Archives du mot-clé club photo

Les yeux dans le brouillard

Chaque fois que le brouillard se pointe le bout du nez, j’agrippe mon sac photo et me retrouve… les yeux dans le brouillard. Attentif à tout ce qui m’entoure, je m’ancre dans le moment présent afin de capter ces teintes qui apparaissent et disparaissent.

Les pêcheurs

J’ai capté ces deux pêcheurs à côté du phare de l’île du Moine avec un appareil Canon EOS M5.

Temps d’exposition: 1/160 sec ; Numéro F: f/11 ; ISO Vitesse : ISO 400 ; Objectif de la caméra: EF-M55-200mm f/4.5-6.3 IS STM. Photo: © Marc Ross

Une matinée en kayak

Cette photographie a été prise en matinée dans les chenaux des îles de Sorel, vers la fin du printemps, avec un appareil Canon PowerShot D10.

Temps d’exposition: 1/60 sec ; Numéro F: f/4.3 ; ISO Vitesse : ISO 200. Photo: © Marc Ross

Un matin de brouillard sur la ville

En octobre dernier, j’ai saisi le brouillard qui recouvrait la ville de Sorel-Tracy avec un drone DJI Mavic Air2S.

Temps d’exposition: 1/240 sec ; Numéro F: f/2.8 ; ISO Vitesse : ISO 110. Photo: © Marc Ross

Des huards sur le lac

J’ai photographié ces deux huards lors d’une balade en kayak au parc Frontenac avec mon appareil Olympus Corporation; mon choix préféré pour sa grosseur, son poids et sa performance.

Modèle: E-M1MarkIII ; Temps d’exposition: 1/200 sec ; Numéro F: f/6.3 ; ISO Vitesse : ISO 80 ; Objectif de la caméra: OLYMPUS M.100-400mm F5.0-6.3. Photo: © Marc Ross

Le repos éternel

Sur mon chemin, un matin de brouillard, j’ai sorti mon Olympus Corporation pour capter ce moment.

Modèle: E-M5MarkIII ; Temps d’exposition: 1/100 sec ; Numéro F: f/6.3 ; ISO Vitesse : ISO 200 ; Objectif de la caméra: OLYMPUS M.8-25mm F4.0. Photo: © Marc Ross

En bateau sur les chenaux

J’ai profité d’une balade en bateau avec un ami pour parcourir les chenaux de Sainte-Anne-de-Sorel.

Fabricant: Olympus Corporation ; Modèle: E-M5MarkIII ; Temps d’exposition: 1/160 sec ; Numéro F: f/6.3 ; ISO Vitesse : ISO 200 ; Objectif de la caméra: OLYMPUS M.8-25mm F4.0. Photo: © Marc Ross

Le passant sur la passerelle

Enveloppé par le brouillard au parc Regard sur le fleuve, à Sorel-Tracy, ce passager a été photographié par mon Canon EOS M5.

Temps d’exposition: 1/200 sec ; Numéro F: f/8; ISO Vitesse : ISO 640 ; Objectif de la caméra: EF-M55-200mm f/4.5-6.3 IS STM. Photo: © Marc Ross

Les pêcheurs du quai commercial

Une scène dans le brouillard photographiée avec mon Canon EOS M5.

Temps d’exposition: 1/250 sec ; Numéro F: f/8 ; ISO Vitesse : ISO 160. Photo: © Marc Ross

Le pont Pierre-Laporte

Le reconnaissez-vous, dans le brouillard? Il s’agit du pont Pierre-Laporte, reliant Québec et Lévis.

Modèle: Canon EOS 40D ; Temps d’exposition: 1/160 sec ; Numéro F: f/6.3 ; ISO Vitesse : ISO 100 ; Objectif de la caméra: EF70-200mm f/4L USM. Photo: © Marc Ross

La récompense des lève-tôt

Ça vaut la peine de se réveiller tôt pour avoir cette vision du chenal du Moine, à Sainte-Anne-de-Sorel.

Modèle: Canon EOS 7D ; Temps d’exposition: 1/30 sec ; Numéro F: f/8
ISO Vitesse : ISO 500 ; Objectif de la caméra: EF-S10-22mm f/3.5-4.5 USM. Photo: © Marc Ross

La falaise

Cette photo a été prise à Sainte-Thérèse-de-Gaspé avec un Canon EOS 7D.

Temps d’exposition: 1/125 sec ; Numéro F: f/11 ; ISO Vitesse : ISO 100 ; Objectif de la caméra: EF-S15-85mm f/3.5-5.6 IS USM. Photo: © Marc Ross

L’île Bonaventure sous le brouillard

Le brouillard se retire doucement de l’île Bonaventure, à Percé, en Gaspésie. La scène est captée par mon Canon EOS 7D.

Temps d’exposition: 1/125 sec ; Numéro F: f/8 ; ISO Vitesse : ISO 250 ; Objectif de la caméra: EF-S15-85mm f/3.5-5.6 IS USM. Photo: © Marc Ross

Un géant bien retenu

Un navire accosté à Sorel-Tracy dans la lentille de mon Canon EOS REBEL SL1.

Temps d’exposition: 1/60 sec ; Numéro F: f/11 ; ISO Vitesse : ISO 100 ; Objectif de la caméra: EF-S10-18mm f/4.5-5.6 IS STM. Photo: © Marc Ross

Les promeneurs du matin

Avec mon Canon EOS R, j’ai capté ces deux promeneurs au parc du Bic.

Temps d’exposition: 1/80 sec ; Numéro F: f/7.1 ; ISO Vitesse : ISO 100 ; Objectif de la caméra: RF24-105mm F4 L IS USM. Photo: © Marc Ross

La rivière Richelieu

L’utilisation d’un drone DJI Mavic a permis de capter cette vue avec brouillard sur la rivière Richelieu.

Fabricant: DJI ; Temps d’exposition: 1/320 sec ; Numéro F: f/2.8 ; ISO Vitesse : ISO 100. Photo: © Marc Ross

Au sujet de Marc Ross

Marc Ross fait de la photographie professionnelle depuis une dizaine d’années. Président du Club photo Sorel-Tracy depuis 2009, ses photos ont notamment été exposées au musée Le Biophare.

Des photos d’exception!

Le 24 mars dernier se tenait notre 37e Rendez-vous Avenues.ca, Zoom sur des photos d'exception. En direct de notre page Facebook, nous avons présenté et commenté les photos gagnantes du concours annuel de la Société de la promotion de la photographie du Québec (SPPQ). Vous pouvez voir ci-dessous toutes les photos présentées au cours de la soirée.

Concours circuit photo, catégorie Couleur

Pour toi mon amour, Robert Lapensée, Club photo L'Œil du photographe

Dernière escale, Daniel Forand, Club photo de Boucherville

Parmi les étoiles, Gislain Leblanc, Club photo de Repentigny

Contact visuel, Normand Chassé, L'Œil du photographe

Douceur du matin, Daniel Garneau, Club photo Évasion de Saint-Bruno

Cliquez ici pour voir toutes les photos soumises dans la catégorie de ce concours. 

Concours circuit photo, catégorie Noir et blanc

L’aura de Sophie, Stéphane Synnett, Club photo de Repentigny

Highlands, Richard Guay, Club photo des Pays-d’en-Haut

Regard enjôleur, Line Lamarre, Club de photo l’Iris de Chambly

De la musique pour vos yeux, Gaëtan Allard, Les Photos Capteurs de Granby

M-E, Christian Fritschi, Club Vision photo de Lachine

Cliquez ici pour voir toutes les photos soumises dans la catégorie de ce concours. 

Concours Les clubs photo s'exposent

Pas une goutte d'eau à l'horizon, Daniel Forand, Club photo de Boucherville

Naked, Yves Gauvreau, Club photo des Pays-d'en-Haut (Saint-Sauveur)

Roadtrip, Richard Gagnon, Association longueilloise des photographes amateurs

Scotch et blues, Gaëtan Allard, Les Photos Capteurs de Granby

Première lueur, Alain Bleau, Club photo Évasion (Saint-Bruno-de-Montarville)

Ciel, mer et terre, Luc Gagnon, Club photo LaSalle

Le randonneur de l'aube, Claude-André Fortin, Club photo de Boisbriand

Cliquez ici pour voir toutes les photos soumises à ce concours.

Concours Défi interclubs Mongeon-Pépin, catégorie Animalier

Bombilius au repos, Julie Lainesse, Club Horizon photo Victoriaville

La muse de Volkswagen, Mario Cliche, Club photo Évasion de Saint-Bruno

Chanteur de pomme, Guy Boudreau, Club photo Kamloup

Mère porteuse, France Sévigny, Association longueilloise des photographes amateurs

Buffet à volonté, Daniel Cloutier, Club de photographes amateurs des Sources

La danse des Scarabées japonais, Éric Rowe, Club photo LaSalle

Cliquez ici pour voir toutes les photos soumises au concours dans cette catégorie.

Concours Défi interclubs Mongeon-Pépin, catégorie Humain

Déséquilibre, René Beaulieu, Club Horizon photo Victoriaville

Le pêcheur, Claude Brazeau, Club de photographie Polarisé de l’Outaouais

Adam et Ève, Jean-François Ménard, Club photo de Boucherville

Fabrication créative, Jonathan Bougie-Lauzon, Club photo de Boisbriand

Anges du désert, Pierre Peltier, Club photo Saint-Lazare

Énigme, Denis Morissette, Société des photographes artisans de Québec

Cliquez ici pour voir toutes les photos soumises au concours dans cette catégorie.

Concours Défi interclubs Mongeon-Pépin, catégorie Nature

À la dérive, Claude-André Fortin, Club photo de Boisbriand

Le solitaire, Line Lamarre, Club de photographie l’Iris de Chambly

Pivoine, Michel Tremblay, Club photo des Pays-d’en-Haut

Muraille, Michel Gauthier, Société des photographes artisans de Québec

Botanica, Claude Brazeau, Club de photographie Polarisé de l'Outaouais

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Concours Défi interclubs Mongeon-Pépin, catégorie Sport en action

En contre-jour, Daniel St-Laurent, Association longueilloise des photographes amateurs

Descendu du ciel, Réal Voghel, Club photo Saint-Hyacinthe

La voie de l’arc, Marie-Claude Meloche, Association des photographes artisans de Laval

Chevaucher ou pas!, Geneviève Cusson, Club Vision photo de Lachine

Attention derrière, Jean-Yves Cantin, Société des photographes artisans de Québec

Push off, François Guay, Club photo de Repentigny

Cliquez ici pour voir toutes les photos soumises au concours dans cette catégorie.

Pour voir ou revoir ce Rendez-vous Avenues.ca, rendez-vous sur notre page Facebook

Le visionnement de ces photos vous a donné envie de vous joindre à un club ? Découvrez 10 avantages d’être membre.

5 conseils pour une photo réussie, plaisir inclus

Grâce à une collaboration avec La société pour la promotion de la photographie du Québec (SPPQ), nous lançons cette nouvelle rubrique Photo dans laquelle vous retrouverez des articles signés par les experts de la SPPQ et certains de nos journalistes. Nous y présenterons également le travail de photographes de renom. Nous espérons que cette rubrique vous plaira, que vous soyez photographe du dimanche ou passionné convaincu!

Est-il possible de réussir une bonne photo sans être un professionnel ou un amateur averti? Oui, à condition de connaître les fonctionnalités de votre appareil et de suivre quelques conseils de base. En voici cinq qui vous permettront de faire de meilleures photos, et surtout, de prendre plaisir à faire de la photographie.

Bien sûr, les conseils qui suivent s’appliquent tout aussi bien aux photos spontanées, mais si vous aimez partir, appareil photo à la main, pour faire de la photographie, prenez soin de préparer cette sortie photo (repérage de sujets possibles, bon équipement, c’est-à-dire lentilles ou trépied, etc.)

1- Établissez le sujet de votre photo

Bien établir le sujet est le point le plus important pour réussir une photo. Que veut-on communiquer au spectateur? Qu’est-ce que la scène nous inspire et comment partager notre impression? Qu’il s’agisse d’une personne (p. ex., un portrait), d’une activité (p. ex., une fête), d’une sensation (p. ex., être devant un paysage), d’une émotion (p. ex., une photo de rue), il nous faut mettre en valeur ce «sujet» pour qu’il soit clair pour l’observateur.

Qui trop embrasse, mal étreint, dit-on: à trop vouloir inclure d’éléments à l’intérieur du cadre, on perd souvent l’essentiel de vue. Toute la scène doit être au service de «votre» sujet. Prenez le temps de bien vous placer et de cerner avec précision ce que vous souhaitez saisir. Observez ce qui apparaît dans le cadre et n’hésitez pas à changer l’angle ou votre distance pour éliminer un détail moins esthétique ou qui n’est pas essentiel à ce que vous voulez capturer.

L’énigmatique jeune femme de cet autobus est le point focal de cette photo: où va-t-elle? Pourquoi? Photo: Destino – Raymond Massé, Club de photo Polarisé de l’Outaouais

2- Développez une vision

«Apprendre à voir, ce n’est pas ouvrir les yeux; c’est ouvrir l’esprit» – David Duchemin

Un des principaux défis de la photographie et, de ce fait, l’une des principales satisfactions est de développer, au fil des ans, sa propre vision, sa propre signature.

Avant d’appuyer sur le déclencheur, il est important de «regarder» la scène, de se laisser imprégner par le contexte. Il faut se donner du temps et se faire confiance. Il faut souvent bouger, se déplacer pour obtenir une perspective nouvelle, différente, par exemple changer la hauteur de la prise de vue. On peut aussi utiliser des réflexions sur des surfaces, comme sur les plans d’eau, les vitrines, etc.

L’observation d’une fenêtre givrée a permis cette allégorie d’un envol d’oiseaux. Photo: L’envol – France Leduc, Club photo Évasion, Saint-Bruno-de-Montarville

3- Soignez la composition

Une «bonne photo» respecte en général certaines règles de composition. Les différents éléments de la photo doivent donner une impression d’équilibre. Il est possible de mettre en valeur ou en opposition les couleurs, les masses, et en particulier pour les photos en noir et blanc, les textures et les formes.

Les lignes formées par les éléments de la scène sont des outils du photographe:

  • Les lignes horizontales évoquent l’assise, la stabilité, le calme, la sérénité, par exemple, la ligne d’horizon, le sol, une plage, le bord d’une fenêtre, etc.
  • Les lignes verticales représentent la force, la puissance, par exemple, les arbres, les édifices, les colonnes, les monuments, etc.
  • Les lignes diagonales insufflent un dynamisme et une profondeur à la photo, par exemple, un sentier, une route, une rangée d’objets ou de bâtiments, etc. C’est surtout vrai pour la diagonale qui part du coin inférieur gauche vers le coin supérieur droit, qui semble créer un mouvement vers l’avant.
  • Les lignes courbes adoucissent la scène, par exemple, une route sinueuse, le contour d’un verre ou une bouteille de vin, etc.

Dans certains cas, comme les photos de paysage, il est important de soigner l’avant-plan, tandis que pour des portraits ou des photos macro, l’arrière-plan, souvent flouté (c’est-à-dire l’effet bokeh), ne doit pas «distraire» l’observateur.

La règle des tiers (on imagine que des lignes séparent notre photo verticalement et horizontalement au tiers et au deux tiers; ces lignes et ces points d’intersection deviennent des points privilégiés) est souvent utilisée pour composer la photo, mais elle peut aussi être transgressée si vous croyez que cela sert mieux votre intention.

L’introduction d’un personnage dans une photo de paysage peut aider à donner une idée de l’échelle ou un sens particulier à la scène.

La composition est recherchée: l’avant-plan net des feuilles, les diagonales du tronc de l’arbre et du bord de l’eau, la lumière de fin de journée. Photo: L’arbre est dans ses feuilles – Yves Kéroack, Club photo Impression 

4- Utilisez la lumière à votre disposition

Essentiellement, ce que vous photographiez, c’est la lumière: il faut donc bien l’utiliser et la mettre à profit.

Les photos de paysage offrent des couleurs chaudes lorsqu’elles sont prises à l’aube ou au crépuscule, moments où la lumière est plus douce. Des conditions moins propices peuvent aussi donner de bons résultats:

  • La lumière dure d’un soleil de midi est l’occasion de photos à contre-jour, où les personnages deviennent des silhouettes.
  • Les journées nuageuses avec leur lumière douce sont propices à des gros plans (laissant peu de place aux ciels ou avec l’effet bokeh pour l’arrière-plan), des photos d’ambiance (p. ex., feuilles tombées à l’automne), des photos de rue.
  • La pluie, les ciels orageux sont intéressants pour des effets dramatiques (p. ex., nuages noirs), des photos de reflets (p. ex., sur une flaque d’eau, à travers une vitre mouillée, des gouttes d’eau sur une surface, etc.), des ambiances mystérieuses (p. ex., la brume, le brouillard, le blizzard, etc.).
  • Les photos d’intérieurs (p. ex., des objets du quotidien, l’intérieur d’une église, les stations de métro, etc.) peuvent être améliorées en post-traitement en accentuant les contrastes, la saturation des couleurs ou en les convertissant en photo noir et blanc.

Lorsqu’on passe directement de la lumière du jour à l’intérieur, par exemple lorsqu’on visite un quartier et qu’on entre dans une église, vous devez adapter la sensibilité de votre appareil (le facteur ISO).

Pour un appareil réflex, une façon simple, c’est de mettre l’appareil en mode P (autoprogrammé) et d’augmenter l’ISO de façon substantielle. En mode P, l’appareil choisit la vitesse d’obturation et l’ouverture pour une exposition idéale. La sensibilité idéale pour un éclairage extérieur est un ISO de 100, alors qu’à l’intérieur, dans des conditions de faible lumière, il faut l’augmenter à 3200, à 6400, et parfois même plus. Évidemment, plus l’ISO est élevé, plus il y a un risque de dégradation de l’image (bruit numérique) dans la photo, mais c’est souvent la seule façon de procéder.

Par ailleurs, sur la plupart des appareils photo, il est aussi possible de régler le sélecteur de mode à des modes préprogrammés selon la situation: portrait, paysage, enfants, sport, gros plan. Finalement, sous le mode scène, on retrouve souvent plusieurs autres situations préprogrammées, comme portrait de nuit, coucher de soleil, aurore/crépuscule, etc.

Malgré un éclairage quelconque, le photographe a réussi à bien rendre le mouvement du joueur qui se dégage clairement du mur arrière. Photo: Slam Dunk – Pierre Vignau, Club photo Sherbrooke 

5- Utilisez la postproduction

Bonne nouvelle: si malgré tous vos efforts la photo n’est pas tout à fait à votre goût, la photo numérique offre des possibilités infinies d’ajustements et de corrections en postproduction.

Les logiciels et outils de retouches photographiques sont maintenant très nombreux, et peuvent être utilisés avant, pendant et après la prise de vue: appareil photo, PC, tablette, téléphone intelligent. Il serait fou de s’en passer puisqu’ils peuvent vraiment nous aider à améliorer nos photos. Il est donc recommandé d’être familier avec au moins un logiciel de traitement de photos permettant de faire des retouches simples, comme redresser l’horizon, recadrer, améliorer les contrastes, augmenter la saturation des couleurs, faire du vignetage pour mettre en relief le sujet, etc.

Finalement, souvenez-vous que la meilleure façon de vous améliorer comme photographe, c’est de faire de la photographie chaque fois que vous en avez l’occasion. À vos appareils photo!

Références (parmi d’autres)

Il existe une foule de livres ou de sites à partir desquels il est possible de parfaire nos connaissances. En voici quelques-uns:

  • Collection Secrets de photographes, éditions Eyrolles. Très nombreux livres de différents auteurs, chacun abordant des sujets différents.
  • Scott Kelby: auteur de plusieurs livres sur les techniques de la photographie et les logiciels (p. ex., Photoshop, Lightroom)
  • Michael Freeman: auteur de plusieurs livres sur l’approche de la photographie (composition, créativité, noir et blanc, etc.)
  • David Duchemin: auteur de quelques livres sur la passion et la vision du photographe et la façon de faire de la photographie.
  • Nikon Passion, site alimenté par Jean-Christophe Dichant (articles, tutoriels, actualités, etc.) couvrant de nombreux aspects de la photographie, pas seulement pour les propriétaires d’appareils Nikon.

À propos de l’auteur

Pierre Deslières est un amateur de photographie, membre du Club Photo Évasion de Saint-Bruno-de-Montarville, et collaborateur à la Société pour la promotion de la photographie (SPPQ).

Toutes les photos de cet article sont des photos primées lors de différents concours de la SPPQ.

Photo: trucs et conseils pour réussir le «difficile» portrait

De nos jours, un nombre impressionnant de photos sont prises à tout moment et à propos de tout. Vous faites partie de ceux qui, appareil photo ou cellulaire à la main, ne veulent rien oublier? Votre banque de photos inclut des instants du quotidien, des paysages de voyage, des prouesses d’animaux de compagnie, des découvertes culinaires, mais peu de portraits? Ou alors vous hésitez à partager ceux-ci parce qu’insatisfait des résultats? Voici quelques trucs et conseils simples d'un expert membre de la Société de promotion de la photographie du Québec (SPPQ), qui devraient vous permettre de renverser la tendance.

Pourquoi faire des portraits?

Oui, il est agréable de regarder des photos de lieux visités dans le passé, de maisons habitées, de merveilleux couchers de soleil. Pourtant, si vous ouvrez un album photo (oui, le papier a encore sa place), inévitablement, ce sont les photographies de personnes qui capteront l’attention. Enfants, parents, grands-parents, amis… à travers différentes époques, les portraits demeurent associés à une multitude de souvenirs et sont de grands générateurs d’émotions. Vous serez heureux d’avoir osé.

Le bon équipement pour le portrait

Vous pouvez faire un bon portrait avec à peu près n’importe quel appareil photo ou cellulaire. Commencez avec ce que vous avez en main. Plus tard, si ce type de photographie vous intéresse particulièrement, vous pourrez rechercher des équipements mieux adaptés.

Vous possédez déjà un appareil muni d’un objectif de type «zoom»? Favorisez alors l’utilisation d’une longueur focale de 50 mm ou plus pour un meilleur rendu du visage lors d’un plan rapproché.

Portrait par Jean-Pierre Denault. Nikon D750, objectif Tamron 24-70-mm.

Le bon modèle

Un paysage, un oiseau, une nature morte… ces sujets n’ont pas besoin d’être dirigés lors de la prise de vue. De plus, ils ne donnent pas leur avis sur le résultat obtenu! Ces facteurs (comment diriger la personne photographiée et que va-t-elle penser du résultat et de mes talents de photographe) sont probablement les écueils les plus importants lorsqu’on débute en portrait.

Des trucs: commencez avec un proche, une personne qui vous connait bien et qui est prête à jouer le jeu du modèle. Cela vous permettra d’expérimenter, de recevoir du «feedback» honnête et de rapidement voir ce qui fonctionne ou pas.

Ne soyez pas trop sévère avec vous et les résultats obtenus. Nous sommes bombardés de photos représentant des top-modèles maquillés, coiffés, déguisés et fortement retouchés à l’aide de logiciels spécialisés. L’effet est souvent artificiel. Regardez plutôt l’émotion qui se dégage du portrait que vous venez de faire. Le plaisir, la joie, la surprise, la peine, le questionnement; ce sont ces éléments qu’il faut rechercher et qui feront la force d’un portrait.

Quand et où faire des portraits?

Tout est prétexte à faire un portrait. Les anniversaires et rassemblements d’amis, les voyages ou les simples sorties sont autant d’occasions à saisir. C’est bien beau de prendre le gâteau de fête ou la tour Eiffel dans toute sa splendeur, mais la prochaine fois, pourquoi ne pas tenter de mettre l’accent sur la personne (gros plan) quitte à ne voir que partiellement le symbole de Paris?

Portrait par Jean-Pierre Denault. Appareil: Nikon D750, objectif Nikon 70-200 mm

Quelques trucs de base

Voici quelques éléments simples qui favoriseront la réalisation d’un meilleur portrait:

  • Généralement, on cherche un contact visuel entre le photographe et le sujet;
  • Faites le focus sur les yeux du sujet. C’est vraiment important et c’est le prérequis à un très bon résultat;
  • L’utilisation d’un petit zoom facilite souvent le rapport entre le sujet et le photographe. L’appareil photo devient moins envahissant et on ne donne pas l’impression d’entrer dans la «bulle» de la personne photographiée;
  • Évitez le soleil qui plombe directement sur la figure du sujet. Les yeux plissés ne sont pas un gage de réussite;
  • À l’extérieur, comme pour tout genre de photo, la lumière de début et de fin de journée favorise un meilleur rendu. La lumière de milieu de journée implique souvent des ombres dures sur le visage et rend la composition plus difficile;
  • À l’intérieur, parce que la lumière est moins présente, augmentez le réglage de la sensibilité de votre appareil (ISO). Un coup d’œil à votre manuel d’utilisation vous indiquera comment faire. Cette approche est à favoriser par rapport à l’utilisation du flash de votre appareil photo;
  • Le flou d’arrière-plan est souvent recherché dans un portrait. Ce résultat s’obtient en utilisant une grande ouverture focale. Ce paramètre est une caractéristique majeure d’un objectif photo. Plus l’objectif permettra une grande ouverture, plus il favorisera le flou hors focus, mais plus il sera dispendieux;
  • Partagez vos portraits. L’envoi électronique est facile et rapide. Les gens vous remercieront et vous en redemanderont d’autres!
Portrait par Jean-Pierre Denault. Appareil: Nikon D750, objectif Nikon 70-200 mm

Besoin d’un coup de pouce?

Il existe plusieurs manières d’entreprendre une démarche pour développer ses connaissances et sa pratique de la photographie de portrait. Mis à part les collèges et maisons d’enseignement offrant des programmes complets en photographie, plusieurs petites organisations offrent des cours et ateliers sur le portrait à des prix abordables. C’est une excellente façon de débuter en compagnie d’amateurs souhaitant faire le même apprentissage.

Le web est également une ressource quasi inépuisable sur le sujet. On y retrouve une multitude d’articles et de vidéos sur le portrait. Certains sont gratuits, d’autres exigent un paiement. Bien sûr, tout n’est pas de qualité égale. Vous trouverez rapidement des sites intéressants et gratuits.

Enfin, rien ne remplace la discussion et le partage avec des personnes partageant le même intérêt. Alors, pourquoi ne pas s’inscrire à un club photo près de chez vous? Vous y trouverez du soutien et des réponses à vos questions sur la photographie de portrait et plus encore!

À propos de l'auteur

Jean-Pierre Denault est un amateur de photographie membre du club photo ALPA de Longueuil. Toutes les photos de cet article sont de lui.

Jean-Pierre Denault. Autoportrait. Nikon D750, objectif Nikon 70-200 mm

* Cet article a été réalisé grâce à la coopération avec la Société de promotion de la photographie du Québec (SPPQ). Celle-ci a pour mission la promotion de la pratique de la photographie en tant que loisir et passion en favorisant les échanges au sein de la communauté photographique québécoise et en bâtissant la synergie entre les photographes amateurs, les clubs photo, les boutiques, les fabricants, les artisans, les experts, les professionnels, les formateurs et tous les admirateurs de cet art qui, s'il est dit mineur, n'en est pas moins populaire.

10 avantages d’être membre d’un club photo

Vous aimez la photographie et désirez approfondir vos connaissances? Devenir membre d’un club photo pourrait répondre à vos besoins.

«N’importe qui ayant de l’intérêt pour la photographie peut adhérer à un club. Ce n’est pas nécessaire d’être bourré de connaissances et d’avoir un gros appareil, il faut juste avoir le goût d’apprendre et d’aller un petit peu plus loin», affirme Corrie Heeremans, directrice des communications à la Société de promotion de la photographie du Québec (SPPQ), dont la mission est «la promotion de la pratique de la photographie en tant que loisir et passion en favorisant les échanges au sein de la communauté photographique québécoise et en bâtissant la synergie entre les photographes amateurs, les clubs photo, les boutiques, les fabricants, les artisans, les experts, les professionnels, les formateurs et tous les admirateurs de cet art qui, s’il est dit mineur, n’en est pas moins populaire».

Ainsi, peu importe votre âge et votre expérience, vous pouvez adhérer à un club photo près de chez vous. Les frais d’adhésion annuels se situent généralement entre 50$ et 100$. La SPPQ répertorie 70 clubs à travers le Québec, mais certains autres existent, que vous pouvez trouver sur Google ou Facebook.

Voici 10 avantages d’être membre d’un club photo.

1 – Tisser des liens avec d’autres passionnés

Parler photo avec vos amis, c’est bien, mais parler photo avec des gens animés de cette même passion, c’est encore mieux. En adhérant à un club photo, vous intégrez une communauté qui partage vos intérêts et avec qui vous pouvez parler prise de vue, flash et tout autre sujet connexe à la photographie pendant de nombreuses heures! «Je me suis créé un nouveau réseau d’amis en devenant membre d’un club photo. On se rencontre une fois par semaine et c’est toujours hyper-stimulant», raconte Corrie Heeremans.

Selon le club auquel vous adhérez, des rencontres hebdomadaires ou mensuelles sont organisées afin de discuter et d’échanger. «Il n’y a aucune retenue dans le partage des connaissances. Tout le monde s’aide. C’est très dynamique», souligne Mme Heeremans.

En plus de ces réunions, certains clubs ont des groupes Facebook très actifs, où les passionnés peuvent continuer les discussions, demander conseil, partager leurs créations et trouvailles, échanger du matériel, etc.

2 – Participer à des sorties organisées

La plupart des clubs photo organisent des sorties thématiques (photographie de paysage, d’architecture, etc.). En petit groupe, on se rend à un endroit donné pour faire de la photo. C’est le moment de partager les points de vue, de faire des commentaires constructifs, etc.

Les clubs photo regroupant des gens de tous horizons, du débutant au très avancé, c’est au contact des autres qu’on apprend, qu’on évolue… et qu’on a du plaisir!

3 – Participer à des ateliers et à des conférences

Des ateliers thématiques et des conférences avec des photographes professionnels sont offerts dans la majorité des clubs photo. C’est l’occasion d’approfondir vos connaissances, d’améliorer vos techniques et d’apprendre auprès de vrais pros.

4 – Participer à des concours et à des expositions

Les membres d’un club photo ont la chance de mettre leur talent de l’avant en participant à des concours régionaux et internationaux. «On peut se comparer avec les autres, sans compétition», souligne Corrie Heeremans.

De plus, certains clubs organisent des expositions annuelles afin de valoriser le travail de leurs membres auprès du grand public. Quel honneur!

5 – Profiter de rabais chez certains fournisseurs

Des rabais chez différents distributeurs photographiques sont généralement offerts aux membres d’un club photo. Une réduction de 5% à l’achat d’un appareil photo de qualité, ce n’est jamais de refus! 

7 – Avoir accès à du matériel

Studio, chambre noire, imprimante… certains clubs mettent des outils à la disposition de leurs membres. Pratique!

Photo: Alexander Dummer, Unsplash

8 – Rester à l’affût des nouveautés

Canon vient de sortir un nouvel appareil? Une nouvelle version de Photoshop est disponible? Vous ne raterez jamais une nouveauté en étant membre d’un club photo!

9 – Accéder à un réseau de conseillers

Vous pensez acheter un nouvel appareil, mais ne savez pas lequel serait le meilleur choix pour vous? Vous avez un problème avec votre flash et ne savez pas comment le régler? Vous trouverez auprès des membres d’un club photo les réponses à toutes vos questions. Les meilleurs conseils s’échangent entre passionnés! 

10 – Stimuler sa créativité

«Tout seul, on manque parfois d’énergie ou de motivation. J’ai réalisé que c’est très stimulant d’être membre d’un club, que cela t’encourage à faire de la photo, à aller plus loin», mentionne Corrie Heeremans.

Alors? Convaincu?