon III, établira un plan d’urbanisme et développera le concept de jardins et de promenades publics. Napoléon fera d’ailleurs don, en 1852, à la Ville de Paris, de la Forêt royale, qui allait devenir l’immense parc du Bois de Boulogne, avec ses lacs et sa petite rivière. Pour accomplir sa vision et créer les jardins, squares, parcs et promenades plantées qui parsèmeront la ville, Haussmann confiera leur développement à Alphonse Alphand, des Ponts et Chaussées. Ce dernier élèvera au niveau d’art le développement des jardins publics. Toutes ces choses et mille autres, toutes aussi intéressantes, vous les entendrez et les verrez dans Paris au jardin! (27 juillet, 20h).

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Photo tirée du film Paris au jardin.

Il s’agit du premier épisode de la série Paris pluriels, qui se décline en six épisodes, avec notamment un épisode consacré aux fontaines. Un immense coup de cœur pour ce très beau film signé Félix Albert sorti en 2023. Les images sont magnifiques et l’on écouterait Chiara Santini, historienne du paysage, nous parler des heures durant de l’histoire, du rôle essentiel dans le bien-être public et l’arrière-scène de ces jardins et squares magnifiques, comme le Bois de Vincennes, les Buttes-Chaumont, le square Batignolles et les immenses avenues plantées qui verdissent Paris.

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Le plus célèbre des cabarets de Paris.
Photo tirée du film La folle histoire des cabarets de Paris.

Pour certains, Paris évoque les folles nuits et des cabarets connus mondialement, et le documentaire La folle histoire des cabarets de Paris, réalisé par Christophe Alalof (22 juillet, 21h), vous fera découvrir les coulisses du Crazy Horse, du Moulin Rouge et des endroits célèbres qui les ont précédés.

Un autre film lève aussi le voile sur Paris la sulfureuse, la capitale de l’amour réputée pour ses femmes séductrices et désinvoltes d’une autre époque. Mais d’où vient donc cette réputation? Paris romantique, Paris érotique (25 juillet, 20h) tente de répondre à cette question et nous ramène tout au début du gai Paris, des folies bergères, des maisons closes, des stars voluptueuses, comme Joséphine Baker, et sur les traces de tout ce qui a fait la réputation romanesque ou coquine de Paris. Le film, signé Mathilde Damoisel, est truffé d’images d’archives savoureuses, un clin d’œil bien ficelé à la ville des amoureux.

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Photo du film Paris romantique, Paris érotique. Un regard très original sur la ville des amoureux.

Et les titres sur Paris s’enchaînent. Les mordus d’histoire et d’architecture apprécieront Paris, le mystère du palais disparu (1er août, 20h), qui remonte pierre par pierre avec des experts du 3D et de tous horizons l’ensemble du Palais de l’Île de la Cité, où ont résidé les rois de France pendant plus de 400 ans et dont ne subsiste aujourd’hui que la Sainte-Chapelle, magnifique dans ses vitraux. Le palais oublié, transformé en prison où Marie-Antoinette vivra ses derniers jours, revit sous nos yeux. Parmi les autres titres: Paris occupé: l’infiltration nazie (8 août, 20h) explique et revoit les événements qui ont permis aux Allemands d’occuper Paris et d’en infiltrer tous les milieux stratégiques.

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Photo du grand romancier tirée du film Victor Hugo, un siècle en révolutions.

Le film Victor Hugo, un siècle en révolutions (29 juillet, 21h) nous entraîne sur le parcours exceptionnel du grand écrivain et de sa propre histoire imbriquée dans celle de Paris qui montera aux barricades. L’affaire Bovary (24 juillet, 20h) reconstitue l’époque et le contexte social dans lesquels cette œuvre trop libertaire et sulfureuse a lancé la carrière de cet immense auteur qu’était Flaubert.

Autres titres à voir: Une nuit au Musée d’Orsay, réalisé par Olivier Lemaire (29 juillet, 20h), offre un accès incroyable au musée alors que le comédien Charles Berling nous fait visiter chaque salle et chaque époque de ce grand musée au cours d’une nuit où il arpente, en toute quiétude, ce lieu de culture exceptionnel à la facture très parisienne.

Christian Dior, la place Vendôme, les canaux de Paris, le Centre Pompidou sont aussi au programme, bref une programmation d’exception pour tous ceux qui veulent revoir ou découvrir Paris sous l’une ou l’autre de ses coutures.

Et l’on n’oublie pas les Olympiques

Et comme toute cette programmation se déploie à l’occasion des JO de Paris 2024, deux documentaires vous feront revoir des pans d’histoire de l’olympisme. Premier titre, mais toujours fort pertinent et intéressant, signé Olivier Lemaître, Olympie aux origines des Jeux (26 juillet, 21h) nous entraîne sur les traces des premiers athlètes et des premiers jeux de la Grèce Antique à Olympie.

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Photo tirée du film Olympe aux origines des Jeux.

Et terminons sur une note presque de chez nous, puisque c’est à Montréal que cette gymnaste d’exception est devenue une légende, avec le film Nadia Comaneci, la gymnaste et le dictateur (26 juillet, 20h). Le destin politique et public d’une jeune fille qui rêvait de liberté. Vous aurez le plaisir de revivre les moments d’émotions de Montréal.

Bon à savoir, si vous êtes un fan de documentaires, Planète+ est la chaîne de référence, entièrement dédiée au genre, et en diffuse 24/7 sans aucune pause publicitaire.

Planète+ est disponible chez tous les télédistributeurs et accessible dans tous les forfaits télé et à la carte. Pour vous abonner à la chaîne, cliquez ici.

Site web de Planète+ Tout le monde est là, cliquez ici.

Lire pour vivre, un documentaire de Claudia Larochelle que tout le Québec devrait voir!

Fascinant, intéressant et surtout pertinent à tous les points de vue, le documentaire pour lequel Claudia Larochelle a fouillé en profondeur le désamour des Québécois pour la lecture fait mouche! Attention, pas de misérabilisme ici, des faits, des réponses et des solutions, et surtout des arguments pour expliquer l’importance de la lecture pour l’individu, mais aussi pour la société. Car vous ne le saviez peut-être pas, mais notre piètre performance en lecture a un coût qui se chiffre en milliards de dollars! Lire pour vivre sera présenté sur les ondes de Savoir Média le 23 avril, à 18h, et est heureusement aussi disponible en ligne, car tout le monde devrait le voir.

Une arme de développement économique

Pour parler de littératie et comprendre pourquoi les Québécois tournent le dos à la lecture, parfois dès l’enfance, à la fin de leurs études ou à l’âge adulte, la journaliste a rencontré des experts du milieu et des acteurs de divers horizons comme Pierre Langlois, économiste, qui a fait plusieurs études pour le compte de la Fondation pour l’alphabétisation. Ses arguments sont bétons et doivent être servis à ceux qui pensent que les livres et la lecture sont un luxe ou un simple loisir que nous n’aurions pas les moyens de nous offrir collectivement. Au contraire, répond-il: «La lecture est une arme de développement économique.»

Le Québec se classe loin derrière plusieurs provinces pour son niveau moyen de littératie. Sept points derrière l’Ontario. Or l’économiste est formel: simplement en comblant cet écart, le produit intérieur brut (PIB) du Québec grimperait de 5 milliards $ par année. Parce qu’un citoyen qui maîtrise bien la lecture peut suivre des formations, travailler dans des emplois plus spécialisés, gravir les échelons, etc.

Pour ce documentaire, réalisé par Michel Pelletier, qui sera diffusé à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, Claudia Larochelle a également tendu le micro à des étudiants, mais aussi à des experts comme Linda S. Pagani, docteure en psychologie, qui démontre, études à l’appui, que le livre papier et l’apprentissage papier-crayon (plutôt que sur tablette) est essentiel au développement cognitif et socioémotionnel.

Interpellé lui aussi, le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Mathieu Lacombe, raconte comment les livres lui ont permis de se développer malgré une enfance difficile et des parents peu scolarisés. L’année 2025 sera l’année du Livre et de la lecture au Québec, explique-t-il. Les ressources suivront-elles?À surveiller...

Et il faut entendre le témoignage de Ruba Ghazal, arrivée au Québec à l’âge de dix ans, députée de Québec solidaire, raconter comment les livres lui ont permis d’acquérir un français impeccable et de s’intégrer à la culture québécoise.

Un supplément d’âme

La journaliste a bien sûr rencontré des bibliothécaires, des auteurs et des professeurs, dont Daniel Pennac, auteur à succès et professeur de français pendant de longues années, et Kim Nunès, qui base tout son enseignement dans sa classe du primaire des Laurentides autour des livres, même pour les mathématiques!

Parmi les professeurs, une autre perle: Jean Désy, auteur, mais aussi médecin, et qui enseigne la littérature aux étudiants… en médecine à l’Université Laval. Parce que, dit-il, lire des romans permet de nommer et d’explorer toute la gamme des émotions. Pourquoi est-ce important que des étudiants en médecin lisent? «Pour un supplément d’âme?», suggère Claudia Larochelle. Le professeur approuve.

Un supplément d’âme aussi dans les bibliothèques, qu’on voit à travers le regard éclairé de Louise Guillemette-Larbory, chargée par la Ville de Montréal, au début des années 2000, d’améliorer l’offre aux Montréalais, qui accusent toujours un retard sur ce qui se fait ailleurs.

Vous l’aurez compris, j’ai tout aimé de ce documentaire, et non pas parce que Claudia signe nos rubriques Société et culture et Bouquiner sur Avenues.ca depuis neuf ans, mais parce que ce film, pas du tout pompeux et très bien fait, met le doigt sur un grave problème qui prive le Québec d'une ressource essentielle car un Québécois ou une Québécoise qui ne maîtrise pas assez la lecture pour comprendre un texte soutenu (soit 53% des Québécois) n’est pas à même d’exercer tous ses droits et devoirs de citoyen, de comprendre et de décoder la société qui l"entoure. Il ou elle se tourne alors vers des discours simplistes et les réseaux sociaux avec, hélas, le résultat qu’on connaît…

Lire pour vivre: Diffusion le 23 avril sur Savoir Média à 18h, et disponible en ligne sur le site de Savoir Média.

Vieillir… un frein ou un moteur?

Culte de la beauté et de la jeunesse, de la performance, progrès technologiques en accéléré, la société est pleine d’embûches pour ceux qui franchissent le cap de la cinquantaine, surtout pour les femmes, creusant davantage l’écart entre les générations. Mais elles sont de plus en plus nombreuses à s’imposer et à faire mentir les préjugés. Et dans le cadre de la Semaine québécoise intergénérationnelle 2023, qui se déroule du 21 au 27 mai, la chaîne Planète+ présente deux documentaires passionnants sur le rapport à l’âge, Mamy Rock, le 21 mai à 20h30, et Re-Belles, le 22 mai à 21h.

La proposition de Planète+ est d’autant plus intéressante que les deux films présentent des images et des réflexions aux antipodes l’un de l’autre. Tandis que Mamy Rock nous raconte l’aventure d’une septuagénaire branchée qui faisait danser les jeunes sur la musique électronique pour créer un pont entre les générations, Re-Belles, pour sa part, met en lumière la difficulté de vieillir à l’écran pour les comédiennes, une réalité dure qui commence heureusement à changer.

Mamy Rock, l’histoire incroyable d’une très jeune personne âgée

Alors qu’elle se rend à l’anniversaire de son petit-fils dans un bar dansant de Bristol, au Royaume-Uni, Ruth Flowers, 79 ans, se retrouve au cœur d’une soirée de musique électronique tonitruante. Elle aurait pu se boucher les oreilles, repartir, mais au contraire, elle est séduite par ce qu’elle voit: des jeunes qui sautillent, dansent et s’expriment sur une musique dont le beat plaît à son oreille musicale. Dans les jours qui suivent, une idée fait son chemin: elle aimerait être DJ et faire danser les jeunes. Une façon pour elle d’actualiser ses connaissances musicales, mais surtout, raconte-t-elle, de mieux comprendre et dialoguer avec son petit-fils et les jeunes de sa génération.

Il faut voir Ruth évoluer dans sa maison de Bristol, remplie de fleurs qu’elle chérit, et où elle tricote, pour comprendre que le projet est ambitieux et plutôt surprenant. Mais le hasard fait bien les choses et met sur sa route un jeune producteur français, Orel Simon, qui décide de relever le défi, convaincu que Ruth a ce qu’il faut pour réussir. Il faut dire que la dame arrive avec un solide bagage musical, une formation classique de mezzo-soprano, et qu’elle a même déjà foulé les planches.

Pendant plusieurs mois, un DJ coach professionnel enseigne les rudiments techniques du mixage et des platines sur des consoles aux mille boutons et manettes, tandis que son producteur recrute une équipe pour le relooking de cette grand-mère qui compte séduire des foules de jeunes.

En quelques mois, Ruth Flowers a maîtrisé la console et les platines qui font l'essence du mixage des DJ.

Le look sera résolument bling bling, et ça fonctionne. Méconnaissable, mais sans perdre son essence, Ruth Flowers, née en 1931, se métamorphose en Mamy Rock DJ. Et c’est justement ce qui est intéressant dans l’histoire et la démarche de Ruth: elle garde son essence, impose son style, ses choix musicaux et son interprétation personnelle du djing. Grande fan de Freddy Mercury et des groupes rock ou musicaux des années 1950 jusqu’aux années 2000, elle intègre à la musique en vogue des pièces de son choix, qu’elle remixe en gardant le beat qui fait battre le cœur des jeunes.

Look bling bling, maîtrise de la platine, le personnage de Mamy Rock était lancé.

Fin de l’hiver 2010, Mamy Rock est fin prête et son producteur lui décroche le contrat qui allait tout changer. Elle fera une prestation à la soirée VIP du Festival de Cannes. Rien de moins. Le succès est fulgurant, la salle en redemande. La vie de Ruth Flowers vient de changer et, désormais, Mamy Rock fera partie des DJ qui comptent sur la planète. Dès le lendemain, le téléphone sonne de partout, même du Queen Club, un lieu mythique de la musique électronique, où elle gagnera ses lettres de noblesse comme DJ. Le reste est l’histoire d’un succès rocambolesque que le documentaire réalisé par Orel Simon, tourné en 2011, alors que Ruth a 81 ans, raconte très bien.

Il faut voir les images pour saisir la portée de cette histoire. Il faut voir ces jeunes en liesse, partout, dans toutes les grandes capitales du monde, du Japon à Broadway en passant par l’Europe, pour mesurer l’impact qu’elle a eu. Il faut voir la fierté de son petit-fils, la coquetterie de Ruth sur les tapis rouges et surtout la passion qu’elle a mise dans cette aventure. «Après 500 prestations, je n’ai toujours pas rencontré un seul DJ âgé, c’est surprenant, pourtant, c’est nécessaire de se rapprocher des jeunes, de vivre des choses avec eux. C’est une occasion de leur passer un peu de notre sagesse et de notre expérience et de créer des ponts entre les générations», dit-elle.

Mamy Rock avait bien raison, l’âge et l’expérience font une différence et ont fait dire à bien de ses jeunes fans: «Je voudrais que vous soyez ma grand-mère. À ne pas rater le 21 mai à 20h30 sur les ondes de Planète+.

Re-belles

Alors qu’elle n’avait que 25 ans, on demandait déjà à Catherine Deneuve si elle avait peur de vieillir. À 39 ans, Brigitte Bardot a quitté le cinéma, alors qu’on ne cessait de lui demander si elle appréhendait la quarantaine. Annie Girardot a fondu en larmes en recevant un César, après une absence de plusieurs années loin des caméras qui la boudaient en raison de son âge. Et si une poignée d’actrices célèbres comme Sophie Marceau, Isabelle Huppert ou Fanny Ardant continuent de tourner, pour la grande majorité des autres actrices, c’est le silence radio dès l’apparition des rides. Mais le vent change, nous raconte Sophie Pagès, réalisatrice de ce documentaire au titre formidable de Re-belles. À lui seul, ce film qui donne la parole aux femmes du métier est en soi un pas en avant. On y apprend notamment que si les femmes de 50 ans et plus représentent plus de 22% de la population française, elles ne décrochent que 7% des rôles!

Annie Girardot, en larmes, alors qu'elle reçoit le prix d'interprétation pour un rôle de soutien à la cérémonie des Césars.

Ce n’est pas d’hier qu’on parle de la difficulté pour les actrices de vieillir à l’écran, des rôles qui se raréfient une fois la quarantaine passée, de celles qui s’excluent volontairement de peur d’affronter la caméra impitoyable ou le regard critique du public. Les dictats de la jeunesse et de la beauté touchent toutes les sphères de la société, mais sur la Croisette ou à Hollywood, les actrices doivent composer avec la pression supplémentaire de l’objectif qui capte chaque détail.

Mais à l’heure du #metoo et de la prise de parole de plus en plus affirmée des femmes dans l’espace public, Sophie Pagès a été à la rencontre d’actrices qui témoignent de cette difficulté et qui, pour certaines d’entre elles, témoignent de leur détermination à renverser ces dictats.

Et elles doivent se battre. «Pour chacune d’entre nous qui sommes à l’écran passé 40 ou 50 ans, c’est une série de petites batailles incessantes», raconte l’une d’entre elles. Certaines actrices ne supportent pas cette pression et choisissent de quitter les plateaux. Ce fut le cas notamment d’Anne Brochet, qui a incarné la très jolie Roxanne dans Cyrano, mais qui se dit plus heureuse depuis qu’elle a cessé de tourner.

Isabelle Huppert est une des rares actrices de plus de 50 ans qui continuent de décrocher des rôles intéressants au cinéma.

Tandis que les hommes vieillissent en toute quiétude à l’écran et peuvent continuer de jouer les héros à 60 ou 70 ans, les femmes de plus de 50 ans sont souvent confinées dans des rôles de grand-mère ou de malade et critiquées sur leur apparence physique. Carrie Fisher, interprète de la princesse Léa, a dû essuyer une pluie de remarques injurieuses sur son apparence physique lors de ses apparitions sur le tapis rouge du retour de Star Wars, tandis que, de son côté, son compagnon de jeu, Harrison Ford, qui a plus de 70 ans, était adulé en héros.

L’actrice américaine Joan Collins déclare pour sa part: «Il y a un nombre fou d’actrices de 50, 60 et 70 ans qui ont carrément disparu des écrans et ce n’est pas qu’à Hollywood, c’est partout dans le marché du travail. Vieillir est interdit.» Au fil des ans, il y a eu bien sûr des exceptions comme Simone Signoret, mais ça reste encore l’exception.

La réalisatrice a rencontré non seulement des artistes, mais aussi des réalisatrices et réalisateurs, des agents d’artistes, un coiffeur, une maquilleuse, qui témoignent tous de cette difficulté, mais dont plusieurs ont décidé de ne pas s’y arrêter. C’est le cas de Claude Lelouch, à qui Annie Girardot doit cette seconde chance, qui explique pourquoi il est plus intéressé de filmer une actrice avec du vécu qu’une jeune à la peau lisse, mais sans profondeur.

Le vent tournerait aussi dans les magazines. Même le très sélect Elle France joue de plus en plus la carte de l’authenticité et de l’image de femmes plus âgées, soulignent les rédactrices.

Un espoir de changement qui a déjà plusieurs visages, notamment celui de Léa Drucker, une des actrices les plus recherchées du cinéma français et qui, après un passage à vide autour de la quarantaine, a décidé de forcer les portes et de changer son propre regard sur le vieillissement. Et ses efforts ont payé, elle a tourné sept films en 2022. Même son de cloche pour Liliane Rovère, qui après bien des hauts et des bas, souvent en raison de son âge, a finalement connu un succès inespéré avec la série 10%.

Et il faut voir Andie MacDowell esquisser quelques pas de danse sur le tapis rouge, affichant fièrement ses cheveux gris, pour comprendre que peut-être quelque chose est en train de changer.Et comme le disait Agnès Varda, une cinéaste pionnière dans la représentation des femmes de tous âges: «Vieillir, c’est si beau.» Un documentaire à voir, pour les témoignages, les images d’archives et la réflexion. Chapeau à la réalisatrice!
Re-belles sur les ondes de Planète+, le 22 mai à 21h.

Andie MacDowell sur le tapis rouge affiche fièrement ses cheveux gris. L'actrice revendique le droit d'être elle-même.

Bon à savoir, si vous êtes un fan de documentaires, Planète+ est la chaîne de référence, entièrement dédiée au genre, et en diffuse 24h/7 sans aucune pause publicitaire.

Planète+ est disponible chez tous les télédistributeurs et accessible dans tous les forfaits télé et à la carte. Pour vous abonner à la chaîne, cliquez ici.

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Des documentaires pour comprendre, se souvenir et se faire plaisir

En avril 1963, le coup d’envoi est donné aux travaux qui conduiront à l’Expo 67. S’amorce alors une véritable course contre la montre pour relever des défis technologiques et logistiques sans précédent et mener des chantiers hors du commun. C’est cet immense marathon inégalé que raconte le documentaire Expo 67: Mission impossible. Vous l’avez raté lors de son passage au cinéma? Bonne nouvelle, vous pourrez le voir sur Planète+ le 29 décembre, un des rendez-vous d’exception de la chaîne, qui propose des titres rares et récents sur des sujets aussi passionnants que la tour de Pise, Toutankhamon, ou Pompéi. Et le reste du mois sera tout aussi festif qu’historique avec des titres comme La La La: l’histoire des comédies musicales, Belles du Moulin-Rouge ou Pierre Cardin, la griffe de la modernité, et bien d’autres. Sortez le pop-corn!

Les documentaires sont des occasions uniques de pénétrer dans l’arrière-scène de grands événements ou de lieux mystiques, de découvrir la face cachée de personnages légendaires ou célèbres, ou d’explorer à fond une œuvre, un sujet ou un phénomène qui vous captive. Et si vous êtes amateur du genre, vous serez sans doute ravis de découvrir, si ce n’est déjà fait, la chaîne Planète+ qui, depuis plus de 20 ans, diffuse en continu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 des documentaires aux horizons très variés, et ce, sans interruption publicitaire! Une caractéristique qu’on apprécie! Pour embellir vos soirées télé du temps des Fêtes, la chaîne propose donc une programmation spéciale truffée de films forts. Voici quelques coups de cœur:

De Pompéi à Expo 67: des rendez-vous d’exception

Non, Pompéi n’est pas qu’une ville ensevelie en ruine sous les cendres d’un volcan. Pompéi c’était une ville vivante, vibrante, un pôle et un port phare de la route commerciale pendant près de 700 ans. Une ville à la fine pointe des techniques de la civilisation gréco-romaine, où l’eau coulait de source et où il faisait bon vivre. Les experts ont pu retracer les origines et les grandes étapes du développement de cette ville qui continue de fasciner près de 2 000 ans après sa disparition. C’est cette histoire que raconte Pompéi: les origines, le 4 décembre (19h30). Un film où les images de synthèse et les animations 3D permettent de saisir et d’apprécier tous les aspects socioculturels et l’organisation urbaine de cette ville romaine.

La tour de Pise inclinée intrigue depuis de siècles

Depuis sept siècles, on tente de percer les secrets de la tour de Pise. La structure intrigue et attire des millions de touristes chaque année. Pourquoi penche-t-elle? Comment tient-elle? Survivra-t-elle à l’usure du temps? Rares sont les documentaires sur le sujet. Tour de Pise: l’inébranlable édifice, présenté le 11 décembre (19h30), promet d’être captivant.

2022 marque le 100e anniversaire de la découverte de la tombe de Toutankhamon

Et comme 2022 aura marqué le centième anniversaire de la découverte de la tombe du pharaon Toutankhamon, le documentaire Toutankhamon, du trésor à la malédiction, présenté le 18 décembre (19h30), est tout à fait d’actualité, car l’Égypte ancienne et ses mystères continuent de fasciner notre imaginaire.

Et comme nous le soulignions d’entrée de jeu, vous ne voudrez pas rater Expo 67: mission impossible (29 décembre, 21h), un saut dans la modernité naissante du Québec, une page d’histoire qui allait changer à jamais le visage de Montréal et la perception des Québécois sur eux-mêmes et sur le monde.

Exxpo 67 fut d'abord un immense chantier qui n'aura duré que trois ans. Un défi colossal!

Paillettes, stars et magie de la scène

Le documentaire ouvre aussi des fenêtres sur des horizons artistiques, festifs ou tout simplement plus près de nous. Et pour décembre, Planète+ met à l’affiche plusieurs titres sous cette enseigne. Avec des titres tels que La la la: l’histoire des comédies musicales (25 décembre, 19h30), une incursion dans cet univers de paillettes et de claquettes qui a fait les beaux jours de Hollywood et de Broadway et qui continue d’attirer des foules. Même date (20h30), saut de puce dans le gai Paris où les danseuses du french cancan lèvent leurs jupons depuis plus de 130 ans. Le film Belles du Moulin-Rouge vous entraîne en coulisse de ce cabaret mondialement connu et toujours aussi couru.

Le Moulin rouge à Paris, le cabaret le plus célèbre du monde.

Deux divas sont aussi à l’honneur de la programmation de décembre. Tout d’abord, lumière sur le destin à la fois lumineux et sombre de celle qui est encore aujourd’hui considérée comme la plus belle voix du monde, avec un épisode de la série Secrets d’Histoire: gloire et douleurs de Maria Callas, une incursion sur la scène de la Scala de Milan et dans l’univers de cette inoubliable cantatrice, présenté le 2 décembre (21h), jour anniversaire de son décès. Ensuite, le 26 décembre (20h), place à Barbra Streisand: naissance d’une diva, un biopic sur cette immense artiste. Avec deux Oscars, neuf Golden Globes, dix Grammy Awards, cinq Emmy Awards, la funny girl a indiscutablement ouvert la route aux Rihanna et Beyoncé de ce monde.

Barbra Streinsad, une diva qui fascine depuis des décennies.

Autres titres à ne pas rater: Pierre Cardin, la griffe de la modernité (29 décembre, 20h), un regard sur la trajectoire de ce grand couturier qui a su bousculer les codes et imposer sa marque. Et dans un tout autre registre, Nelson Mandela, au-delà du mythe, présenté le 5 décembre, date anniversaire de son décès. Le film expose et décortique le personnage de légende bâti autour de l’homme que fut Mandela.

Qui était l'homme derrière le mythe Neslon Mandela?

Et comme c’est le temps des Fêtes, pourquoi pas un documentaire sur un personnage culte, dont la vie a été racontée dans des films tout aussi cultes, mais plus roses que la réalité, avec un titre comme Sissi l’impératrice: amour, gloire et tragédie? Avis aux mordus!

La trilogie des films Sissi impératrice, a fait rêver des générations, mais derrière l'histoire, quelle était la vraie histoire?

La chaîne Planète+ est disponible chez tous les câblodistributeurs et en débrouillage pendant la période des Fêtes pour certains d’entre eux (débrouillage sur Vidéotron du 15 décembre au 18 janvier).

Pour consulter la programmation de Planète+, cliquez ici.
Pour vous abonner à la chaîne (par l’entremise de votre câblodistributeur), cliquez ici.

20 documentaires d’exception pour les 20 ans de Planète+

Remonter le Nil et explorer ses origines, ses épaves, ses monuments engloutis au fil des siècles à l’aide des technologies les plus sophistiquées. Débusquer les avions, chars et bateaux de la Deuxième Guerre mondiale échoués ou ensevelis un peu partout sur la planète. Découvrir qui était l’homme derrière l’immense auteur que fut Victor Hugo en regardant un autoportrait animé assorti de la genèse de son œuvre. Comprendre l’intellectuel sensible et engagé derrière le personnage qu’est devenu le chanteur Sting. Mesurer l’ampleur d’un tube immortel de la musique classique, le Boléro de Maurice Ravel, considéré comme la bande-son de la planète. Ouf! Quel programme, n’est-ce pas? Et pour faire tout cela, il n’est pas nécessaire de parcourir la planète ou de remonter le temps, il suffit de voir des documentaires. Ces films-documents vivants d’une richesse incroyable et que présente, en continu et sans aucune pause publicitaire, la chaîne Planète+, qui souffle les bougies de ses 20 ans au Québec cette année!

Pour souligner l’événement, la grille horaire est truffée de rendez-vous exceptionnels tout au long du mois de juin, dont ceux énumérés plus haut, et bien d’autres encore. Au total, 20 titres les plus prisés des 20 dernières années seront à l’horaire pour marquer le coup.

Coups de cœur de l’équipe

Des rendez-vous comme les coups de cœur de l’équipe de Planète+, qui seront diffusés du lundi au vendredi (à 21h, du 1er au 30 juin), avec des titres comme Churchill, maître du jeu du réalisateur Peter Bardehle ou Citizen Jane, l’Amérique selon Fonda, un portrait inédit de l’actrice et activiste Jane Fonda réalisé par Florence Platarets, ou Amazon, les ambitions sans limites du plus grand magasin du monde, scruté par le regard de la réalisatrice Pauline Jaclin.

L’équipe de Planète+ a aussi pointé dans ses favoris des documents d’exception sur l’immense chorégraphe Béjart, sur la guerre larvée que mena J. Edgar Hoover, patron du FBI, contre Charlie Chaplin ou encore des portraits très actuels de Ernest Hemingway de la réalisatrice Virginie Linhart, ou de Jane Goodall, cette scientifique engagée qui sensibilise les nouvelles générations aux enjeux environnementaux.

Sting, l'électron libre (bande-annonce)

Spécial Québec

Un spécial Québec sera également présenté les 23 et 24 juin à 20 h, avec trois titres très particuliers, dont L’incroyable histoire des machines à pluie. Réalisé par Claude Bérubé, il y a 15 ans, le film relate une histoire étonnante qui s’est déroulée au Saguenay–Lac-Saint-Jean, alors que plusieurs citoyens, dont Bérubé lui-même, étaient intimement convaincus que des machines faisaient pleuvoir sur la région. L’argumentaire est étonnant autour de cette conviction quasiment devenue une légende.

Également au menu, un regard sympathique du réalisateur Benoit Pilon: Roger Toupin, épicier variété. Un point de chute où s’anime la vie de quartier au milieu de tablettes regorgeant de produits et d’articles tantôt utiles, tantôt étonnants. Et finalement, un docu choc et troublant: Le profil Amina, réalisé par Sophie Deraspe. L’histoire passionnée d’une Américano-Syrienne éprise de Sandra, une Montréalaise. Le documentaire a des allures de polar et nous conduit de San Francisco à Istanbul, de Washington à Tel-Aviv, en passant par Beyrouth, avec pour trame de fond l’information et les relations virtuelles, et un dérapage médiatique sans précédent.

Les mystères du Nil (bande-annonce)

Coups de cœur du public

Si vous visitez le Bas-Saint-Laurent et que vous passez par Pointe-au-Père, vous voudrez sans doute découvrir un pan particulier de notre histoire maritime: le naufrage du Empress of Ireland qui, le 29 mai 1914, a fait plus de mille morts au large de nos côtes. Rien d’étonnant à ce que Mystères d’épaves: Empress of Ireland, le naufrage oublié soit en première position des coups de cœur du public, une sélection faite à partir des choix des téléspectateurs de Planète+. À ne pas rater dans la série Découverte, le 4 juin à 21h.

Deuxième choix du public: Le jour où Stockholm est devenu un syndrome. Une analyse fascinante du braquage de la Kreditbank de Stockholm en 1973, qui a dérapé et s’est transformé en prise d’otages, faisant ainsi la manchette internationale. En troisième position: La femme de l’ogre, un document fascinant où l’on scrute le parcours et le rôle que trois femmes, une Française, une Belge et une Canadienne, ont chacune joué dans la vie de leur conjoint, tous tueurs et prédateurs en série. Et finalement, le public québécois a choisi Peut-être Maurice Richard, qui relate et scrute le parcours exceptionnel du Rocket au travers de confidences et de témoignages autour du joueur légendaire.

Des documentaires 24/7

Les documentaires sont fascinants parce qu’ils nous plongent dans des univers parfois inaccessibles, nous font voyager dans le temps, scrutent en détail des événements qui ont marqué l’humanité, démystifient des découvertes ou des formes d’art connues ou méconnues et nous permettent de découvrir l’univers d’artistes, de sportifs, de personnalités publiques ou politiques qui ont marqué leur époque ou la nôtre et qui influent encore sur le paysage social qui nous entoure.

Sans conteste, Planète+ contribue largement à la diffusion de ces documents d’exception avec sa grille horaire qui y est entièrement dédiée, et ce, 24/7. Avis aux passionnés de ce genre cinématographique! Planète+ a été lancée au Québec en 2002 sous le nom de Planète. Rebaptisée Planète+ en 2011, la chaîne compte aujourd’hui plus de 300 000 foyers abonnés au Québec. Bon 20e!

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