Photo: Centris.ca

Le « WOW ! » de la semaine

La maison François-Cherrier, une page d’histoire à Saint-Denis-sur-Richelieu

Fraîchement débarquée sur le marché immobilier, la maison François-Cherrier, superbe résidence ancestrale située à Saint-Denis-sur-Richelieu, a tout pour plaire: son histoire, son architecture, sa localisation. Seul bémol: il faut de grands moyens pour en faire l’acquisition…

Un témoin de la rébellion de 1837

Tout comme la maison du Dr Jean-Baptiste Richard, que nous vous avions présentée il y a quelques semaines, cette magnifique maison ancestrale est située sur la rue des Patriotes, à Saint-Denis-sur-Richelieu. Son histoire, liée à celle des patriotes, est très intéressante.

C’est en 1808 que le maître maçon Pierre Ménard, dit Bellerose, entame la construction de cette résidence en pierre. D’inspiration française, elle devait abriter le prêtre et curé de la paroisse de Saint-Denis, François Cherrier (1745-1809). Ce dernier, tel que mentionné dans le Dictionnaire biographique du Canada, «faisait partie d’une des familles les plus influentes de la région montréalaise à la fin du 18e siècle et dans la première moitié du 19e siècle».

Photo: Centris.ca

Malheureusement, Cherrier meurt avant la fin des travaux de construction de sa maison. C’est sa sœur, Marie-Anne, qui est également la tante de Louis-Joseph Papineau, chef des patriotes (quand on vous disait qu’il s’agissait d’une famille influente… !), qui supervisera la suite des travaux. La maison sera terminée en 1811.

Le 23 novembre 1837, la maison François-Cherrier est au centre de la bataille de Saint-Denis, «une des rares victoires des patriotes sur l’armée britannique». Une semaine après cette mémorable victoire, le colonel Charles Gore (1793-1869) prend sa revanche. La majorité des bâtiments de Saint-Denis sont alors incendiés. «Épargnée des flammes, la maison François-Cherrier aurait servi alors de résidence aux officiers britanniques qui supervisaient la suite des opérations», peut-on lire sur le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec.

Photo: Centris.ca

Une maison urbaine… et rurale!

Ce qui rend la maison François-Cherrier vraiment unique, en plus de son histoire? Son architecture!

Photo: Centris.ca

D’inspiration française, elle possède à la fois des caractéristiques associées à la maison rurale (corps de logis massif en maçonnerie de pierre, toit aigu à deux versants droits, cheminée centrale en pierre, toiture à la charpente complexe…) et des caractéristiques associées à la maison urbaine (couverture en tôle, murs coupe-feu, soupiraux, cave).

Photo: Centris.ca

En 2014, la maison François-Cherrier a fait l’objet d’importants travaux de restauration. Par chance, elle a su conserver son cachet et plusieurs éléments architecturaux d’origine. Ainsi, à l’intérieur, les poutres de bois décorent les plafonds, les murs de pierre sont présents sur tous les étages et les larges lattes du plancher font résonner son passé.

Photo: Centris.ca

Les éléments contemporains s’harmonisent à merveille aux éléments historiques. Qui dirait non à cette cuisine et à cette piscine?

Photo: Centris.ca

Un lieu enchanteur

Située en bordure de la rivière Richelieu, au cœur du village de Saint-Denis, la maison a tout pour faire rêver les amoureux d’histoire. Envie d’en voir plus? Rendez-vous sur la fiche descriptive de la propriété.

Photo: Centris.ca