La chronique Voyages en images

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Nomade Amoureux

Vicky Paquette et Pascal Giroux forment le couple derrière le blogue Nomade Amoureux. Il y a quelques années, ils ont tout quitté pour voyager. Suivez leurs aventures au nomadeamoureux.com.

Dia de Muertos au Mexique, toute une tradition!

Au Mexique, le mois de novembre est celui où l’on célèbre la mort. Enregistrée au Patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO depuis 2008, Dia de Muertos est l’une des fêtes traditionnelles mexicaines les plus importantes. Entre le 31 octobre et le 2 novembre, la population se prépare à recevoir la visite de leurs êtres chers disparus.



En voyageant de par le monde, nous avons eu l’occasion d’assister à quelques rites funèbres issus de différentes cultures, parfois troublants, bouleversants et même choquants. Toutefois, bien que pour la plupart d’entre nous ces festivités puissent nous sembler sombres ou tristes, la vérité c’est que celle vécue au Mexique pendant le Dia de Muertos dégage une énergie festive, colorée et joyeuse.

Photo: Nomade Amoureux
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Une tradition qui remonterait à plus de 3000 ans, une fusion entre la culture hispanique et préhispanique. La combinaison des croyances entre les coutumes espagnoles et indigènes a donné le ton au Dia de Muertos que l’on connaît aujourd’hui.

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Les familles, avec une grande dévotion, érigent des autels dans les cimetières, dans les lieux publics ou dans leur maison afin de démontrer aux disparus qu’ils sont toujours dans leurs souvenirs. Tout est coloré et décoré minutieusement.

Photo: Nomade Amoureux
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L’autel est un élément fondamental de cette célébration. On pense que l’esprit des défunts revient du monde des morts, qu’on appelle Mictlán, pour festoyer et se rassembler. C’est pourquoi on y accorde une grande importance. Les couleurs et l’abondance de nourriture sont à l’honneur dans les offrandes.

Photo: Nomade Amoureux
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Les autels comptent généralement sept étages, mais cela peut varier. On y retrouve des objets distinctifs tels des cempasulchil orangées, le pain aux morts, des croix religieuses ou une représentation de la vierge, des bougies pour indiquer le chemin, de l’encens et du sel pour la purification, de l’eau ou des boissons comme la tequila, le «papel picado» aux couleurs vives pour la décoration, des crânes en sucre, des objets familiers, et évidemment la photo du disparu, qui complète la disposition.

Photo: Nomade Amoureux
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Selon les coutumes et les croyances de la population mexicaine, on commémore la mémoire des enfants décédés, les «angelitos», le 1er novembre. Les familles décorent les sépultures des petits anges, où jouets et sucreries les attendent pour les accueillir. Les petites Catrinas habillées de costumes flamboyants sont de la fête partout lors de cette journée.

Photo: Nomade Amoureux
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Le 2 novembre, les festivités continuent et c’est au tour des adultes disparus d’être à l’honneur. Les offrandes seront personnalisées selon les goûts du disparu et la soirée sera animée autour de la musique, de la danse et de la fête jusqu’aux petites heures du matin.

Photo: Nomade Amoureux
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Certains visages de dieux et traditions ont évolué, une des figures les plus populaires étant celle de la Catrina. Représenté par un squelette féminin richement vêtu, le visage de la Catrina est chargé d’histoire et devenu populaire notamment à la suite d’une peinture murale de l’artiste Diego Rivera, l’être aimé de Frida Kahlo. Toutefois, ses origines remontent à bien plus loin.

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Si vous avez l’occasion de prendre part à ces festivités, les États de Puebla, Guanajuato, Mexico, Michoacán et Oaxaca sont reconnus comme les meilleurs endroits pour célébrer le jour des Morts